L'entreprise nationale d'électricité a un nouveau patron en la personne de Pape Toby Gaye qui était jusqu'ici le secrétaire général de la boîte après assuré la direction des Grands Projets de Production. Ingénieur électronicien de formation, il a fait l'essentiel de sa carrière à la SENELEC. Il remplace Pape Demba Bitèye.
LES ORIENTATIONS DU CHEF DE L’ETAT POUR LA NOUVELLE POLITIQUE SPORTIVE
Cette politique est structurée autour de la nécessité de mettre en œuvre un cadre innovant et maitrisé de financement des disciplines sportives et des hautes compétitions nationales et internationales.
Dakar, 5 juin (APS) – Le chef de l’État a décliné mercredi les principaux axes de “la nouvelle politique sportive du Sénégal”, structurée autour de la nécessité de “mettre en œuvre un cadre innovant et maitrisé de financement des disciplines sportives et des hautes compétitions nationales et internationales”.
“Évoquant la mise en œuvre de la nouvelle politique sportive du Sénégal”, au cours du Conseil des ministres qu’il a présidé, le même jour, Bassirou Diomaye Faye “a rappelé le rôle central que la jeunesse, frange importante de la population, doit jouer pour asseoir le développement du sport au Sénégal dans l’esprit d’une citoyenneté assumée”.
Sur cette lancée, il a demandé au gouvernement “de prendre les mesures visant à renforcer la pratique du sport dans toutes les écoles et universités du Sénégal et à relancer les compétitions sportives scolaires et universitaires sur l’ensemble du territoire national”, rapporte le communiqué du Conseil des ministres.
“Dans la même foulée, ajoute-t-il, le président de la République a indiqué la nécessité de redéfinir le cadre juridique global du Sport au Sénégal”, en invitant le ministre de tutelle “à évaluer, quarante ans après son entrée en vigueur, la loi n° 84-59 du 23 mars 1984 portant Charte du Sport et à préparer un projet de loi consensuel codifiant le Sport national dans toutes ses dimensions : scolaire, universitaire, haute compétition, amateur, formation, encadrement et financement”.
Bassirou Diomaye Faye a par ailleurs “demandé au Premier ministre de mettre en œuvre un cadre innovant et maitrisé de financement des disciplines sportives et des hautes compétitions nationales et internationales”.
Selon le communiqué du Conseil des ministres, il a dans le même temps “demandé au ministre en charge des Sports de proposer, avant fin juillet 2024, sous la supervision du Premier ministre, une nouvelle politique efficace et efficiente de construction, de réhabilitation, d’entretien et de gestion de toutes les infrastructures sportives du Sénégal”.
“Le président de la République a, en outre, invité le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, à rénover le système de fonctionnement et de coordination des activités de Vacances (les « NAVETANES »), en cohérence avec la politique de promotion d’une citoyenneté active et constructive”, lit-on encore.
“Il a aussi demandé au ministre en charge des Sports de prendre les dispositions appropriées en rapport avec le Comité national Olympique et Sportif sénégalais (CNOSS), pour la bonne préparation de la participation du Sénégal aux Jeux Olympiques « Paris 2024 »”, a-t-on appris de même source.
Le président de la République a enfin “demandé au ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture de rendre compte régulièrement du suivi de l’organisation, au Sénégal, des Jeux Olympiques de la Jeunesse « Dakar 2026 »”, selon le communiqué du Conseil des ministres.
DAOUDA NGOM ANNONCE LA MISE EN PLACE D’UN FONDS NATIONAL DE PROMOTION DE L’ÉCONOMIE VERTE
Le ministre a souligné que la lutte contre les pollutions, les nuisances et les différentes formes de contaminations des milieux récepteurs et de notre cadre de vie constitue aussi un des axes majeurs de la nouvelle politique environnementale.
Dakar, 5 juin (APS) – Le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom a annoncé mercredi, la mise en place d’un Fonds national de promotion de l’économie verte pour catalyser et impulser les investissements verts dans les secteurs de l’économie à haute intensité carbone.
Cette mesure fait partie des axes stratégiques majeurs de la politique environnementale, telle qu’énoncée dans le Projet, a-t-il précisé.
Daouda Ngom s’exprimait, lors de la cérémonie officielle de l’édition 2024, de la Journée mondiale de l’environnement, organisée à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, en partenariat avec l’Institut des sciences de l’environnement (IST).
Parmi ces axes stratégiques, a-t-il poursuivi, ‘’il y a le dytique efficacité énergétique-transition écologique qui sera décliné à travers une Stratégie nationale de transition écologique vers un développement durable’’.
