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4 mars 2025
ME AMADOU SALL RÉAGIT À LA CONDAMNATION DE BAH DIAKHATÉ
" Trois mois c’est la peine la plus cruelle qu’on puisse prononcer contre une personne innocente (…) nous allons discuter avec notre client et probablement nous allons faire appel, même si avant que l’appel ne soit examiné Bah Diakhaté sera libre", dit-il
Me Amadou Sall, avocat de Bah Diakhaté, a réagi suite à la condamnation de son client. Il compte interjeter appel.
«Bah Diakhaté et l’imam cheikh Tidiane Ndao ont été condamnés pour diffusion de fausses nouvelles. Ils ont été condamnés à 3 mois de prison ferme. Ca semble être une peine d’apaisement. Mais ça ne l’est pas.
Parce que trois mois c’est la peine la plus cruelle qu’on puisse prononcer contre une personne innocente (…) nous allons discuter avec notre client et probablement nous allons faire appel, même si avant que l’appel ne soit examiné Bah Diakhaté sera libre. Justice n’a pas été rendue.»
ASSEMBLÉE MONDIALE DE LA SANTÉ, ADOPTION DES AMENDEMENTS DU RÈGLEMENT SANITAIRE INTERNATIONAL
Les amendements du Règlement sanitaire international (RSI) ont été adoptés à la clôture de la 77ème Assemblée mondiale de la santé
Les amendements du Règlement sanitaire international (RSI) ont été adoptés à la clôture de la 77ème Assemblée mondiale de la santé, a constaté l’envoyée spéciale de l’APS.
Les amendements qui étaient dans un processus de négociations depuis deux ans, ont porté ”sur l’équité et la solidarité pour la prévention des urgences sanitaires”.
Le Règlement sanitaire international (2005), est un instrument international juridiquement contraignant auquel 196 États parties, dont l’ensemble des 194 États membres de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), sont membres.
Ce Règlement a pour objet de prévenir la propagation internationale des maladies, de se protéger, de la maîtriser et d’y riposter par une action de santé publique limitée aux risques qu’elle présente pour la santé publique et évitant de créer des entraves inutiles au transport et au commerce international.
Il était destiné à ” assurer le maximum de sécurité contre la propagation des maladies d’un pays à un autre moyennant le minimum d’entrave au trafic mondial.”
Ouverts le 27 mai dernier à Génève en Suisse, les travaux de la 77ème Assemblée mondiale de la santé, ont pris fin samedi.
BAH DIAKHATE ET L’IMAM CHEIKH TIDIANE NDAO CONDAMNÉS À TROIS MOIS DE PRISON
L’activiste Bah Diakhaté avait été interpellé il y a deux semaines par la Division des investigations criminelles (DIC) après avoir publié une vidéo attaquant Ousmane Sonko.
Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao ont été condamnés à une peine ferme de trois mois de prison pour diffusion de fausses nouvelles. En plus de la peine de prison, ils devront payer une amende de 100 000 F CFA chacun. Toutefois, ils ont été relaxés des faits d’offense à une personne exerçant les prérogatives présidentielles.
L’activiste Bah Diakhaté avait été interpellé il y a deux semaines par la Division des investigations criminelles (DIC) après avoir publié une vidéo attaquant Ousmane Sonko. Ces attaques faisaient suite à une déclaration de ce dernier sur le thème de l’homosexualité, prononcée à l’occasion de la visite de l’opposant de gauche français Jean-Luc Mélenchon.
De son côté, le prêcheur Cheikh Ahmed Tidiane Ndao avait critiqué dans une autre vidéo le Premier ministre pour ce qu’il qualifiait de complaisance vis-à-vis de l’homosexualité.
Le procureur avait requis une peine de prison ferme de six mois contre Bah Diakhaté et l’Imam Cheikh Tidiane Ndao lors du procès qui s’est tenu lundi au Tribunal des flagrants délits de Dakar. Finalement, le tribunal a rendu son verdict en condamnant les deux hommes à trois mois de prison ferme, assortis d’une amende de 100 000 F CFA chacun, tout en les relaxant des accusations d’offense à une personne exerçant les prérogatives présidentielles.
LA PRODUCTION DE LA MANGUE CHUTE DE MANIERE INQUIETANTE
L’inquiétude gagne les acteurs de la filière mangue depuis quelques années, avec une baisse drastique de la production. Dans la zone des Niayes, qui concentre 40% de la production nationale, il est noté une baisse de production estimée à 50%
L’inquiétude gagne les acteurs de la filière mangue depuis quelques années, avec une baisse drastique de la production. Dans la zone des Niayes, qui concentre 40% de la production nationale, il est noté une baisse de production estimée à 50%. Sur les causes de ce phénomène, le changement climatique est fortement indexé. D’où le lancement à Thiès d’un nouveau projet pour renforcer la résilience des producteurs et productrices de la mangue face au changement climatique et améliorer leurs conditions de vie.
