Ce samedi soir à Wembley (Londres), les Madrilènes de Carlo Ancelotti ont remporté une nouvelle coupe européenne face au Borussia Dortmund (2-0).
La force de l'habitude. Le Real Madrid a remporté la quinzième Ligue des champions de son histoire, en dominant le Borussia Dortmund en finale (0-2). Longtemps malmenés à Wembley, les Merengue sont finalement venus à bout du club de la Ruhr, qui peut nourrir de légitimes regrets. Comme beaucoup d'adversaires des Madrilènes cette saison.
L'horrible première période du Real
Interrompue après quelques secondes de jeu par l'irruption de quatre intrus sur la pelouse, cette finale a rapidement pris une tournure inattendue. Bourreau du PSG en demi-finales et outsider à Wembley, le Borussia n'a pas affiché le moindre complexe et n'a pas tardé à malmener un Real fébrile et sans inspiration. Au long de la première période, la possession stérile des Merengue a tranché avec la capacité du club de la Rühr d'être dangereux en contres. Adeyemi (21e, 28e) et Füllkrug (23e) auraient pu récompenser la supériorité des leurs, mais il ont manqué d'efficacité dans le dernier geste. Pour son premier match de la saison en Ligue des champions, Courtois a dû s'employer pour sauver des Merengue inoffensifs jusqu'à la pause, avec seulement deux tirs au compteur. Du jamais-vu cette saison.
Ramener les dissidents au sein de la CEDEAO, une équation insoluble pour le Sénégal ? Après leur retrait, le Mali, le Burkina et le Niger semblent bien décidés à persister dans cette voie loin des "règles démocratiques" de l'organisation ouest-africaine
(SenePlus) - En visite officielle à Bamako et Ouagadougou jeudi 3 mai, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye s'est donné pour mission de convaincre le Mali, le Burkina Faso et le Niger de revenir au sein de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), dont ils ont annoncé leur retrait en janvier. Une tâche ardue, selon une analyse de RFI.
"Leur décision est irréversible", ont martelé à plusieurs reprises les dirigeants de ces trois pays formant l'Alliance des États du Sahel (AES). Pourtant, à l'issue de sa visite, Diomaye Faye a jugé la position malienne "rigide, mais pas totalement inflexible", espérant poursuivre ses efforts de médiation.
Mahamadou Konaté, enseignant en relations internationales à l'Université de Bamako et directeur du Bureau d'études Donko, doute du réalisme d'une telle démarche. "C'est osé ! Lui-même sait que cela va être laborieux et que rien n'est gagné d'avance", déclare-t-il à RFI.
Selon Konaté, le retrait de la Cédéao est une "stratégie qui a fort bien réussi" pour l'AES, n'ayant essuyé aucune sanction depuis son annonce. "De leur côté, on peut sentir une unité très affirmée, une détermination. De l'autre côté, malheureusement, on sent de la division et de l'hésitation", poursuit l'analyste.
"Les États du Sahel qui ont choisi de se retirer de la Cédéao l'ont fait après un calcul", rappelle Konaté. Le Mali a déjà mis en place un comité dédié, réuni une première fois en avril, tandis que la consolidation de l'AES, présentée comme alternative à la Cédéao, avance à grands pas.
"Ils ont ficelé les projets de texte qui doivent organiser la confédération de l'AES, et qui seront bientôt validés par le sommet des chefs d'État", explique Konaté. "Pour le moment, la priorité c'est l'AES. Il ne faut pas se faire d'illusions : tant que ces pays ne jugeront pas nécessaire d'organiser des élections crédibles, rien ne bougera."
En effet, revenir dans la Cédéao impliquerait d'en accepter les règles démocratiques, une perspective qui n'intéresse guère les dirigeants de l'AES pour l'heure, même en cas de réforme de l'organisation sous-régionale.
Face à la détermination apparemment inébranlable des pays du Sahel, le président Diomaye Faye semble avoir un défi de taille pour les convaincre de renoncer à leur trajectoire de consolidation de l'AES
Par Abdourahmane DIENG
LA VERITE DOIT PREVALOIR
Récemment, l'affectation du général Souleymane Kandé, chef d’État-major de l’Armée de Terre et commandant des forces spéciales, à New Delhi a suscité un tollé orchestré par une partie de la presse.
