SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
3 mars 2025
VERS UN CONSEIL INTERMINISTERIEL SUR LA PROBLEMATIQUE DU TRAFIC DE BOIS ET DE LA DEFORESTATION DANS LES REGIONS SUD ET DE L’EST
Le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé, mercredi, en Conseil des ministres, l’organisation prochaine d’une rencontre interministérielle sur la problématique du trafic de bois et de la déforestation dans les régions Sud et de l’Est du pays
Le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé, mercredi, en Conseil des ministres, l’organisation prochaine d’une rencontre interministérielle sur la problématique du trafic de bois et de la déforestation dans les régions Sud et de l’Est du pays, a appris l’APS de source officielle.
Dans sa communication, M. Sonko a fait part de la délicate problématique du trafic de bois et de la déforestation dans les régions Sud et de l’Est du pays, rapporte le communiqué du Conseil des ministres.
Il a relevé que les mesures mises en œuvre par le gouvernement ”n’ont pas permis à ce jour de mettre fin à ce fléau, malgré les risques d’une catastrophe environnementale et écologique”.
En perspective de la rencontre interministérielle, il a souligné ”l’urgence de procéder à l’audit des ressources financières importantes mises en place par l’Etat pour la montée en puissance de la Direction des Eaux et Forêts, Chasses et Conservation des Sols (DEFCCS), en particulier celles destinées à la fourniture d’équipements de sécurité, de véhicules d’intervention et de matériels techniques”.
Le Premier ministre a également relevé l’importance attachée au suivi de l’activité minière dans les zones concernées.
LA LUTTE CONTRE LA DEGRADATION DE L’ENVIRONNEMENT ET LA POLEMIQUE KANDE A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE JEUDI
Les quotidiens de ce jeudi traitent des sujets d'environnement et de cadre de vie relatifs à la polémique autour d'un officier général sénégalais comme attaché militaire en Inde
Dakar, 30 mai (APS) -Plusieurs sujets portant sur l’environnement et le cadre de vie font le menu des quotidiens parvenus jeudi à l’APS, lesquels se font aussi l’écho de la polémique entourant l’affectation d’un officier général sénégalais comme attaché militaire en Inde.
Le quotidien Le Soleil, faisant le compte-rendu du dernier Conseil des ministres présidé par le chef de l’Etat, mercredi, rapporte que Bassirou Diomaye Faye “a demandé la vulgarisation de la nouvelle politique du Sénégal en matière d’environnement, de développement durable et de transition écologique découlant du ‘Projet'” de gouvernement du nouveau pouvoir.
Selon le quotidien 24 Heures, dans le même temps, le président Faye a informé le Conseil des ministres qu’il participera, “le samedi 1er juin 2024, avec l’ensemble du gouvernement, à une journée nationale d’investissement humain dans le domaine de l’assainissement, en vue d’accentuer l’implication des populations locales, des communes, des Forces armées et des services de l’Etat dans l’exécution des opérations retenues en prévision de l’hivernage”.
“Une journée qui sera instituée chaque premier samedi du mois pour un cadre de vie et un environnement sain”, précise Sud Quotidien au sujet de cette opération “Set Setal”, que le journal voit comme une résurgence des “Cleaning-Days”.
“Bassirou Diomaye Faye veut ainsi donner l’exemple et pousser les Sénégalais à s’impliquer davantage dans la préservation de l’environnement et du cadre de vie”, souligne le quotidien L’As. Rewmi, de son côté, annonce que le Premier ministre Ousmane Sonko va “à l’assaut” de la coupe illicite de bois, au regard des résultats jugés insuffisants dans ce domaine.
Le chef du gouvernement a annoncé la tenue prochaine d’un conseil interministériel sur cette question et un audit des moyens mis à la disposition de la direction des Eaux-et-Forêts, rapporte Rewmi Quotidien.
“La coupe et le trafic de bois restent une plaie béante. L’actuel régime entend bien trouver un remède face à fléau qui gangrène l’écosystème et met en danger nos forêts”, commente la même publication. “Sonko alerte sur ‘une catastrophe environnementale et écologique'”, insiste Vox Populi via sa manchette, avant de laisser la parole au Premier ministre selon lequel les mesures mises en œuvre jusque-là en matière de lutte contre la déforestation, “n’ont pas permis de mettre fin à ce fléau”.
Le quotidien 24 Heures également note que le Premier ministre est “au défi de la +délicate problématique du trafic de bois et de la déforestation dans les régions [sud et est] du pays”.
Ce sujet, consensuelle pour tout dire, s’inscrit loin de la polémique relative à l’affectation, comme attaché militaire en Inde, du général Souleymane Kandé, chef de l’état-major de l’armée de terre et coordonnateur des opérations spéciales de l’armée.
“Macky Sall l’avait propulsé au-devant de la scène et de l’armée, après ses brillants résultats contre la rébellion en Casamance, en le nommant général et en lui confiant la coordination des opérations spéciales. Son successeur Diomaye Faye l’a débarqué de ses postes, pour le nommer attaché de défense et de sécurité à l’ambassade du Sénégal en Inde”, indique L’info.
Le quotidien Tribune, citant des informations du site afriqueconfidentielle, voit cette décision du nouveau régime de comme “une manière peu glorieuse [de] régler ses comptes avec un homme très apprécié”.
Si plusieurs quotidiens prêtent au général Kandé l’intention d’attaquer le décret portant sur sa nomination, estimant que son grade et ses états de service devraient lui valoir au minimum un poste d’ambassadeur, il “devra se contenter du titre d’attaché militaire en Inde, si la Cour suprême confirme son affectation”, relève le journal Le Quotidien.
