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5 mars 2025
LA POSITION D'ALIOUNE TINE SUR LA PLAINTE ANNONCÉE CONTRE MACKY SALL
Le fondateur d'Afrikajom Center a rappelé que c’est «la loi d’amnistie qui a sorti le pays d’une crise politique» et qui a «sauvé notre vivre-ensemble». Il prône la «réparation pour les détenus» des événements politiques.
C’est un esprit libre qui a fait face aux Rédactions de E-Media. Alioune Tine dénonce les insultes et accusations gratuites. Mais souhaite une pédale douce dans la répression judiciaire. Il appelle à lever la perception d’une confusion des rôles entre le Président Diomaye et le Premier ministre. Et il constate que Sonko est d’ailleurs un «hyper Premier ministre».
Les démons de la division commencent à resurgir avec l’idée d’une plainte contre l’ancien président, Macky Sall, brandie par Boubacar Sèye et Cie. Alioune Tine préfère ne pas en parler «pour le moment», pour préserver son statut de médiateur.
Il a rappelé, cependant, que c’est «la loi d’amnistie qui a sorti le pays d’une crise politique» et qui a «sauvé notre vivre-ensemble». Le droit-de-l’hommiste prône la «réparation pour les détenus» des événements politiques et même l’érection d’un monument.
ZIGUINCHOR, 12, 5 KG DE CHANVRE INDIEN SAISIS EN L’ESPACE D’UNE SEMAINE
Six suspects ont été appréhendés après que les policiers ont exploité une “information digne de foi”, les informant de l’activité illicite à laquelle ils se livraient.
La brigade de recherche de la police urbaine de Yamatogne, un quartier de Ziguinchor (sud), a saisi en l’espace d’une semaine 12,5 kilos de chanvre indien, renseigne l’APS citant une source sécuritaire.
Six suspects ont été appréhendés après que les policiers ont exploité une “information digne de foi”, les informant de l’activité illicite à laquelle ils se livraient, a expliqué la même source, qui a requis l’anonymat.
Les trafiquants présumés ont été appréhendés à hauteur du pont Émile Badiane, à l’entrée de Ziguinchor.
LES ARBRES FRUITIERS SERONT AU CŒUR DE LA JOURNÉE MONDIALE DE L’ARBRE
Les arbres fruitiers constituent un support alimentaire local, au-delà du rôle écologique de tout arbre, a rappelé le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique.
Fatick, 7 juin (APS) – Les cérémonies commémoratives de la Journée mondiale de l’arbre, prévue en août, seront structurées au Sénégal autour des arbres fruitiers, qui constituent “un support alimentaire local”, a annoncé, vendredi, à Fatick (centre), le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique.
“Cette année, pour la Journée mondiale de l’arbre qui sera célébré le premier dimanche du mois d’août, nous voulons faire un focus sur les arbres fruitiers qui intéressent plus les communautés”, a dit Daouda Ngom.
Les arbres fruitiers constituent un support alimentaire local, au-delà du rôle écologique de tout arbre, a rappelé le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique.
Il effectuait une tournée au cours de laquelle il a visité les aires marines protégées de Fatick, celles de Sangomar, la réserve de biosphère de Samba Dia et la pépinière des Eaux et forêts de Fimela.
CHARLES ÉMILE CISS RÉVÈLE UNE LISTE DE NON-AYANT DROIT ET BÉNÉFICIAIRES DES FONDS COMMUNS DU MINISTÈRE DES FINANCES
Selon M. Ciss, « des retraités ; des laveurs de véhicules avec des matricules fictifs ; des insulteurs des l’APR ; des filles de joie bien en vue lors du combat entre l’APR et l’opposition... », figurent dans le fichier.
L’ancien directeur de la solde Charles Émile Abdou Ciss a révélé, vendredi, sur sa page Facebook, une liste de non ayant droit et bénéficiaires des Fonds communs du Ministère des Finances et du Budget avril 2024 .
L’ancien directeur du système d’information du ministère des finances a indiqué que quelques jours après la passation de services entre le Ministre Cheikh DIBA et Mamadou Moustapha Ba l’ancien Ministre des Finances et du Budget et ancien argentier de l’APR, de terribles découvertes auraient été faites dans le fichier des fonds communs.