En tant qu'honnête citoyen épris de justice et de respect de la bonne gouvernance, je me vois dans l'obligation de m'exprimer face à la tentative manifeste de manipulation de l'opinion publique par certains journalistes et patrons de presse. Ces derniers, en perte de crédibilité, semblent déterminés à détourner l'attention des Sénégalais de leurs propres turpitudes en utilisant des stratégies de désinformation grossières.
Récemment, l'affectation du général Souleymane Kandé, chef d’État-major de l’Armée de Terre et commandant des forces spéciales, à New Delhi a suscité un tollé orchestré par une partie de la presse. Cette décision, conforme à la constitution qui stipule que le Président de la République nomme aux emplois civils et militaires, a été délibérément déformée pour semer la confusion et discréditer le gouvernement en place. Il est essentiel de rappeler que cette affectation relève des prérogatives constitutionnelles du Président, et toute tentative de la présenter autrement relève de la manipulation pure et simple.
La campagne de dénigrement dirigée contre le Premier Ministre Ousmane Sonko par cette même presse est tout aussi préoccupante. M. Sonko, connu pour son intégrité et son dévouement à la cause publique, est perçu comme une "pilule amère" par ceux qui préfèrent le statu quo et la corruption endémique. Ces attaques systématiques contre sa personne ne sont rien d’autre que des tentatives désespérées de détourner l’attention des véritables enjeux auxquels notre pays est confronté.
Il est important de comprendre que cette presse, qui aujourd'hui crie à l'injustice, a largement profité du régime de Macky Sall. Pendant des années, ces mêmes journalistes et patrons de presse ont bénéficié de faveurs et de protections, alors que le président Sall s'employait à couvrir leurs méfaits, leurs tromperies et leurs manipulations. Aujourd'hui, se voyant dépouillés de ces avantages indus, ils tentent de se poser en victimes pour masquer leurs propres forfaits.
Par ailleurs, certains de ces grands voleurs, délinquants fiscaux notoires, cherchent à détourner l’attention de leurs malversations financières. En jouant les "kamikazes", ils espèrent que la justice s’intéresse à des détails insignifiants, occultant ainsi les véritables motifs pour lesquels ils doivent être condamnés. Cette stratégie visant à se faire arrêter pour des peccadilles afin d’échapper à des sanctions bien plus sévères est non seulement malhonnête mais aussi irresponsable.
En tant que citoyen engagé, je refuse de voir mon pays déstabilisé par des individus qui cherchent à protéger leurs intérêts égoïstes au détriment du bien commun. Nous devons rester vigilants et ne pas nous laisser berner par ces manœuvres. La justice doit suivre son cours et aucun acte de délinquance, qu'il soit fiscal ou autre, ne doit rester impuni.
Il est également crucial de rappeler que la presse a un rôle fondamental dans la démocratie : celui d’informer de manière objective et de rendre compte de la vérité. Lorsqu’elle s’éloigne de cette mission sacrée pour servir des intérêts particuliers, elle trahit non seulement sa vocation mais aussi la confiance des citoyens.
Je remercie mes concitoyens pour leur discernement et leur soutien dans cette période de transition. Nous devons continuer à bâtir un Sénégal fondé sur la transparence, la justice et la bonne gouvernance. Ensemble, nous pouvons surmonter ces tentatives de déstabilisation et assurer un avenir meilleur pour notre nation.
LDC - DORTMUND / REAL MADRID, Le jardin d’Edin
Après seulement deux saisons complètes à la tête du Borussia Dortmund, Edin Terzić a atteint le Graal qui fait saliver tant de coachs : la finale de la Ligue des champions. Retour sur la réussite d’un technicien encore peu connu du grand public.
Après seulement deux saisons complètes à la tête du Borussia Dortmund, Edin Terzić a atteint le Graal qui fait saliver tant de coachs : la finale de la Ligue des champions. Retour sur la réussite d’un technicien encore peu connu du grand public.