Il y a surtout que, selon le même journal, un nouveau décret déterminant les attributs et missions des attachés militaires – “l’un des derniers mauvais coups placés par Macky Sall avant de quitter le pouvoir”, début avril, prévoit qu’un “officier général puisse être nommé” à un tel poste.
“Le général Kandé, comme le général Moussa Fall, ou l’inspecteur général de police Seydou Bocar Yague, étaient au cœur du dispositif sécuritaire de l’ancien régime. Pas étonnant alors qu’ils perdent leurs postes avec les nouvelles autorités, qui ont leurs hommes et leur propre vision de la sécurité”, analyse le quotidien L’info.
Kritik’ parlant justement de ces nouvelles autorités et de leur mode de gouvernement, qui pencherait vers un régime semi-présidentiel”, selon le journal. ”Le bicéphalisme en marche”, affiche-t-il à ce sujet.
”Même s’il n’y a pas de dualité au sommet de l’Etat, signale le même journal, le tandem qui dirige le Sénégal est marqué par une réelle proximité entre les deux profils qui incarnent la République. Seulement, avec des styles aux antipodes, le régime en place devra être vigilant et pragmatique, la confusion des rôles étant vite installée si les violons sont mal accordés entre le Palais et la Primature”
Sur un tout autre sujet, le quotidien Enquête évoque une possible ”guerre du ‘poisson'” entre l’Union européenne et le Sénégal, se fondant sur le fait que Bruxelles menace d’interdire les exportations sénégalaises de produits halieutiques vers le marché européen, alors même que Dakar a émis le vœu de renégocier les accords de pêche avec la partie européenne.
Bès Bi Le Jour s’intéressent aux nouvelles drogues et aux vies qu’elles font tituber, là où Sud quotidien met en exergue un dossier que le journal a consacré à l’éducation au Sénégal.
En dépit des efforts consentis par les présidents Abdoulaye Wade et Macky Sall, notamment à travers la mise en place de programmes, ”force est de reconnaître que leurs efforts n’ont pas empêché l’école sénégalaise d’être dans la tourmente”, selon le journal.
IL FAUT AUGMENTER LE RYTHME
Me Augustin Senghor a effectué une visite de chantier au stade Demba Diop, pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux engagés il y a plus d’un an.
Me Augustin Senghor, président de la Fédération Sénégalaise de Football a effectué une visite de chantier du stade Demba Diop. Au constat, les travaux, entamés il y a un peu plus d’un an, avancent à un rythme satisfaisant. S’il a exprimé sa satisfaction, il n’a pas manqué de souligner la nécessité d’accélérer le rythme des travaux.
Me Augustin Senghor a effectué une visite de chantier au stade Demba Diop, pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux engagés il y a plus d’un an. Le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF) a constate les progrès réalisés dans cette infrastructure qui a été fermée en 2017 suite à la finale de la Coupe de la Ligue qui avait enregistré 8 décès de supporters du stade de Mbour suite à l’affaissement d’un pan de la tribune découverte. «Après une année de travaux, nous constatons un niveau d’avancement appréciable, bien que nous accusions un léger retard qu’il faudra combler coûte que coûte. Nous avons la satisfaction de voir que, pour ce qui concerne les tribunes de cette première phase, nous sommes pratiquement aux finitions. Que ce soit la tribune nord ou la tribune sud, les gradins ont pris forme. Les vomitoires, les escaliers et les coursives sur deux niveaux des tribunes sont en cours de réalisation. Nous avons également pu constater que les locaux, qu’ils soient administratifs, techniques ou sportifs, sont en train d’être mis en place», a-t-il indiqué.
Me Augustin Senghor a également exhorté les entrepreneurs à redoubler d’efforts : «Nous avons la volonté de bien faire les choses sur ce chantier. Ce projet permettra à l’expertise locale sénégalaise de montrer ses capacités et de relever les défis des grands chantiers, que ce soit en travaux publics ou en équipements sportifs. C’est un bon laboratoire pour nous ».
Il a annoncé une nouvelle visite de chantier dans un mois. « Nous sommes satisfaits de l’avancée des travaux et nous espérons, d’ici un à deux mois, passer à une autre étape qui consistera à mettre en place les éléments restants afin d’utiliser ce stade d’ici la fin de la saison prochaine. Il est important que le stade Demba Diop soit rouvert, c’est pourquoi nous avons divisé les travaux en deux phases. Nous reviendrons dans un mois pour une visite avec le ministre des Sports et la FIFA afin qu’ils puissent constater que tous nos engagements ont été respectés. Cela nous permettra de passer à la seconde phase avec l’accompagnement de la FIFA. Nous sommes globalement satisfaits, mais il faut augmenter le rythme», a-t-il annoncé.
LES VERTUS, VALEURS, QUALITES ET BRAVOURES DES FEMMES AFRICAINES MISES EN LUMIERE A TRAVERS DES TABLEAUX
L'Espace GAEC-Africa a abrité récemment une exposition pluridisciplinaire intitulée «Les Yeux de l'Eau» et qui fédère le travail de trois (3) artistes visuels du paysage artistique sénégalais.