Selon Charles Émile Abdou Ciss, « des retraités ; des laveurs de véhicules avec des matricules fictifs ; des insulteurs des l’APR ; des filles de joie bien en vue lors du combat entre l’APR et l’opposition ; des matricules fictifs etc », figurent dans le fichier des fonds communs dudit ministère.
« Après le départ de Mamadou Moustapha Ba, certains services ont enfin pris leur courage à deux mains pour dénoncer les agissements de cet homme qui symbolise le pillage éhonté des finances publiques du Sénégal et qui a tenté en vain de bloquer la série d’audits que j’avais initié pour assainir la Solde ! », a-t-il fait savoir.
Selon lui, le Ministre Cheikh Diba ne doit surtout pas couvrir cet homme même s’ils ont des relations d’amitié.
« Ces pratiques mafieuses expliquent pourquoi, ils ont littéralement bloqué la mission de la Cour des comptes sur la gestion des fonds communs », soutient-il.
L’administrateur civil estime qu’il est temps d’assainir le budget de l’Etat, et qu’il faut des responsables qui aient le courage de le faire soulignant que l’audit du Budget « va littéralement permettre de corriger les iniquités sociales ».
« Avec sa main mise sur les finances publiques Moustapha BA se permettait d’acheter le silence de nombreux de nos compatriotes dont des médias qui lui bâtissaient une réputation de bienfaiteur , il détenait un coffre fort dans son bureau d’où 50 millions avaient été subtilisés par un gendarme. Stop la corruption au Sénégal !!! », a-t-il révélé.
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COLLECTIVITÉS TERRITORIALES CE QUE BALLA MOUSSA FOFANA DEMANDE AUX GRÉVISTES
La grève des travailleurs des collectivités territoriales court toujours, au grand dam des populations.
La grève des travailleurs des collectivités territoriales court toujours, au grand dam des populations. Ce vendredi, en marge d’une cérémonie de remise de matériel informatique aux services d’état civil des communes, leur ministre de tutelle, Balla Moussa Fofana, a lancé un appel aux grévistes.
GOUVERNANCE DIOMAYE - SONKO : LES MOTS DE ALIOUNE TINE QUI IRRITENT LES «PASTÉFIENS»
Sur les réseaux sociaux, ses propos ont soulevé l’ire des partisans de Pastef
Les mots de Aioune Tine, sur le début de la Gouvernance Diomaye – Sonko, sont forts. Pour lui, c’est un Etat «Pastéfien» qui est en train de se mettre progressivement en place.
«De mon point de vue, après avoir assisté à ce qu'on peut appeler un Etat agressif, nous n'avons pas l'impression d'avoir tourné la page de l'Etat-partisan». C’est l’avis de Alioune Tine. Pour davantage préciser ses propos, le Président de Afrikajom Center ajoute : «On a l'impression qu'il se met en place petit à petit un Etat pastefien.»
En effet, ce sont les nominations aux postes stratégiques de nombreux membres du parti Pastef laissent transparaître ce sentiment qui habite Alioune Tine, renseigne «Le Quotidien» qui rapporte ses propos.
Le Président de Afrikajom Center estime que le défi, c'est de voir comment on peut traverser cette nouvelle mutation de la démocratie, et ne pas réduire notre démocratie à une démocratie électorale. Et ne pas réduire la légitimité à une seule légitimité de ceux qui sont élus.
Alioune Tine a aussi alerté sur des risques de tension : «L'inversion qu'il y a au niveau de la hiérarchie du parti au pouvoir (Pastef) fait que nous avons quelqu'un qui a une surcharge de légitimité (Ousmane Sonko, Ndlr) qui devient Premier ministre. Cela va décentrer le pouvoir totalement, et on y assiste. Cela va créer de nouvelles tensions qu'il faut prévenir dès maintenant». Et de l’autre côté, dit-il, il y a la dette politique de Diomaye (le président de la République). Une dette extrêmement forte qui est un poids sur ses épaules à l'heure actuelle. «C'est cela qui crée de la tension au sommet du pouvoir», indique M. Tine.
