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4 mars 2025
DES ZONES D'OMBRE AUTOUR DES LICENCES DE PÊCHE
L'analyse de la liste officielle des navires autorisés à pêcher au Sénégal révèle des irrégularités concernant 101 chalutiers nouvellement immatriculés. Plus de la moitié d'entre eux présentent des licences douteuses, voire inexistantes
Après lecture et analyse de la liste des navires autorisés à pêcher dans les eaux sénégalaises, le Groupement des armateurs et industriels de la pêche du Sénégal (Gaipes) a constaté qu’il y a eu près d’une centaine de nouvelles immatriculations de navires sénégalais entre 2019 et 2024. Mieux, le Gaipes révèle que parmi les 101 chalutiers nouvellement immatriculés, 52 bateaux ont des licences qui ont été renouvelées en 2024 et 49 bateaux déjà immatriculés et battant pavillon Sénégal ne disposent pas de licences en 2024.
Le 6 mai dernier, le ministère de la Pêche avait publié la liste des navires autorisés à pêcher dans les eaux sénégalaises. Après analyse de cette liste, le groupement des armateurs et industriels de la pêche au Sénégal (Gaipes) a constaté qu’il y’a eu près d’une centaine de nouvelles immatriculations de navires sénégalais entre 2019 et 2024. Ce qui a suscité des questionnements de la part des acteurs. « Les immatriculations à partir du Dak 1286 au Dak 1386 feraient partie du lot des bateaux qui était délibérément caché aux acteurs par les ministres qui étaient nommés entre 2019 et Mars 2024 Il faut préciser que parmi ces nouvelles immatriculations, il y a quelques rares bateaux qui avaient fait l’objet d’une substitution », a relevé Fatou Niang Ndiaye, membre du bureau du Gaipes. Elle s’exprimait hier, jeudi 30 mai, lors d’un atelier d’échange sur les enjeux de la publication de la liste des navires autorisés à opérer dans les eaux sous juridiction sénégalaise, organisé par le Gaipes et le Forum Civil.
Mieux, elle dévoile que parmi les 101 chalutiers nouvellement immatriculés, 52 bateaux ont des licences qui ont été renouvelées en 2024, 49 bateaux déjà immatriculés et battant pavillon Sénégal ne disposent pas de licences en 2024. « Où sont ces 49 chalutiers qui disposent d’un acte de nationalité sénégalaise ? Seraient-ils déjà radiés du pavillon ? Ou seraient-ils en train de profiter des accords du Sénégal avec les pays voisins pour y pêcher et jouir des avantages conférés par l’origine Sénégal ?», s’interroge-t-elle.
Selon elle, la publication révèle aussi que la cinquantaine de licences qui devait être soumise à la commission d’attribution de licences en Avril 2020 a finalement été introduite progressivement dans le pavillon. Au-delà de cette liste, le Gaipes recommande aux nouvelles autorités de faire la lumière sur les activités de tous les bateaux du pavillon Sénégal. « La publication de cette liste est un pas vers la transparence, mais nous souhaitons qu’il y ait des jalons qui soient posés pour qu’on ait encore plus de transparence dans ce secteur et que toutes les leçons soient tirées. Nous souhaitons aussi que les bateaux qui sont autorisés à pêcher au Sénégal le fassent dans le cadre de la loi et que ceux qui ne respectent pas les conditions ne soient plus autorisés à pêcher dans nos eaux », lance-t-elle
Interpellé sur le carton jaune que l’Union Européenne vient de donner au Sénégal, Madame Ndiaye soutient : « nous pensons que c’est une alerte qui vient corroborer les doutes qu’avaient beaucoup d’acteurs sur ces nouvelles immatriculations des bateaux qui avaient un passé de pêche INN (non déclarée et non réglementée) et qui débarquent sur nos côtes. Je pense donc que c’est une question qui est posée. Nous avons deux mois pour réfléchir et répondre à l’Ue. Nous voulons que ce carton jaune puisse apporter des réponses claires à nos interrogations ».