Depuis quelques années, les producteurs de mangues font face à la mouche blanche qui fait des ravages dans la production. A ces attaques de parasites est venue s’ajouter la problématique du changement climatique. C’est pourquoi l’inquiétude gagne les acteurs de la filière, avec surtout un volume des exportations qui ne cesse de dégringoler, passant de 20 000 à 12 000 tonnes. Cette année 2023-2024 est rudement éprouvante, avec plusieurs zones qui ont connu un recul jamais égalé en termes de production. Et pourtant, la mangue sénégalaise est parmi les meilleures au monde. La baisse de la production inquiète de plus en plus les acteurs. Pour s’adapter à ces changements, la piste de l’adoption de nouvelles techniques modernes est explorée pour créer les conditions qui puissent permettre à la plante de s’adapter à toutes les saisons. C’est dire qu’au Sénégal, «les changements climatiques ont des retombées négatives sur la production et la transformation de la mangue, de même que sur les conditions de vie des agriculteurs, qui n’ont pas les moyens d’adapter leurs pratiques agricoles et leurs activités économiques à la pluviométrie et aux températures changeantes». Ce contexte a donc beaucoup impacté la production de mangues, notamment dans la zone des Niayes qui concentre à elle seule 40% de la production nationale. Et selon les estimations faites dans ce cadre, les pertes causées par ces changements climatiques peuvent bel et bien atteindre 50% de la production.
Selon Mamadou Ndiaye, Coordonnateur des Unions Maraîchères de la zone des Niayes, la filière mangue rencontre de sérieux problèmes dans la zone des Niayes. D’où le lancement à Thiès du projet Jaww Ji Mango, pour apporter des solutions, en collaboration avec des partenaires et notamment des universitaires de la recherche agricole au Sénégal avec l’Institut Sénégalais de Recherches Agronomiques (ISRA), l’Université de Bambey et l’Université Laval du Québec. Pour la première fois, dit-il, les producteurs ont été associés à l’idée de projet, à l’élaboration et à la mise en œuvre et même à l’évaluation. Et c’est dire que c’est une démarche valorisante pour les producteurs, ce qui prouve également qu’ils ont désormais un savoir-faire, bien qu’ils aient déjà une connaissance. Mais cette connaissance seule ne suffisait pas à ses yeux, leur collaboration avec des universitaires, des chercheurs, pouvant apporter des solutions pérennes leur permettant d’améliorer leurs revenus à partir des problèmes rencontrés sur les vergers de mangues dans la zone des Niayes. En effet, il indique qu’avec les effets du changement climatique, les manguiers ne produisent plus leur potentiel d’où une baisse de production dans toute la zone et les exportations. Il s’y ajoute que les vergers sont vieillissants et les arbres manquent d’entretien.
UN INVESTISSEMENT DE PRES D’UN DEMI-MILLIARD POUR TOUCHER 300 PRODUCTEURS
Le Coordonnateur des Unions Maraîchères de la zone des Niayes renseigne que c’est pour cette raison que ce projet est élaboré, pour contribuer à apporter des solutions à travers de nouvelles pratiques agro-écologiques que les producteurs pourraient appliquer. Ce qui permettrait d’améliorer la production de mangues au Sénégal. Pr Ousseynou Kâ, Directeur de l’Unité de Formation et de Recherche (UFR) Santé et Développement Durable de l’Université Alioune Diop de Bambey (UADB), exprime l’avis que ce projet va renforcer la résilience des producteurs et productrices de la mangue face au changement climatique et améliorer leurs conditions de vie. Pour atteindre cet objectif, il souligne qu’il a été assigné aux chercheurs du département du développement durable, en partenariat avec les autres chercheurs, la charge de mettre en place un guide. Il s’agit également de faire en sorte que les producteurs et les productrices de mangues puissent accéder à des financements.
Pour Malick Sèye, Directeur régional Afrique de l’Ouest pour le développement international Desjardins, c’est sur la base du constat observé sur cette baisse drastique de la production de mangues que l’initiative, allant dans le sens de jumeler les expertises québécoises et sénégalaises, est mise en branle pour adresser ces problématiques de développement. Et c’est ainsi qu’est né ce projet. Il va nécessiter un investissement de près d’un demi-milliard de Fcfa sur 3 ans, pour toucher 300 producteurs affiliés à l’AUMN. A l’en croire, il s’agit d’une phase d’expérimentation, avec l’option d’une mise à échelle des pratiques concluantes. Il reste convaincu qu’une augmentation de la production de mangues, va impacter positivement toutes les populations de la zone des Niayes et de l’ensemble du pays. Et la mise en place d’une chaîne des valeurs va améliorer davantage les conditions de vie des populations. Et avec le projet Jaww Ji Mango Niayes, il s’agit de « la mise en œuvre d’une approche axée sur la recherche, l’analyse des besoins et l’adoption de pratiques agro-écologiques et d’agroforesterie visant un développement durable de la chaîne des valeurs de la mangue ». C’est à travers l’adoption de meilleures pratiques, couplées à un meilleur financement, de manière à renforcer toute la chaîne de valeur et à accroître ultimement la résilience socio-économique des producteurs.