Concernant la gestion des déchets, il a annoncé, ‘’la mise en œuvre d’une loi sur la gestion des déchets qui se traduira par une responsabilisation plus accrue des collectivités territoriales et la mise en place d’infrastructures modernes de traitement des déchets’’.
Evoquant la préservation de la biodiversité en tant que levier pour la fourniture de biens et services éco systémiques, il a indiqué que ‘’la mise en œuvre de cette orientation passera par la réactualisation et le renforcement de la Stratégie nationale de conservation de la biodiversité’’.
Elle a pour finalité de recueillir toutes les informations scientifiques et mettre en œuvre les axes stratégiques pour une conservation efficace de la biodiversité, a-t-il expliqué.
Daouda Ngom a souligné que la lutte contre les pollutions, les nuisances et les différentes formes de contaminations des milieux récepteurs et de notre cadre de vie constitue aussi un des axes majeurs de la nouvelle politique environnementale.
‘’De même que l’éducation environnementale et au développement durable qui vise, à promouvoir l’écocitoyenneté, l’adoption de comportements favorables à la sauvegarde de l’environnement’’.
S’agissant de la lutte contre le changement climatique et ses impacts, il a annoncé ‘’la création d’un Centre national de compétence et de ressources sur le changement climatique’’.
‘’Mais aussi la mise en place d’un Programme de résilience des territoires au climat pour assurer une gestion efficace des risques de catastrophes climatiques ainsi qu’une protection des systèmes de production’’, a-t-il ajouté.
Le ministre a estimé que ces orientations politiques qui vont structurer la feuille de route de son département requièrent une appropriation de de toutes les composantes de la nation et un soutien des partenaires au développement actifs dans le secteur de l’environnement et de la Transition écologique pour connaitre le succès escompté.
Le thème choisi pour la présente édition est : ‘’la restauration des terres, la désertification et la résistance à la sécheresse’’ avec comme slogan ‘’nos terres, notre avenir. Nous sommes la génération restauration’’.
LE COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES DU MERCREDI 05 JUIN 2024
Le président Bassirou Diomaye Faye a demandé l’évaluation du système éducatif dont les programmes sont en inadéquation avec les réalités nationales, les enjeux du numérique et les besoins de l’économie nationale.
Le Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 05 juin 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, au Palais de la République.
A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat est revenu sur la journée nationale d’investissement humain sur toute l’étendue du territoire national autour du nouveau concept inclusif « Setal Sunu Réew ».
Le Président de la République a félicité le Gouvernement, le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, les populations, les élèves, les jeunes, les femmes, les autorités administratives, les élus et la communauté des acteurs du cadre de vie pour la mobilisation exceptionnelle et l’engagement remarquable notés partout lors de cette journée.
Il a demandé au Gouvernement et aux différentes parties prenantes de veiller à relever le défi de la pérennisation de la journée nationale de mobilisation citoyenne mensuelle qui doit occuper une place primordiale dans l’agenda institutionnel et social du Sénégal.
Le Chef de l’Etat a également saisi l’occasion pour magnifier la contribution des Sénégalaises et des Sénégalais, l’esprit de solidarité et l’engagement citoyen qui se sont manifestés lors de la journée nationale de lancement de « Setal Sunu Réew ». Il a insisté sur la nécessité de vivifier cet esprit de communion qui participe à la consolidation de la Nation.
Abordant la question de l’éducation nationale, le Président de la République a relevé que le PROJET de transformation systémique du Sénégal passe par le renouveau et le repositionnement stratégique de l’Ecole dans les valeurs et ambitions de notre société.
Le Chef de l’Etat a demandé l’évaluation du système éducatif dont les programmes sont en inadéquation avec les réalités nationales, les enjeux du numérique et les besoins de l’économie nationale. A cela s’ajoutent le phénomène de la déperdition scolaire, le manque d’infrastructures et le déficit d’enseignants face à des effectifs d’élèves sans cesse croissants.
Le Président de la République a appelé au renforcement du rôle et de la place de la Faculté des Sciences et Techniques de l’Education et de la Formation (FASTEF), de l’UFR des Sciences de l’Education, de la Formation et du Sport (UFR SEFS) ainsi que des écoles nationales de formation d’instituteurs, en vue de l’amélioration continue de la qualité des enseignements.
Le Chef de l’Etat a aussi souligné l’urgence d’évaluer et de restructurer selon les orientations du PROJET, le Programme d’Amélioration de la Qualité, de l’Equité et de la Transparence dans le secteur de l’Education et de la Formation (PAQUET), au regard de la nécessaire prise en compte des langues nationales, de la généralisation de l’enseignement de l’anglais dès l’élémentaire et de l’intégration continue et pragmatique des «Daaras» dans le système éducatif.
