L’organisation appelle ses États membres à mettre en œuvre sans délai la carte d’identité biométrique et l’abolition du séjour limité.
La Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a exhorté fermement ses États membres à accélérer la mise en œuvre de deux mesures clés pour la libre circulation des personnes dans la région. Il s’agit de déployer la carte d’identité biométrique de la Cédéao et d’abolir la limitation de séjour de 90 jours pour les citoyens communautaires.
Dans un communiqué publié le 5 juin 2024, l’organisation régionale rappelle que « l’Autorité des chefs d’État et de gouvernement de la Cédéao a abrogé l’exigence de séjour de 90 jours pour les citoyens de la Communauté entrant dans d’autres États membres. Cependant, cette décision […] n’a pas encore été mise en œuvre en raison du manque d’informations et de volonté politique et a entravé la réalisation de la phase 2 du Protocole sur la libre circulation – Droit de résidence. »
S’exprimant à Lagos lors d’une réunion sur la gestion des frontières, le directeur de la libre circulation Albert Siaw-Boateng, représentant la Commissaire Massandje Touré-Litse, a insisté sur la nécessité pour les États membres de déployer et d’accélérer la mise en œuvre de la carte nationale d’identité biométrique de la Cédéao (ENBIC, sigle anglais) ainsi que l’abolition de la limite de séjour de 90 jours.
« Il est crucial d’être bien préparé aux défis migratoires inattendus comme la pandémie de Covid-19. Une révision du Protocole sur la libre circulation s’impose donc », a ajouté M. Siaw-Boateng.
Le contrôleur général adjoint du Service d’immigration nigérian, David Adebambo, a souligné que « l’adoption de l’ENBIC est une étape cruciale vers la libre circulation, ajoutant que cet atelier permettra d’identifier les obstacles et les solutions pour sa mise en œuvre. »
Des recommandations pour lever les derniers freins
À l’issue de ces discussions techniques, le groupe de travail sur la gestion des frontières a formulé des recommandations visant à harmoniser les politiques et à lever les défis opérationnels liés au déploiement de l’ENBIC et à la suppression de la limitation des séjours.
Cette rencontre visait à renforcer la coopération entre les services d’immigration de 10 pays de la région : Bénin, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana , Guinée, Guinée-Bissau, Libéria, Nigeria, Sénégal et Sierra Leone.
L’organisation sous-régionale continue ainsi de pousser pour une application effective de la libre circulation des personnes, plus de 40 ans après l’adoption du protocole y relatif en 1979.
Par Khoureychi BA
LA GUERRE DU MANGANESE AURA BIEN LIEU ?
À la DIC deux sociétés indiennes se battent à mort pour le manganèse et le plomb sénégalais que l’une exploite tranquillement depuis 2013 à Kéniéba, dans la zone de KIDIRA, ce dans l’ignorance totale de l’écrasante majorité du peuple sénégalais....
À la DIC deux sociétés indiennes se battent à mort pour le manganèse et le plomb sénégalais que l’une exploite tranquillement depuis 2013 à Kéniéba, dans la zone de KIDIRA, ce dans l’ignorance totale de l’écrasante majorité du peuple sénégalais, en toute tranquillité mais avec la bénédiction du pouvoir sortant. L’enjeu pour la société plaignante qui a été autorisée le … dimanche 24 Mars (eh oui ça ne s’invente pas!) par le ministre des Mines à vendre 75% de ses actions à une holding indienne établie à Dubaï est, défense de rire, de protéger l’Etat du Sénégal privé des impôts, taxes et redevances par la sortie frauduleuse de 530. 000 tonnes de manganèse vers le Mali voisin depuis Novembre 2023. Dans sa double plainte au parquet et à la DIC elle ajoute, pince-sans-rire, que le plus inadmissible est que ces tonnes de manganèse volé au pauvre peuple du Sénégal sont revendues en catimini au-delà de la frontière malienne aux groupes terroristes maliens qui font la loi en ce lieu !
Évidemment le seul fait de suggérer que ce procédé criminel est possible est la pire des injures à l’intelligence. Voilà donc un escroc qui a réussi à persuader des enquêteurs qui ne sont tout de même pas nés de la dernière pluie qu’il a été possible de mobiliser 10. 600 camions pour faire sortir du territoire sénégalais autant de manganèse, si l’on considère que la capacité maximale de chaque camion utilisé à cette fin est de 50 tonnes ! Et surtout en faisant valider la thèse absurde que les terroristes et autres rebelles estampillés maliens ont pignon sur rue dans la zone frontalière des deux États. Un vil bandit de grand chemin indien s’est sucré durant toutes ces années sur une de nos ressources les plus inconnues. Dans la crainte de la perspective de l’évidence, à savoir l’alternance qui se profilait nettement à l’horizon, il a fini par concevoir un plan odieux pour attirer dans les mailles du filet une société propre qui a réussi à s’imposer à Dubaï pour lui soutirer de l’argent, lui consentir une participation au capital par le biais d’une cession de 75 % de sa société et enfin lui faire subir les foudres de la loi.