LA PREMIÈRE INFRASTRUCTURE À BÂTIR, C'EST LE NOUVEAU SÉNÉGALAIS
Grande figure de la poésie sénégalaise, Amadou Lamine Sall ne mâche pas ses mots lorsqu'il s'agit de l'avenir du pays. Invité de À contre-courant, il appelle à rebâtir les fondations mêmes de la société sénégalaise avant tout projet économique
Pour Amadou Lamine Sall, le nouveau projet du Sénégal, ce n'est pas de bâtir des usines et des industries. Le poète qui était l'invité de À contre-courant sur l'As tv pense que la première infrastructure du ''Projet'' devrait être de bâtir un nouveau Sénégalais.
Pour Amadou Lamine Sall, l'œuvre de Senghor est une œuvre de paix. Pour le poète, l'œuvre de son maître est une œuvre de symbiose et de synthèse qui réconcilie et non qui divise. Elle apporte une réponse aux folies de notre temps. Mais force est de dire aussi que par la puissance de son verbe, Amadou Lamine Sall «apporte une réponse aux folies de notre temps». Brillant comme il l'a toujours été en tant que poète, le lauréat des Grands prix de l'académie française a livré «sa part d'homme» par rapport aux mutations du Sénégal. «Il nous faut des ruptures, parce que les ruptures sont des dynamiques de transformation de nos sociétés», soutient-il. Toutefois, le fondateur de la Maison africaine de la poésie internationale note que le nouveau projet du Sénégal, ce n'est pas de bâtir des usines, des industries, de construire des bateaux ou des avions. La première infrastructure à bâtir, d'après lui, c'est le nouveau Sénégalais. «Et cette première infrastructure dont nous avons besoin, pour la bâtir, il ne faudra pas 5 ans. Il faudra 10, 20, 30 ans», avertit Amadou Lamine Sall non insister toutefois que c'est la première infrastructure avant l'AIBD et avant Diamniadio. Dans le même ordre d'idées, le poète héritier de Senghor trouve qu'il faudra dire la vérité au peuple sénégalais. «Il faudra du temps au Président Diomaye. Il est vrai que les promesses ont été grandioses mais il faut dire la vérité. Nous devons développer ce pays et nous ne pouvons pas développer ce pays en 5 ans ou en 10 ans», renseigne l'auteur du livre Le Prophète ou le cœur aux mains de pain.
« Cette jeunesse d'aujourd'hui, il faut l'affronter car elle est l'avenir de ce pays »
Poursuivant ses «vers» pour un Sénégal prospère, Amadou Lamine Sall a interpellé la jeunesse sénégalaise. «La jeunesse d'aujourd'hui, on a besoin de lui parler, de lui parler. On a même besoin d'aller plus loin. Cette jeunesse d'aujourd'hui, il faut l'affronter». À l'en croire, en effet, il faut l'affronter parce qu'elle est l'avenir du pays. Il souligne dans la foulée qu'elle doit apprendre à mieux connaître ceux qui ont donné à ce pays son indépendance. «Il faut que la jeunesse d'aujourd'hui apprenne à connaître qui est Cheikh Anta Diop», renchérit-il.
« La ville est cruelle »
Néanmoins, le poète refuse d'accepter que leur génération a péché sur la transmission. «Nous avons fait ce qu'il fallait faire. Et je ne suis pas de ceux qui pensent que notre génération a échoué dans la transmission. Nous n'avons pas échoué dans la transmission , expliquet-il. Selon lui, l'une des causes de l'effritement des valeurs est la forte démographie. «Nous sommes près de 18 millions. Moi quand je naissais, on était à peine 6 millions d'habitants. C'est-à-dire, la civilisation dans les villes a pratiquement tué toutes nos valeurs. La ville est cruelle», se désole-t-il non sans faire savoir que le relâchement familial et l'effritement du système éducatif sont aussi des facteurs de délitement de la société.
« Diomaye, c'est le saint, Sonko le héros »
Jetant un regard en outre sur le tandem Diomaye-Sonko à la tête du pouvoir, Amadou Lamine Sall affirme : «Senghor avait dit que pour être Président au Sénégal, il faut être un saint ou un héros. Et je me suis amusé à faire la comparaison. J'ai dit que le président Diomaye, au regard de ce qu'il est, de la manière dont il est apparu, nous avons un garçon merveilleux, tranquille, apaisé, poli et qui écoute. C'est véritablement un saint, et avec sa barbiche et sa moustache, c'est presque un marabout. Et puis il y a Sonko ; lui, c'est le rebelle, lui, c'est l'orage et l'ouragan. Et c'est lui le héros». Le Sénégal peut s'enorgueillir, d'après lui, d'avoir à la fois un héros et un saint à la tête de l'Etat. Par ailleurs, le poète Amadou Lamine Sall a estimé que le meilleur ambassadeur du Sénégal, c'est la culture. «Aujourd'hui et dans 50 ans, notre meilleur ambassadeur sera toujours la culture. Son rayonnement intérieur, ce n'est ni le gaz, ni l'économie, ni le pétrole, c'est la culture», déclare-t-il avec véhémence avant d'ajouter : «La culture, ce sont les valeurs fondamentales d'une société. Et ce sont ces valeurs-là que nous avons perdues». Il note aussi que le Président poète reste le visa du Sénégal.