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE VENDREDI 31 MAI 2024
Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, Walf Quotidien, L'As, Le Quotidien, L'Observation, Stades, Bes Bi le jour, Yoor-Yoor Bi, EnQuete, Le Soleil
KEEMTAAN Gi – IRRESPONSABILITÉ
Mais pourquoi donc tout ce boucan ? Des dossiers plus scandaleux ne méritent-ils pas que l’on fasse plus de bruit ? Comme par exemple le bradage sur le foncier avec un homme lige de l’ex-Chef. Ou ce griot attitré qui percevait un salaire de 1,5 million dans une société publique où il ne mettait jamais les pieds. Ou encore ces crapules qui recevaient deux salaires sans compter tous ces autres salopards qui sont enregistrés au Coud, à la Lonase etc., sans jamais s’y présenter. Un dépeçage en règle des finances publiques… Un général qu’on affecte ailleurs avec un statut de diplomate pour le remplacer par un autre qui a la confiance des nouvelles autorités. Dans mon esprit de Kàccoor plus enclin à zieuter les popotins des belles dames qu’à se mêler d’affaires d’étoiles, ça ne doit pas bouleverser la quiétude d’une nation. Mais nous voilà à faire les Madame Soleil tropicales comme si le travail du journaliste devait reposer sur des charades ou dans le bidonnage de sujets sur lesquels nous n’avons aucune emprise, un peu comme si on voulait concurrencer une Selbé Ndom. Tiens, tiens où est-ce qu’elle est donc passée, celle-là ? Des généraux en disgrâce, il en a toujours existé dans l’histoire de ce charmant pays sans que des gens essaient d’instrumentaliser leur disgrâce pour en faire un outil de déstabilisation. Et puis, dans la tradition militaire, il est établi que le soldat doit obéir au Chef. Et le Chef suprême des Armées, c’est le président de la République car, dans une démocratie, le politique commande toujours le militaire ! C’est également tout curieux que le Chef du Gouvernement ignore royalement le Chef de l’Armée pour aller exposer ses états d’âme à un moins gradé. En tout cas ce sont des confrères sans identité, loin du pays, qui viennent nous exposer ce qui se serait réellement passé dans la tête de Oscar Sierra et du Général pour nous fourguer leurs échanges épistolaires. Et sans les précautions d’usage. C’est-à-dire sans vérification ni recoupement, nous voilà à exposer sur la place publique les états d’âme de notre vaillante Armée avec des supputations qui ne reposent que dans la tête du journaliste dont le projet…différent du Projet est loin de faire plaisir aux nouveaux tenants du pouvoir. Ça s’appelle de l’irresponsabilité, du je-m'en-foutisme ou, en wolof, du « Maa Tay ». La liberté de la presse, c’est n’est pas chier sur la vérité, surtout si l’information concerne la Grande muette. Pour régler des comptes, on fait fi de certaines règles qui régissent notre métier. Nous estimons qu’aucun journaliste ne doit plus séjourner en prison dans le cadre de son métier. Mais il faut que l’on mette des garde-fous et que l’on soit responsable des actes que l’on pose. La liberté d’expression ne veut pas dire foutre le bordel dans un pays. Et sans jeu de mots, c’est le dessein inavoué de confrères à la solde de businessmen eux-mêmes dans une entreprise de règlement de comptes et ne souhaitant pas du bien aux nouvelles autorités. Leur souhait, c’est de voir ces dernières et leur « Projet » se casser la gueule. KACCOOR BI - LE TEMOIN
HAJJ 2024 : ATTENTION AUX COUACS !
Il y a quelques semaines, la compagnie Air Sénégal chargée de transporter une partie des pèlerins sénégalais aux lieux saints de l’Islam dans le cadre du « Hajj 2024 » avait dévoilé son planning des vols/aller. En examinant à la loupe le programme, « Le Témoin » a constaté que le premier vol d’Air Sénégal devait normalement décoller de l’aéroport de Blaise Diagne de Diass ce vendredi 31 mai à 4h du matin. Au moment où « Le Témoin » bouclait nuitamment cette édition, on apprend que le second vol de ce vendredi à 10 heures devait être fait par un avion affrété. Hélas, jusqu’à hier nuit, l’avion en question n’était pas encore arrivé à Diass. On nous confie que le deuxième avion loué par Air Sénégal ne sera pas disponible avant le 3 juin à cause d’un retard de paiement. Donc, les vols programmés jusqu’à cette date risquent de connaitre des perturbations. Sans compter qu’Air Sénégal va devoir négocier de nouvelles demandes d’atterrissage en terre saoudienne pour d’éventuels vols reportés. Toujours est-il que le Premier ministre Ousmane Sonko avait « menacé » de sévir en cas de couacs dans l’organisation du pèlerinage. « Vous n’avez pas droit l’erreur ! Car le mot d’ordre est un Hajj zéro couac… » déclarait-il à l’endroit du ministre des Transports aériens El Malick Ndiaye, alias l’ami des Tchèques. Et ce dernier, à son tour, avait invité la direction générale d’Air Sénégal à faire respecter les plans afin qu’aucun pèlerin ne soit désavantagé ou laissé en attente. « Le Premier ministre avait été très clair ! S’il y a des couacs, des têtes vont tomber. Et à commencer par moi… » avait indiqué le ministre El Malick Ndiaye. Donc attention aux couacs !
