SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
4 mars 2025
LE «CLASICO» JARAAF-CASA-SPORTS EN VEDETTE
La Fédération Sénégalaise de Football (FSF) a procédé hier, vendredi 31 mai, au tirage au sort des rencontres des quarts de finale de la Coupe du Sénégal prévues les 4 et 5 juin prochains.
La Fédération Sénégalaise de Football (FSF) a procédé hier, vendredi 31 mai, au tirage au sort des rencontres des quarts de finale de la Coupe du Sénégal prévues les 4 et 5 juin prochains. Considéré comme le clasico de la saison de Ligue 1, le duel 100 % Ligue 1 qui opposera le Jaraaf, détenteur du trophée, au Casa-Sports sera en vedette du tableau.
La rencontre Jaraaf-Casa Sports sera l’affiche phare des quarts de finale de la Coupe du Sénégal dont le tirage au sort a été effectué hier, vendredi 31 mai 2024 au siège de la FSF. Cette affiche, considérée comme le classico du championnat de Ligue 1, sera en vedette du tableau des quarts de finale sont prévues les 4 et 5 juin prochains. Après avoir perdu sur le fil le titre de championnat à l’issue de l’avant dernière journée, le Jaraaf de Dakar voudra donner des couleurs à sa saison avec un titre majeur..
Tenants du titre et non mois détenteurs des trophées glanés en Coupe du Sénégal, les «Vert et Blanc» savent ce qui les attendent face à une formation du Casa sports qu’ils ont déjà croisée à deux reprises durant la présente saison. Sur l’ensemble de leurs deux duels en championnat, le Jaraaf s’est en effet imposé (2-1) à aller à Kolda avant de concéder le nul (0-0) lors de la manche retour au stade municipal de Ngor. Vainqueur de l’édition de 2022, le Casa Sport est dans le dur. En danger et soucieux d’assurer son maintien dans l’élite, les Ziguinchorois ont déjà sonné la mobilisation des supporters. Ils seront encore déterminés pour terminer la saison en beauté et avec un trophée majeur. Teungueth FC effectue le déplacement au stade Caroline Faye où il fera face à Mbour Petite Côte, club évoluant en national 1.
Fraichement désignés Champions du Sénégal, les Rufisquois espèrent rester dans le même élan pour pouvoir réaliser à terme un inédit doubléCoupe championnat. L’académie Férus Foot, qui a réussi à éjecter l’AS Douanes en huitième de finale, affrontera Dial Diop Sporting club de Dakar. Les deux équipes sont issues de la Division régionale. Le tableau sera au complet avec le duel qui mettra aux prises la Jeanne d’Arc de Dakar (Nationale 1), plusieurs fois vainqueurs du trophée au Jamono Fatick (Ligue 2).
Pour les demi-finales, le vainqueur du match Jaraaf-CasaSports opposera à celui de la rencontre Académie Les Férus-Dial Diop FC. Quant au vainqueur du match Mbour Petite Côte-Teungueth FC, il affrontera le gagnant du duel Jamono Fatick-Jeanne d’Arc.
L’ELARGISSEMENT DU PROGRAMME DE MODERNISATION DES CITES RELIGIEUSES ET LE PREMIER COUAC DANS L’ORGANISATION DU HAJJJ 2024 AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L'APS CE WEEK END
Les parutions du week end évoquent la décision du président de la République, Bassirou Diomaye Faye d’élargir le programme de modernisation des cités religieuses au département de Bignona et le premier couac de Air Sénégal dans l’organisation du Hajj 2024
Dakar, 1er juin (APS) – La décision du président de la République, Bassirou Diomaye Faye d’élargir le programme de modernisation des cités religieuses au département de Bignona (sud) et le premier couac de la compagnie aérienne Air Sénégal dans l’organisation du Hajj 2024 sont les sujets les plus en vue dans les quotidiens reçus samedi à l’Agence de presse sénégalaise.