Un car «Ndiaga Ndiaye» se renverse sur l’autoroute à péage
Un violent accident s’est produit hier dans la soirée sur l’autoroute à péage à hauteur du stade Abdoulaye Wade de Diamniadio. D’après les témoins, les conducteurs des deux cars se livraient à une course sur l’autoroute. Finalement, l’un des cars a fait plusieurs tonneaux et le second a fini sa course sur le bas-côté de la route. Plusieurs blessés ont été dénombrés
Saisie de 30 kg de cocaïne d'une valeur de 2,400 milliards
La Brigade commerciale des Douanes de Keur-Ayip, a procédé, ce samedi, à une saisie de 30 kg de cocaïne à bord d’un véhicule immatriculé à l’étranger. Selon le communiqué de la Division de la communication et des relations publiques des Douanes, la drogue était dissimulée dans les cavités des portières et de la malle arrière du véhicule. D'ailleurs, ledit véhicule, en provenance d’un pays limitrophe du Sénégal, a été passé au scanner portatif, un outil de contrôle non intrusif acquis dans le cadre du programme de modernisation de l’administration des Douanes (PROMAD) et mis à la disposition des unités pour plus d’efficacité dans la recherche et la répression du trafic de produits illicites. Ce dispositif de contrôle a permis de déjouer le modus operandi ingénieux que les trafiquants ont ainsi utilisé pour tromper la vigilance des agents. La contre-valeur totale de la drogue saisie est estimée à 2 400 000 000 de francs CFA. Selon la même source, les convoyeurs (un chauffeur et son accompagnant) ont été mis aux arrêts. Les gabelous ont, dans la même opération, saisi trois fusils de fabrication artisanale à hauteur de Boumbény (Médina Sabakh), à quelques encablures de la frontière avec la Gambie. Il faut rappeler que la Brigade commerciale des Douanes de Keur-Ayip avait récemment saisi 13 kg de cocaïne. Au titre de la lutte contre le trafic de chanvre indien, sur les 300 kg saisis entre janvier et fin mai 2024 par la Subdivision de Kaolack, les 105 kg ont été saisis par la Brigade commerciale des Douanes de Keur-Ayip
Macky Sall envoie une délégation à Kolda
Dans le sillage de la remobilisation des troupes de l’Alliance pour la République, Macky Sall a envoyé une délégation à Kolda dans le fief du professeur Moussa Baldé pour rencontrer les leaders locaux et leurs militants dans le Fouladou. Composé d’Abdou Mbow, Seydou Guèye entre autres, la délégation avait pour mission de faire passer le message du patron de l’APR. Dans une salle remplie de monde, Seydou Guèye a lu une lettre dans laquelle le Président Macky Sall appelle ses militants à se tenir prêts pour les prochaines joutes électorales. Les réalisations faites par le prédécesseur de Diomaye Faye n’ont pas manqué d’être rappelées par Moussa Baldé, président du conseil départemental. A l'issue de la rencontre, Abdou Mbow a pris la parole devant les journalistes pour dire que l’APR est actuellement la première force politique au Sénégal.
Une délégation du PDS chez Imam Fansou Bodian
Le PDS a envoyé une délégation au Grand Gamou Annuel de Imam Ousmane Oufansou Bodian, ce jeudi à Bignona. Selon une note, la délégation, conduite par le Ministre Directeur de Cabinet du Président Abdoulaye Wade, Alioune Diop. Il était accompagné de Mayoro Faye, Nafi Fofana, Amadou Niang Madoki, Saliou Sagna, Dr Ibrahima Tito Tamba, Ndèye Astou Camara, Fatou Thiané, des présidents et Secrétaires généraux de sections, des responsables des jeunes et des anciens. D’après le texte, la délégation du frère SGN Me Abdoulaye Wade et du Candidat Karim Wade a été chaleureusement accueillie par la famille de Imam Ousmane Oufansou Bodian, qui a exprimé sa reconnaissance et sa profonde gratitude à l'endroit de son ami et frère le Président Wade. La famille d’Imam Ousmane Oufansou Bodian a révélé que depuis le départ du Président Wade du pouvoir, elle n'a jamais bénéficié de soutiens aussi conséquents que du temps de Wade.
And Gueusseum suspend la rétention des données sanitaires
And Gueusseum invite les camarades des régions de Louga, Kédougou, Tambacounda, Dakar, Saint-Louis et Matam, concernés par la campagne de distribution de masse de médicaments du 03 au 07 juin 2024, à y participer et à remettre exceptionnellement les données sanitaires y afférentes pour en assurer le succès. L’organisation syndicale dit avoir pris cette décision après avoir été sollicitée par des camarades, des populations, des autorités administratives et sanitaires et interpellée par l'histoire pour l'éradication de la bilharziose, de l'éléphantiasis entre autres filarioses handicapantes. Par cette décision, précise le texte, And Gueusseum démontre encore ainsi sa bonne volonté et reste bien disposée à la levée du mot d'ordre de rétention de l'information sanitaire et sociale qui par ailleurs n'a que trop duré. And Gueusseum invite ainsi le Gouvernement à diligenter l'application effective des accords sur les augmentations de salaire, objet de la crise, et exhorte davantage les camarades à toujours demeurer vigilants.