LA MAGISTRATURE EN DEUIL NOS CONDOLÉANCES AU PRÉSIDENT CHIMERE DIOUF
Quand le président de l’Union des magistrats du Sénégal (Ums) Ousmane Chimère Diouf perd sa très chère jeune épouse Fatoumata Binetou Ndiaye, la Justice dans toutes ses composantes ne pouvait être qu’endeuillée. Le décès est survenu avant-hier à Dakar suivi de l’enterrement à Thiès. C’est donc un très grand malheur qui frappe l’honorable Ousmane Chimère Diouf, un homme aux qualités humaines et professionnelles unanimement reconnues et acceptées. En dehors des Cours et Tribunaux, Chimère est un homme disponible, social et d’une grande disponibilité apprécié aussi bien par sa famille que parle voisinage. Que Dieu accueille la défunte Fatoumata Binetou dans Son Paradis et donne à l’époux Ousmane Chimère Diouf la force morale et physique de pouvoir surmonter cette douloureuse épreuve. «Le Témoin» lui présente en cette triste circonstance ses plus sincères condoléances.
MEDIAS LA CAP DÉNONCE LE RETOUR DES ARRESTATIONS ET CONVOCATIONS
L’arrestation, puis la libération du directeur de publication du quotidien « La Tribune », Pape Moussa Traoré, et la convocation ce vendredi du directeur de publication du « Quotidien », Mohamed Guèye, ont été vivement dénoncées par la Coordination des Associations de Presse (CAP). Ces deux journalistes ont été convoquées par la DIC dans l’affaire du général Souleymane Kandé. La CAP dans une déclaration exprime « son profond regret » face à la reprise des convocations de journalistes à peine deux mois après l’installation des nouveaux dirigeants. Selon la CAP, les dirigeants actuels qui sont devenus des « symboles vivants de ces lois liberticides et rétrogrades contre la liberté d’expression », sont à l’origine de cette situation préoccupante. La CAP renseigne les autorités sur l’existence du CORED instauré avec le soutien des pouvoirs publics pour traiter les plaintes contre les professionnels de l’information.
UNIVERSITE DE THIES UNE FILIERE « GESTION ET COMMERCIALISATION DES PRODUITS LOCAUX » LANCÉE
Un nouveau programme de gestion et commercialisation des produits locaux a été lancé par l’Université Iba Der Thiam (UIDT) de Thiès, qui, dans le cadre du projet PEA-DISCOM, a signé un partenariat Nord-Sud avec l’Université de Lille (France). Une initiative financée à hauteur de 26 millions de FCFA et qui garantit une insertion professionnelle directe des diplômés, avec un partenariat visant à les faire recruter. Le Directeur de la formation du 3FPT, Sidy Ba, explique que le projet PEA Discom, qui porte ce programme, vise à développer des formations de qualité en gestion, distribution et commercialisation de produits locaux. Un projet ambitieux qui ouvre la voie à de futures formations dans d’autres domaines. La formation, dispensée à l’Université Iba Der Thiam de Thiès, conçue pour fournir des compétences adaptées aux besoins dans le domaine de la distribution et de la commercialisation des produits et services locaux, couvre différents niveaux. De la Licence au Doctorat en impliquant des enseignants d’universités locales et régionales.
VIOLENT INCENDIE A KEUR ISSA (THIES-OUEST) UN CENTRE DE FORMATION EN MENUISERIE ÉBÉNISTE EN PROIE AUX FLAMMES
Un incendie a réduit en cendres une bonne partie d’un centre de formation en menuiserie ébéniste avec des pertes énormes estimées à des centaines de millions FCFA. Elles concernent une production de plusieurs milliers de tables bancs scolaires et des machines. Selon Oumy Yamar Sarr, la correspondante du Témoin à Thiès, c’était dans la nuit de mercredi 29 à jeudi 30 mai 2024 au quartier Keur Issa sur la route de Fandène, près du site rebaptisé « Kamb-yi» dans la commune Thiès-Nord. Le feu a consumé une importante partie de la production de l’entreprise. Il s’agit de 8.000 tables bancs produits en premier lieu sur un marché en sous-traitance ainsi que toutes les machines destinées à la production du mobilier scolaire au profit de l’État.