Sur les réseaux sociaux, ses propos ont soulevé l’ire des partisans de Pastef. Mais, le président de Afrkajom Center a tenu à préciser : «Une jeunesse qui ne débat pas, c'est une jeunesse en retraite anticipée. Il faut regarder les défis, les identifier et les résoudre. Mais croire que le monde s'écoule face à la moindre contradiction, c'est effarant», a-t-il plaqué sur X, face aux critiques.
LA DIPLOMATIE ÉCONOMIQUE, UN LEVIER POUR RÉDUIRE LES BARRIÈRES COMMERCIALES
D’après Abdel Kader Ndiaye, cette dimension permet de mobiliser suffisamment de ressources “pour financer notre développement et renforcer la compétitivité de nos États
Les promoteurs de la Foire internationale des produits africains (FIPA), qui se tient à Dakar (1-9 juin), militent en faveur de la diplomatie économique, présentée comme “un outil stratégique” de renforcement de la compétitivité économique.
La diplomatie économique était le thème de la Journée dédiée vendredi à la Chambre de commerce et d’industrie de Dakar (CCIAD) par les organisateurs de la FIPA, qui se déroule au Monument de la Renaissance africaine, dans la capitale sénégalaise.
Les acteurs économiques participant à la Foire internationale des produits africains considèrent que la diplomatie est un levier pour réduire les barrières commerciales.
Selon le vice-président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar, Abdel Kader Ndiaye, la diplomatie économique, en plus d’être un thème “d’une brûlante actualité […], est un outil stratégique pour renforcer la compétitivité économique d’un pays sur la scène mondiale”.
La diplomatie économique “joue un rôle crucial” dans les relations internationales contemporaines en “intégrant des dimensions économiques aux efforts diplomatiques traditionnelles”, a-t-il dit.
“Pour matérialiser cette ambitieuse vision, la diplomatie économique apparait comme l’un des piliers sur lequel il faut s’appuyer pour ouvrir de nouveaux marchés aux entreprises nationales, et de là réduire les barrières commerciales et négocier les accords de libres échanges”, a soutenu M. Ndiaye.
Il estime que la diplomatie économique est “un important outil de développement” dont le premier objectif est la promotion des exportations à travers les produits et services africains qui méritent, dit-il, d’être valorisés.
“L’autre objectif est la promotion de l’attractivité des investissements étrangers, et il faut saluer le fait que nos institutions consulaires intègrent une dimension économique”, a souligné le vice-président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar.
D’après Abdel Kader Ndiaye, cette dimension économique permet de mobiliser suffisamment de ressources “pour financer notre développement et renforcer la compétitivité économique de nos États”.
Khady Fall Tall, présidente de la commission genre de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar, note que la diplomatie “ne peut pas se permettre d’être seulement consulaire”.
“Ces 10 à 20 dernières années, […]”, il a été découvert que “les problèmes auxquels […] font face [les institutions consulaires] sont souvent d’ordre économique”, a soutenu Mme Tall, selon qui la position économique des femmes et des jeunes est aussi à prendre en compte.
Aussi appelle-t-elle l’État, à travers la Chambre de commerce de Dakar, à se saisir de “ce genre d’initiatives”, pour donner aux femmes et aux jeunes “plus de valeur sur le plan communautaire et économique dans l’espace Cédéao et de l’Uémoa”.
Le colonel Ababacar Sadikh Diop modérateur de la rencontre, a fait observer que la diplomatie économique est une “question transversale”, grâce à laquelle “beaucoup de problèmes ont été réglés”. “Mais on ne peut pas parler du sujet sans évoquer la possibilité d’une monnaie commune”, a-t-il indiqué, estimant que “c’est un aspect important à prendre en compte”.
Au cours de cette journée dédiée à la Chambre de commerce de Dakar, les opérateurs économiques et les exposants ont échangé avec les panélistes sur des questions liées au rapprochement des peuples à travers les produits locaux des différents pays.
La question de la facilitation de la circulation des personnes et des biens a aussi nourri les débats, soulevant le problème des paiements non justifiés induisant des frais supplémentaires au niveau des frontières, un aspect qui selon les opérateurs économiques, rend difficile le commerce inter-États.