Le tout nouvel arrivant qui n’a jamais mis les pieds au Sénégal mais rassuré par le code d’honneur qui lie les Indiens, descend pour prospecter le terrain en novembre 2023 donc. Il laisse sur place une équipe réduite à un petit groupe de quatre employés. Il ne tarde pas à s’apercevoir du piège et se rend compte de l’arnaque. Dans la pratique il découvre en effet que la production mensuelle, si elle est plus ou moins intéressante, ne dépasse pas 5000 tonnes, comme par hasard le tonnage que son « associé » lui a exigé de lui fournir dans le protocole signé entre les parties ! Cherchez l’escroc…
Sans vouloir entrer dans le secret de l’enquête dont des bribes commencent à être partagées dans la presse il est utile de rétablir en partie l’équilibre. C’est un minimum requis pour mettre en exergue la duplicité du pouvoir sortant associé à des intérêts occultes pour dépouiller le peuple sénégalais de ses ressources naturelles exploitées en toute opacité et dans la pure tradition de l’omerta sicilienne à l’indienne. Et c’est le seul moyen d’exiger la reddition des comptes que ne pourra jamais stopper l’arrestation des deux jeunes brillants ingénieurs indiens exerçant à Dubaï dont l’un avait été interrogé puis libéré avant le week-end pour être retenu en garde à vue le lundi et l’autre arrêté hier alors qu’il venait juste apporter à manger à son collègue et compatriote. La détermination de la victime de cette arnaque installée de force sur le banc de l’accusé va, en tout état de cause, dans le sens de la nécessité d’enquêter au fond des choses pour savoir pourquoi des enfants du Sénégal sont prompts à s’unir et à s’allier aux pires ennemis de la nation pour la spolier et organiser par la suite leur impunité.
L’enjeu vital dans ce conflit, par-delà la remise en liberté de jeunes cadres innocents qui viennent juste de fouler le sol sénégalais, est de déterminer réellement quelle quantité de notre manganèse nous a été volée depuis 2013 si l’on se base sur le fait que la personne qui exploite ce minerai accuse son nouveau partenaire de lui avoir volé 530. 000 tonnes d’une valeur de près de 20 milliards de nos francs rien qu’entre Novembre 2023 et Mai 2024 ! Il est bon de préciser que cette personne s’est réfugiée à Bombay, certainement plus sûre que Dakar, où la météo a dû changer à ce point que lui et ses amis ont jugé plus prudent de donner procuration à des sous-fifres pour déposer plainte à son nom. Comme quoi il est bon d’avoir des amis sûrs.
ADAMA FAYE, FRERE DE MARIEME FAYE SALL, LA CHUTE D’UN IMPUNI
En garde-a-vue pour escroquerie foncière portant sur près de 300 millions de francs, La galaxie Macky Sall connait un début d’effondrement.
Jusqu’ici Adama Faye, frère de l’ex-Première dame Marième Sall Faye, symbolisait l’impunité, l’arrogance et le mépris au cœur de la République sous le magistère de son beau-frère Macky Sall. Adama Faye avait réussi grâce à cette relation à s’arroger une impunité dans nombre de coups tordus surtout dans le domaine du foncier. Il pouvait tout se permettre en toute immunité puisque le mari de sa sœur, c’était le président de la République en personne ! Hélas pour lui, aucun règne n’est éternel en République, surtout démocratique, et ce mercredi 05 juin est donc apparu comme le début de la fin pour le frère de la toute-puissante Marième Faye Sall qui a été placé en position de garde-à-vue dans une affaire d’escroquerie foncière portant sur 275 millions de francs. Et ce n’est que le début, nous souffle-ton !