Le chef de l’État Bassirou Diomaye Faye s’est rendu vendredi à Bignona (sud), où il a effectué la grande prière du vendredi à la grande mosquée de Bignona aux côtés du marabout El Hadji Ousmane Fansou Bodian.
Accompagné du ministre du travail, Yankoba Diemé, et du gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine, le chef de l’Etat a pris part également à la cérémonie officielle du Gamou annuel du marabout El hadji Ousmane Fansou Bodian.
Le président Faye à cette occasion a pris l’engagement de poursuivre la modernisation des cités religieuses et de l’élargir au département de Bignona.
‘’Modernisation des cités religieuses le président promet d’intégrer Bignona’’, affiche à sa Une Le Soleil. Le journal souligne que ‘’le chef de l’Etat a promis d’intégrer Bignona dans le programme d’appui à la modernisation des cités religieuses’’.
‘’Bassirou Diomaye Faye est devenu, hier, le premier président de la République à prendre part au Gamou annuel de Bignona. Il a effectué la grande prière du vendredi aux côtés de l’imam Ousmane Fansou Bodian’’, note le quotidien national.
‘’Nous allons élargir le programme de modernisation des cités religieuses’’, titre de son côté Libération rapportant à sa Une des propos du président de la République Bassirou Diomaye Faye à Bignona.
Les quotidiens ont également mis en exergue le premier couac enregistré dans l’organisation du Hajj 2024 avec les pèlerins du vol d’Air Sénégal qui n’ont pas pu quitter vendredi la terre ferme de Dakar pour la Mecque.
‘’Air Sénégal largue 290 pèlerins sur le quai’’, met à sa Une l’As. Le journal souligne que ‘’les passagers du vol A 1B devant se rendre à la Mecque pour le pèlerinage sont tous cloués à Dakar pour faute de vol disponible’’.
‘’Air Sénégal qui devait convoyer ces pèlerins relevant de la délégation sénégalaise aux Lieux Saints de l’Islam, au total 290 personnes dont la majorité est constituée de personnes âgées, les a envoyés finalement dans deux hôtels à Dakar, sans aucune information ‘’, écrit la publication.
‘’Gros couacs dans l’organisation du pèlerinage, Air Sénégal cloue au sol plus de 250 pèlerins’’, mentionne Les Echos.
‘’La raison : l’avion affrété par notre compagnie nationale n’est pas arrivé’’, explique le journal signalant que ‘’les 250 pèlerins ont été ventilés entre l’hôtel King Fadh Palace et l’hôtel Onomo, sans savoir quand ils rejoindront les Lieux Saints de l’Islam’’.
La publication souligne que ‘’les autorités voulaient un Hajj sans couac. Mais dès la première journée c’est la dérive totale’’.
‘’Air Sénégal cloue au sol 292 pèlerins’’, note L’Info. ‘’Air Sénégal a laissé sur le tarmac de l’aéroport Blaise Diagne 292 pèlerins. L’avion initialement affrété par Air Sénégal n’est pas venu pour défaut de paiement. Un autre avion loué devrait arriver ce samedi’’, annonce le journal.
‘’La délégation générale au pèlerinage aux lieux saints de l’Islam dégage ses responsabilités et accule la compagnie’’ ajoute la publication.
‘’Les premiers couacs du pèlerinage’’, selon L’Observateur qui indique que ‘’ l’édition 2024 du pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam a enregistré ses premiers couacs avec Air Sénégal’’.
‘’La compagnie aérienne nationale n’a pas respecté son engagement de convoyer son 2e vol prévu hier, vendredi 31 mai 2024, vers 10 heures. Ce qui a désorienté les 280 pèlerins qui, faute de vol, sont logés dans deux hôtels dakarois, en attendant une solution à leur problème’’, écrit L’Obs.
Sud Quotidien a mis en exergue de son côté la journée nationale de nettoiement et de curage des caniveaux initiée par le président de la République Bassirou Diomaye pour anticiper sur la gestion des inondations.
‘’Diomaye en opération set-setal national’’, titre le journal.
