SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
3 mars 2025
LE SÉNÉGAL REMPORTE LE PRIX DEAL OF THE YEAR POUR SON PROGRAMME SPÉCIAL DE DÉSENCLAVEMENT
Cette distinction célèbre les réalisations exceptionnelles des personnes et des institutions qui contribuent significativement à la croissance et au développement du secteur bancaire en Afrique.
Le Programme Spécial de Désenclavement (PSD) du Sénégal, un ensemble ambitieux de projets routiers, a été couronné « Deal of the Year » lors des African Banker Awards. Cette distinction célèbre les réalisations exceptionnelles des personnes et des institutions qui contribuent significativement à la croissance et au développement du secteur bancaire en Afrique.
Le PSD se distingue par sa structuration complexe et innovante, regroupant plus de 70 projets de construction de routes. Selon un communiqué consulté par Sika Finance, cette approche unique est une première en matière de financement des infrastructures en Afrique, particulièrement via le financement crédit export. Le programme est également notable pour son inclusion des entreprises locales sénégalaises, leur permettant de participer pleinement au développement des infrastructures.
Ce programme adresse une problématique majeure en Afrique : le manque d’accès aux financements appropriés pour les entreprises locales. En Afrique, environ 50 milliards de dollars sont investis annuellement dans les infrastructures, un tiers de ce montant provenant de l’EXIM Bank, alors que les besoins totaux dépassent 150 milliards de dollars.
Le PSD est le résultat d’un partenariat entre quatre institutions financières majeures : SF Capital, dirigée par le Sénégalais Moustapha Sow ; ASGC UK ; UKEF (l’Agence de Crédit Export Britannique) ; et la banque japonaise MUFG. Ces institutions ont mobilisé une enveloppe de 774 millions d’euros (507,7 milliards FCFA) pour financer le programme.
En termes de chiffres, le PSD prévoit la construction de plus de 2 700 km de routes à travers le Sénégal, particulièrement dans les zones à fort potentiel économique. Il implique 67 entreprises locales et 300 sous-traitants locaux, et devrait créer plus de 50 000 emplois, touchant deux Sénégalais sur trois, soit environ 11 millions de personnes.
Fort de son succès, ce programme ambitieux a été dupliqué dans d’autres pays tels que la Guinée et le Gabon, marquant une étape importante dans le développement des infrastructures en Afrique.
L’UNION EUROPEENNE DONNE UN CARTON JAUNE AU SENEGAL
L’union européenne a identifié le Sénégal comme «pays non coopératif» dans la lutte contre la pêche non déclarée et non réglementée et lui a adressé un avertissement formel à travers un «carton jaune».
L’union européenne a identifié le Sénégal comme «pays non coopératif» dans la lutte contre la pêche non déclarée et non réglementée et lui a adressé un avertissement formel à travers un «carton jaune».
La commission européenne met en garde le Sénégal qu’elle considère comme un pays non coopérant dans la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN). Bruxelles qui juge les pratiques de pêche illicite a adressé un avertissement au Sénégal. Il s’agit d’un «carton jaune» qui l’avise de la nécessité de renforcer les mesures de lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN). Cette décision de la Commission, qui entre dans le cadre de l'engagement pris par l'UE de lutter contre la pêche INN dans le monde, est fondée sur de graves défaillances constatées ces dernières années dans le système que le pays a mis en place pour se conformer à ses obligations internationales en tant qu'État du pavillon État du port, État côtier ou État de commercialisation. Selon les éléments fournis par la commission, c’est à la suite de plusieurs années de carences et de manque de coopération que l’UE a pré-identifié le Sénégal comme un pays non coopérant dans la lutte contre la pêche INN. Les défaillances constatées dans les systèmes de suivi, de contrôle et de surveillance du Sénégal concernent des navires battant pavillon du Sénégal et opérant dans des eaux situées en dehors de la juridiction du pays, ainsi que les contrôles des navires de pêche étrangers dans le port de Dakar. En outre, des exportations illégales du Sénégal vers le marché de l'UE ont été détectées, ce qui compromet la fiabilité du système de traçabilité sur lequel repose la certification de la légalité des produits de la pêche. Poursuivant son argumentaire, la commission reproche au Sénégal de n’avoir jusqu'ici pas fait preuve d'une volonté suffisante de coopérer avec la Commission dans la lutte contre la pêche INN. Alors qu’elle applique une approche de «tolérance zéro» à l'égard de la pêche INN. Il faut reconnaître que la pêche INN constitue l'une des menaces les plus graves qui pèsent sur l'exploitation durable des ressources aquatiques vivantes, mettant en péril le fondement même des efforts mondiaux visant à promouvoir une meilleure gouvernance des océans, ainsi que la politique commune de la pêche de l'UE. Elle représente également un danger majeur pour le milieu marin, la durabilité des stocks halieutiques et la biodiversité marine. C’est pourquoi la lutte contre la pêche INN constitue un volet important du pacte vert pour l'Europe, de la stratégie de l'UE en faveur de la biodiversité et pour la protection du milieu marin, ainsi que de l'objectif de développement durable des Nations unies pour la conservation et l'exploitation durable des océans, des mers et des ressources marines.