Dans la même lancée, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre d’accorder une attention particulière:
au développement systémique du Numérique à l’école avec l’impératif d’accentuer la digitalisation intégrale du système éducatif;
à la planification, sur les cinq (5) prochaines années, des recrutements d’enseignants dans toutes les matières face aux besoins exprimés et aux postes budgétaires arbitrés;
à l’éradication des « abris provisoires » et à la mise en œuvre avec les Ministres concernés (Education nationale, Formation professionnelle, Urbanisme et Collectivités territoriales, Finances et Budget) d’un programme concerté de réalisation d’infrastructures scolaires adaptées et d’amélioration de l’environnement pédagogique dans toutes les Académies du pays.
Le Président de la République a également demandé au Premier Ministre d’engager une réflexion sur le financement durable et soutenable du système éducatif avec l’implication des Ministres concernés et de toute la communauté éducative.
Le Chef de l’Etat a aussi insisté sur l’urgence de réguler l’implantation, l’ouverture et le contrôle du fonctionnement des établissements scolaires privés qui exercent, sur autorisation de l’Etat, une mission de service public. Il a indiqué dans le même sens que les tarifications de la scolarité dans les établissements scolaires privés méritent une réglementation rigoureuse.
Par ailleurs, le Président de la République a invité le Ministre de l’Education nationale à veiller à la bonne organisation du Concours général.
Evoquant la mise en œuvre de la nouvelle politique sportive du Sénégal, le Chef de l’Etat a rappelé le rôle central que la jeunesse, frange importante de la population, doit jouer pour asseoir le développement du sport au Sénégal dans l’esprit d’une citoyenneté assumée.
Il a, dès lors, demandé au Gouvernement de prendre les mesures visant à renforcer la pratique du sport dans toutes les écoles et universités du Sénégal et à relancer les compétitions sportives scolaires et universitaires sur l’ensemble du territoire national.
Dans la même foulée, le Président de la République a indiqué la nécessité de redéfinir le cadre juridique global du Sport au Sénégal. A ce titre, il a invité le Ministre en charge des Sports à évaluer, quarante ans après son entrée en vigueur, la loi n° 84-59 du 23 mars 1984 portant Charte du Sport et à préparer un projet de loi consensuel codifiant le Sport national dans toutes ses dimensions : scolaire, universitaire, haute compétition, amateur, formation, encadrement et financement.
Le Président de la République a demandé au Premier Ministre de mettre en œuvre un cadre innovant et maitrisé de financement des disciplines sportives et des hautes compétitions nationales et internationales.
Par ailleurs, le Chef de l’Etat a demandé au Ministre en charge des Sports de proposer, avant fin juillet 2024, sous la supervision du Premier Ministre, une nouvelle politique efficace et efficiente de construction, de réhabilitation, d’entretien et de gestion de toutes les infrastructures sportives du Sénégal.
Le Président de la République a, en outre, invité le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, à rénover le système de fonctionnement et de coordination des activités de Vacances (les « NAVETANES »), en cohérence avec la politique de promotion d’une citoyenneté active et constructive.
Il a aussi demandé au Ministre en charge des Sports de prendre les dispositions appropriées en rapport avec le Comité national Olympique et Sportif sénégalais (CNOSS), pour la bonne préparation de la participation du Sénégal aux Jeux Olympiques « Paris 2024 ».
Enfin, le Président de la République a demandé au Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture de rendre compte régulièrement du suivi de l’organisation au Sénégal, des Jeux Olympiques de la Jeunesse « Dakar 2026 ».
Dans sa communication au Conseil, le Premier Ministre a relevé la bonne dynamique impulsée par la journée nationale du « Setal Sunu Réew » en termes de mobilisation citoyenne, en rappelant la priorité à accorder au renouveau du service civique.
À cet égard, il compte, en relation avec le Gouvernement, mettre à profit les prochaines vacances scolaires pour ancrer cette dynamique, par la mobilisation de volontaires notamment dans la réhabilitation des écoles publiques, le reboisement et l’assainissement.
Le Premier Ministre a, ensuite, mis l’accent sur un ensemble d’initiatives à mettre en œuvre pour intégrer les bonnes pratiques en matière d’hygiène et de propreté dans les politiques des départements ministériels, afin de conférer au Sénégal le label d’un pays propre.
Dans ce cadre, il a souligné la nécessité d’ancrer cette exigence notamment dans les hôpitaux, centres et postes de santé ainsi que dans les secteurs de l’éducation, du tourisme, de l’industrie, du commerce, de la restauration, du transport public et du secteur aéroportuaire.