‘’Le président de la République du Sénégal Bassirou Diomaye Faye a décrété ce 1er juin journée set-setal. Un appel aux citoyens a été lancé pour une journée nationale d’assainissement, de nettoiement et de prévention des inondations’’, mentionne Sud.
GROSSE POLEMIQUE AUTOUR DE LA VOIE TERRESTRE OU MARITIME
Entre ceux qui optent pour l’évacuation des noix de cajou par voie terrestre et ceux qui sont pour l’acheminement par bateau, les divergences enflent à Ziguinchor entre acteurs de la filière anacarde.
Entre ceux qui optent pour l’évacuation des noix de cajou par voie terrestre et ceux qui sont pour l’acheminement par bateau, les divergences enflent à Ziguinchor entre acteurs de la filière anacarde.
Fortement mobilisés hier à Ziguinchor, des transporteurs ont déversé toute leur colère sur des autorités qu’ils accusent d’avoir pris une décision unilatérale en interdisant le transit des graines par voie terrestre. Pape Waly Faye qui portait la parole de ces exportateurs estime que l’heure est grave : « Il y’a plus de deux cent cinquante camions qui sont bloqués ici à Ziguinchor. Un manque à gagner énorme pour nous. Aujourd’hui, nous dénonçons cette situation avec la dernière énergie et nous interpellons les autorités… Nous ne sommes pas contre l’évacuation par la voie maritime mais qu’on laisse à chacun choisir son option d’évacuation des noix d’anacarde », peste M. Faye qui parle de looby de quelques personnes qui s’activent pour leur propre intérêt. « Nous ne pouvons accepter qu’on nous indique par quelle voie passer. », dénonce l’operateur économique qui alerte sur fond de menace.
L’arrivée du bateau Djilor, il y a quelques jours à Ziguinchor, a exacerbé les dissensions entre acteurs de la filière. La réplique n’a pas tardé du côté des transporteurs favorables à l’évacuation des noix par voie maritime.
Pour Ousmane Thiam dit Thiamas, « L’option du bateau pour évacuer les graines reste la meilleure solution pour booster les activités au port de Ziguinchor. Aussi cela permettra aux transporteurs locaux de jouer leur partition dans cette campagne. », lance le routier.
Son collègue opérateur économique Alpha Omar Diallo de marteler « L’évacuation des noix par voix terrestre engendre une panoplie de conséquences. Rien que le stationnement de ces camions dans les rues de Ziguinchor pose un réel problème d’encombrement. Ajouter à cela les problèmes d’environnement avec une pollution. Cette campagne de commercialisation de l’anacarde est dans une zone de turbulence depuis quelques jours dans la partie sud du pays.
Les partisans de l’évacuation par la voie terrestre disent même recevoir l’accord des autorités pour libérer les camions. En attendant, la situation reste tendue entre acteurs de cette campagne qui ne semblent pas accorder leurs violons sur la voie à utiliser pour acheminer les graines.
CES OBSTACLES A L’EMERGENCE ECONOMIQUE
La circulation dans la capitale sénégalaise est devenue insupportable aux heures de pointe à cause des embouteillages. Les problèmes de transport à Dakar ont engendré de grosses pertes économiques.
La circulation dans la capitale sénégalaise est devenue insupportable aux heures de pointe à cause des embouteillages. Une situation qui affecte beaucoup les usagers de la route qui ont du mal à rallier leurs lieux de travail ou encore rentrer chez eux à la descente. Pis, ces bouchons engendrent d’énormes pertes économiques estimées a des centaines de milliards. Ce qui constitue un frein au développement du pays.
Dakar, capitale des bouchons ! Une telle affirmation n’est pas exagérée. Elle relèverait même de la tautologie, tellement ces embouteillages, comme on les appelle communément, sont devenus un véritable casse-tête pour les habitants, l’État et autres usagers qui ne savent plus où se donner de la tête. Du coup, la longue durée des trajets des automobilistes a des conséquences énormes sur l’activité économique.