Aymérou Gningue maire honoraire de Mérina Dakhar
Dès que le verdict des urnes a fait de lui le tout nouveau maire de la commune de Mérina Dakhar, Mamour Syll a posé un acte fort, en proposant au conseil municipal de faire du maire sortant Aymérou Gningue le maire honoraire de la commune. Ladite proposition a été adoptée à l’unanimité, ce que le maire Mamour Sylla a beaucoup apprécié. D’ailleurs il a promis d’être le maire de chacune des populations de la commune, sans tenir compte de l’appartenance politique, ethnique, religieuse, etc. Mamour Syll, fidèle compagnon du maire Aymérou Gningue, lui succède ainsi, après que ce dernier a démissionné pour convenance personnelle, après avoir entamé son troisième mandat à la tête de la collectivité territoriale. Ainsi le principe de la continuité est de mise et même au niveau de la composition du bureau municipal qui a connu un chamboulement. Aïssatou Gadiaga est désormais la première adjointe au maire tandis que Bara Ndiaye est le deuxième adjoint, Thiara Sarr 3e adjointe au maire et Khar Mbaye porte l’écharpe de 4ème adjoint au Maire.
Grand Serigne Abdoulaye Makhtar Diop hôte de Cayar
Cayar a célébré ce week-end la journée marquant la 10e édition de la commémoration du Jaraaf fondateur de Cayar, rehaussée par la présence du Grand Serigne de Dakar Abdoulaye Makhtar Diop. Selon lui, Cayar doit occuper une place centrale dans le développement économique du Sénégal, avec son avantage d’être un port de pêche et une terre d’agriculture. C’est pourquoi, ditil, le gouvernement doit revoir la politique de développement de la région de Thiès, en s’appuyant davantage sur des zones comme Cayar. «Nous allons dans ce sens avec le maire, les partis politiques membres du conseil municipal, les autorités coutumières, aider le gouvernement à avoir une bonne prise des réalités locales. C’est ce qu’on appelle en droit et en économie la subsidiarité, qui veut dire que les populations peuvent se prendre en charge», a-t-il indiqué. L’affaire du projet d’exploitation du zircon à Cayar a été également évoquée, notamment par le Maire Alioune Ndoye qui a demandé l’arrêt de ce projet, qui ne connaîtra jamais l’accord des populations. Mais pour Abdoulaye Makhtar Diop, dans de pareilles circonstances, il ne s’agira pas d’attaquer un gouvernement, mais de lui faire comprendre les conséquences de l’exploitation du zircon. D’autant plus qu’à Cayar, l’exploitation du zircon risque de fermer l’exploitation maraîchère. Ce qu’il faut donc, c’est de voir avec le gouvernement comment arrêter tout cela.
Mbane : un collectif marche contre l’accaparement des terres
Des membres du collectif «Sauvons la commune de Mbane» ont organisé une marche pacifique dans les artères de la commune de Mbane (nord) pour dénoncer l’accaparement des terres de leur collectivité territoriale. «Nous, collectif Sauvons la commune de Mbane, sommes là aujourd’hui pour dénoncer l’accaparement de nos terres par des sociétés étrangères», a déclaré Mahama Guèye, président dudit collectif. Il s’exprimait lors d’un point de presse organisé au terme d’une marche pacifique à travers des artères de la commune pour dénoncer l’accaparement des terres de leur commune. Le collectif «Sauvons la commune de Mbane » invite le président de la République, Bassirou Diomaye Faye et son gouvernement, à venir constater sur le terrain la réalité des faits, l’exploitation des terres par des sociétés étrangères au détriment des populations locales. Mahama Guèye invite également « l’État à restituer les terres aux ayants droit ».
Me Abdoulaye Mboup nouveau SG de l’Untj
Me Abdoulaye Mboup estle nouveau Secrétaire général de l’Union nationale des travailleurs de la Justice (Untj). Il a été porté à la tête du mouvement syndical, samedi dernier, à l’issue de son congrès ordinaire tenu au Palais de justice de Dakar. Le greffier remplace donc Me Atab Goudiaby qui a été le premier Secrétaire général de l’organisation syndicale. Jusque-là, Me Abdoulaye Mboup était le chargé de communication de l’Union nationale des travailleurs de la Justice. Il est secondé par Me Ibrahima Diop qui estle Secrétaire général adjoint de l’Untj. Me Mboup est remplacé à son poste de Secrétaire chargé de la Communication par Me Mamadou Ndiaye. Me Tanor Diamé est désormais le secrétaire chargé des revendications.
Moustapha Guirassy reçoit les acteurs des Daara
Le ministre de l’Éducation a rencontré les acteurs des Daara pour une prise de contact avec les acteurs. Moustapha Guirassy a annoncé de larges concertations lors d’un séminaire pour faire le diagnostic du sous-secteur. En attendant, les échanges ont porté sur la loi sur les Daara, l'élaboration d’un dispositif de concertation nationale autour des Daara, le projet de loi, l’autorisation de création des Daara, le recrutement des maîtres coraniques et leur formation. M. Guirassy a partagé avec les acteurs des Daara la vision du chef de l’Etat, notamment sur le projet de la société éducative. Les représentants des daara ont promis d’accompagner le projet de transformation systémique du gouvernement.