Le Premier Ministre a, par ailleurs, attiré l’attention des ministres concernés sur la vigilance à observer pour éviter toute rupture d’approvisionnement en médicaments essentiels.
Il a aussi appelé à prendre toutes les dispositions nécessaires pour régulariser la situation des élèves en classe d’examens ne disposant pas de papiers d’état civil.
Le Premier Ministre a également évoqué la nécessité de résoudre la problématique de l’accès au logement dans les campus universitaires, au regard du nombre important d’étudiants recourant à la location auprès de privés.
Il a aussi relevé la priorité à accorder aux actions de réduction de la facture d’électricité des administrations publiques.
Le Premier Ministre a ensuite fait part des préparatifs de sa Déclaration de Politiquegénérale devant l’Assemblée nationale prévue au cours des prochaines semaines.
Il a, enfin, rendu compte de l’état d’avancement des travaux de la Commission ad hoc chargée du Contrôle et de la vérification des titres et occupations sur les anciennes et nouvelles dépendances du Domaine public maritime (DPM) dans la région de Dakar, dont le rapport sera remis au Président de la République dans les délais impartis.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :
• Le Ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens a fait une communication sur les perturbations notées dans le convoyage, par la compagnie nationale, des pèlerins aux Lieux saints de l’Islam;
Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait une communication sur la journée nationale « Setal Sunu Réew » tenue le 1er juin 2024 ;
Le Ministre du Tourisme et de l’Artisanat a fait le bilan de la saison touristique 2023-2024 et des perspectives de relance du secteur du tourisme.
AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :
Monsieur Matar SENE, titulaire d’un Master 2 en Gestion des Ressources humaines, est nommé Délégué général à la Protection sociale et à la Solidarité nationale en remplacement de Madame Aminata SOW;
Madame Amsatou Sow SIDIBE, professeure agrégée des Facultés de droit de classe exceptionnelle, est nommée Président du Comité sénégalais des Droits de l’homme, en remplacement de Maître Papa SENE;
Monsieur Papa Toby GAYE, ingénieur électronicien, précédemment Secrétaire général de la Société nationale d’électricité (SENELEC SA), est nommé Directeur général de la Société nationale d’électricité (SENELEC SA), en remplacement de
Monsieur Papa Mademba BITEYE;
Monsieur Alioune GUEYE, expert-comptable, est nommé Directeur général de la Société des Pétroles du Sénégal (PETROSEN Holding SA), en remplacement de Monsieur Adama DIALLO;
Monsieur Mouhamadou DIOP, ingénieur polytechnicien des ponts et chaussées, est nommé Directeur général de la Société des Pétroles du Sénégal (PETROSEN Trading and Services SA), en remplacement de Monsieur El hadj Manar SALL;
Monsieur Jean Michel SENE, ingénieur électronicien et énergéticien spécialisé en instrumentation nucléaire est nommé Directeur général de l’Agence sénégalaise d’Electrification rurale (ASER), en remplacement de Monsieur Baba DIALLO;
Madame Mame Coumba NDIAYE, ingénieur statisticienne et économiste de l’énergie, est nommée Directeur général de l’Agence pour l’Economie et la Maitrise d’Energie (AEME), en remplacement de Monsieur Saër DIOP ;
Monsieur Mor BAKHOUM, maître de conférence assimilé en droit de la concurrence, est nommé Secrétaire technique du Conseil national de Suivi du Contenu Local au Ministère de l’Energie, du Pétrole et des Mines;
Monsieur Amadou GUEYE, ingénieur automobile, est nommé Directeur général de l’Agence de Promotion des sites industriels (APROSI), en remplacement de Monsieur Momath BA;
Madame Aïssatou DIALLO, ingénieur agro-industrielle, est nommée Coordonnateur du Programme national de Développement des Agropoles du Sénégal, en remplacement de Monsieur Djily LO;
Monsieur Justin CORREA, titulaire d’un Master 2 en Comptabilité et Finances, est nommé Directeur du Centre international du Commerce extérieur du Sénégal (CICES), en remplacement de Monsieur Salihou KEITA;
Madame Rougui Aladji SOW, titulaire d’un Master en Audit et Contrôle de gestion, est nommé Coordonnateur national du Programme de Modernisation et de Gestion des Marchés (PROMOGEM), en remplacement de Madame Yaye Fatou DIAGNE;
Monsieur Sambou BIAGUI, titulaire d’un Diplôme d’Etudes supérieures spécialisées en Communication évènementielle et Planification stratégique, est nommé Directeur général de la Maison de la presse « Babacar TOURE », en remplacement de Monsieur Bara NDIAYE;
Madame Ndeye Fatou NDIAYE, ingénieur en Electronique et en Systèmes de Communication, est nommée Coordonnateur de l’Unité de Coordination et de Gestion du Fonds de Développement du Service universel des Télécommunications (FDSUI), en remplacement de Monsieur Modou Mamoune NGOM;
Monsieur Aliou FALL, titulaire d’un Diplôme d’Etudes Approfondies en lettres modernes, est nommé Directeur de l’Alphabétisation et des Langues nationales, en remplacement de Madame Ndèye Name DIOUF;
Monsieur Abdoulaye NDIAYE, Docteur en droit, juriste-conseil, spécialisé en passation des marchés, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines ;
Monsieur Aboubakry BOCOUM, Inspecteur du Trésor, est nommé Directeur de, l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture;
Monsieur Al Hassane DIOP, Economiste, spécialiste en Gestion des Entreprises et de projets, est nommé Directeur de l’Administration générale et de l’Equipement au Ministère des Pêches, des Infrastructures maritimes et portuaires, en remplacement de Monsieur Abdoulaye NDIAYE, appelé à d’autres fonctions.