DAKAR DEM DIKK ASSANE MBENGUE PREND LE VOLANT
En s’installant à la direction de Dakar Dem Dikk, le nouveau Directeur Assane Mbengue, a pris l’engagement de s’évertuer à consolider les acquis tout en les renforçant. Il ambitionne de faire jouer pleinement à Dakar Dem Dikk son rôle dans le maillage uniformisé du système de transport urbain, interurbain et international. Le tout dans une dynamique d’intégration multimodale. Pour M. Mbengue, ceci nécessitera d’engager des chantiers dans le but d’une transformation profonde et harmonisée, en réponse à l’appel d’une mobilité dynamique, basée sur l’inter-connectivité des différents modes de transport. Une modernité tenant surtout en compte la préservation de notre planète et notre environnement.
RIEN NI PERSONNE NE PEUT DÉSTABILISER LE SÉNÉGAL
Le chef du gouvernement a ainsi rassuré les Sénégalais quant à la responsabilité de l’Etat de veiller sur leur quiétude et la sécurité de leurs biens.
Le Premier ministre Ousmane Sonko a déclaré, jeudi, que rien ni personne ne peut déstabiliser le Sénégal, assurant que l’Etat a la responsabilité de veiller à la quiétude des Sénégalais et à la sécurité de leurs biens.
‘’A ce peuple [sénégalais], je veux dire simplement qu’il peut dormir tranquille. Je veux rassurer ce peuple, qu’il n’y aura que la paix au Sénégal. Rien ni personne ne peut déstabiliser le Sénégal’’, a-t-il dit dans une déclaration diffusée sur la RTS, la télévision publique sénégalaise, en prélude de la journée de nettoiement prévue samedi.
‘’Ceux qui ont eu la responsabilité de gérer le pays pendant longtemps savent très bien vers quelle direction nous nous acheminons et ils savent très bien que les résultats ou les conclusions [de rapports de cours de contrôle] leur seront extrêmement défavorables’’, a ajouté M. Sonko.
Le chef du gouvernement a ainsi rassuré les Sénégalais quant à la responsabilité de l’Etat de veiller sur leur quiétude et la sécurité de leurs biens.
‘’Je veux également rassurer ce peuple qu’il peut dormir tranquille, car il n’y aura aucune forme de troubles. Et nous prendrons toutes nos responsabilités’’ en cas d’‘’agitation’’, a-t-il prévenu.
Dans sa déclaration, M. Sonko est revenu sur les deux premiers mois du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a la tête du pays et du gouvernement qu’il dirige.
‘’Bientôt deux mois après la mise en place du nouveau gouvernement (…) sous la houlette de son excellence M. le président Bassirou Diomaye Faye, nous avons tenté de donner forme à ce projet qui nous est cher et qui est cher à toute l’Afrique. Le bilan est extrêmement satisfaisant’’, s’est-il réjoui, évoquant l’option ‘’souverainiste’’ du nouveau régime.
Pour le chef du gouvernement, cette ‘’rupture systémique’’ passe par une gestion optimale des ressources publiques et la ‘’reddition des domptes’’.
‘’Nous avons pris un engagement vis-à-vis du peuple sénégalais, engagement de mettre un terme à la prévarication, au détournement de deniers publics, aux surfacturations des marchés, à la corruption”’, a-t-il rappelé.
‘’Nous y avons travaillé fermement et dans les jours à venir, le peuple sera informé des résultats’’, a notamment dit M. Sonko, pour qui le développement économique du Sénégal passe par la bonne gouvernance des ressources naturelles.
‘’Nous avons œuvré inlassablement à identifier et entamer les discussions qu’il faut pour rapatrier ou faire revenir dans l’escarcelle du Sénégal tout ce qui nous appartient en termes de ressources naturelles, particulièrement de droits sur ces ressources naturelles’’, a fait savoir le Premier ministre.
Ousmane Sonko a fait cette déclaration en perspective de la préparation de la Journée nationale de Set-setal (nettoiement et assainissement, en wolof) décrétée par le chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, et prévue samedi.
LA JOURNÉE NATIONALE DE SET-SETAL EST UNE DÉMONSTRATION DE NOTRE COHÉSION NATIONALE
Ousmane Sonko a fait savoir que lui ainsi que le président de la République et l’ensemble du gouvernement vont s’investir dans cette œuvre collective de salubrité publique. Il invite tous ses compatriotes à en faire de même.
La journée nationale de “Set-setal”, prévue samedi et consistant en une opération de nettoiement et d’assainissement sur toute l’étendue du territoire national, est une démonstration de “notre modèle extrêmement important de cohésion nationale’’, a déclaré, jeudi, le Premier ministre.
‘’Nous appelons chacun dans son quartier, sa ville, son département, sa région [à cette journée]. Nous expérimentons ce modèle extrêmement important pour la cohésion nationale (…) un modèle de démonstration de notre dévouement individuel et collectif à notre pays, à notre patrie’’, a dit Ousmane Sonko dans un message diffusé sur la RTS, la télévision publique sénégalaise.