Diomaye invité au Centre de prise en charge des malades mentaux
Le président de l’Association sénégalaise pour le suivi et l’assistance aux malades mentaux (ASSAM), Ansoumana Dione, a invité le chef de l’Etat Bassirou Diomaye Diakhar Faye à visiter le Centre de prise en charge médicale et de réinsertion sociale des malades mentaux de Kaolack. «J’invite encore ici le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, à visiter ce centre pour qu’il puisse apporter le soutien attendu comme l’ontfait ses prédécesseurs, les présidents Abdoulaye Wade et Macky Sall», a-t-il lancé samedi lors de la célébration de la douzième édition de la journée nationale des malades mentaux errants. Célébrée à Kaolack sur le thème «La responsabilité de la société dans la prise en charge des malades mentaux errants», cette douzième édition a comme parrain le syndicaliste Mballo Dia Thiam, secrétaire général de la Fédération générale des travailleurs du Sénégal (FGTS/B). Ansoumana Dione a soutenu que si tout le monde s’y met, les défis d’une meilleure prise en charge de la santé des malades mentaux seront relevés. Selon lui, la prise en charge des individus errants relève d’une question de sécurité publique, rapporte Aps. «La présence des malades mentaux dans la rue est un danger pour euxmêmes et pour la population», at-il averti. Le syndicaliste Mballo DiaThiam a rappelé la longue bataille menée par Ansoumana Dione, pour recouvrer ce Centre de prise en charge médicale et de réinsertion sociale des malades mentaux de Kaolack.
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RWANDA : LES RÉVISIONNISTES SORTENT DU BOIS
Comme dans tous les génocides : la shoah, le génocide des Arméniens, des Cambodgiens, etc. après le crime massif, il y a toujours ceux qui se donnent pour mission, soit de réécrire l’Histoire, de tenter de nier l’évidence. Le Rwanda n’y échappe pas
Comme dans tous les génocides : shoah (extermination des juifs, des roms…), le génocide des Arméniens, des Cambodgiens ou des Ukrainiens, après le crime massif, il y a toujours ceux qui se donnent pour mission, soit de réécrire l’Histoire, de tenter de nier l’évidence, de minimiser l’ampleur ou encore de travestir les faits pour se tirer d’affaire.
Au Rwanda, le génocide perpétré contre les tutsis, trente ans après suit lui aussi le même processus pendant que les rescapés dont certains ont parfois perdu toute leur famille continuent de se reconstruire. Et c’est toujours la phase finale de tout génocide génocide. Aujourd’hui avec le relais extraordinaire qui constituent les réseaux sociaux numériques, certains Rwandais sont devenus des chantres de ce révisionnisme qui le don, sans conteste, de remuer le couteaux dans la plaie des victimes en voie de reconstruction même si leur capacité de résilience reste exemplaire.
Ce mercredi, en marge de la projection du film de deux Rwandaises de la diaspora sur la résilience à travers le profils de quelques jeunes femmes, le débat sur cet aspect du génocide a été posé et discuté lors d’un panel à la Place du Souvenir de Dakar dans le cadre des 30 ans de commémoration de ce massacre de la minorité tutsi.
Pour certains, c’est l’un des plus grand génocide du 20e siècle. Il est toujours colle au Rwanda à tel point que la réalisatrice Divine Gashugi et sa compatriote ont décidé de faire un film pour montrer qu’au-delà de cette tragédie, le Rwanda a fait du chemin, tente de se réconcilier et tient debout malgré tout. Voir le reportage.
LA JOURNÉE DU SET SETAL ET LES PREMIERS COUACS DANS L’ORGANISATION DU HAJJ AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE LUNDI
Les parutions de ce lundi 3 juin sont dominés par la journée nationale du nettoiement et les premiers couacs dans l’organisation du pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam
Dakar, 3 juin (APS) – La journée nationale du nettoiement et les premiers couacs dans l’organisation du pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam sont les sujets abordés par les quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
‘’Le président de la République a lancé, samedi, la première Journée nationale du nettoiement (set-setal) couplée à la prévention des inondations. Bassirou Diomaye Faye a invité les Sénégalais à s’approprier cette initiative’’, rapporte le quotidien Bës Bi.
‘’Et c’est Thiaroye Gare qui a été choisi pour son +caractère historique+. Le chef de l’État a rappelé que +nous devons montrer l’exemple, déterminer notre responsabilité collective dans l’entretien de ces sites de Thiaroye Gare sensibles aux inondations et leurs conséquences+’’, écrit le journal.
Selon le quotidien Le Soleil, ‘’le président de la République insiste sur la pérennisation’’ de cette journée nationale de nettoiement. La publication constate que ‘’sur l’ensemble du territoire national, les populations sont sorties massivement répondre à l’appel du chef de l’Etat qui veut une mobilisation au quotidien’’.