Nous sommes le 27 mai 2023 au Westfalenstadion, et la tartine vient à nouveau de retomber côté confiture pour Dortmund. Les Jaune et Noir ont laissé échapper un titre de champion d’Allemagne qui leur tendait les bras en concédant le nul face à Mayence (2-2). Gros coup dur pour Marco Reus, Sébastien Haller et les autres, mais surtout pour Edin Terzić, dont la première saison complète en tant qu’entraîneur principal se termine en eau de boudin. En témoignent ses larmes face à un mur jaune qui continuait d’acclamer celui qui n’était encore qu’adjoint trois ans auparavant.
Sauf que le fils d’immigrés yougoslaves a de la ressource. L’hiver dernier, personne n’aurait parié sur un Dortmund en crise et sur lequel planait le spectre de la mutinerie. Si les Borussen doivent se contenter d’une 5e place en Bundesliga, les performances des coéquipiers d’Emre Can en Ligue des champions leur permettent aujourd’hui de rêver d’un titre inespéré. Alors que beaucoup le voyaient faire ses valises, Terzić s’est adapté. « On s’est demandé ce qu’il se passait, peut-être qu’ils voulaient jouer trop élégamment, or le football ne peut pas toujours être élégant, juge Peter Lange, qui lui a enseigné les rudiments du coaching à la Ruhr Universität-Bochum. De temps en temps, il faut trouver un compromis, et je crois qu’Edin et son staff l’ont trouvé en deuxième partie de saison. »
Coach caméléon
Pour le coach germano-croate, ce compromis passe d’abord par des changements fréquents de système, son traditionnel 4-2-3-1 laissant plus souvent la place à un 4-3-3. L’ancien adjoint de Slaven Bilić à West Ham et Beşiktaş a aussi su gérer son effectif, évoluant au gré des méformes et des arrivées hivernales. En deuxième partie de saison, exit Ramy Bensebaïni, Marius Wolf et même Marco Reus, dont le temps de jeu dans les gros matchs va fondre comme neige au soleil. Pour les remplacer, Terzić fait confiance à de fringants arrivants comme Ian Maatsen et Jadon Sancho, qui vont immédiatement donner satisfaction.
Mais l’adaptation du technicien de 41 ans est également passée par sa gestion des gros matchs, durant lesquels Dortmund sait laisser passer l’orage. Sur le terrain, le coach allemand a inculqué une niaque de fer à ses hommes, qui se sont illustrés par une agressivité défensive hors du commun face au PSG. Comme le Real face à Manchester City, les Jaune et Noir savent faire le dos rond et laisser passer leurs temps faibles pour mieux contre-attaquer par la suite. « Là où son équipe est bonne, c’est dans la patience défensive, estime Lucien Favre, dont Terzić a été l’adjoint au BvB avant de devenir calife à la place du calife. Ils sont rigoureux défensivement, avec en prime une super qualité de contre. Pendant vingt minutes, on ne les voit pas, et hop, ils claquent un but. » Voilà peut-être un début d’explication aux difficultés des hommes de la Ruhr en championnat, plus à l’aise en transition face aux grandes écuries européennes que lorsqu’il s’agit de dicter le jeu contre les clubs de Bundesliga.
Face au cru 2023-2024 du BvB, le dicton « dominer n’est pas gagné » ne s’est jamais autant vérifié. Durant cette édition de la C1, le bourreau du PSG est l’équipe ayant subi le plus de tirs (184), avec une moyenne par match (15,33) bien supérieure à des clubs comme Feyenoord (8,67), Lens (11,17), Séville (13,33) ou Braga (12,83). Mais cela ne suffit pas à faire craquer Hummels et ses copains, les Allemands étant l’équipe avec la moyenne de buts encaissés par match la plus faible de cette Ligue des champions (0,67). Pour résister dans la tempête, Terzić peut compter sur sa connaissance des limites de son groupe, auxquelles il doit s’adapter. « Ils ne pressent pas très haut parce que derrière, ils ont un problème de vitesse dans l’axe », explique Favre. Avec Niklas Süle amateur de cuisine turque et Mats Hummels allant sur ses 36 ans, mieux vaut en effet ne pas laisser trop d’espace dans le dos de la défense.