La Journée nationale de “Set setal”, qui en sera à sa première édition, est une initiative du président de la République, Bassirou Diomaye Faye, qui appelle l’ensemble des Sénégalais à se consacrer à des activités de nettoiement des rues et places publiques, le premier samedi de chaque mois.
‘’Nous appelons donc toutes les populations, de concert avec l’armée nationale, les services d’hygiène, les sapeurs-pompiers et l’ensemble des services qui agissent dans ce domaine’’, a lancé le chef du gouvernement.
Dans sa déclaration radiotélévisée, Ousmane Sonko a fait savoir que lui ainsi que le président de la République et l’ensemble du gouvernement vont s’investir dans cette œuvre collective de salubrité publique. il invite tous ses compatriotes à en faire de même.
‘’Nous appelons tous les Sénégalais à sortir massivement, au premier rang desquels le président de la République, moi-même, chef du gouvernement et l’ensemble des ministres, des directeurs et directeurs généraux, l’ensemble de ceux qui, aujourd’hui, ont une responsabilité publique, pour donner au monde entier l’image d’un Sénégal uni autour de sa patrie, de l’intérêt national et non de préoccupations crypto-personelles et politiciennes’’, a encore dit le Premier ministre.
LA CAP DÉNONCE UN RETOUR EN ARRIÈRE LIBERTICIDE
"Profond regret", "désolation", "tristesse": dans un texte poignant, la Coordination des Associations de la Presse déplore la reprise des pressions sur les journalistes et rappelle aux nouvelles autorités les mécanismes de régulation existants
La CAP sonne l'alarme et dénonce la reprise des convocations de journalistes par les nouvelles autorités, moins de deux mois après leur arrivée au pouvoir. Dans un communiqué publié ce jeudi 31 mai 2024, la coordination pointe du doigt ces pratiques liberticides et appelle à un changement de système pour plus de respect de la liberté d'expression.
"La Coordination des Associations de la Presse (CAP) a le profond regret de constater la reprise des convocations de journalistes dans le cadre de l'exercice de leur fonction.
Nous sommes d'autant plus désolés et tristes que cela arrive à moins de deux mois seulement de la prise de fonction du nouveau régime, dont les principaux dirigeants sont devenus des symboles vivants de ces lois liberticides et rétrogrades contre la liberté d'expression.
La CAP rappelle aux autorités que le Conseil pour l'Observation des Règles d'Éthique et de Déontologie dans les médias (CORED) a été mis en place, avec l'appui des pouvoirs publics, pour justement prendre en charge tous griefs contre les professionnels de l'information. Les sanctions prévues, qui peuvent aller jusqu'au retrait de la carte nationale de presse, sont largement suffisantes pour veiller au respect des règles d'éthique et de déontologie.
Dans le même sillage, si des informations données par des médias sont jugés fausses, les victimes, étatiques ou non étatiques, peuvent user de leur droit de réponse pour rétablir la vérité, sans préjudice de la faculté de porter l'affaire devant le Tribunal des Pairs. Nous invitons les nouvelles autorités à savoir raison garder et à tirer les leçons de leur propre passé, suffisamment récent pour être oublié.
La Coordination des Associations de la Presse, tout en renouvelant son soutien aux confrères et consœurs, les invite à continuer à faire preuve de rigueur et de professionnalisme dans le traitement de l'information, d'utiliser des sources qualifiées et d'user de prudence dans la reprise des informations, surtout quand il s'agit d'informations sensibles."
TRUMP COUPABLE
Il est déclaré coupable de toutes les charges dans l'affaire du paiement à Stormy Daniels. Une première historique pour un ancien président américain. Trump a immédiatement dénoncé un "jour de honte" promettant le "vrai verdict" à la présidentielle
(SenePlus) - L'ex-président américain Donald Trump a été déclaré coupable hier par un jury new-yorkais de toutes les charges pour lesquelles il était poursuivi, à savoir 34 chefs d'accusation de falsification volontaire de documents comptables dans le but d'influencer l'élection présidentielle de 2016.
Après cinq semaines de procès et moins de deux jours de délibérations, les 12 jurés du tribunal de Manhattan ont reconnu la culpabilité de Donald Trump. Le juge Merchan a annoncé que la peine de l'ancien président serait prononcée le 11 juillet prochain.