L'Espace GAEC-Africa a abrité récemment une exposition pluridisciplinaire intitulée «Les Yeux de l'Eau» et qui fédère le travail de trois (3) artistes visuels du paysage artistique sénégalais. Il s'agit de Besse Sow, Daud et Kha Bamba, qui ont travaillé sur des tableaux alliant peinture, illustration documentaire et «mixtissage» et qui valorisent l'héroïsme quotidien des femmes en Afrique de l'Ouest. La Rédaction est allée à la découse ces trois artistes visuels.
Ce travail (exposition) est le fruit de la collaboration tissée entre les trois (3) artistes visuels que sont Kha Bamba, Daud et Besse Sow. Ils ont fait l’éloge des femmes africaines dans leur projet, en les présentant en modèle à la jeune génération de femmes. «C’est une exposition collective de trois artistes qui parlent de la femme, de son travail, du rôle qu’elle joue dans la société au Sénégal, en Afrique de l’Ouest. C’est une inspiration quotidienne et totale car nous ne sommes rien sans les femmes. Et ça, c’est une exposition qui vient valoriser le travail et la vie des femmes», a dit Daud qui n’est que le pseudonyme de David de Echave, illustrateur documentaire originaire d’Espagne et dont l’œuvre est consacrée aux questions d’importance sociale et environnementale. Daud est l’auteur d’une trilogie sur le phénomène des enfants en situation de rue : «Seule la vie» ; «Regards» et «Petit bout de bois» ; ce dernier étant écrit parl’humoriste sénégalaise Patricia Gomis. Dans ses travaux, il interroge le paradigme de notre regard : comment nous «voyons» ou «ne voyons pas» ces enfants et comment sontils réellement ? Il a créé et développé des supports éducatifs et de sensibilisation communautaire pour GAEC-Africa. Il est aussi le promoteur du projet «Social Visual Projet», une initiative dans laquelle des éducateurs, des artistes et des associations offrent des formations artistiques gratuites aux enfants victimes de situations extrêmes. Depuis 2016, il est également collaborateur régulier du journal espagnol El Pais. Dans la section «Planeta Futuro», il illustre des reportages et articles sur le développement durable, les inégalités globales, les routes migratoires africaines, le changement climatique ou la santé mondiale.
FATOU MANEH, MARIAMA BA, ANNETTE DERNEVILLE, FATOU DIOME, AMINATA SOW FALL… DANS «LES YEUX DE L’EAU»
Revenant surl’exposition, le natif de Labé, en Guinée, Ameth Tidiane Sow dit Besse Sow, qui vit à Dakar depuis plus de 30 ans, dans sa maison-atelier du quartier Médina, a cité une pléthore de femmes africaines qui apparaissent sur les tableaux de cette exposition. «On a présenté des personnages de femmes telles que Fatou Maneh, Mariama Bâ, Annette Derneville, Fatou Diome, Aminata Sow Fall, entre autres, qui sont des femmes qui ont beaucoup marqué l’histoire du continent africain. Nous les avons présentées pour que certaines femmes s’inspirent d’elles pour pouvoir contribuer au développement du pays», a fait savoir l’artiste-peintre. Besse Sow travaille depuis plusieurs années à la réalisation de fresques murales et d’ateliers participatifs où il forme des enfants en situation de rue et des jeunes à situation de handicap en collaboration avec «Social Vision Projet». Grâce à son iconographie particulière dans le style «car rapide», il a décoré des centaines de meubles, barils, tabourets, lampes, assiettes ou malles, vendus dans de nombreuses galeries à Dakar et à Gorée. Ses peintures de petit format voyagent dans le monde entier, au bras des touristes et des expatriés, sous le nom de «souvenir original du Sénégal». Il réussit à y refléter l’héroïsme particulier d’une Afrique de tous les jours, la culture locale et universelle du combat quotidien et de la survie grâce à la «baraka», l’éternelle recherche de la chance pour survivre dans la vie.
ENTRE IDENTITE ET OUVERTURE CULTURELLE ET INTERROGATION ENTRE CULTURE, TRADITION ET MODERNITE
Le troisième artiste de cette exposition n’est que le jeune natif de Diourbel. Kha Bamba, de son nom d’artiste plasticien, il vit et travaille à Dakar, où il a grandi. Il est diplômé de l’École Nationale des Beaux-Arts du Sénégal (ENA) d’où il est sorti major de sa promotion. Inspiré par sa mère couturière et son grand-père, Papa Ibra Tall, artiste licier, précurseur de l’art au Sénégal, il décide de travailler sur du textile comme médium, étant une matière très présente dans son environnement et son quotidien. A travers un assemblage de tissus, textiles, peintures et coutures, Kha Bamba présente des personnages qui se fondent et se dissolvent dans un décor de textiles dont les fonctions traditionnelles ont été repensées. Aussi crée-t-il des œuvres qui questionnent la relation entre l’identité et l’ouverture culturelle et évoquent l’interrogation entre culture, tradition et modernité. Il a exposé ses œuvres dans différentes galeries, centre et programmes artistiques nationaux, sous régionaux et internationaux (Sénégal, Burkina Faso, Mali, Bénin, Maroc, Afrique du Sud, Espagne, France et Pays-Bas). Il participe aux expositions de la biennale de Dak’art depuis 2018, et ses œuvres font partie de collections internationales réputées.
DIOMAYE FAYE RESSUSCITE LES «CLEANING-DAYS»
Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye lance une opération «Set Setal» dès le Samedi 1er juin prochain.
Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye lance une opération «Set Setal» dès le Samedi 1er juin prochain. Une journée qui sera instituée chaque premier samedi du mois pour un cadre de vie et un environnement saint. Aussi en perspective de la Journée mondiale de l’Environnement, célébrée le 5 juin prochain, il appelle le gouvernement à vulgariser la nouvelle politique du Sénégal en matière d’environnement, de développement durable et de transition écologique découlant du PROJET.
«Le Président de la République a informé le Conseil qu’il participera, le samedi 1er juin 2024, avec l’ensemble du Gouvernement, à une Journée nationale d’investissement humain dans le domaine de l’assainissement, en vue d’accentuer l’implication des populations locales, des communes, des Forces armées et des services de l’Etat, dans l’exécution des opérations retenues en prévision de l’hivernage». C’est le chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Diakhar Faye qui ressuscite ainsi les «Cleaning-days» (ou «Bësup Setal» de son prédécesseur, Macky Sall), mais sous le vocable de «Sétal Sunu Reew». Une opération qui sera déroulée chaque premier samedi du mois. «Enfin, le Chef de l’Etat a prôné l’organisation régulière d’une journée nationale mensuelle de mobilisation de toutes les forces vives de la Nation axée sur un thème spécifique et pilotée par le Ministère compétent», lit-on dans la communique du Conseil des ministres d’hier, mercredi 29 mai 2024.
Dès lors, précise la source, le Président de la République «a demandé, en outre, au Ministre en charge de l’Environnement, de travailler avec les Ministres en charge de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Assainissement, à l’amélioration de l’aménagement paysager des communes et axes routiers, du système de gestion des déchets solides urbains, ainsi que des réseaux d’assainissement». Aussi a-t-il invité, dans ce sens, le Gouvernement «à lancer une campagne d’information et de sensibilisation des populations sur l’éducation environnementale et la préservation de leur cadre de vie». A ce sujet, le Chef de l’Etat a engagé le Premier Ministre «à initier un programme national de promotion de la citoyenneté avec des composantes opérationnelles et institutionnelles rationalisées, soutenues par la mobilisation effective de ressources budgétaires conséquentes». Dans le même élan, «il a indiqué la nécessité pour chaque ministère, d’initier, sous la supervision du Premier Ministre, des actions majeures pour asseoir la mobilisation citoyenne des populations notamment des jeunes».
Auparavant, évoquant la célébration de la Journée mondiale de l’Environnement, prévue le 05 juin 2024, le Chef de l’Etat «a invité le Gouvernement à vulgariser la nouvelle politique du Sénégal en matière d’environnement, de développement durable et de transition écologique découlant du PROJET». Mieux, le Président de la République a demandé au Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique «de veiller, en relation avec les Forces de Défense et de Sécurité et les services compétents de l’Etat, à la préservation et à la gestion optimale des ressources naturelles forestières et de la biodiversité». Sur cette lancée, le Chef de l’Etat a invité le Ministre en charge de l’Environnement «à accorder une attention particulière à la gestion du Parc national du NiokoloKoba. La même priorité, a-t-il fait savoir, doit être accordée à la modernisation de l’organisation et du fonctionnement de la Direction des Eaux et Forêts, Chasses et Conservation des Sols et de la Direction des Parcs nationaux», conclut la source.
TOPS ET FLOPS D’UNE ECOLE SENEGALAISE EN QUETE D’UN PASSE GLORIEUX
Même si des efforts ont été consentis dans l’éducation par Abdoulaye Wade et Macky Sall à travers la mise en place de programmes, force est de reconnaître que leurs efforts n’ont pas empêché l’école sénégalaise d’être dans la tourmente
Même si des efforts ont été consentis dans le secteur de l’éducation par les présidents Abdoulaye Wade et Macky Sall à travers la mise en place de programmes, force est de reconnaître que leurs efforts n’ont pas empêché l’école sénégalaise d’être dans la tourmente. Entre les grèves des syndicats d’enseignants dues surtout au non-respect des accords signés ou encore le manque de professeurs, les maux ont continué à gangrener le système éducatif. Autant de difficultés qui font qu’aujourd’hui, les défis à relever restent nombreux dans le domaine de l’éducation.
Me Abdoulaye Wade se vantait d’avoir accorder une importance particulière à l’enseignement et à la formation. Plus de 40% du budget national consacré au secteur de l’éducation, politique de recrutement des vacataires, constructions scolaires, des efforts ont été consentis sous son magistère pour assurer une éducation de qualité de tous. Tout de même, la mise en œuvre du Programme décennal de l’Education et de la formation (PDEF 2001-2011) remplacé par le Programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence (PAQUET) en 2013 a connu plusieurs insuffisances dont un déficit de dotations des élèves en manuels scolaires, un manque d’encadrement des professeurs par les inspecteurs, une insuffisance du quantum horaire, entre autres. L’école sénégalaise a aussi été marquée par une crise multiforme. Des grèves répétitives des syndicats d’enseignants pour l’amélioration de leur traitement salarial ont été notées. Ils n’appréciaient pas du tout le déséquilibre du traitement salarial des agents de la Fonction publique. Il faut dire qu’en 2004, Abdoulaye Wade avait signé un décret octroyant des indemnités à une certaine catégorie de fonctionnaires de l’État comme les ministres, les députés, les magistrats, les gouverneurs, les préfets, les directeurs généraux et qui ne prenait pas en compte les enseignants.