Les problèmes de transport à Dakar ont engendré de grosses pertes économiques. D’ailleurs, le directeur général du CETUD, Docteur Thierno Birahim Aw, lors de la cérémonie de lancement de la première phase du projet de restructuration du réseau de transport en commun a révélé que la région de Dakar perd 900 milliards Fcfa en raison des externalités négatives liées aux transports routiers. Selon lui, cette manne financière illustre l'urgence d'agir et de trouver des solutions durables à la mobilité urbaine.
Défendant, en décembre 2019, la pertinence des projets de transport de masse du président de la République, Macky Sall notamment le Train Express régional (TER) et le Bus rapid transit (BRT), l’ancien ministre des Infrastructures et des Transports terrestres, Me Oumar Youm, a fait savoir que les embouteillages à Dakar font perdre annuellement 108 milliards de FCFA à l’Etat. Ces embouteillages sont généralement à l’origine des retards chez les employés.
Les embouteillages de la capitale sont dus à la forte concentration de la population dans cette ville. De même, le parc automobile est dense à Dakar. A cela, il faut ajouter l’état défectueux de certaines routes de la capitale sénégalaise surtout en période hivernale. Ces bouchons affectent beaucoup les usagers de la route. L’augmentation de la consommation de carburant, les ralentissements voire retards considérables sur les livraisons, l’allongement du temps de parcours domicile-lieu de travail et vice-versa contribuent à impacter négativement le vécu quotidien des usagers de la route à cause des embouteillages. Ces problèmes de mobilité urbaine constituent donc des obstacles à la productivité et la compétitivité qui sont essentielles pour le développement du pays.
En effet, l’amélioration de la disponibilité, de l’accessibilité et de la qualité des infrastructures réduisent de manière significative les coûts et la qualité des facteurs de production.
DIOMAYE EN OPERATION SET SETAL NATIONAL
Le président de la République a décrété ce 1er juin journée Set Sétal. Un appel aux citoyens a été lancé pour une journée nationale d’assainissement, de nettoiement et de prévention des inondations
Le président de la République du Sénégal Bassirou Diomaye Faye a décrété ce 1er juin journée Set Sétal. Un appel aux citoyens a été lancé pour une journée nationale d’assainissement, de nettoiement et de prévention des inondations.
Le chef de l’Etat va prendre part à la journée de nettoiement qui se tient ce samedi 1er juin sur toute l’étendue du territoire national. Selon le dossier de presse de cette activité, le Président Faye, a informé le conseil des ministres qu’il participera avec l’ensemble du gouvernement, à une journée nationale d’investissement humain dans le domaine de l’assainissement, en vue d’accentuer l’implication des populations locales, des communes, des forces de défense et des services de l’Etat, dans l’exécution des opérations retenues en prévision de l’hivernage. Un engagement qui va permettre d’améliorer le cadre de vie, de prévenir les inondations mais aussi d’œuvrer à la consolidation de la citoyenneté.
Axées sur le thème « sétal sunu rew », des actions concrètes de nettoiement et de curage des caniveaux seront posées selon le gouvernement afin d’encourager la création de liens au sein de la population en permettant à chaque habitant volontaire, quel que soit son âge, ses origines ou ses aptitudes, de devenir acteur pour sa collectivité. A cet effet, l’Etat a lancé un appel à l’endroit des habitants, associations, travailleurs, entreprises, élus, administration, acteurs du territoire qui travailleront ensemble dans un esprit d’implication de chacun vers une citoyenneté active.