La galaxie Macky Sall connait un début d’effondrement. Si avec Doro Guèye, c’était la proximité, ou la périphérie du pouvoir du président Sall qui était touchée, cette fois-ci, c’est la famille présidentielle elle-même qui est touchée. La garde-à-vue d’Adama Faye par la Section de recherches de la Gendarmerie de Colobane sous les ordres du commandant Arona Sarr hier est un coup terrible porté à cette famille toute-puissante il y a encore trois mois à peine. Elle annonce des lendemains incertains pour la galaxie Macky Sall Marième Faye. Des sources proches de la section de recherches de la gendarmerie de Colobane, on apprend que le nommé Adama Faye né le 17 avril 1976 à Diourbel, fils de feu El Hadji et Oumouyatou Diallo, marié à une épouse et père de 05 enfants, administrateur de sociétés demeurant à Ouest-Foire est arrêté ce jour (mercredi 05 juin) pour escroquerie foncière portant sur la vente de terrain d’une valeur de 275 millions de frs. Malgré nos tentatives, le Témoin n’a pas pu glaner des informations supplémentaires sur cette escroquerie foncière à l’origine de la cause de la chute d’Adama Faye.
Une chute spectaculaire et presque incroyable puisque depuis fort longtemps, au sein de l’opinion nationale et dans les milieux judiciaires, Adama Faye symbolisait l’impunité même, faisant fi des rares et courageuses condamnations de justice dont il faisait l’objet pour des affaires foncières. Adama Faye n’en avait que faire de la justice puisqu’il était le frère de Marième Faye Sall, toute puissante épouse du président Macky Sall. Et cela bien sûr donne tous les droits et permet d’agir en toute impunité. A preuve par cette affaire relatée en son temps par notre directeur de publication, Mamadou Oumar Ndiaye, et concernant les agissements de l’intouchable Adama Faye. Extraits : « le terrain en question, d’une superficie de 4667 mètres carrés, situé au Sud-Est du terme Nord, fait partie du Titre Foncier 13.328/GRD (ex-6.274) reporté au livre foncier de Ngor-Almadies sous le N° 261/NGA. Pris dans son intégralité, ce TF N° 261/NGA a plusieurs propriétaires dont, principalement, M. Yvan François Goffart et Mme Michèle Marguerite Charlotte Jourdan. La partie que Adama Faye occupe est immatriculée au nom de la Société civile immobilière (SCI) IRDS. Elle se trouve hors du mur de l’Aéroport de Dakar tandis que tout le reste du terrain est à l’intérieur de celui-ci.
Hélas, pour le malheur de la SCI IRDS, son terrain jouxte un autre d’une superficie de 4833 mètres carrés inscrit au livre foncier de Ngor Almadies sous le N° 5334/NGA et qui appartient à…la Compagnie des Infrastructures Africaines (CIA mais pas la police fédérale américaine !) SA dont le siège social est à la Cité Marine 2 à Khar Yallah. Un terrain cédé par voie de bail à Adama Faye qui l’a transformé en titre foncier en mode fast-track au nom de la société CIA qui lui appartient. Eh bien, pour garer ses camions gros-porteurs, ce dernier n’est pas allé loin. Il les a tout simplement parqués sur le terrain voisin appartenant à, on vous l’a dit, la SCI IRDS.
Laquelle peine, depuis bientôt quatre ans, à entrer en possession de son bien. Il faut dire que, dans la foulée d’Adama Faye, d’autres occupants sans droit ni titre sont venus s’y installer qui bénéficient en quelque sorte de sa caution. Si les propriétaires les somment de déguerpir, ils disent que c’est le « beauf » du Président qui les a autorisés à rester là. Au fil du temps, donc, une véritable cour des miracles s’est établie sur le terrain de la SCI IRDS comprenant des charretiers, des vendeurs de moutons, une gargotière, des vendeurs de ciment, de briques et de fer » écrivait notre directeur de Publication Mamadou Oumar Ndiaye dans le Témoin du 07 janvier 2022. Notre directeur de Publication renseignait dans le même papier que « Extraordinaire Sénégal où l’on peut bénéficier d’un droit de propriété inattaquable et réel sur un bien immobilier et être empêché d’en jouir au nom de la raison du plus fort ! Laquelle, semble-t-il, serait toujours la meilleure. Mais puisque ce Sénégal des paradoxes se dit quand même pays de droit, les propriétaires victimes de l’occupation sans droit ni titre de leur terrain ont saisi le tribunal des référés. Et le 12 février 2018, Mme Aïtou Guèye, juge au siège du tribunal de grande instance hors classe de Dakar, a rendu l’ordonnance suivante : « Déclarons Adama Faye, Mbaye Diagne, Cire Sene, Aly Mané, Assane Sène, Khady Sène et Binta Beye, occupants sans droit ni titre de l’immeuble objet du titre foncier N° 13.328/GD ex-6.274/DG sis à Dakar, à 600 m au sud-est du terme Nord, reporté au livre foncier de Ngor Almadies sous le N° 261/NGA ; Ordonnons leur expulsion desdits lieux tant de leurs personnes, de leurs biens que de tout occupant de leur chef… » Bien évidemment, Adama Faye n’avait pas cru devoir se présenter à l’audience pas plus qu’il ne s’est fait représenter par un avocat. Quant aux autres squatteurs, n’en parlons pas. Depuis l’obtention de ce jugement, c’est la croix et la bannière pour le faire exécuter. Sollicités, les gendarmes de la Dscos, après avoir lambiné, répondent avec beaucoup de gêne qu’il leur est difficile d’expulser le frère de l’épouse du président de la République ! » Jusqu’à la chute du régime du président Macky Sall, c’est-à-dire du mari de sa sœur, Adama Faye continuait d’occuper en toute illégalité le terrain de la société civile immobilière IRDS. Les gendarmes de la Dscos et les huissiers de justice n’osant pas exécuter la décision de justice ordonnant son expulsion !