L’As note le ‘’succès’’ de cette journée et souligne que le Premier ministre Ousmane Sonko ‘’promet de +nettoyer+ l’Etat’’.
‘’Le Premier ministre Ousmane Sonko était à Kawsara dans le département de Rufisque pour voir les constructions sur des bas-fonds. A l’occasion, Ousmane Sonko est revenu sur l’essence de la journée de nettoiement et sur la nécessité de la pérenniser. Mais il pense qu’au-delà de l’environnement et du cadre de vie, le balai passera également au sein de l’administration et de toutes institutions de la République’’, écrit le journal.
Le même quotidien met en exergue les ‘’couacs’’ sur le pèlerinage à La Mecque. En effet, ”des pèlerins qui devaient s’envoler samedi vers les Lieux saints de l’islam pour le pèlerinage sont encore cloués au sol, faute de vol. Responsable du désagrément causé, Air Sénégal a envoyé tous les passagers dans des hôtels à Dakar afin de trouver une solution’’.
‘’Air Sénégal déroute les pèlerins’’, dit Libération, ajoutant que ‘’l’édition 2024 du Hajj est en passe de virer au fiasco’’. ‘’Pèlerins, voyagistes privés….tous en colère contre la compagnie aérienne nationale. En effet, des milliers de pèlerins ont vu leur vol pour La Mecque retardé ou tout simplement annulé sans raison’’, rapporte le journal.
EnQuête parle ‘’persistance de mauvaises pratiques chez Air Sénégal’’. ‘’La compagnie aérienne Air Sénégal a encore plongé ses clients dans le désarroi. Après plusieurs heures d’attente dans des conditions déplorables, en raison de l’absence d’un avion, des passagers en route pour La Mecque pour le Hajj 2024 ont manifesté leur colère à l’aéroport international Blaise Diagne de Dakar (AIBD), ce samedi’’, note le journal.
”Alors qu’on attendait d’elle qu’elle sauve son honneur en faisant bonne figure avec le transport des pèlerins aux Lieux saints de l’Islam, Air Sénégal est une nouvelle fois complètement passée à côté. La compagnie nationale a, en effet, fait vivre l’enfer aux futurs pèlerins à l’Aibd, convoquant des passagers depuis vendredi soir pour un vol prévu à 06h40, le samedi 1er juin. Ces passagers qui espéraient tant quitter Dakar ont su, à l’heure du départ et après les formalités, qu’ils ne pourront pas voyager’’, déplore Les Echos.
Selon le journal, ‘’le pire est que devant un tel brouhaha, Air Sénégal a semblé perdre sa voix, se limitant à dire à ses clients il n’y a pas d’avion. Devant cette situation, le ministre des Transports aériens, Malick Ndiaye a soutenu que toutes les mesures nécessaires ont été prises pour qu’il n’y ait aucun couac. L’autorité dira que sur les 11 vols programmés, les neuf sont partis à temps, avec plus de 3500 pèlerins. De leur côté, les voyagistes privés sont dans le plus grand désarroi ne sachant pas à quel saint se vouer’’.
‘’La Compagnie nationale Air Sénégal récidive encore. Le samedi dernier, beaucoup de pèlerins ont été laissés en rade à l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass (Aibd). Las d’attendre et laissés à eux-mêmes sans aucun interlocuteur, pour se faire entendre, des candidats au pèlerinage ont improvisé, un sit-in au niveau du hall de l’Aibd. Très en colère, ils ont dénoncé ce qu’ils considèrent comme +des comportements irresponsables+ des responsables de la compagnie nationale qui n’ont pas respecté leurs engagements’’, rapporte WalfQuotidien.
AY WAAY !! AY WAAY !!! BOULEN YENGEL GAAL GI : QUI VEUT DESTABILISER LE SENEGAL ?
Affectation (polémique ?) d’un officier général par-ci, interpellation de journalistes par-là, interdiction de manifestation, les coûts des denrées alimentaires… voilà le nouveau fromage d’une presse divisée en pro et anti nouveau pouvoir.
Affectation (polémique ?) d’un officier général par-ci, interpellation de journalistes par-là, interdiction de manifestation, les coûts des denrées alimentaires… voilà le nouveau fromage d’une presse divisée en pro et anti nouveau pouvoir. Une autre presse est au juste milieu. C’est important.
Chacun est libre de choisir son camp. Les citoyens suivent avec intérêt les développements. Rien qu’à lire l’article initial d’un média qui a ouvert les débats centrés sur l’acquisition du «logiciel américain PEGASUS», (alors que ce logiciel est une marque israélienne), on se rend compte qu’il y’a une volonté de manipulation, certainement au nom d’intérêts occultes.
Apparemment, une certaine presse a mordu à l’hameçon (de la manipulation). Faire fi du principe de science politique qui consacre l’état de grâce pour tout nouveau régime, (au moins 90 jours) et ouvrir les hostilités, dès la prestation de serment du Président, relèvent d’une mauvaise stratégie pour les «déstabilisateurs». Car la vérité est que ce régime garde encore sa cote de popularité intacte, et semble même disposer d’une réserve de capital-confiance citoyenne, encore plus solide que la force qui l’a amené au pouvoir.