ADN Dortmund
Cette saison, la culture de la gagne semble avoir à nouveau élu domicile au Westfalenstadion, et les personnes dont s’est entouré le natif de Menden n’y sont pas étrangères. Cet hiver, cet adepte du combo pull noir chemise blanche s’est choisi de nouveaux adjoints en la personne de Sven Bender et de Nuri Şahin, tous deux anciens joueurs du Borussia. À eux deux, ces jeunes assistants ont passé vingt ans dans la Ruhr, où ils ont déjà connu le succès sur le terrain lors des titres de champion d’Allemagne de 2011 et de 2012. Ces nominations ne sont pas à prendre à la légère, tant elles traduisent une volonté de travailler avec des personnes ayant une connaissance approfondie du club et de son contexte. Terzić est lui-même un pur produit du Sauerland, région montagneuse située au sud-est de Dortmund. « Très jeune déjà, il était fan du BvB et assistait aux matchs en virage. C’est un grand avantage pour lui que les supporters comprennent leur entraîneur, rappelle Peter Lange. Grâce à cela, ils l’ont soutenu quand les choses n’allaient pas si bien. » Ce samedi, Edin Terzić va diriger le match le plus important de sa jeune carrière. L’occasion de prouver définitivement sa valeur en inscrivant son nom dans l’histoire de la plus belle des compétitions.
THIES SOUTIENT LA PALESTINE
Des notabilités islamiques, en collaboration avec le Forum islamique pour la paix, ont tenu vendredi à Thiès, un rassemblement en soutien au peuple palestinien, victime depuis plusieurs mois, d’un massacre sans précédent, perpétré par l’armée israélienne.
Des notabilités islamiques, en collaboration avec le Forum islamique pour la paix, ont tenu vendredi à Thiès, un rassemblement en soutien au peuple palestinien, victime depuis plusieurs mois, d’un massacre sans précédent, perpétré par l’armée israélienne.
Des dignitaires musulmans, dont Serigne Modou Ngom, représentant de Serigne Modou Kara Mbacké à Thiès, en collaboration avec le Forum islamique pour la paix, se sont regroupés, après la prière du vendredi, devant la mosquée du quartier Abdoulaye Yakhine, pour exprimer leur colère face à la situation en cours à Gaza et leur solidarité à l’endroit des Palestiniens.
“Il vise tout simplement à dénoncer, avec la dernière énergie et la colère la plus profonde et la plus extrême, ce massacre qui est en train d’être perpétré sur la terre sainte de Palestine à Gaza et en Cisjordanie”, a dit Younous Diop, qui a fait une déclaration en français.
“Au moment où nous parlons, plus de 30.000 personnes ont été tuées (ces derniers) mois en Palestine“, s’est indigné Ahmed Saloum Dieng, responsable du Forum islamique pour la paix.
Pour Younous Diop, “dans un pays comme le Sénégal, où le ciment social qui nous lie tous, est le dialogue interreligieux, un pays membre de l’Organisation de la conférence islamique, tous les croyants, de quelque bord qu’ils soient (…), doivent élever la voix pour dire non à un massacre inhumain perpétré par un État sioniste soutenu par des puissances occidentales”.
“Le Sénégal et le monde doivent parler à la Oumma islamique et à tous les organismes internationaux, pour que tout monde se lève pour dire non””, a-t-il ajouté .
Il a dénoncé le fait que “chaque jour, des milliers d’enfants, de femmes, de pères de famille sont tués ou jetés sur les chemins de l’exil ou d’un désespoir profond”.
Younous Diop a rappelé à l’intention d’Israël et de ses soutiens que “le droit à l’autodétermination du peuple palestinien est inaliénable”.
Ahmed Saloum Dieng estime qu’au moment où des pays occidentaux ont décidé de reconnaître la Palestine comme un État, malgré l’opposition d’Israël, la poursuite de la mobilisation sera porteuse de victoire pour le peuple martyr de Palestine.