Interdiction d’exporter les produits de pêche sénégalais vers le marché de l’UE si aucune mesure n’est prise
Par cette décision, la Commission entame un dialogue formel avec le Sénégal. Prenant acte de l'engagement du nouveau gouvernement du Sénégal de remédier à ces lacunes, la Commission européenne se déclare disposée à soutenir le pays dans la lutte contre la pêche INN. À ce stade, la décision ne contient pas encore de mesures ayant une incidence commerciale. Le «carton jaune» offre au Sénégal la possibilité de réagir et de prendre des mesures pour remédier à la situation dans un délai raisonnable. Toutefois, en cas de non-respect prolongé et persistant, les pays peuvent en dernier ressort faire l'objet d'une procédure de recensement («carton rouge»), qui entraîne des sanctions telles que l'interdiction d'exporter leurs produits de la pêche vers le marché de l'UE par exemple.
Selon Virginijus Sinkevičius, commissaire à l'environnement aux océans, le Sénégal joue un rôle important dans la gouvernance de la pêche en Afrique de l’Ouest. C’est pourquoi la Commission prend acte des mesures prises récemment par le nouveau gouvernement à savoir la publication de la liste des licences de pêche et l’audit de la flotte de pêche, qui la rassurent. Ainsi, elle se dit prête à coopérer activement avec le pays dans la lutte contre la pêche INN, et en particulier à l’aider à remédier à la situation et à faire face aux menaces que la pêche INN fait peser sur la durabilité des stocks halieutiques, les populations côtières, la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance des pêcheurs qui respectent les règles. Il faut rappeler que l’UE est le premier importateur mondial de produits de la pêche. La valeur totale estimée de la pêche INN est de 10 à 20 milliards d'euros par an. Chaque année, entre 11 et 26 millions de tonnes de poissons sont capturés de manière illicite, ce qui correspond à 15% au moins des captures mondiales. En outre, l’un des piliers du règlement intérieur de l’UE est le système de certification des captures, qui garantit que seuls les produits de la pêche capturés légalement peuvent accéder au marché de l'Union européenne. Le règlement prévoit également des mécanismes de dialogue spécifiques avec les pays qui ne s'acquittent pas des obligations qui leur incombent dans le cadre du droit international en tant qu'État du pavillon, État côtier, État du port ou État de commercialisation. Si l'absence de coopération dans le cadre du dialogue peut conduire à un recensement du pays («carton rouge»), les dialogues sur la pêche INN sont fondés sur la coopération et le soutien aux pays et constituent une étape importante dans la lutte contre la pêche INN, les sanctions n'étant qu'une mesure de dernier recours. D’ailleurs depuis novembre 2012, la Commission a établi des dialogues formels avec 27 pays tiers, en les avertissant officiellement de la nécessité de prendre des mesures efficaces pour lutter contre la pêche INN. Dans la plupart des cas, des progrès significatifs ont été constatés, ce qui a permis à la Commission de clôturer la phase de dialogue formel et de retirer son carton jaune. Jusqu'à présent, seuls quelques pays n'ont pas fait preuve de l'engagement nécessaire en matière de réformes.