La fin des fourberies, des tartufferies des tenants de l’ancien régime a sonné. Il ne sert à rien de s’agiter à l’ouverture des débats. Le JUB JUBAL JUBANTI est irréversible. D’ailleurs, la «doctrine du GOXXI» doit être théorisée, mise en œuvre, au nom de la reddition des comptes. C’est une commande citoyenne, incompressible. Les nouvelles autorités en sont conscientes. AY WAAY, BOULEEN YENGEL GAAL GI ! Pour des intérêts occultes, à la place des «forces occultes».
L’OPÉRATRICE ÉCONOMIQUE QUI GÈRE LES FEMMES DU PDS
Au parti libéral, le choix de Fatou Sow comme présidente des femmes passe mal. Entre incompréhension, révolte et départ de Woré Sarr, sa désignation soulève de nombreuses interrogations. Portrait d'une discrète quadragénaire tout juste sortie de l'ombre
Woré Sarr a claqué la porte après la nomination de Fatou Sow comme présidente des femmes du Pds. Qui est donc cette inconnue du grand public qui entre dans la short-list des égéries de Wade comme Coumba Ba, Awa Diop et Aminata Tall ?
«Qui l’a choisie ?» Au Parti démocratique sénégalais (Pds), la question est sur toutes les lèvres depuis vendredi. Fatou Sow a été nommée présidente de la Fédération nationale des femmes du Pds par le secrétaire général national Abdoulaye Wade, signataire du communiqué confirmant en même temps Lamine Ba, secrétaire général des cadres libéraux. Et Woré Sarr a annoncé avoir quitté définitivement le Pds. «Très sérieusement, Woré Sarr a raison de se rebeller. Cette dame est une fabrication de Karim Wade», soupire un député libéral qui est aussi dans tous ses états. «Faux», rétorque la chargée de communication du Pds, Nafissatou Diallo. «Fatou Sow est née dans le parti, et comme on le dit dans notre jargon, c’est une fille du parti. C’est le Président Wade qui a bien nommé Fatou Sow. Il a nommé Karim Wade chargé de la stratégie, de l’orientation du parti. C’est le numéro 2», a-t-elle martelé. Inconnue ? Pas forcément. Discrète ? Oui, puisque Fatou Sow est actuellement députée et ce n’est pas sa première législature. En effet, la responsable de Keur Massar avait déjà siégé à la 11ème législature à l’issue des Législatives de juin 2007. Elle totalise quarante années de militantisme au sein de la formation libérale. La candidate malheureuse au poste de président du Conseil départemental de Keur Massar a été nourrie à la source du parti dirigé par Abdoulaye Wade.
Fille d’un compagnon de Wade
Un héritage. Son père est un compagnon des premières heures du Pape du Sopi. Bés bi a contacté Mme Sow mais elle n’a pas répondu à nos sollicitations. Dans une émission diffusée en direct sur sa page Facebook, à la veille des élections municipales et départementales du 31 janvier 2022, Fatou Sow racontait son parcours politique. «Je suis opératrice économique. C’est au mois de mars de l’année 1984 que j’ai adhéré pour la première fois au Pds. Depuis, lors, je suis restée dans ce parti. J’ai été la première femme adjointe au maire de Keur Massar et première femme élue dans cette localité», disait-elle. Elue députée lors des législatives de 2007, elle retrouve l’hémicycle en 2022 à la faveur de l’intercoalition Yewwi-Wallu. Réagissant au micro du site web Infos15 avant même la publication définitive des résultats, elle disait : «Nous allons exercer pleinement notre rôle de députés. Les électeurs de Keur Massar doivent savoir que mon collègue Bara Gaye et moi, nous n’allons pas siéger à l’hémicycle pour faire de la figuration, nous allons nous battre pour que les doléances des populations sénégalaises trouvent enfin des solutions définitives et durables.»
Nafi Diallo : «Woré Sarr n’était pas la présidente des femmes du Pds»
Fatou Sow, la cinquantaine passée, le teint clair, la taille imposante, est décrite comme «une femme pieuse, très maternelle». La chargée de communication du Pds la présente comme «une personne très gentille, très aimable». Nafissatou Diallo ajoute : «Son seul défaut, c’est qu’elle est trop franche. Elle dit ce qu’elle pense.» Elle précise que contrairement à ce qui est véhiculé, «Fatou Sow n’a pas remplacé Woré Sarr. Cette dernière n’était pas présidente des femmes du Pds. C’est un abus que beaucoup font. Elle n’a jamais été présidente des femmes. La présidente, c’était feue Awa Diop, la secrétaire générale, c’était Aminata Tall. Et depuis que ces deux sont parties, ces postes n’ont jamais été pourvus. Quand Awa Diop avait dit qu’elle se retire et qu’elle laisse la place aux plus jeunes, le Président Wade a donné le poste de secrétaire générale adjointe des femmes à Woré Sarr». Nafi Diallo est convaincue d’une chose : «Maman Woré Sarr va revenir, elle est juste fâchée.» Fatou Sow entre dans l’histoire du Pds, en rejoignant les «dames de fer» Coumba Ba, Awa Diop et Aminata Tall.