Impliqué dans une autre affaire de vente de terrain aux Mamelles d’un montant de 450 millions de frs
Adama Faye est aussi impliqué dans une affaire de vente de terrain aux Mamelles, à proximité du restaurant Mélo. Le frère de Mansour Faye et de Marième Faye Sall a fait l’objet d’une plainte qui suscite une attention croissante. Selon les informations recueillies par Léral.net, M. S. aurait remis à Adama Faye une somme de 450 millions de francs CFA, alors que le montant convenu pour l’achat du terrain de 500 m² lot 57 : TF841 / NGA était de 450 millions de francs CFA. Cependant, les choses ont pris une tournure inattendue lorsqu’Adama Faye a refusé de se rendre chez le notaire pour finaliser la transaction et a également refusé de rembourser l’argent, après l’avoir encaissé en échange d’une décharge. Face à cette situation, M. S. avait adressé une lettre officielle au président Macky Sall, avec toutes les preuves, faisant ainsi peser des charges sur la tête d’Adama Faye. Dans une tentative de résolution, Adama Faye avait proposé un autre terrain à M. S., espérant ainsi trouver une issue favorable à cette affaire. Cependant, la personne concernée a catégoriquement refusé cette proposition, mettant ainsi en évidence son mécontentement et son désir de voir la justice prévaloir dans cette affaire délicate. La vente de terrain aux Mamelles, qui devait être une transaction ordinaire, s’était ainsi transformée en un litige juridique complexe. Les parties impliquées attendent désormais une résolution rapide et équitable de cette affaire, dans l’espoir de restaurer la confiance et de préserver l’intégrité du processus de vente de terrains dans la région.
« On en est donc là, les propriétaires assistent impuissants à l’occupation de leur bien qu’ils ne peuvent pas mettre en valeur tandis qu’Adama Faye poursuit tranquillement ses activités politiques tout en continuant à mener ses affaires. Leur malheur c’est, comme disaient les peuples d’Amérique du Sud à propos des USA, d’être si loin de Dieu et si près géographiquement d’Adama Faye ! Joyeuse campagne électorale quand même à ce dernier dont on espère que ses listes feront un triomphe le 23 janvier prochain… » concluait notre directeur de publication Mamadou Oumar Ndiaye. Eh bien, il semble qu’aujourd’hui le vent a tourné dans le mauvais sens pour Adama Faye. Ce mercredi 05 juin, c’est le début de la fin pour le tout-puissant frère de l’ex-très puissante première dame Marième Fall. Comme disent les Hal Pulaar « La ko gasata » c’est-à-dire que tout a une fin. Adama Faye l’apprend à ses dépens.
SENEGAL- RD CONGO, UN LEADERSHIP À PERPÉTUER !
L’équipe nationale du Sénégal se frottera à celle de la Rd Congo, ce jeudi, au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio pour le compte de la 3ème journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.
L’équipe nationale du Sénégal se frottera à celle de la Rd Congo, ce jeudi, au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio pour le compte de la 3ème journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Pour la 100ème de Aliou Cissé comme sélectionneur national, les Lions essaieront d’engranger un succès pour consolider leur première place et se mettre dans un certain confort avant le derby contre la Mauritanie, ce dimanche.
Pour son premier match officiel depuis la déroute de Yamoussoukro lors de la Can 2023, le Sénégal devra tout oublier et repartir sur de nouvelles bases. Quelque peu rassurants lors des matchs amicaux de mars avec des succès contre le Gabon (3-0) et le Bénin (1-0), les Lions devront confirmer cette résurrection devant leur public pour soigner les retrouvailles et ne pas écorcher une plaie pas totalement cicatrisée. Après l’entame réussie contre le Soudan du Sud (4-0) avant un nul inquiétant face au Togo (0-0) en novembre dernier, l’équipe coachée par Aliou Cissé cherchera à s’imposer pour continuer à truster en tête de la poule B, mais aussi enclencher une nouvelle dynamique positive.