Dans sa réaction rapportée par Le Point Afrique, Trump n'a pas caché sa colère face à ce jugement. "« Guilty ! » Quel jour de honte... Le vrai verdict sera le 5 novembre", a-t-il dénoncé selon Le Point Afrique, faisant référence à la prochaine élection présidentielle où il pourrait être de nouveau candidat.
Selon l'accusation, Donald Trump aurait versé 130 000 dollars en 2016 à l'avocat Michael Cohen afin de couvrir les dépenses liées au paiement effectué par ce dernier pour acheter le silence de l'actrice pornographique Stormy Daniels, avec qui Trump aurait eu une liaison en 2006. Ces remboursements, qualifiés de "dépenses juridiques" dans les comptes, constitueraient une falsification destinée à influencer le résultat du scrutin présidentiel.
En théorie, le principal intéressé risque jusqu'à 4 ans de prison pour ce délit. Toutefois, comme le souligne Le Point Afrique, "de nombreux experts doutent qu'il soit condamné à de la prison ferme", compte tenu du fait qu'il s'agit d'une première condamnation pour un crime non-violent.
Ce procès new-yorkais était considéré comme le moins solide des 4 procédures judiciaires en cours contre Donald Trump. Les 3 autres, liés aux documents classifiés stockés à Mar-a-Lago, aux tentatives de renversement des résultats de la présidentielle 2020 ou encore à des pressions sur les autorités de Géorgie, ne devraient pas être jugés avant le scrutin de novembre 2024.
LA JOURNÉE NATIONALE DE NETTOIEMENT VISE À NETTOYER NOS LIEUX DE VIES, SELON DR DIEYE
Cette journée nationale de nettoiement centrée sur la question des inondations s’inscrit également dans le cadre de cette stratégie du gouvernement visant à engager les populations à s’approprier les journées de nettoiement.
Le ministre d’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, a magnifié jeudi la décision du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, d’instaurer une journée de nettoiement, dont la première édition est prévue samedi à Dakar et à l’intérieur du pays, dans l’objectif d’amener les Sénégalais à s’investir pour ‘’nettoyer’’ leurs ‘’lieux de vie’’.
‘’Ce samedi 1er juin, c’est pour lancer cette nouvelle approche qui sera durable. Ça ne sera pas seulement une journée, mais ça sera beaucoup plus long, tous les mois mobiliser les Sénégalais pour l’investissement humain pour nettoyer nos lieux de vies’’ a-t-il déclaré.
Le ministre a expliqué également que cette journée nationale de nettoiement vise à lancer une campagne plus large conformément à la volonté du président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye.
‘’Le Président de la République a décidé dorénavant, chaque mois, qu’une journée sera instituée, une journée de nettoiement sur l’ensemble du pays, des villes comme des villages, pour amener les Sénégalais à prendre à bras-le-corps le phénomène de la salubrité et de l’aménagement de nos territoires, ou la prise en charge de nos lieux de vie’’, a-t-il expliqué.
Selon lui, cette journée nationale de nettoiement centrée sur la question des inondations s’inscrit également dans le cadre de cette stratégie du gouvernement visant à engager les populations à s’approprier les journées de nettoiement.
‘’Nous allons vers un hivernage qui selon les données de l’Anacim [Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie] sera pluvieux. Il ne s’agit pas seulement d’une action ponctuelle, il s’agit, dans le cadre de cette stratégie du gouvernement, d’engager le processus d’appropriation des journées de nettoiement’’, a-t-il lancé.
Il a rappelé que la première édition de cette journée d’investissement humain est centrée autour de la question des inondations
‘’Nous voulons faire en sorte que la communauté sorte et s’approprie [cette initiative] et puisse apporter des solutions au phénomène des inondations’’, a-t-il ajouté.
LE CHEMIN ESCARPÉ VERS L’AUTOSUFFISANCE ALIMENTAIRE
Le Sénégal est confronté à "l’insécurité alimentaire, caractérisée par la sous-alimentation et une balance commerciale déficitaire en raison de l’augmentation des importations alimentaires", a déclaré le porte-parole du Crafs, Babacar Diop.
Le Cadre de réflexion et d’action sur le foncier au Sénégal (Crafs) a organisé hier un forum sur le thème ‘’Bonne gouvernance foncière gage de la souveraineté alimentaire au Sénégal‘’. La rencontre a permis de passer en revue les problèmes (pression démographique, conflits fonciers, difficulté pour les jeunes et les femmes d’accéder à la terre, mauvaise gouvernance foncière…) qui empêchent l’atteinte de la souveraineté alimentaire.