Macky Sall liste ses réalisations Arrivé au pouvoir en 2012, Macky Sall a aussi fait de l’éducation l’une des priorités de sa gouvernance. Pour autant, l’école sénégalaise a frôlé des années blanches sous son magistère malgré les Assises de l’éducation de 2014. En effet, en 2016, l’année scolaire a été sauvée après cinq mois de grèves des syndicats d’enseignants. Il en a été de même pour les années suivantes. Dans son discours de Nouvel an le 31 décembre dernier, Macky Sall avait listé ses réalisations dans le secteur de l’éducation. «Du primaire au secondaire, nous avons considérablement élargi la carte scolaire, recruté 40 000 enseignants et porté les salaires à un niveau sans précédent. De même, conformément aux conclusions de la Journée nationale du 16 décembre, l’Etat poursuit son soutien à la communauté éducative des daaras dont l’apport multiséculaire à la formation spirituelle de notre peuple est inestimable », avait déclaré Macky Sall. Durant ses douze ans de règne, il a aussi été question « d’améliorer les performances du système éducatif et l’adapter aux réalités de notre temps ». Ce, en formant « plus de ressources humaines dans les sciences, les techniques et l’apprentissage des métiers ». « C’est le sens de la création des Lycées d’excellence, des Classes préparatoires aux grandes écoles, des Instituts supérieurs d’enseignement professionnel et des Centres de formation technique et professionnelle. Et c’est aussi l’une des vocations du 3FPT, qui a financé entre 2016 et 2023 la formation de 400 000 jeunes et femmes dans diverses filières : les métiers du bâtiment, l’électromécanique, le transport, la fibre optique et l’agroalimentaire entre autres », avait dit Macky Sall.
Toujours, à propos de l’enseignement supérieur, Macky Sall avait souligné la construction de nouvelles universités. « De l’indépendance à 2012, soit 52 ans, notre pays comptait deux universités : Cheikh Anta Diop et Gaston Berger, et trois Centres universitaires régionaux (CUR) à Bambey, Thiès et Ziguinchor. Sur une décennie, nous avons érigé les CUR en Universités logées dans leurs propres locaux, et construit trois nouvelles universités : Amadou Makhtar Mbow, El Hadj Ibrahima Niasse du Sine Saloum, l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane ; sans compter le Campus franco-sénégalaise», avait tenu à préciser Macky Sall. Non sans ajouter : « En même temps, nous avons beaucoup investi dans les équipements pédagogiques, le recrutement d’enseignants, la revalorisation du traitement et autres avantages des personnels, toutes catégories confondues, et la construction d’infrastructures d’hébergement et de restauration des étudiants. Et chaque année, l’Etat octroie plus de 82 milliards de FCFA en bourses et aides aux étudiants ».
L’ACCORD « HISTORIQUE » DU 26 FÉVRIER 2022
Malgré toutes ces réalisations, le système éducatif a été durement paralysé. On se rappelle de la grève de près de trois des syndicats d’enseignants durant l’année scolaire 2021-2022. Ils exigeaient la matérialisation des engagements de l’Etat, un accord portant principalement sur le relèvement de la rémunération des personnels de l’éducation et de la formation et sur la revalorisation du régime indemnitaire de fonctions dirigeantes et administratives. Le 26 février 2022 après pratiquement trois mois de perturbations, le Gouvernement du Sénégal et les syndicats les plus représentatifs ont signé ce que tous les acteurs ont qualifié d’accord historique. Ce qui avait permis la levée des mots d’ordre de grève qui avaient fini par pousser élèves et parents d’organiser des marches pour manifester leur ras-le-bol et exiger la reprise des cours. Les engagement du gouvernement sont la revalorisation de la prime scolaire au profit des instituteurs, instituteurs adjoints et contractuelle à 210% (de 25000 à 80000 F Cfa), le relèvement de l’indemnité d’enseignement de 50% à 60%, l’augmentation de l’indemnité de contrôle et d’encadrement à 100%, l’augmentation de l’indemnité de recherche documentaire et de surcharge horaire perçue par les PES, PEM, PCEMG et corps assimilés à 114%, la revalorisation de l’indemnité liée à la fonction dirigeante, la défiscalisation de l’indemnité de logement, de la hausse du point d’indice de 5 points (de 51,43% à 56,43). Aujourd’hui, les nouvelles autorités promettent une refonte radicale de l’éducation au Sénégal face aux défis qui sont nombreux
Reste maintenant que la rupture systémique et le Jub Jubal et Jubanti du President Bassirou Diomaye Diakhar Faye parviendront à redorer définitivement à l’école sénégalaise ces lettres de noblesse.
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE JEUDI 30 MAI 2024
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Le Témoin Quotidien, L'As, Le Quotidien, Libération, L'Observateur, Stades, Bes Bi le jour, Yoor-Yoor Bi, EnQuête
Baadoolo - Vivre-mort
Que restera-t-il donc de notre jeunesse ? Elle est dans la rue, cherche refuge dans la drogue. C’est ce que certains ont choisi là où d’autres ont préféré mourir en mer. Les voilà qui ne peuvent plus tenir sur leurs jambes. Qui ont perdu la langue. Qui ne voient plus. Les têtes dans un voyage, parfois sans retour. Ils n’hésitent pas à tuer, à égorger, à poignarder… Ce sont des vies qui titubent comme un soulard. Elles peuvent tomber à tout moment. A ce rythme de consommation de drogues dures, il ne restera qu’une jeunesse-loque.