Plus de 15 pays africains participent à la Foire internationale des produits africains dont c’est la cinquième édition cette année.
“Cette foire a pu inscrire son nom dans l’agenda des plus grandes rencontres économiques de la sous-région”, selon le vice-président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar, Abdel Kader Ndiaye.
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LE FARDEAU DE L'EMPIRE FRANÇAIS
Plus de 60 ans après les indépendances, le ressentiment né de la colonisation française reste tenace. Excuses, restitutions, fin de la "Françafrique" : les demandes pleuvent de toutes parts. Jusqu'à quand l'Hexagone pourra-t-il faire la sourde oreille ?
Dans un échange instructif, les historiens français Pascal Blanchard et Benjamin Stora ont dressé un constat glaçant : les cicatrices de la colonisation française en Afrique restent grandes ouvertes, empoisonnant les relations entre l'ex-puissance coloniale et ses anciennes possessions.
"Le cas africain cristallise les tensions autour du legs colonial", assène Pascal Blanchard, fin connaisseur des faits coloniaux. De l'Algérie au Mali en passant par le Burkina Faso, les jeunes générations africaines ont les yeux rivés sur l'Histoire. Elles réclament à cor et cri vérité et réparations à l'ancienne métropole.
Un vent de rébellion souffle sur le continent, avive les braises de la colère contenue trop longtemps. Comme le souligne Benjamin Stora, "Les demandes affluent de toutes parts : restitution des biens pillés, excuses officielles, fin de la gestion opaque héritée de la Françafrique...Ces questions ne sont plus de l'ordre de l'anecdotique, elles sont entrées dans le champ diplomatique."
Sur les berges de la Seine, le malaise est palpable. Les élites dirigeantes, de droite comme de gauche, ont longtemps fui le débat. "La repentance idéologique est brandie pour museler la réflexion", dénonce Blanchard. Coincée entre la nostalgie réactionnaire d'un passé mythifié et l'agressivité des révisionnistes, la recherche historique peine à se faire entendre.
La solution ? Donner un écrin, une vitrine nationale, à l'exploration apaisée de ce pan douloureux de l'Histoire française. "Un Musée de la colonisation s'impose en France, à l'image de ce qui existe déjà ailleurs", plaide Blanchard. Un lieu pour transmettre, pédagogiquement, les mémoires plurielles et le récit partagé du fait colonial.
Le message est clair selon les deux spécialistes : la France ne pourra plus longtemps éluder les demandes de vérité et de justice émanant d'Afrique. Jusqu'à quand la France pourra-t-elle tourner le dos à cette part d'elle-même ? L'avenir de ses relations avec le continent pourrait bien en dépendre.
ICS, LES TRAVAILLEURS EXPOSENT LEURS PROBLÈMES ET INTERPELLENT LE PRÉSIDENT DIOMAYE
Les membres du CNDES et ceux des ICS ont fait face à la presse ce vendredi pour parler de la situation "lamentable et déplorable" qui prévaut au sein du fleuron industriel.
Les membres du Conseil National des dirigeants d’entreprises du Sénégal SN CNDES, et ceux des Industries Chimiques du Sénégal (ICS) ont fait face à la presse ce vendredi pour parler de la situation lamentable, déplorable qui prévaut au sein du fleuron industriel que sont les ICS. Une occasion saisie par Birane Ndiaye Wane opérateur économique pour féliciter le gouvernement actuel sur l’acte fort qu’il a posé « à savoir suspendre les sondages au sein des ICS ».
Il a souligné que le phosphate est un élément essentiel dans la fabrication des engrais. Un ancien des industries chimiques du Sénégal Abdou Aziz Ndiaye nous relate la genèse des problèmes: « l’avènement Jérôme Godart, les détournements et montage financiers ont scellé le sort des ICS, un total de 70 cadres au sein de l’ICS, 60 sont des indiens et 10 cadres sénégalais, dans le conseil d’administration ICS compte 12 membres, le Sénégal n’a que 2 représentants donc aucun pouvoir de décision. Les employés sénégalais qui partent à la retraite sont remplacés par des indiens. Sur le plan financier les ICS n’apportent rien au Sénégal, ils ne payent ni impôts sur le revenu, ni tva, ni droit de douane ni redevances minières,et doivent plus 200 milliards au Sénégal , qui est une dette réelle ».