L’imam de la mosquée du quartier Abdoulaye Yakhine, Abdoul Aziz Sèye a axé son sermon du vendredi sur l’actualité palestinienne.
POURQUOI LA SÉNÉGALAISE GERMAINE ACOGNY EST SI INFLUENTE
Elle a cherché activement des moyens d'exprimer son identité noire, les rythmes de danse propres à l'Afrique de l'Ouest, ainsi que son parcours personnel en tant que femme pour trouver sa propre voix.
La danseuse et chorégraphe la plus célèbre d'Afrique, Germaine Acogny, a fêté ses 80 ans le 28 mai. J'ai eu le privilège de rencontrer l'artiste sénégalaise, d'apprendre d'elle et de l'interviewer dans le cadre de mes recherches en cours sur la danse contemporaine africaine.
Il s'agit d'un hymne à une femme africaine qui a inspiré non seulement les danseurs africains, mais aussi une communauté mondiale d'artistes, à penser différemment leur identité, leur corps, leur peau et, en fait, leur façon de bouger.
Sur un continent miné par l'héritage de la colonisation, du racisme et du patriarcat, Germaine Acogny s'est élevée au rang de femme artiste qui a défié les stéréotypes liés à sa couleur noire, à sa féminité et à son grand corps, pour devenir l'une des danseuses les plus vénérées au monde.
Qui est Germaine Acogny ?
Née en 1944 à Porto Novo au Bénin, Germaine Acogny déménage avec sa famille et s'installe au Sénégal alors qu'elle n'est encore qu'une jeune fille. Elle est souvent désignée comme la mère de la danse contemporaine en Afrique, en raison de sa longue carrière d'interprète, d'enseignante et de chorégraphe. Elle a créé une compagnie de danse, Jant-Bi, ainsi qu'une école et un centre de danse mondialement reconnus à Toubab Dialaw, au Sénégal, appelés École des Sables (Place in the Sand).
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Jeune fille à Dakar, Acogny a fréquenté l'école catholique. Se sentant étrangère à la langue, à la religion et aux rituels coloniaux, elle se réfugie dans le sport. C'est ainsi qu'elle entre à l'école de danse et de sport Simon Siegel à Paris en 1962. Elle se destine à devenir professeur d'éducation physique.
Rencontrant la danse occidentale pour la première fois, et étant la seule élève noire (et africaine) de sa classe, elle a été poussée à se sentir pas “bien dans sa peau” et que sa silouhette était “inappropriée”. Au lieu de se laisser abattre, Acogny a commencé à inventer des mouvements qui correspondaient à son propre corps. Elle m'a dit:
J'ai pris mes pieds plats, mon grand derrière et mes hanches de femme africaine, mon grand corps d'Africaine de l'Ouest, pour en faire un élément central.
Une rencontre avec la danseuse afro-américaine Katherine Dunham, qui essayait de créer une école de danse au Sénégal, a donné à Acogny l'impulsion finale dans sa quête d'un langage de danse qui lui convenait. La technique de Germaine Acogny est aujourd'hui reconnue comme l'un des premiers systèmes codifiés de formation des danseurs africains urbains ou contemporains.
Acogny a reçu de nombreux prix, dont un Lion d'or à la Biennale de Venise et un Bessie Award à New York. Les gouvernements sénégalais et français lui ont décerné de multiples distinctions.
Elle continue de parcourir le monde avec ses œuvres. Si la gestion de son école repose désormais en grande partie sur son fils Patrick Acogny, elle continue également d'enseigner et de partager sa sagesse en matière de danse à l'échelle mondiale.
Contribution à la danse contemporaine
Comprendre ce qu'Acogny a fait pour la formation et l'interprétation de la danse conduit à une réflexion sur la nature de la danse contemporaine. La danse contemporaine , difficile à définir, est une forme d'expression libre visant à créer de nouveaux langages de danse en résonance avec le “contemporain” (le moment présent).
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En Afrique, il existe une riche interaction entre les formes de danse traditionnelle, l'histoire et les méthodologies de la danse moderne européenne et américaine, et la recherche permanente de voix africaines contemporaines authentiques qui s'expriment sur les idées de culture, de politique, de soi et d'identité.