Le gouvernement a aussi rappelé que cette action entre dans le cadre de la mise en œuvre d’une politique inspirée par le projet de transformation systémique du Sénégal décliné en cinq orientations majeures. « Le Premier ministre conformément à la volonté du président de la République, a annoncé le 16 mai dernier, en marge d’un conseil interministériel consacré à la prévention et à la gestion des inondations, la tenue d’une journée citoyenne de nettoiement et de curage des caniveaux, le samedi 1er juin, sur toute l’étendue du territoire nationale », a noté la source. Et de poursuivre : « une décision qui fait suite à la communication du président de la République en conseil des ministres, le 08 mai dernier demandant au Pm « d’engager tous les ministres, services de l’Etat et acteurs territoriaux concernés à proposer un plan national de prévention et de gestion des inondations. »
Ainsi, pour matérialiser cette directive, la source révèle que le Président de la République, dans sa dernière communication en conseil des ministres le mercredi passé a demandé au ministre en charge de l’environnement, de travailler avec les ministres en charge de l’Urbanisme, des collectivités territoriales et de l’assainissement, à l’amélioration de l’aménagement paysager des communes et axes routiers, du système de gestion des déchets solides urbains, ainsi que des réseaux d’assainissement. Et d’inviter dans ce sens le gouvernement à lancer une campagne d’information et de sensibilisation des populations sur l’éducation environnementale et la préservation de leur cadre de vie.
A ce sujet, le chef de l’Etat a engagé le Pm à initier un programme national de promotion de la citoyenneté avec des composantes opérationnelles et institutionnelles rationnalisées, soutenues par la mobilisation effective de ressources budgétaires conséquente ».
Dans le même élan, il a indiqué la nécessité pour chaque ministère, sous la supervision du Pm, des actions majeures pour asseoir la mobilisation citoyenne des populations notamment des jeunes » ajoute le communiqué.
Et de souligner : « Enfin le chef de l’Etat a prôné l’organisation régulière d’une journée nationale mensuelle de mobilisation de toutes les forces vives de la nation axé sur un thème spécifique et pilotée par le ministère compétent ».
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE WEEK-END
Sud Quotidien, Le Quotidien, L'As, Révélation Quotidien, Libération, Bes Bi le Jour, Stades, EnQuête, Le Soleil, Walf Quotidien
Baadoolo - Le système nerveux
Ils sont venus, ils ont vu, ils n’ont pas encore vaincu leur rage. La presse ne crée pas les urgences. Elle les rappelle. La presse n’accompagne pas- 90 ou 100 jours-, elle alerte. C’est vrai que l’argent est le nerf de la guerre. Mais on ne gouverne pas avec les nerfs toujours tendus. Des yeux qui voient des ennemis partout. L’Etat est un système nerveux qu’il doit réguler. Et l’anti-système ne doit pas être nerveux. Vous n’avez de comptes à rendre aux journalistes. Vous avez des règlements de comptes à leur rendre. On a compris !
Première manifestation interdite sous Diomaye Le préfet de Dakar dit niet à «Aar sunu gaal» au terrain Acapes
Les régimes changent mais les pratiques demeurent. La manifestation du Collectif «Aar sunu gaal» au terrain Acapes des Parcelles assainies n’aura pas lieu finalement ce vendredi. L’autorité préfectorale du département de Dakar motive sa décision par des «menaces de troubles à l’ordre public, risque d’infiltration par des personnes malintentionnées», indique l’arrêté de Chérif Mouhamadou Blondin Ndiaye. Et le terrain Acapes, c’était le «QG» de Pastef et Yewwi askan wi dans l’opposition.
Son audition par le juge programmée lundi Doro Gaye passe le week-end à la gendarmerie
L’homme d’affaires Doro Gaye ne sera entendu par le juge que lundi prochain. Selon Seneweb, c’est à cette date que le juge du 3e cabinet a programmé son audition. Il retourne donc à la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane, à la suite d’une plainte de Zakiloulahi Sow pour escroquerie. Cet ancien proche de Macky Sall a été arrêté le 27 mai dernier pour une affaire de terrains situés à l’aéroport Léopold Sédar Senghor, évalués à 1,2 milliard de FCFA.