Il poursuit sur le plan agricole les ICS ne servent paradoxalement à rien , l’usine d’engrais de Mbao capable de produire 250 milles tonnes / an ne satisfait pas la demande Sénégalaise qui est de 150 milles tonnes. « Le Sénégal n’a jamais eu de problème d’engrais mieux, nous exportions de l’engrais en Afrique, nous étions les maîtres du jeu » dit -il.
Monsieur Ndiaye conclut par la reprise du contrôle des ICS par le Sénégal semble être une solution clé.
« Les arguments politiques, juridiques et financiers mentionnés sont solides et pourraient être utilisés pour renégocier les contrats miniers de manière plus avantageuse pour le pays. En redevenant actionnaire majoritaire, l’État du Sénégal pourrait non seulement récupérer les 300 milliards dus, mais aussi ouvrir le capital au secteur privé national, ce qui pourrait être bénéfique pour l’économie du pays ».
YOUGA SOW ANNONCE SON DÉPART DE LA SOCOCIM
"La séparation en mai 2023 des fonctions de DG et de PCA était la première étape de mon souhait d’évoluer vers d’autres défis professionnels et personnels", a-t-il écrit.
C’est sur sa page Linkedin qu’il a annoncé son départ de la présidence du conseil d’administration de la SOCOCIM. Youga Sow écrit « Nos vies professionnelles sont comme des livres. A la fin de chaque chapitre, il y en a un nouveau qui s’ouvre. Plus qu’une routine, cette philosophie de vie m’a inspiré, il y a plus d’un an, la décision de me libérer progressivement de mes charges de Directeur Général en mai 2023 et de Président du Conseil d’Administration de Sococim Industries, ce 7 juin 2024, après vingt-deux ans de carrière dans le Groupe Vicat dont six aux granulats et seize à Sococim Industries (DGA, DG, puis PDG) ».
Le désormais ancien PCA ne part pas sans pour autant rendre un vibrant hommage à ses collaborateurs.
Et Youga Sow de noter « Tout au long de ce parcours, j’ai eu la chance d’être entouré d’hommes et de femmes compétents et engagés dans une aventure exaltante. En plus des performances industrielles et financières, j’ai veillé personnellement à ce que les travailleurs se sentent valorisés et motivés pour mieux servir notre entreprise et la communauté dans un contexte de lourd passé historique et de défis sans précédent. Cette formidable aventure n’aurait pas pu se produire sans la confiance de la maison mère qui m’a confié le brassard de capitaine de l’équipe Sococim Industries. Merci ! Vous l’aurez compris, la séparation en mai 2023 des fonctions de DG et de PCA était la première étape de mon souhait d’évoluer vers d’autres défis professionnels et personnels. Nous y sommes ! En effet, après l’installation d’une équipe de jeunes cadres sénégalais à la direction générale depuis mai 2023, de nouveaux administrateurs font leur entrée au Conseil d’Administration pour poursuivre, à partir de ce jour, le chemin avec les vaillantes équipes de Sococim et Postou. »
Son départ du CA de SOCOCIM ne signifie pas pour autant un départ à la retraite. Youga Sow fait part dans cette annonce sa prochaine destination « Pour ce qui me concerne, il n’y a pas de répit ! Je prends, aux côtés de mes partenaires, la direction du cabinet de stratégie d’Affaires ADVISE AFRICA pour relever les nombreux défis dans les secteurs des Mines, de l’Energie, de l’Industrie, des Infrastructures, avec une approche fondée sur la prise en compte des dimensions ESG (Environnementale, Sociétale et de Bonne Gouvernance) dans la conduite des affaires en Afrique. Cette nouvelle aventure est inspirée par ma ferme conviction qu’il n’est plus possible de faire des affaires en Afrique sans renouvellement et mise à jour des modèles pour s’adapter aux nouvelles exigences de parties prenantes hors scope jusqu’ici. A côté de mes activités professionnelles, je compte consacrer une partie de mon temps et de mon énergie à accompagner et à soutenir les jeunes de mon pays dans leur quête de plus de reconnaissance et de voies d’accès au succès ».