Il faudra livrer un match sérieux face au 4ème de la dernière Can, qui se présente comme le principal challenger pour la seule place qualificative directe de ce groupe. Pour ce faire, les coéquipiers de Kalidou Koulibaly devront gommer les imperfections des rencontres précédentes et montrer sur le terrain cette étiquette de favori même s’ils devront faire sans Sadio Mané, forfait. Une absence du meilleur buteur et meilleur passeur de l’histoire de la sélection sénégalaise qu’ils devront juguler pour montrer qu’ils savent jouer sans lui, alors que le pays de la Téranga présente un bilan plutôt reluisant sans l’enfant de Bambali sur le pré (10 victoires, 4 nuls et 3 défaites en 17 matchs). L’entraineur des Lions ne manque pas de solutions pour le suppléer entre Nicolas Jackson, Iliman Ndiaye, Abdallah Sima, Cherif Ndiaye, voire Habib Diarra même s’il sera difficile d’avoir le même rendement que Mané sur le pré.
La 100ème de «El Tactico»
Aliou Cissé sera justement attendu pour trouver cette bonne formule pour cette rencontre qui sera sa 100ème sur le banc des Lions. Un match symbolique pour le technicien aux dreadlocks qui présente un bilan de 65 victoires, 21 nuls contre seulement 13 défaites en 99 matchs pour 126 buts marqués et 56 encaissés. Le désir de réussir cette 100ème, surtout devant son public avec en prime une possible opération rachat pour celui qui a été vivement critiqué après l’élimination à la Can, animera le meilleur entraineur africain 2022. Ses choix seront épiés entre le rajeunissement progressif du groupe, et cette volonté de rester dans les mêmes standards depuis qu’il est à la tête de cette équipe. Cissé devrait reconduire son 3-4-3 muable en 4-3-3 alors qu’une attention particulière sera faite sur les côtés de la défense amputés de latéraux de métier. Un test grandeur nature face à une belle équipe congolaise qui sera motivée à l’idée de mettre fin à une disette de 55 ans sans victoire face au Sénégal, avec un dernier succès (4-0) remontant en 1969 lors d’un match amical.
Troisième de ce groupe, la RD Congo devra néanmoins composer sans les blessés Cédric, Bakambu et Silas Katompa Mvumpa, avec un secteur offensif amoindri. Mais Léopards peuvent s’appuyer sur la forme affichée lors de la dernière Can où ils ont terminé à la 4ème place, même s’ils n’ont plus joué depuis leur défaite lors du match pour la troisième place contre l’Afrique du Sud, le 10 février dernier. Les troupes de Sebastien Desabre s’appuieront sur leurs acquis (bloc compact et rapide transition en contre-attaque) pour faire déjouer le huitième de finaliste du dernier Mondial. Autant d’ingrédients qui augurent d’une rencontre indécise dans ce choc du groupe B.
Programme
Jeudi 6 juin 2024
Stade Abdoulaye Wade de Diamniadio
19h00 Sénégal – Rd Congo
POUR SE QUALIFIER A LA COUPE DU MONDE, IL FAUDRA BATTRE LA RD CONGO CHEZ NOUS
Aliou Cissé sélectionneur du Sénégal, s’est exprimé en conférence de presse à la veille du match contre la RD Congo, comptant pour la 3e journée des qualifications pour la prochaine Coupe du Monde.
Le sélectionneur des Lions s’est exprimé en conférence de presse à la veille du match contre la RD Congo, comptant pour la 3e journée des qualifications pour la prochaine Coupe du Monde.
À quel genre de match vous vous êtes préparés ?
À un match difficile entre deux équipes qui ont besoin de résultat. Que ce soit contre la RD Congo ou contre la Mauritanie, ce sont des matchs très importants pour nous. La RDC sort d’une très très belle CAN. C’est une très belle équipe, et ce sera un match décisif pour eux. Ils savent qu’en cas de défaite, chez nous, la suite serait difficile pour eux. Mais, nous concernant, pour se qualifier, il faudra gagner chez nous.
S’il s’agit d’un match de rachat avec le public sénégalais après la CAN ?
Nous avons toujours préparé les matchs avec beaucoup de sérieux, de détermination et de concentration. La page de la CAN est terminée. Certes, ça a été difficile, mais, maintenant, on a digéré. on a envie de retourner à la Coupe du Monde et on a le potentiel pour y parvenir. Mais pour y parvenir, justement, et continuer à rêver de cette compétition que tout footballeur professionnel a envie de jouer, il faudra gagner contre la RDC. Nous nous préparons avec beaucoup de sérénité et de concentration. À nous de faire le travail demain. Ce n’est pas un match avec plus de pression que les autres matchs qu’on a joués dans le passé, et il y aura aussi d’autres matchs décisifs.