L'écrivain sud-africain Adrienne Sichel note que cette définition pourrait également inclure “l'invention et la réinvention de formes et de fonctions artistiques et culturelles par la danse contemporaine, ainsi que sa capacité à perturber, déplacer, relier et survivre”.
Acogny a été l'une des premières danseuses africaines à remettre en question la norme européenne du corps de la femme blanche, très mince et sans poids apparent. Elle a cherché activement des moyens d'exprimer son identité noire, les rythmes de danse propres à l'Afrique de l'Ouest, ainsi que son parcours personnel en tant que femme pour trouver sa propre voix. Son travail reflète souvent sa propre histoire et sa compréhension incarnée du fait que le corps des femmes est souvent le plus grand butins des guerres, des génocides et du patriarcat.
Deux grandes œuvres
Convaincue que nous portons notre histoire dans notre corps, Acogny s'est particulièrement distinguée par deux de ses œuvres de danse.
La première est une collaboration avec le danseur japonais Kota Yamakazi en 2004, avec une œuvre intitulée Fagaala (Génocide). Il s'agit d'un voyage dans l'horrible mémoire du génocide rwandais de 1994. Il s'agit d'un conte dansé qui établit un lien entre la forme d'art contemporain japonais Butoh (souvent appelée “la danse de la mort”) et le style unique de danse contemporaine ouest-africaine d'Acogny.
Dans Fagaala, Acogny a travaillé uniquement avec les danseurs sénégalais masculins de sa compagnie et leur a demandé d'explorer ce que cela signifiait d'être une femme et de vivre les massacres du Rwanda. Ainsi, bien que les danseurs soient des hommes, l'œuvre explore des histoires de femmes. Les danseurs masculins devaient comprendre physiquement et émotionnellement - et jouer - les conséquences du viol et de la torture, deux instruments du génocide. Il s'agit donc d'affronter l'horreur des hommes et de la guerre.
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La deuxième œuvre est le solo profondément personnel qu'Acogny a créé et interprété en 2015 à l'âge de 71 ans. Intitulé A un endroit du début, il s'agit du voyage d'Acogny dans ses propres histoires maternelles et paternelles qui s'entrecroisent avec son double héritage ouest-africain du Bénin et du Sénégal.
Elle déterre les effets viscéraux dévastateurs du christianisme colonial, tout en se connectant à la puissance réprimée de la spiritualité Yoruba de sa grand-mère. L'œuvre est un palimpseste de danse, de vidéo, de texte et de superposition d'histoires de femmes d'Afrique noire, alors qu'elle est confrontée à la perte et à la mémoire. A un endroit au début est importante non seulement pour sa narration féministe décoloniale unique, mais aussi parce qu'elle offre au public le corps glorieux et sans précédent d'une matriarche africaine âgée dansant la vérité au pouvoir.
Alors qu'Acogny fête ses 80 ans, il s'agit d'un hymne à la louange de l'héritage vivant d'une créatrice de danse qui a contribué à façonner l'importante contribution de l'Afrique à la danse en repensant les corps, les histoires et l'identité elle-même.
JOURNÉE DE NETTOIEMENT : DIOMAYE FAYE SALUE LA MOBILISATION EXCEPTIONNELLE DES SÉNÉGALAIS
‘’J’ai vu partout au Sénégal une mobilisation exceptionnelle qui rend compte de l’adhésion du peuple sénégalais à notre démarche de gouvernance basée sur la co-construction’’.
Le président de la République Bassirou Diomaye Faye, a salué, samedi, à Thiaroye Gare, dans la banlieue de Dakar, ”la mobilisation exceptionnelle” du peuple sénégalais à cette première édition de la journée nationale de nettoiement.
‘’Je voudrais remercie l’ensemble du peuple sénégalais qui s’est massivement mobilisé pour nous rejoindre dans cette journée de +set-setal+, une journée d’investissement humain allant dans le sens d’anticiper les inondations. C’est dans le cadre des opérations pré-hivernage que cette journée se tient’’ a-t-il déclaré après avoir effectué un acte symbolique de coups de balai à Thiaroye Gare.