Le Ministre de la Formation Professionnelle, Porte-Parole du Gouvernement
Amadou Moustapha Njekk SARRE
ARTICLE 19 RÉCLAME L’INTÉGRATION DE LA DIGITALISATION DANS L’AVANT-PROJET DE LOI SUR L’ACCÈS À L’INFORMATION
Un avant-projet de loi approuvé par la Cour suprême, a été proposé au gouvernement sénégalais, mais il manque une dimension essentielle…
Le directeur régional de l’organisation non gouvernementale Article 19, Alfred Nkulu Bulakali, a invité les pouvoirs publics sénégalais, mercredi, à Dakar, à intégrer la digitalisation dans l’avant-projet de loi sur l’accès à l’information.
“Concernant l’accès à l’information, un avant-projet ayant reçu un avis favorable de la Cour suprême a été proposé pour le gouvernement sénégalais. Malheureusement, en examinant le texte, on se rend compte que la dimension digitalisation n’a pas été prise en compte, alors qu’il nous semble indispensable de l’intégrer pour une meilleure efficacité de la loi”, a-t-il déclaré.
Alfred Nkulu Bulakali intervenait à un panel sur l’accès à l’information et la digitalisation, dans le cadre de la “Semaine du gouvernement ouvert dans le monde”, une initiative visant à rendre les communautés “plus fortes, plus ouvertes, participatives, inclusives et responsables”, avec la contribution de réformateurs du monde entier, au sein des gouvernements et de la société civile.
Le directeur régional de l’ONG Article 19 considère qu’une loi sur l’accès à l’information doit comporter des passerelles de divulgation d’informations à travers les moyens numériques, mais également donner aux citoyens la possibilité d’utiliser le numérique pour exercer leurs droits à la participation dans la conduite de l’action publique.
“L’accès à l’information, a-t-il dit, est non seulement un droit fondamental, mais il occupe également un rôle important dans la redevabilité des acteurs publics, la promotion de la transparence dans la conduite de l’action publique et la participation citoyenne.”
Il rappelle, de ce point de vue, que “des évolutions positives ont pu être constatées au Sénégal, concernant la digitalisation des procédures, avec la modernisation de l’administration”, même si des “difficultés d’accès et de fonctionnement ont pu être notées”.
Fort de ce constat, Alfred Nkulu Bulakali est d’avis que les recommandations qui sortiront du panel “permettront d’attirer l’attention des autorités sur le besoin d’une loi d’accès à l’information sensible à la digitalisation, pour un meilleur engagement de l’État à accompagner le gouvernement ouvert au Sénégal.”
HUIT AFRICAINS SUR 10 VOYAGENT DE MANIÈRE RÉGULIÈRE, SELON UN SPÉCIALISTE
On parle beaucoup de migration irrégulière en Afrique”, mais il s’agit, a-t-il soutenu, d’un faux débat...
L’ampleur supposée de la migration irrégulière doit être relativisée en Afrique au regard des statistiques des Nations unies selon lesquelles “huit sur 10 Africains qui voyagent sont en situation régulière”, a déclaré, mercredi, à Dakar, Ibrahima Kane, un spécialiste de la migration.
“On parle beaucoup de migration irrégulière en Afrique”, mais il s’agit, a-t-il soutenu, d’un faux débat, puisque “huit sur 10 Africains qui voyagent sont en situation régulière”.
Il ressort de ce constat que l’Afrique de l’Ouest est la partie du monde où les populations “migrent le plus dans la même région”, a signalé M. Kane lors d’un panel sur le thème : “Migrations africaines : enjeux politiques et gouvernance”.