Déploiement de 5 000 agents pour la journée Set-Setal - Moussa Balla Fofana à l’assaut des déchets
En prélude à la journée nationale de Set-Setal initiée par le Président Diomaye, le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement du territoire a effectué une revue des moyens logistiques. Sur la mise en place du «dispositif d’appui» pour population pour cette «importante activité populaire», Moussa Balla Fofana a annoncé «le déploiement de 5000 agents en plus de 300 unités motorisées par la Sonaged à travers le pays». Le ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement du territoire a également tenu à rassurer de la disponibilité des services de l’État pour soutenir les initiatives des communautés locales visant à pérenniser ces actions citoyennes pour le bien-être des populations.
Modernisation des cités religieuses Le Président annonce que Bignona bénéficiera de ce programme
Le président de la République était à Bignona ce vendredi. Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre, Ousmane Sonko ont assisté à la cérémonie officielle du Gamou annuel du marabout Elhadj Ousmane Nfansou Bodian. A cette occasion, le chef de l’Etat a annoncé la poursuite du programme de modernisation des cités religieuses, une initiative entamée par son prédécesseur, Macky Sall. Selon lui, Bignona et d’autres cités religieuses bénéficieront prochainement de ce projet.
Nomination de Fatou Sarr, présidente des femmes du Pds Woré Sarr tourne le dos à Wade
C’est une figure du Parti démocratique sénégalais (Pds) qui quitte le navire libéral. Woré Sarr n’aurait pas digéré le remaniement intervenu ce vendredi à la tête du mouvement des femmes de ce parti de Wade. «Je quitte le Pds de manière définitive», rapportent plusieurs sites. Une information confirmée d’ailleurs par de hauts responsables de cette formation qui reconnaissent, au téléphone de Bés bi, une «injustice». Le communiqué du Pds informait peu avant que Fatou Sow est nommée présidente de la Fédération nationale des femmes du Pds, et Ndèye Astou Camara secrétaire générale. Mme Sow est députée et militante à Keur Massar. Elle a siégé à l’Assemblée nationale pour la première fois en 2007. Par ailleurs, Lamine Ba est le nouveau président de la Fédération nationale des cadres libéraux (Fncl). Le poste de vice-président est occupé par Saliou Sagna tandis que Khadim Guèye est nommé secrétaire général.
VIDEO
LA RTS DÉNONCE DES TENTATIVES D'ENTRAVER LES RÉFORMES
La RTS monte au créneau pour défendre le cap du gouvernement. Dans un plaidoyer offensif, la chaîne publique dénonce les manœuvres déstabilisatrices et réaffirme son soutien à l'agenda de changement radical promis par le nouveau pouvoir
Dans un élément diffusé ce vendredi 31 mai 2024 sur ses antennes, la RTS a dénoncé les tentatives répétées de déstabilisation visant à saper la dynamique de rupture promise par la nouvelle équipe dirigeante. Selon la chaîne dite de service public, "pour les pourfendeurs de la nouvelle équipe gouvernementale, désormais aucune occasion n'est de trop pour saper la dynamique de rupture en cours."
La RTS a pointé du doigt les efforts constants déployés "pour empêcher au chef de l'État et son premier ministre de dérouler l'agenda" de changement radical tant attendu par la population. Malgré les axes clairement définis, il a reconnu que "des lignes vont forcément bouger une fois le travail achevé", ce qui semble déranger certaines sphères.
Évoquant "le milieu politico-affairiste organisé en lobby", la RTS estime que ce dernier était "décidé à faire face" au nouveau pouvoir, arrivé aux affaires avec "un score qui frôle presque le plébiscite". Cependant, prévient la chaîne de télévision, "vouloir se poser de cette façon, c'est s'engager dans une voie sans issue, un long tunnel où l'on risque de ne jamais voir le bout."
L'exemple le plus récent de ces tentatives de déstabilisation, selon la RTS, concerne "l'affaire Mélenchon et le faux débat sur les LGDTQ+", éclipsant le discours marquant du président sur les relations Afrique-Occident lors de la visite du leader français. Un discours qui "a fait écho dans le monde car fixant les nouveaux contours qui devront désormais gouverner un partenariat qui jusque-là était en défaveur de l'Afrique et du Sénégal."