Le Directeur général de la police nationale saute Yague, l’autre cible du régime après Gl Moussa Fall
C’est l’une des premières mesures du Conseil des ministres de ce mercredi 29 mai 2024. «Le Contrôleur général Mame Seydou Ndour, précédemment Directeur de la Police de l’air et des frontières est nommé Directeur général de la Police nationale, en remplacement de l’Inspecteur général de Police Seydou Bocar Yague, appelé à d’autres fonctions», lit-on. Certains lient ce départ de Yague à l’affaire des policiers de Kébémer et la fille de Mansour Faye. Mais, Emedia a appris que ce limogeage était attendu depuis l’arrivée du nouveau régime. En effet, Yague était, avec Gl Moussa Fall, les deux cibles de Sonko et ses hommes qui ne lui ont pas pardonné la répression des manifestants pro-Pastef.
Journée nationale d’investissement humain La version Bësup sétal de Diomaye
Macky Sall avait son Bësup Sétal, anciennement Cleaning day. Bassirou Diomaye Faye aussi a annoncé, en Conseil des ministres, sa formule. «Le Président de la République a informé le Conseil qu’il participera, le samedi 1er juin 2024, avec l’ensemble du Gouvernement, à une journée nationale d’investissement humain dans le domaine de l’assainissement, en vue d’accentuer l’implication des populations locales, des communes, des Forces armées et des services de l’Etat, dans l’exécution des opérations retenues en prévision de l’hivernage. Enfin, le Chef de l’Etat a prôné l’organisation régulière d’une journée nationale mensuelle de mobilisation de toutes les forces vives de la Nation axée sur un thème spécifique et pilotée par le Ministère compétent», lit-on dans le communiqué.
Zemmour devant le tribunal correctionnel de Paris - Première victoire des Sénégalais de France
C’est une victoire en première mi-temps des Sénégalais vivant en France contre Eric Zemmour. La juge d’instruction du tribunal judiciaire de Paris vient de renvoyer le journalistepolémiste français devant le tribunal correctionnel de Paris. L’association La Maison des potes, représentée par leurs avocats, en l’occurrence le brillant Me Ousseynou Babou, a fait plier le procureur de la République de Paris qui avait auparavant classé la plainte de cette association sans suite. Finalement, le parquet a rejoint l’association, demandant ainsi de poursuivre Éric Zemmour suite à une plainte avec constitution de partie civile déposée par Me Babou. Pour rappel, Zemmour avait injurié les Sénégalais en déclarant sur des chaînes comme Cnews et autres que tous les Sénégalais sont des trafiquants de drogue. Désormais, l’ancien candidat à la Présidentielle française va comparaître devant le Tribunal correctionnel de Paris. Et il est prévu dans ce procès un renfort des ténors du barreau Sénégalais.
Un maton à l’Administration pénitentiaire Le Président satisfait une vieille doléance
L’Administration pénitentiaire est dirigée pour la première fois par un homme du sérail. Le chef de l’Etat vient de satisfaire ainsi une vieille doléance des matons en Conseil des ministres en nommant Aliou Ciss, Inspecteur de l’Administration pénitentiaire, précédemment Directeur général adjoint de l’Administration pénitentiaire Directeur général de l’Administration pénitentiaire en remplacement du Colonel Abdoulaye Diagne. Les régimes passés leur avaient toujours opposé le fait qu’il n’y avait pas de fonctionnaires de la hiérarchie A1. Chose qui a été réglée par la création de ce corps sous Wade. Malgré cela, ils continuaient à être dirigés par un «corps étranger» comme ils aimaient à le dire. Pour rappel, l’administration pénitentiaire a été dirigée par des magistrats comme feu cheikh Tidiane Diallo, des gendarmes comme les colonels Bocandé, Daouda Diop, Leyti Ka, ou encore des commissaires de police comme Samba Sy.
Nouveau Dg de Free Sénégal Le Marocain Kamal Okba remplace Mamadou Mbengue
Free a un nouveau Directeur général. Selon Confidentiel Afrique, le Marocain Kamal Okba, précédemment Directeur Général de Honora Tanzania Public Limited Compagny- Tigo Tanzania, basé à Dar-EsSalam, remplace le Sénégalais Mamadou Mbengue en poste depuis 2019. Le site de Ismael Aïdara ajoute que le spécialiste du digital prendra fonction le 1er juillet 2024. «Le groupe télécom AXIAN, propriété de l’homme d’affaires malgache Hassanein Hiridjee vient d’imposer le marocain Kamal Okba, un de ses fidèles proches collaborateurs, pour diriger Free Sénégal. Selon des informations de Confidentiel Afrique, suite au rachat de Tigo Sénégal par AXIAN, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts sur l’axe Dakar-ParisAntananarivo. Le sulfureux entrepreneur français Xavier Niel et l’indécrottable Hassanein Hiridjee ont pesé de leur poids pour valider la nomination du marocain Kamal Okba, en remplacement du sénégalais Mamadou Mbengue, une carte maîtresse de l’homme d’affaires Yérim Sow», écrit Confidentiel Afrique.