Vous allez jouer votre 100e match contre la RD Congo…
Je ne me rappelle même plus de la première sélection. C’est seulement pour vous dire à quel point c’est allé vite et ça a été intense. Mais ce sont des heures de travail, de sacrifice et d’abnégation. C’est aussi grâce à la confiance des fédéraux et des dirigeants qui ont pu me donner la possibilité de pouvoir atteindre ces cent sélections. Merci aussi aux joueurs, c’est grâce à leur travail. Même si cela était parfois compliqué avec eux, ils ne m’ont jamais rien refusé, ils ont toujours été là pour faire le travail, comme mon staff technique et tous les gens qui travaillent avec moi. Je suis vraiment très fier.
En l’absence de Sadio Mané, est-ce qu’il faudrait à d’autres joueurs de se révéler ?
Il est très difficile de remplacer Sadio Mané, de par ce qu’il représente sur et en dehors du terrain. Jouer sans lui est une perte pour nous, mais on a des joueurs pour pallier. Effectivement, ça doit donner l’occasion à d’autres joueurs qui n’en ont pas l’habitude de se montrer, de jouer avec confiance et de montrer qu’il mérite de jouer dans cette équipe qu’ils doivent aider au cas où nos leaders ne sont pas présents.
Est-ce un casse-tête pour vous d’avoir une équipe de départ ?
Pas vraiment. On a travaillé pendant plusieurs années pour renforcer cette équipe nationale du Sénégal. On a su doubler, voire même tripler les postes. On a des joueurs qui sont capables de faire le travail, c’est que nous espérons en tout cas. Le groupe a de la qualité et de la polyvalence. On a des joueurs capables de jouer dans n’importe quelle position. On a travaillé pour améliorer le plan offensif et défensif. Nous espérons voir tout ce qu’on a travaillé pendant ces derniers jours pour gagner ce match.
LA MARINE NATIONALE RENFORCE SA FLOTTE NAVALE
Le « Cayor », troisième patrouilleur de la marine nationale est arrivé à la base navale Amiral Faye Gassama, son port d’attache. Il vient compléter la série de patrouilleurs lance-missiles OPV 58S (Offshore Patrol Vessel) acquis par la Marine nationale.
Le « Cayor », troisième patrouilleur de la marine nationale est arrivé à la base navale Amiral Faye Gassama, son port d’attache. Il vient compléter la série de patrouilleurs lance-missiles OPV 58S (Offshore Patrol Vessel) acquis par la Marine nationale.
Doté d’équipements et de technologies modernes, il va rejoindre les eaux sénégalaises au même titre que ses sisterships « Walo » et «Niani » pour des missions dévolues à la Marine Nationale.
Ce patrouilleur Cayor, affiche une longueur de 62,82 mètres et une largeur de 9,5 mètres, pour un déplacement de 735 tonnes en pleine charge. Sa cérémonie de réception, en présence du contre-amiral Abdou Sène, chef d’état-major de la Marine nationale, a révélé qu’il dispose d’une autonomie de 25 jours en mer pour 40 personnes, avec une distance franchissable de 10 milles nautiques, soit 22 000 kilomètres.
Accompagné de ses sisterships, le « Walo » et le « Niani », tous deux mis en service respectivement en juin et décembre 2023, ce patrouilleur, a été accueilli par la presse à bord d’un vaisseau de la Marine nationale naviguant en haute mer, après son voyage depuis la ville de Brest, en France.
Le capitaine de frégate Jules-Marie Ndour, commandant de la flotte du Cayor, a souligné la puissance de son armement, composé de canons, d’une artillerie légère et lourde, ainsi que de missiles. Il a également mentionné des moyens de détection et de communication sophistiqués, assurant un contact permanent avec l’état-major.
Ce patrouilleur, doté d’une capacité de frappe remarquable et d’un équipage déterminé, contribuera activement aux missions de la Marine nationale. Il sera notamment déployé pour la défense militaire, la protection des ressources halieutiques et la sécurisation des installations pétrolières et gazières en mer.
Conçu selon les normes de construction les plus récentes, ce navire de dernière génération, fruit d’une collaboration entre le Sénégal et les chantiers de Piriou en France, est considéré comme une sentinelle garantissant la protection des intérêts vitaux du pays.
Le suivi des travaux de construction des trois navires, dont le Cayor, a été assuré par le capitaine de frégate Ousmane Ndiéguène Niang. Il a souligné l’importance d’optimiser les coûts de possession et de maintenance des navires.