De même, la polémique autour de la nomination de l'officier général Kandé comme attaché de défense a été balayée comme "une énième tentative de détourner l'opinion publique des pas positifs posés par le gouvernement". Citant le décret du 24 mars 2024, la chaîne a rappelé que cette nomination relevait "parfaitement" des prérogatives du chef de l'État.
DIOMAYE FAYE JUGE UNE RÉCONCILIATION POSSIBLE ENTRE PAYS DU SAHEL ET CEDEAO
M. Faye a dit avoir longuement parlé de la Cedeao avec le chef de la junte malienne, le colonel Assimi Goïta. La position malienne, "quoique rigide, n'est pas totalement inflexible", a-t-il dit à la presse au côté du colonel Goïta.
Le nouveau président du Sénégal Bassirou Diomaye Faye a jugé possible jeudi à Bamako et Ouagadougou une réconciliation entre la Communauté des Etats ouest-africains et les trois pays du Sahel qui ont rompu avec la Cedeao sous la conduite des juntes qui les dirigent.
M. Faye, investi en avril, s'est rendu jeudi chez le voisin malien avant d'atterrir au Burkina Faso, effectuant sa première visite dans deux des trois États qui, avec le Niger, ont annoncé en janvier leur sortie de la Cedeao, l'accusant d'être inféodée à l'ancienne puissance coloniale française et de ne pas les avoir assez soutenus contre le jihadisme.
M. Faye a dit avoir longuement parlé de la Cedeao avec le chef de la junte malienne, le colonel Assimi Goïta. La position malienne, "quoique rigide, n'est pas totalement inflexible", a-t-il dit à la presse au côté du colonel Goïta. La Cedeao est "très malmenée", mais "nous ne devons pas nous résigner et dire qu'on ne peut plus rien faire. Il y a des difficultés, il faut parler aux uns et aux autres et les comprendre et à partir du niveau de compréhension et des écarts de position, voir ce qu'il est possible de bâtir à partir du socle qui est existant", a-t-il dit.
"Je ne désespère pas de voir la Cedeao repartir sur des bases nouvelles qui nous évitent la situation que nous traversons aujourd'hui", a-t-il dit sans préciser la forme d'une éventuelle réconciliation. Il avait dit vouloir faire revenir au sein de la Cedeao ces trois pays.
M. Faye a cependant assuré ne pas être venu à Bamako en tant que "médiateur de la Cedeao", mais pour une "prise de contact" qui l'a conduit dans plusieurs autres pays ouest-africains auparavant. "Je ne suis mandaté par aucune instance de la Cedeao", a-t-il insisté.
Arrivé au Burkina dans l'après-midi, M. Faye a été accueilli à Ouagadougou par le chef du pouvoir militaire, le capitaine Ibrahim Traoré. Les relations entre ce pays et la Cedeao ont également été évoquées. "Je comprends aujourd’hui que les positions soient quelque peu figées, mais je perçois dans chacune de ces positions une fenêtre d’ouverture qui permet de nouer un fil de dialogue", a déclaré le président sénégalais, cité dans un communiqué du pouvoir burkinabè.
Selon la même source, M. Faye a affirmé "l'engagement" de son pays "aux côtés" du Burkina. Les deux États souhaitent "raffermir" leurs "relations", notamment sur "le plan commercial", selon ce texte.
Bassirou Diomaye Faye a été élu en promettant la rupture avec l'ancien système. Le chef de l'État prêche le panafricanisme et le souverainisme qui sont aussi des mots d'ordre des régimes militaires qui ont pris le pouvoir lors de putschs successifs au Mali, au Burkina et au Niger depuis 2020.
Le Sénégal partage des centaines de kilomètres de frontières avec le Mali et entretient avec lui d'importantes relations commerciales et humaines. La situation sécuritaire au Mali et au Sahel et le risque de propagation au Sénégal réputé pour sa stabilité sont de longue date une préoccupation forte à Dakar.