KEEMTAAN GI - GENTLE POLITICIEN
Dans ce doux pays, pour ne pas mourir bête et pauvre, il faut investir le terrain de la politique. C’est rassurant et c’est la voie royale pour vivre des jours heureux et sans souci financier. Si vous excellez dans les mensonges, vous avez de fortes chances de vous faire un nom dans ce creuset de roublards. Tenez –vous bien que le politicien de Galsen ne croit en rien. Son dieu reste Mammon. Aujourd’hui, le champ politique se trouve infecté par de vrais businessmen qui y sont pour faire des affaires. Ce sont tous ces gens qui se fichent d’idéologie et qui sont également dépourvus de convictions encore moins de dignité. Le mec qui se recrute dans cette faune, est beau gosse, toujours tiré à quatre épingles. Il aime les plaisirs de la vie et reste toujours vautré dans le luxe et la luxure. Il n’a jamais lu un seul livre et se fiche royalement de la préciosité politique. Il aime la vie, la bonne chère et la chair. Vous voulez un dessin ? On ne lui connaît aucune fonction, mais Il est habitué aux palaces, entre deux avions et toujours bien entouré de belles naïades qu’il change au gré de ses humeurs. Il y a également ses flagorneurs qui sont accrochés à ses basques, leur jetant des liasses de billets de banque pour les chanteurs locaux qui lui dédient des chansons à sa gloire. Il est politicien et jet setter. Chez nous, ça se dit de ces messieurs et dames qui trainent dans les soirées mondaines et faisant étalage de leur douteuse fortune. Le « Gentle » politicien, sa renommée usurpée, il la tient de sa proximité avec le Chef. Ce qui lui donne tous les droits. Dans un pays comme le nôtre, se prévaloir de l’entourage du Chef, ça vous ouvre toutes les portes. Même les plus hermétiques. Ça vous sert également de carte de visite partout où vous allez. Pourquoi pensez-vous à un certain monsieur qui traine des casseroles sur le foncier à travers une maladroite entreprise d’escroquerie ? Quand le bienheureux nous invitait à ouvrir les yeux pour voir les réalisations du Chef, c’était pour capter notre attention afin de mieux dérouler son entreprise délictuelle. « Xippil Xol Lifi Macky Def », disait –il. Et croyez- nous, il n’était pas le seul dans ce jeu d’enfumage. Le palais était bourré de rats de son espèce et sont à tous les niveaux de l’Etat. Il est temps de les y extirper. La rupture, c’est également virer tous ces directeurs généraux nommés par l’ancien régime. Et vite… Là, personne ne comprend plus cette lenteur du duo Diomaye- Sonko KACCOOR BI - LE TEMOIN
ASSISES DE LA JUSTICE
Le Chef de l’Etat Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 29 mai 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, au Palais de la République. A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat est revenu sur le lancement des Assises de la Justice et sur la Journée du Dialogue national qu’il a présidées. Le Chef de l’Etat a invité le Gouvernement à considérer le dialogue comme méthode de travail préventive et efficace pour asseoir la paix, la stabilité sociale et l’appropriation par les populations des politiques publiques, gage de la relance économique. Il a réitéré, à cet égard, son engagement à œuvrer sans relâche pour un Sénégal juste et transparent, ancré dans ses valeurs séculaires et réconcilié avec ses institutions. Le Président de la République a ainsi indiqué qu’il attache particulièrement du prix au respect de la souveraineté du peuple sénégalais qui passe par la promotion d’une justice de référence, exemplaire et irréprochable, exclusivement rendue au nom du peuple. Dès lors, il a demandé au Gouvernement, notamment au Ministre de la Justice, de veiller avec le Facilitateur qu’il a désigné, les Présidents des commissions et sous-commissions, au bon déroulement des Assises de la Justice dont les conclusions et recommandations feront l’objet d’un examen bienveillant et pragmatique, ainsi que d’un suivi approprié par le pouvoir exécutif.
NOUVELLE POLITIQUE DE L’ENVIRONNEMENT
Evoquant la célébration de la Journée mondiale de l’environnement prévue le 05 juin 2024, le Chef de l’Etat a invité le Gouvernement à vulgariser la nouvelle politique du Sénégal en matière d’environnement, de développement durable et de transition écologique découlant du PROJET. Le Président de la République a demandé au Ministre de l’Environnement et de la Transition écologique de veiller, en relation avec les Forces de Défense et de Sécurité et les services compétents de l’Etat, à la préservation et à la gestion optimale des ressources naturelles forestières et de la biodiversité. Sur cette lancée, le Chef de l’Etat a invité le Ministre en charge de l’Environnement à accorder une attention particulière à la gestion du Parc national du Niokolo-Koba. La même priorité, a-t-il fait savoir, doit être accordée à la modernisation de l’organisation et du fonctionnement de la Direction des Eaux et Forêts, Chasses et Conservation des Sols et de la Direction des Parcs nationaux. Le Président de la République a demandé, en outre, au Ministre en charge de l’Environnement, de travailler avec les Ministres en charge de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Assainissement, à l’amélioration de l’aménagement paysager des communes et axes routiers, du système de gestion des déchets solides urbains, ainsi que des réseaux d’assainissement. Il a invité, dans ce sens, le Gouvernement à lancer une campagne d’information et de sensibilisation des populations sur l’éducation environnementale et la préservation de leur cadre de vie. A ce sujet, le Chef de l’Etat a engagé le Premier Ministre à initier un programme national de promotion de la citoyenneté avec des composantes opérationnelles et institutionnelles rationalisées, soutenues par la mobilisation effective de ressources budgétaires conséquentes. Dans le même élan, il a indiqué la nécessité pour chaque ministère, d’initier, sous la supervision du Premier Ministre, des actions majeures pour asseoir la mobilisation citoyenne des populations notamment des jeunes.