L’Afrique doit chercher à promouvoir la migration en son sein plutôt que de “chercher à trouver des solutions en Europe”, a-t-il dit en faisant observer que 90 % des populations d’Afrique de l’Ouest migrent dans cette partie du continent, 10 % restant “entre les régions d’Afrique et le reste du monde”.
“On a davantage à gérer notre migration en Afrique qu’à aller chercher des solutions en Europe”, a insisté le spécialiste des questions migratoires.
Il signale, sur la base de statistiques des Nations unies, qu’il y a “près de 26 à 27 millions d’Africains qui bougent par an, dont 80 % en Afrique et seulement 20 % en dehors [du continent africain]”.
L’Europe “n’est pas la deuxième destination [prisée des Africains]. Il devient de plus en plus clair que c’est le Moyen-Orient qui reçoit énormément d’Africains, dont la plupart viennent d’Afrique de l’Est. Ça devient la deuxième destination avec près de 7 à 8 millions de personnes par an”, a analysé Ibrahima Kane.
KHABY LAME SRL EXPLIQUE POURQUOI IL RÉCLAME 10 MILLIARDS À EXPRESSO
La société Khaby Lame srl, établie à Milan et détentrice exclusive des droits d'image du Tiktokeur Khaby Lame, est montée au créneau pour s’exprimer sur la plainte déposée par le tiktokeur contre la compagnie de téléphonie.
Khaby Lam, le célèbre tiktokeur d’origine sénégalaise, a décidé de poursuivre en Justice la compagnie de téléphonie Expresso, établie au Sénégal. En effet, dans un communiqué de presse parcouru par iGFM, Khaby Lam Srl, la société qui gère son image, a expliqué l’origine du problème.
La société Khaby Lame srl, établie à Milan et détentrice exclusive des droits d'image du Tiktokeur Khaby Lame, est montée au créneau pour s’exprimer sur la plainte déposée par le tiktokeur, contre Expresso Sénégal. Dans son communiqué de presse, la structure déclare que «la société de Télécommunications Expresso Sénégal utilise de manière illégale et frauduleuse l'image de Serigne Khabane Lame dit Khaby.» La compagnie fait, selon elle, une violation flagrante des lois sénégalaises et internationales car ne se basant sur aucun contrat en vigueur.
En effet, elle explique que c’est le 17 janvier 2022, que Khabane Lame avait signé un contrat d'une année avec le Groupe Expresso Télécom, maison mère d'Expresso Sénégal. Ledit contrat stipulait que la durée du contrat n'était renouvelable que sur accord des deux parties, dit la structure. Et au terme du contrat, aucun accord de prolongation n'a été conclu ni par le tiktokeur, ni par la société Iron qui le représentait à l'époque.
«Plus d'un an et demi après la fin du contrat, nous avons constaté avec une grande surprise et beaucoup de regrets que la société Expresso Sénégal utilise toujours l'image de Khaby Lame pour des campagnes publicitaires en totale violation de la loi», indique la structure dans son communiqué de presse.
Un acte «d'une extrême gravité et au vu des pertes inestimables», déclare la société Khaby Lame srl qui dit avoir donc commis le cabinet Me Mouhamadou Bamba Cissé pour assigner en justice Expresso Sénégal. L'affaire est pendante devant les juridictions sénégalaises depuis plusieurs mois.
MARCHÉ SANDAGA : LES MARCHANDS AMBULANTS DANS LE DUR
Les voitures, les passants, les vendeurs et surtout les marchands ambulants se bousculent sur la route. Des tables de vendeurs de divers produits, des voitures garées devant des magasins et le garage des motos tiak-tiak juste au bord de la route...
Selon la Direction de la prévision des études économiques (Dpee), en 2018, le secteur informel a contribué à hauteur de 41,6% du PIB et 39,8% de la production nationale dans notre économie – malgré ces chiffres. A Sandaga, les marchands ambulants ont ressenti de plein fouet les crises. Reportage…
Il est presque que 11h au marché Sandaga. Le soleil s’installe petit-à-petit en jetant ses premiers rayons qui font disparaitre la fraicheur matinale et annoncent l’après-midi. L’avenue Lamine Gueye est en pleine ébullition. Les embouteillages provoquent une longue file indienne qui s’est rapidement formée le long de l’avenue. L’ambiance très chaude est alimentée par les cris stridents, les klaxons des voitures, les discussions et parfois des disputes entre conducteurs en colère. Les voitures, les passants, les vendeurs et surtout les marchands ambulants se bousculent sur la route. Des tables de vendeurs de divers produits, des voitures garées devant des magasins et le garage des motos tiak-tiak juste au bord de la route s’ajoutent au décor riche en couleurs et en sons.