Les équipages ont bénéficié de formations pour garantir la mise en œuvre, l’entretien et la maintenance des navires pendant leur exploitation au Sénégal.
SENEGAL-RDC, KALIDOU KOULIBALY ANNONCE LES COULEURS
Kalidou Koulibaly a annoncé la couleur à la veille du match Sénégal-RD Congo, comptant pour la 3e journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.
iGFM (Dakar) Kalidou Koulibaly a annoncé la couleur à la veille du match Sénégal-RD Congo, comptant pour la 3e journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.
"Je suis très heureux de retrouver le Sénégal. C'est important de rendre heureux le peuple sénégalais. Nous sommes contents de retrouver le sénégal, on avait à coeur de retrouver le pays après la CAN. Les Sénégalais ont été là malgré l'élimination en huitièmes de finale de la CAN. Vous verrez demain beaucoup d'intensité parce qu'on a envie de faire plaisir au peuple sénégalais", a déclaré le capitaine des Lions, en conférence de presse de veille de match.
S'agissant de l'absence de Sadio Mané, le défenseur central sénégalais regrette. "C'est un joueur important pour nous, il voulait venir, mais on savait qu'il y avait moyen de jouer sans lui. Aux jeunes de prendre leurs responsabilités. Je ressens du plaisir de voir ces jeunes dans l'équipe", a conclu Koulibaly à 24h du cjco du groupe B, dans le cadre de la 3e journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.
Le match Sénégal-RD Congo est prévu, ce jeudi ç 19h GMT au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio.
LES LIONS FACE AU DEFI DES LEOPARDS
Eliminatoires mondial 2026- Le Sénégal affronte la Rd Congo ce jeudi au stade Abdoulaye Wade (19h)
Le Sénégal engage, ce jeudi 6 juin, au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio une rencontre décisive face à la République Démocratique du Congo dans le cadre de la 3e journée des éliminatoires de la Coupe du monde qui va se dérouler en 2026 aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique. Premier du B après deux journées, le Sénégal va chercher à conforter, dans son antre de Diamniadio, la place de leader et assurer un peu plus son statut de favori pour l’une des neuf places africaines pour le Mondial 2026.
Le Sénégal entame ce mercredi 6 juin au stade Abdoulaye Wade face à la Rd Congo, une rencontre décisive dans la course vers la qualification à la Coupe du monde 2026. Annoncés comme les grands favoris de la Poule B, les « Lions » essayeront de poursuivre la bonne dynamique enclenchée depuis 2023. Après de bons débuts dans les éliminatoires du Mondial, marqués par un large succès devant le Soudan du Sud (4-0) suivi d’un match nul concédé face au Togo (0-0), les coéquipiers de Kalidou Koulibaly ont pu surfer sur une belle vague de succès et rester invincibles en dix matchs toutes compétitions confondues.
Hormis cette défaite le 12 septembre contre l’Algérie en amical à Dakar (1-0), ils ont enchainé lors de la dernière CAN, avec trois probantes victoires face la Gambie (3-0), le Cameroun (3- 1) et la Guinée (0-2). Leur série a pris fin avec la surprenante élimination aux tirs au but, face à la Côte d'Ivoire, en 8e de finale. Après la perte du titre de champion d’Afrique, les Lions ont réussi à vite digérer cette désillusion et a relancer la machine. Ils feront la démonstration avec 2 succès convaincants lors de leurs matchs amicaux post Can disputés en mars à Lens face au Gabon (3-0) et au Bénin (1-0). Cette bonne tenue en match préparatoire les mettra sans conteste sur une bonne rampe. Malgré le forfait de Sadio Mané, leader technique et pièce maitresse de son dispositif, le coach Aliou Cissé s’adossera sur le même noyau pour aborder cet important virage qui mène à une troisième participation d’affilée à la Coupe du monde.
Premier de la poule B, le Sénégal (4 pts +4) occupe après les deux premières journées le haut du tableau devant le Soudan (4 pts +1), RD Congo (3 pts +1) et Togo (2 pts + 0). En cas de nouvelle victoire, les Lions feront un pas ferme leur permettant de décrocher au bout l’un des 9 tickets africains pour la prochaine Coupe du monde. Les Léopards ne seront pas la proie la plus prenable dans ce groupe B. Ils peuvent bien se prévaloir d’un bon parcours durant leurs dernières compétitions.