PÊCHE ILLICITE CARTON JAUNE DECERNE A 30 PAYS ET LE ROUGE A 8 PAYS
Un navire de pêche est notamment présumé pratiquer la pêche INN s'il est démontré qu'il se livre à des activités en violation des mesures de conservation et de gestion applicables dans la zone de pêche concernée. Cela inclut, par exemple, la pêche sans licence valable, dans une zone fermée ou pendant une période de fermeture, ou l'utilisation d'un engin interdit, ainsi que le non-respect des obligations de déclaration ou l'entrave au travail des inspecteurs. Le règlement de l’UE s'applique à tous les débarquements et transbordements des navires de pêche de l'Union et des pays tiers effectués dans les ports de l'Union, ainsi qu'à tous les mouvements commerciaux de produits de la pêche en mer à destination ou en provenance de l'Union. À ce jour, 94 pays tiers ont notifié à la Commission qu'ils disposaient des instruments juridiques nécessaires et des structures administratives appropriées pour la certification des captures des navires battant leur pavillon. 30 d’entre eux dont le Sénégal ont déjà eu droit à un carton jaune et 8 un carton rouge. Celui-ci entame un dialogue formel dans le cadre duquel la Commission soutient le pays tiers dans ses travaux visant à résoudre toutes les questions préoccupantes. Dans la plupart des cas, ce dialogue est productif et la pré identification peut être levée. Toutefois, si les progrès ne sont pas suffisants, la Commission peut identifier le pays tiers comme non coopérant dans le cadre de la lutte contre la pêche INN («carton rouge»). La commission propose ensuite au Conseil d'inscrire ce pays sur la liste des pays non coopérants. L'inscription sur la liste comporte plusieurs mesures, notamment l'interdiction d'exporter du poisson capturé par les navires de ce pays vers le marché de l'Union. Bien entendu, le dialogue se poursuit et, si de nouvelles évaluations démontrent que la situation a été corrigée, le pays tiers est alors radié de la liste.
Par Ndiaga SYLLA
GOUVERNER PAR UNE AUDACE RATIONNELLE ET UNE RUPTURE PRAGMATIQUE !
La justice est un maillon essentiel pour garantir l’exercice du droit de suffrage. Quelles réformes pour renforcer l’intégrité et la sincérité des processus électoraux ?
La justice est un maillon essentiel pour garantir l’exercice du droit de suffrage. Quelles réformes pour renforcer l’intégrité et la sincérité des processus électoraux ? Entre les juges du TI (Ziguinchor), de la Cour suprême, du TI (HC de Dakar), de la Cour d'Appel et du Conseil constitutionnel, quelle articulation pour garantir l’expression libre et démocratique du droit de suffrage ? La justice étant transversale, il aurait été plus judicieux d’envisager les réformes institutionnelles et politiques dans une démarche plus globalisante en perspective d’une révision de la Constitution qui fera par exemple que la date de l’élection présidentielle soit précisée non pas par décret mais par une disposition constitutionnelle et la commission électorale indépendante constitutionnalisée. Il existe de bonnes pratiques dans le monde qui peuvent nous inspirer avec justesse. Pour ce faire, il faudra avoir l’audace de rompre avec le modèle du colonisateur... Telle est ma modeste contribution à la réforme de la justice !
Ailleurs, des assises nationales ont formulé des recommandations pertinentes hors celles visant la prorogation de la Transition plus que le temps d’un mandat démocratiquement acquis. Le 28 mai 2016, fut initié un dialogue national afin de corriger les impairs et divergences lors du référendum de la même année et d’engager les implications de la révision constitutionnelle notamment celles relatives au système électoral - les autres n’ayant pas été jusque-là finalisées (financement public des partis, statut de l’opposition...). Et cette journée fut institutionnalisée en vue d’instaurer un dialogue qui permit, plus tard, la réhabilitation d’hommes politiques traqués et déchus de leur droit de vote et d’éligibilité.
Par prudence et précaution, le nouveau Président de la République marche à un rythme lent - en toute humilité et fermeté - même dans les nominations alors que le peuple a hâte de connaître les véritables ruptures et changements !
Ndiaga SYLLA
Expert électoral
GUINEE : «PANNEAU SOLAIRE», LA NOUVELLE DROGUE MORTELLE DES ORPAILLEURS
Docteur Thierno Bah, médecin, expert en politiques de drogue et directeur général de l’Institut itinérant de formation de prévention de lutte contre la drogue en Guinée s’est confié à Bés bi. Entretien.
En Guinée Conakry, les orpailleurs ont trouvé un stimulant qui leur permet de se surpasser. La nouvelle drogue porte le nom de «panneau solaire». Les orpailleurs rasent une partie de leur crâne sur laquelle ils collent la drogue. Docteur Thierno Bah, médecin, expert en politiques de drogue et directeur général de l’Institut itinérant de formation de prévention de lutte contre la drogue en Guinée s’est confié à Bés bi. Entretien.
Expliquez-nous cette nouvelle drogue populairement appelée en Guinée panneau solaire ?