‘’J’ai vu partout au Sénégal une mobilisation exceptionnelle qui rend compte de l’adhésion du peuple sénégalais à notre démarche de gouvernance basée sur la co-construction’’, s’est-t-il félicité.
Le président de la République a remercié le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom et son collègue de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye.
Il a également remercié les écoles et leurs responsables qui ont mobilisé les élèves pour cette journée d’assainissement.
La première édition de cette journée d’investissement humain, centrée autour de la question des inondations veut faire en sorte que la communauté s’approprie cette initiative et puisse participer activement avec les structures concernées de l’Etat à la gestion et la prévention des inondations.
La journée nationale de nettoiement est une initiative du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, qui appelle l’ensemble des Sénégalais, à se consacrer au cours de cette journée, à des activités de nettoiement des rues et places publiques, dans les quartiers et communes.
JOURNÉE DE NETTOIEMENT : DIOMAYE FAYE SALUE LA MOBILISATION EXCEPTIONNELLE DES SÉNÉGALAIS
‘’J’ai vu partout au Sénégal une mobilisation exceptionnelle qui rend compte de l’adhésion du peuple sénégalais à notre démarche de gouvernance basée sur la co-construction’’.
Le président de la République Bassirou Diomaye Faye, a salué, samedi, à Thiaroye Gare, dans la banlieue de Dakar, ”la mobilisation exceptionnelle” du peuple sénégalais à cette première édition de la journée nationale de nettoiement.
‘’Je voudrais remercie l’ensemble du peuple sénégalais qui s’est massivement mobilisé pour nous rejoindre dans cette journée de +set-setal+, une journée d’investissement humain allant dans le sens d’anticiper les inondations. C’est dans le cadre des opérations pré-hivernage que cette journée se tient’’ a-t-il déclaré après avoir effectué un acte symbolique de coups de balai à Thiaroye Gare.
‘’J’ai vu partout au Sénégal une mobilisation exceptionnelle qui rend compte de l’adhésion du peuple sénégalais à notre démarche de gouvernance basée sur la co-construction’’, s’est-t-il félicité.
Le président de la République a remercié le ministre de l’Environnement et de la Transition écologique, Daouda Ngom et son collègue de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye.
Il a également remercié les écoles et leurs responsables qui ont mobilisé les élèves pour cette journée d’assainissement.
La première édition de cette journée d’investissement humain, centrée autour de la question des inondations veut faire en sorte que la communauté s’approprie cette initiative et puisse participer activement avec les structures concernées de l’Etat à la gestion et la prévention des inondations.
La journée nationale de nettoiement est une initiative du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, qui appelle l’ensemble des Sénégalais, à se consacrer au cours de cette journée, à des activités de nettoiement des rues et places publiques, dans les quartiers et communes.
PLAIDOYER POUR LE RENOUVELLEMENT DES INSTANCES DU CONSEIL NATIONAL DE LA JEUNESSE
Notre mandat est à terme depuis 2021. Nous appelons à l’organisation du renouvellement des instances de cette structure.
Le deuxième vice-président chargé des relations extérieures du Conseil national de la jeunesse du Sénégal (CNJS) , Cheikh Diop a plaidé samedi, pour le renouvellement des instances représentatives de cette structure dont le mandat est arrivé à terme depuis 2021.
“Nous demandons au chef de l’Etat de nous soutenir pour le renouvellement du Conseil national de la jeunesse. Notre mandat est à terme depuis 2021. Nous appelons à l’organisation du renouvellement des instances de cette structure “, a-t-il lancé.
Cheikh Diop s’exprimait au terme d’un atelier interrégional de dissémination du diagnostic organisationnel et de partage du model de refondation du CNJS. Il a regroupé des jeunes venus des régions de Kolda, Sédhiou, Tambacounda , Ziguinchor et Kédougou.
Organisé en collaboration avec le programme d’appui à la société civile sénégalaise, il a été présidé par l’inspecteur régional de la jeunesse de Ziguinchor, Babacar Sall.