En effet, si les joueurs de Sébastien Desabre avaient démarré les éliminatoires en novembre dernier par une victoire face à la Mauritanie (2- 0) et une défaite devant le Soudan (1-0), ils ont toutefois démontré leur solidité et leurs grandes qualités en menant l’une de leurs meilleures campagnes à la Coupe d'Afrique des Nations. Même s’ils n'avaient pas pour autant remporté le moindre succès lors de la phase de groupes avec 3 matchs nuls, les partenaires de Cédric Bakambu, actuellement blessé, avaient réussi à épingler sur leur chemin l’Egypte, aux tirs au buts, puis la Guinée avant d’accéder dans le dernier carré.
VERS LA RESTAURATION ET LA RÉCUPÉRATION DES TERRES SALÉES A KAOLACK
Le président du Conseil départemental de Kaolack, Ahmed Youssouf Bengelloune, a annoncé un financement pour la restauration et la récupération des terres salées et dégradées.
Kaolack, 6 juin (APS) – Le président du Conseil départemental de Kaolack, Ahmed Youssouf Bengelloune, a annoncé un financement pour la restauration et la récupération des terres salées et dégradées.
‘’Nous avons reçu l’avis favorable d’un partenaire pour financer les études relatives à la restauration des terres salées et dégradées de Kaolack”, a-t-il dit.
Il s’exprimait mercredi lors de la célébration de la Journée mondiale de l’environnement qui s’est tenue dans les locaux du Conseil départemental de Kaolack.
”Ces terres salées ou dégradées, a-t-il précisé, couvrent une superficie de vingt-sept mille hectares’’.
”Ensemble, nous allons lancer des projets de reboisement, des campagnes de sensibilisation sur les techniques agricoles durables et des initiatives pour améliorer la gestion des ressources en eau’’, a-t-il ajouté.
Le député a appelé les Sénégalais à adopter des pratiques agricoles durables pour un écosystème productif.
‘’Nous devons transformer nos terres dégradées en écosystèmes productifs et résilients capables de supporter la vie humaine et la biodiversité. Pour cela, il est impératif d’adopter des pratiques agricoles durables’’, a-t-il préconisé.
”Nous devons promouvoir la gestion intégrée des ressources en eau, restaurer les paysages dégradés à travers des initiatives allant dans le sens de promouvoir la forestation et l’agroforesterie”, a-t-il encore ajouté.
Il a appelé à une participation active des communautés locales, à l’implication de tous pour le succès de ces initiatives.
Le thème de la présente édition est : ‘’La restauration des terres, la désertification et la résilience à la sécheresse’’.
RÉDUCTION DE LA FACTURE D’ÉLECTRICITÉ DES ADMINISTRATIONS PUBLIQUES : UNE PRIORITÉ POUR OUSMANE SONKO
Le Premier ministre a souligné l'importance de prioriser les actions visant à réduire les coûts énergétiques des services gouvernementaux.
Dans sa communication au Conseil, hier mercredi 5 juin 2024, le Premier ministre a relevé «la priorité à accorder aux actions de réduction de la facture d’électricité des administrations publiques». Il a, enfin, rendu compte de «l’état d’avancement des travaux de la Commission ad hoc chargée du Contrôle et de la vérification des titres et occupations sur les anciennes et nouvelles dépendances du Domaine public maritime (DPM) dans la région de Dakar, dont le rapport sera remis au Président de la République dans les délais impartis».
Auparavant, saluant «la bonne dynamique impulsée par la journée nationale du «Setal Sunu Réew» en termes de mobilisation citoyenne, en rappelant la priorité à accorder au renouveau du service civique», M. Sonko envisage, en relation avec le Gouvernement, «mettre à profit les prochaines vacances scolaires pour ancrer cette dynamique, par la mobilisation de volontaires notamment dans la réhabilitation des écoles publiques, le reboisement et l’assainissement», lit-on dans le communiqué du Conseil.
Ousmane Sonko a, ensuite, «mis l’accent sur un ensemble d’initiatives à mettre en œuvre pour intégrer les bonnes pratiques en matière d’hygiène et de propreté dans les politiques des départements ministériels, afin de conférer au Sénégal le label d’un pays propre». Dans ce cadre, il a souligné «la nécessité d’ancrer cette exigence notamment dans les hôpitaux, centres et postes de santé ainsi que dans les secteurs de l’éducation, du tourisme, de l’industrie, du commerce, de la restauration, du transport public et du secteur aéroportuaire».
Le Premier ministre a, par ailleurs, attiré l’attention des ministres concernés sur «la vigilance à observer pour éviter toute rupture d’approvisionnement en médicaments essentiels». Il a aussi appelé «à prendre toutes les dispositions nécessaires pour régulariser la situation des élèves en classe d’examens ne disposant pas de papiers d’état civil».