«Des salariés viennent nous concurrencer parfois»
La fumée dégagée par les voitures et les motos pollue l’air qui pique les narines des passants obligés de slalomer entre les véhicules pour s’éloigner de cet embrouillage infernal qui rend l’avenue invivable. Certaines motos parviennent facilement à se frayer un chemin dans ces bouchons en concurrence avec quelques passants téméraires qui n’hésitent pas à se faufiler entre deux voitures. Pendant ce temps, certains marchands ambulants en profitent pour proposer leurs articles aux automobilistes. Ils sont d’ailleurs nombreux dans ce marché et faciles à identifier grâce aux produits détenus et leur mobilité permanente. Trouvé à quelques encablures de l’avenue, un marchand ambulant d’une cinquante d’années est debout à côté d’une voiture stationnée devant un magasin. Le visage couvert de rides et pensif, il est en train d’attendre certainement un futur client. Sous le couvert de l’anonymat, le vieil homme qui connait bien le marché pour l’avoir fréquenté pendant plus de dix années accepte de se confier en tenant entre les mains des chaussures fermée neuves. «Ce marché n’est plus ce qu’il était. Les temps sont durs et on ne gagne plus assez», a-t-il-rétorqué, le cure-dent à la bouche avec un air désespéré. «Les clients se font rares et on a tous les problèmes du monde pour écouler nos articles», a-t-il renchéri, avant de marteler : «Il arrive même que des fonctionnaires ou des salariés viennent nous concurrencer à cause des situations difficiles que le pays est en train de vivre.» Non loin de là, Kabirou Tambédou, un vendeur de bracelets, a étalé ses produits sur une petite table devant un grand magasin de tissus de marque.
FACTEUR, UN MÉTIER FRAGILISÉ PAR LE NUMÉRIQUE
Il y a une part de marché qui devrait être réservé à la poste, mais, actuellement, avec ce chamboulement, on ne maîtrise plus rien. Si rien n’est fait, le métier de facteur risque effectivement de disparaitre...
L’essor du courrier électronique fait peser une véritable menace sur le travail de facteur, indiquent des professionnels qui s’inquiètent de l’avenir de leur métier.
La cinquantaine, Mamadou Ndiaye revendique plus de vingt-cinq ans de service au sein de la Société nationale La Poste.
Ndiaye préfère le terme de distributeur à celui de facteur pour évoquer son métier. Il se désole du net ralentissement de l’activité de sa corporation. Mais pour lui, cette situation est due moins à un déficit de facteurs qu’à une diminution “extraordinaire” du volume de courriers.
Vêtu d’un t-shirt et d’un pantalon bleu marine, l’employé de l’agence de la Médina est assis devant une multitude d’enveloppes éparpillées sur une table en verre.
Il les trie méticuleusement et appose sur chacune d’elle une adresse. Un exercice qui le replonge dans des souvenirs lointains, à une époque qualifiée d’âge d’or du facteur.
“Il y a dix ans, le travail était complètement différent. Le volume de distribution était tel que chaque facteur portait au moins deux sacs bien remplis de courrier. Actuellement, ils en ont un presque à moitié vide. Je suis en mesure d’effectuer une comparaison des différentes époques, car je les ai vécues”, raconte celui qui comptabilise deux décennies et demie d’expérience dans la distribution du courrier.
Toutefois, Ndiaye indique qu’en dépit des profonds changements dans son activité professionnelle, induits par l’essor de l’Internet, certains types de courrier comme les dossiers de concours continuent de passer par la poste.
Très dévoué à son métier, cet homme qui connaît parfaitement chaque détail du travail de facteur exclut toute éventuelle disparition.
À la poste de la Médina, sa journée, quasi routinière, débute le matin. Et Ndiaye s’en acquitte en vrai amoureux de son métier.
“Le matin, les courriers nous parviennent dans de grands sacs. On les trie par catégorie. Il y a les lettres recommandées, les lettres simples et les boites postales. Après, on effectue ce qu’on appelle le repiquage, qui est l’action d’identifier la destination de chaque courrier suivant la délimitation des zones”, explique-t-il.
Facteur dans une agence de la banlieue, B.D a, lui aussi, accepté de partager son expérience sous couvert d’anonymat.
À cheval entre son agence de rattachement et les zones qu’il sillonne à pied, il s’offusque de la précarité dans laquelle lui et ses pairs exercent aujourd’hui leur travail.
“Hormis le numérique, c’est la misère qui en finira avec ce métier”, prédit-il.
Le fait est que la distribution du courrier est compliquée par l’absence d’adressage dans certains quartiers de Dakar et des autres villes du pays. Une situation que compliquent davantage les faibles moyens de locomotion.