DIOMAYE PRESIDE LA JOURNEE NATIONALE D’INVESTISSEMENT
Le Président de la République a informé le Conseil qu’il participera, le samedi 1er juin 2024, avec l’ensemble du Gouvernement, à une journée nationale d’investissement humain dans le domaine de l’assainissement, en vue d’accentuer l’implication des populations locales, des communes, des Forces armées et des services de l’Etat, dans l’exécution des opérations retenues en prévision de l’hivernage. Enfin, le Chef de l’Etat a prôné l’organisation régulière d’une journée nationale mensuelle de mobilisation de toutes les forces vives de la Nation axée sur un thème spécifique et pilotée par le Ministère compétent. .
EVALUATION DU PAMA
Le Premier Ministre a, par ailleurs, rappelé aux Ministres l’impérieuse nécessité de veiller au strict respect des dispositions encadrant la circulation des correspondances administratives. Il a, en outre, demandé au Ministre chargé de la Fonction publique, en relation avec le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement, de mettre en place, dans les plus brefs délais, une équipe pluridisciplinaire chargée, d’une part, de procéder à l’évaluation du Programme d’Appui à la Modernisation de l’Administration (PAMA) arrivé à terme et, d’autre part, de proposer un nouveau programme articulé autour du PROJET et conforme aux enjeux de l’heure. Le Premier Ministre a aussi rappelé les diligences à mettre en œuvre dans le cadre de l’exécution des plans d’action d’urgence des départements ministériels.
DPGN LE GENERAL DE POLICE MAME SEYDOU NDOUR PROMU !
Dès l’accession du président Bassirou Diomaye Faye à la magistrature suprême, le nom du général de police Mame Seydou Ndour revient avec persistance parmi les pressentis à la tête de la Direction générale de la police nationale (Dgpn). C’est fait ! En Conseil des ministres, hier, le président de la République a usé de ses pouvoirs discrétionnaires pour nommer l’actuel patron de la Police de l’air et des frontières, Mame Seydou Ndour, Directeur général de la Police nationale en remplacement de l’Inspecteur général de Police Seydou Bocar Yague, appelé à d’autres fonctions. Un décret qui sanctionne la brillante carrière d’un Général de police nommé Mame Seydou Ndour au parcours sans faute ! À force de travailler sans complexe mais aussi avec loyauté et fidélité constate le quotidien « Le Témoin », le tout nouveau patron de la Police a réussi à gravir tous les échelons pour se retrouver aujourd’hui à la tête de la police nationale. À travers cette nomination, c’est la loyauté et l’abnégation qui sont promues ! Et sa capacité de commander le prestigieux corps de la Police ne fait l’ombre d’aucun doute.
GENERAL DE POLICE SEYDOU BOCAR YAGU FIN DE COMMANDEMENT !
Les hommes passent, les institutions demeurent ! Car chaque changement de pouvoir provoque des nominations-clés et des mesures fortes qui font bouger les hommes. Et surtout les cadres et autres hauts fonctionnaires appelés à d’autres fonctions. Juste pour dire que le départ du Général de police Seydou Bocar Yague n’est pas un limogeage, ni une sanction, mais plutôt une fin de commandement. Et qui intervient au crépuscule de sa longue carrière. A cet effet, le quotidien « Le Témoin » est convaincu que Bocar Seydou Yague part avec le sentiment d’une mission accomplie.
NOMINATIONS ALIOU CISS NOUVEAU DG DE L’ADMINISTRATION PENITENTIAIRE
Inspecteur de l’Administration pénitentiaire, précédemment Directeur général adjoint de l’Administration pénitentiaire est nommé Directeur général de l’Administration pénitentiaire en remplacement du Colonel Abdoulaye DIAGNE, appelé à d’autres fonctions. Cette nomination sera bien perçue par les agents de l’Administration pénitentiaire parce que c’est une promotion d’un pur produit de la maison. Diomaye Faye rompt ainsi une pratique des anciens régimes qui nommaient à la tête de l’Administration pénitentiaire des officiers supérieurs de la Gendarmerie. Alors que l’Administration pénitentiaire regorge de compétences internes qui peuvent très bien diriger ce service de l’Etat. En outre, Khalifa Ababacar SARR, Ingénieur en géomatique et Spécialiste en gestion des déchets solides et assimilés, est nommé Directeur général de la Société nationale de Gestion des Déchets (SONAGED), en remplacement de Monsieur Abou BA, appelé à d’autres fonctions.
PLUIE DU MARDI A BIGNONA LE GAMOU DE L’IMAM FANSOU BODIAN COMPROMIS
À Bignona, la pluie et les vents violents de d’avant-hier soir ont fait beaucoup de dégâts à l’intérieur de la ville. Selon des sources sur place, rien n’a été épargné des installations devant abriter le gamou annuel de Arfang Fansou Bodian, l’imam ratib du département, prévu demain vendredi. Les bâches et les tentes, installées pour cet événement qui est le plus grand rendez-vous religieux annuel du département ont toutes été endommagées au grand dam des organisateurs. La quasi-totalité des installations ne sont plus à même d’abriter l’événement, renseignent nos sources qui disent que les organisateurs ont lancé un appel à la mobilisation citoyenne afin de réparer le plus rapidement les dégâts. Une véritable course contre la montre puisque l’événement aura lieu, comme nous l’avons indiqué, ce vendredi. Les délégations ont même commencé à rallier la capitale du Fogny pour prendre part audit gamou qui accueille des milliers de fidèles musulmans du Sénégal et de la diaspora. Selon des informations de la météo, les pluies enregistrées dans le département de Bignona, le mardi soir, varient entre 8 à 95,1 mm. Et à Ziguinchor, on a recueilli une quantité de 18 mm et où aucun dégât n’a été enregistré.