“En 2021, a-t-il rappelé, nous avions demandé à l’ancien régime de nous soutenir pour renouveler notre structure”. Mais jusqu’à présent, le CNJS, n’a pas fait le renouvellement de ses instances, faute de moyens techniques et financiers”, a déploré Cheikh Diop.
Le point focal du programme d’appui à la société civile sénégalaise (PASC) , Aminata Thiam, a expliqué que cet atelier interrégional de dissémination du diagnostic organisationnel et de partage du model de refondation du CNJS” vise à recueillir l’adhésion et le soutien des parties prenantes dans le processus de réformes”.
Elle a rappelé que le rôle du PASC, est d’accroître le rôle et la place des jeunes, dans le secteur de l’emploi.
Le CNJS, compte 17.000 organisations et associations de jeunes et 26 mouvements nationaux de jeunes entre autres associations répartis dans 557 conseils communaux, 167 conseils d’arrondissement, 45 conseils départementaux, selon un document de presse.
TRANSPORT EN COMMUN A DAKAR : 14 LIGNES A RESTRUCTURER AVEC 400 BUS
Il s'agit plutôt de restructuration et d'optimisation du réseau du transport en commun pour mieux l'articuler avec le réseau de transport de masse que sont le BRT et le Ter.
L'As |
Mama Katherine Diouf |
Publication 01/06/2024
Dans le cadre du renforcement de l'offre du transport urbain, la première phase 2023-2026 du projet de restructuration du réseau de transport en commun de Dakar a été lancée hier. Selon le directeur du conseil Exécutif des transports urbains Durables (CETUD), thierno Birahim Aw, dans cette première phase, 14 lignes seront restructurées d'ici à octobre 2026 avec 400 bus qui vont fonctionner à gaz.
Le conseil exécutif des transports urbains durables (CETUD) a procédé hier au lancement de la première phase du Projet de restructuration du réseau de transport en commun. Ce projet d’un coût global de 267 milliards de francs Cfa est cofinancé par l'Etat du Sénégal (57 milliards), la Banque européenne d'investissement (109,5), l'agence française de développement(67,9 milliards), la Coopération Allemande à travers la Banque de développement et de l'Union européenne. Il permettra «l'acquisition de 380 autobus neufs à motorisation gaz qui vont renforcer le parc de matériel roulant sur 14 lignes, la construction de deux ateliers-dépôts pour la maintenance et le remisage des bus, des travaux d'aménagement urbain portant sur 30 km de voiries, huit carrefours, des arrêts de bus et terminus». Selon le Secrétaire général du ministère des Infrastructures et des Transports terrestres, Cheikh Ahmadou Bamba Sy qui présidait la rencontre, ce projet est d'une importance capitale. «Le BRT a été lancé dans sa phase et mise en circulation commerciale depuis deux semaines et le Train express régional est fonctionnel depuis deux ans. Il s'agit d'un projet structurant qui va permettre de restructurer de façon globale le réseau de transport urbain dakarois de façon globale. Cela va englober toute la région de Dakar et toutes les communes », a-t-il indiqué. À l’en croire, dans cette première phase, 14 lignes seront restructurées d'ici à octobre 2026 «avec 400 bus qui vont fonctionner à gaz, respectant les exigences de l'environnement. Et la construction de deux dépôts modernes à Ouakam et Keur Massar».
Pour mener le projet à bien, il y aura des milliers d'emplois et des kilomètres de routes seront aménagés. Pour M. Sy, «dans le cadre du BRT, les opérateurs sont actionnaires. Et ce partenariat est porté par le Fonsis mais à terme, ce sont les opérateurs privés nationaux qui seront actionnaires dans le projet BRT. Et ce projet est fait pour les opérateurs privés et la société nationale Dakar Dem Dikk», a-t-il précisé. Pour ce qui est de la suppression de certains réseaux de transport en commun, il a tenu à rassurer qu'il n'y aura pas de suppression de lignes. «Il s'agit plutôt de restructuration et d'optimisation du réseau du transport en commun pour mieux l'articuler avec le réseau de transport de masse que sont le BRT et le Ter», a-t-il dit.