S’y ajoute que la poste est férocement concurrencée par d’autres structures offrant les mêmes services.
Un métier fortement menacé
Pour le receveur général de l’agence de la poste de la Médina, Ibrahima Ndiaye, la situation est si alarmante que le métier de facteur est aujourd’hui menacé de disparition, si aucune action n’est entreprise.
“Le régulateur, c’est l’ARTP [Agence de régulation des télécommunications et des postes]. Il y a une part de marché qui devrait être réservé à la poste, mais, actuellement, avec ce chamboulement, on ne maîtrise plus rien. Si rien n’est fait, le métier de facteur risque effectivement de disparaitre”, clame-t-il
Il estime qu'”il faut beaucoup travailler pour pouvoir maintenir une certaine clientèle”.
Celle-ci est composée essentiellement d’huissiers de justice, d’entreprises, d’associations, de mosquées et d’une clientèle dite facultative, à savoir des individus ayant des choses à envoyer au niveau local et international.
“Le principal problème de La Poste, analyse Ibrahima Ndiaye, est que nous avons tardé à nous adapter, parce que nous avons laissé le temps filer pour ensuite tenter de le rattraper.”
Il juge que “le gap” à combler “est très grand, malgré les efforts consentis pour être en conformité avec les exigences du secteur et de ceux de l’Union postale universelle”, l’institution des Nations unies en charge des services postaux du monde.
“Le métier de facteur a beaucoup perdu de son essence”, estime le receveur général, qui incite les agents à se reconvertir, à s’enrichir de nouvelles connaissances ou à exercer d’autres activités en parallèle, pour qu’ils ne soient pas surpris, si jamais ce métier venait à être supprimé au sein de la poste.
“Impossible de se passer complètement des facteurs”
De l’avis d’Aissatou Bâ, une jeune femme qui recourt régulièrement aux services postaux, Internet ne pourra pas entrainer une disparition définitive du métier de facteur.
“Au-delà du fait que l’on peut recevoir des courriers par mail, l’on aura toujours besoin d’une copie originale de ces derniers, et cela fera que le facteur exercera toujours son travail”, prédit-elle.
Elle considère qu’Internet “vient plutôt faciliter la tâche pour les urgences, mais les copies originales seront toujours apportées par les facteurs. À moins que ces dernières ne soient plus exigées par l’administration et autres”.
Une chose reste certaine : beaucoup d’administrations et de services disposent de leurs propres coursiers.
Hawa Bâ, une cliente de la poste rencontrée par l’APS à l’agence de Thiaroye, était venue déposer un colis à destination d’Agnam, dans la région de Matam (nord).
Elle dit avoir choisi de venir faire le dépôt elle-même pour éviter de payer des frais, affirmant qu’il est “inimaginable” que le métier de facteur, maillon essentiel de la distribution du courrier, disparaisse un jour, malgré l’essor de plus en plus fulgurant du numérique.
“Ils [les facteurs] ont juste besoin d’appui et de s’adapter à l’outil digital pour la redynamisation de leur métier”, suggère-t-elle.
BASSIROU DIOMAYE FAYE INVITE LES POPULATIONS À PLANTER DES ARBRES
Selon lui, la prochaine journée, prévue au mois d’août prochain, doit être marquée par un engouement autour du reboisement.
Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a invité mercredi les populations sénégalaises à planter massivement des arbres dans leurs localités.
‘’J’invite les populations sénégalaises à planter des arbres dans leurs localités’’, a lancé le président Faye, après avoir symboliquement planté un corossolier dans les jardins du Palais de la République, à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement.
‘’C’est l’un des actes qui va marquer personnellement mon passage ici, c’est un exercice que j’aime particulièrement et auquel j’invite les populations à souscrire’’, a-t-il ajouté, en présence du ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom.
Il indique que les défis environnementaux qui se posent aujourd’hui, “nous commandent une réaction vigoureuse, communautaire et permanente, pour renverser la situation actuelle’’.
Il a rappelé que les changements climatiques et la dégradation de l’environnement sont des phénomènes qui sont souvent liés à la perte du couvert végétal.
Le président de la République a appelé à prendre des initiatives pour répondre aux défis du changement climatique.
Il estime que le fait de planter un arbre est un acte symbolique et un appel à une vaste campagne de reboisement durant l’hivernage.
Selon lui, la prochaine journée de l’arbre, prévue au mois d’août prochain, doit être marquée par un engouement autour du reboisement.
‘’Nous invitons toutes les populations et les communautés à se préparer pour cette journée et à pérenniser la plantation d’arbres au quotidien dans les communes. De cette façon, nous pouvons lutter efficacement contre les changements climatiques’’, a-t-il ajouté.