Un forum sur le thème ‘’Bonne gouvernance foncière gage de la souveraineté alimentaire au Sénégal‘’ a été organisé hier par le Cadre de réflexion et d'action sur le foncier au Sénégal (Crafs). Lors de cette rencontre, le porte-parole du Crafs a confié que la gestion du foncier au Sénégal rencontre de multiples défis. Des défis, selon Babacar Diop, qui ont pour noms la pression démographique, les conflits fonciers, la difficulté pour les jeunes et les femmes d’accéder à la terre, une mauvaise gouvernance foncière et des ressources naturelles et des tentatives de réformes inabouties.
D’après lui, "les défis certes peuvent paraître nombreux, mais s'ils valorisent suffisamment les initiatives et dynamiques en cours, ils pourront les relever". C’est à ce titre qu’il a exhorté que l’on prenne appui sur "les récentes dynamiques conduites par la société civile qui ne cesse de réfléchir, de développer des expériences, de formuler des recommandations pour une meilleure gouvernance foncière au Sénégal".
Une telle démarche de leur part est dictée, selon lui, par "une volonté de créer non seulement un climat apaisé, mais aussi de booster le potentiel des exploitations familiales, d’impulser le développement agricole, de sortir les populations de la pauvreté et d’assurer une croissance économique durable pour notre pays".
"En tant qu’organisation de la société civile le Crafs a conduit récemment un processus de production de connaissances et de plaidoyers sur le foncier. Nous avons mis à jour notre document de position qui sera partagé avec vous".
De son côté, l’État ne cesse de déployer des efforts et de recourir à des démarches innovantes pour une meilleure gestion du foncier. D’ailleurs, "le nouveau régime élu en 2024 semble accorder une importance capitale au foncier, faisant des propositions qui doivent être étudiées sur celle qui concerne l’attribution de droits aux producteurs qui n’est pas conforme à nos positions".
Toutefois, malgré toutes ces actions que "nous menons pour une gouvernance foncière responsable dans notre pays, force est de reconnaître que les défis restent encore immenses". "Le foncier demeure problématique et sa gestion est toujours source de conflits".
"C’est dire que nous avons suffisamment de matière pour entretenir et alimenter nos réflexions au cours de ces trois jours", a-t-il souhaité.
Avant d’informer qu’il attend de ce forum des "résultats concrets, des pratiques analysées, des modes de gouvernance identifiés, des discussions sur les défis de l'entrepreneuriat et de l'employabilité, une meilleure compréhension des contributions des exploitations familiales, des investissements privés à la sécurité alimentaire et, enfin, des recommandations concrètes pour une gouvernance foncière orientée vers une souveraineté alimentaire durable et capable de mieux accompagner les propositions du nouveau régime".
En outre, parlant spécifiquement du thème de cet atelier, il dit constater avec regret que "notre pays n’a pas encore réussi à faire une meilleure exploitation agricole (superficies emblavées et rendements encore faibles) malgré un appel pour un retour à l’agriculture et une batterie de mesures d’accompagnement initiées par l’État dont on peut encore s'interroger sur leur efficacité".
De récentes études, a-t-il précisé, ont montré que "le contexte actuel de l’approvisionnement alimentaire au Sénégal est marqué par des défis importants, même si certains progrès sont notés". Le pays est confronté à "l’insécurité alimentaire, caractérisée par la sous-alimentation et une balance commerciale déficitaire en raison de l’augmentation des importations alimentaires".
"Cette situation, selon lui, a été aggravée par plusieurs facteurs tels que la faible productivité agricole, des pertes post-récolte considérables et un accès limité aux marchés pour les producteurs locaux".
"Dans un contexte de changements climatiques, notre préoccupation majeure, c’est qu’on intègre la préservation de l’environnement et la gestion durable des ressources dans la stratégie de souveraineté alimentaire, avec une priorité à la restauration des terres. Nos modes de productions et de consommation doivent être durables", a indiqué M. Diop.
‘’90 % de la production agricole est assurée par ces exploitations familiales’’
Venu présider cette rencontre, le secrétaire d’État aux Coopératives et à l’Encadrement des paysans a soutenu qu’au Sénégal, "90 % de la production agricole est assurée par ces exploitations familiales". Aux yeux d’Alpha Ba, il est important que "leurs ressources productives de base soient sécurisées par elles-mêmes".
"Mais quand on parle de sécurisation de ressources productives, dit-il, cela signifie, pour nous, venir à ces genres de rencontres, discuter avec eux, réfléchir avec eux pour prendre en compte leurs propositions et voir avec les orientations politiques de l’État comment aller vers un consensus qui puisse nous permettre d’aller vers une réforme foncière. Parce que vous n’êtes pas sans savoir que le foncier est géré par la loi sur le domaine national qui date de 1964. Dans cette loi, certes, il y a des aspects positifs, mais il y a des aspects dont il est temps qu’il faille interroger. Et cela est d’autant plus nécessaire, dans la mesure où le régime sortant avait initié des réflexions qui avaient abouti à l’élaboration d’un document de politique foncière. Et pour nous c’est de voir en collaboration avec des organisations de la société civile comment sortir ce document-là. S'il y a lieu de l'actualiser, on le fait ; s'il est à jour qu’on parte de ce document pour aller vers une réforme foncière, voire une législation foncière", a laissé entendre le secrétaire d’État.
Pour lui, il y a une chose sur laquelle tout le monde tombe d’accord est qu’il est important d’aller vers une réforme foncière. Mais on parle d’une réforme foncière qui est "inclusive, transparente et qui s’inscrive dans la durabilité des ressources naturelles".
"Le Conseil d’orientation agro-sylvo-pastoral est une vieille revendication des organisations paysannes au Sénégal et de la société civile. Parce que depuis la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale a été promulguée en 2020-2022, il était prévu que ce conseil soit tenu. Il s’agit d’un moment d’échanges entre le président de la République, les organisations de la société civile - les paysans, les éleveurs et les pêcheurs - pour recevoir leurs doléances, discuter avec eux des orientations de l’État, mais aussi recevoir leurs orientations dans la politique. Malheureusement, ce conseil n’a jamais pu se tenir. Et dès que nous sommes arrivés au pouvoir, l’une des premières décisions, c’est d’afficher sa volonté pour que ce conseil puisse se tenir dans les plus brefs délais. Nous sommes en train de travailler avec toutes les organisations de la société civile pour aller vers la révision de la loi agro-sylvo-pastorale qui constitue le cadre normatif de base de tout ce qui doit se faire dans le milieu rural", a promis M. Ba.
Avant d’ajouter : "Nous pensons que si nous parvenons à aller vers une loi stabilisée dans les plus brefs délais, le président de la République pourra convoquer ce conseil. Il s’agira d’un moment symbolique, parce qu’autant le président reçoit tous les métiers du Sénégal, les enseignants, les médecins… il est tout à fait normal aussi qu’on donne une place prépondérante à ceux qui constituent la mamelle du Sénégal, à savoir les acteurs du secteur primaire. Le conseil est un moment de transmettre sans intermédiaire leurs préoccupations au président pour que l’État puisse s’atteler à les régler. C’est quelque chose d'important qui est prévu dans notre dispositif. Et nous espérons pouvoir le tenir avant la fin de l’année civile en cours".
"Il faut que l’État organise les assises de l'agriculture et du foncier"
Ndiouck Mbaye, membre de l'Alliance nationale femmes et foncier du Sénégal (ANFFS), a rappelé que l’état des lieux de la problématique de l’accès des femmes à la terre laisse paraître qu’elles sont utilisatrices de la terre, pilier du développement agricole, mais que, de façon générale, elles n’ont pas un accès sécurisé au foncier. Bien que les situations soient variées, selon elle, les femmes ont majoritairement des droits restreints et provisoires. Dans un contexte de société en mutation, avec de plus en plus des textes législatifs, des organisations non gouvernementales tentent d'apporter des solutions.
"Les femmes rurales développent d’autres activités à partir de la production agricole, de la cueillette, de l'élevage, de la pêche, etc. Le commerce de produits forestiers non ligneux en fait partie. Cette activité est destinée à leur procurer des revenus complémentaires pour l’achat de vivres et à renforcer la sécurité alimentaire de leur famille. Il est bien de noter que les pesanteurs socioculturelles qui menacent l’égalité, doivent être prises en compte, en mettant en place des programmes et des projets spécifiquement destinés à l’accès, au contrôle et à la valorisation du foncier aux femmes, corollaire d’une autonomisation des femmes rurales", a argué Mme Mbaye.
Par ailleurs, elle a informé que, selon le Plan d’action national de la femme, les femmes constituent 60 % de la force de travail et assurent environ 70 % de la production vivrière. Cela signifie qu’en réalité, c’est la femme qui nourrit le monde. Les statistiques de la FAO montraient, selon elle, que les femmes produisent 60 à 80 % des aliments et sont responsables de la moitié de la production alimentaire mondiale.
"Face aux enjeux fonciers, de la conjoncture économique, nous sommes dans l’urgence de relever les défis de la bonne gouvernance foncière qui, sans doute, nous conduira dans la perspective d'un développement durable, bien au-delà de la souveraineté alimentaire. Il faut aussi que l'Etat organise les assises de l'agriculture et du foncier", a-t-elle plaidé.