Le panneau solaire est une drogue qui est consommée par les orpailleurs, mais surtout en Haute-Guinée, précisément dans les zones minières. Donc, dans la plus grande zone minière, Siguiri. La superficie du lieu fait 1/10 du territoire national avec plus d’un million d’habitants. La jeunesse représente 80%. Ce sont des gens qui viennent de tous les horizons.
Quels sont les composants de cette drogue dite panneau solaire ?
Un des composants de cette drogue, c’est le tramadol. Nous réalisons une étude toxicologique par rapport à cette drogue. Après les études, nous publierons les résultats. Pouvez-vous expliquer le mode de consommation de panneau solaire? Les consommateurs se rasent le crâne et collent dessus cette drogue en poudre. C’est que tant qu’il y a le soleil qui brille, ça vous donne beaucoup de courage et d’énergie. Toutefois, c’est une drogue nuisible pour la santé parce qu’elle agit directement sur le système nerveux central. Ce qui explique la dangerosité de cette drogue.
Quel est le taux de consommation de cette drogue ?
Au fait, il y a beaucoup de jeunes qui en consomment. Les études que nous avons réalisées en Guinée ont montré que le taux de prévalence est très élevé au niveau des jeunes, surtout la tranche d’âge de 18 à 35 ans. Plus de 40% des jeunes de cette zone sont victimes des conséquences de cette drogue. Aujourd’hui, cette drogue fait partie des causes de mortalité des jeunes dans cette zone.
ÉMIGRATION IRRÉGULIÈRE, 105 CANDIDATS INTERCEPTÉS À FOUNDIOUGNE
Ils ont été interceptés sur l’île de Boro, dans la commune de Djilor Saloum lors d’un contrôle de routine effectué par les agents de l’aire marine protégée de Gandoul.
La Brigade territoriale de Foundiougne a procédé la nuit dernière à l’interpellation de 105 candidats dont des jeunes filles, informe une source médiatique.
Ils ont été interceptés sur l’île de Boro, dans la commune de Djilor Saloum lors d’un contrôle de routine effectué par les agents de l’aire marine protégée de Gandoul.
Sur cette liste de candidats figurent des Sénégalais, des Bissau Guinéens, des Gambiens ainsi que des Maliens.
Une enquête a été ouverte pour retrouver les organisateurs, informe la source.
NOUVELLES FORMES DE DROGUES ET LEUR MODE DE CONSOMMATION : LA PAROLE AUX EXPERTS
L’ouverture des Assises de la Justice, mardi, a été l’occasion pour le coordonnateur du Forum civil de dénoncer l’utilisation des paris sportifs par les adolescents, qui sont «de nouvelles formes de la drogue, appelée drogue électronique».
L’ouverture des Assises de la Justice, mardi, a été l’occasion pour le coordonnateur du Forum civil de dénoncer l’utilisation des paris sportifs par les adolescents, qui sont «de nouvelles formes de la drogue, appelée drogue électronique». Une alerte de Birahime Seck aux gouvernants et qui a été, d’ailleurs, au centre des débats du Colloque international de Dakar sur les sciences sociales et drogues en Afrique francophone, du 21 au 23 mai 2024. Les experts scientifiques, invités à se pencher sur la présence des drogues et leur mode de consommation en zone francophone, ont émis des recommandations et soulevé les défis qui s’imposent aux dirigeants africains. X BET, «Panneau solaire» en Guinée, Kush… et leurs effets ont été évoqués.
«Les autorités doivent prendre des mesures drastiques contre les paris sportifs. Il faut éliminer tous les BET, sinon on ne pourra pas construire une jeunesse. Le pari sportif est en train de désorienter et de divertir négativement la jeunesse. Le Premier ministre doit savoir que la jeunesse est gangrenée par les paris sportifs», a dénoncé Birahime Seck en marge de l’ouverture des Assises de la Justice, mardi, à Diamniadio. La question est si grave que, le Colloque international sur les sciences sociales et drogues en Afrique francophone, tenu à Dakar du 21 au 23 mai 2024, a relevé les dangers qui ruinent la société avec les nouvelles drogues et leur mode de consommation. Une rencontre scientifique organisée par l’institut de recherche pour le développement (Ird) et d’autres institutions, qui a vu la participation d’éminents experts. Il a été question de voir le rapport que nos sociétés ont avec la drogue.
«L’approche sanitaire à la place des réponses pénales inefficaces»
Il ressort des débats «l’inefficacité de la politique pénale de certaines drogues comme le cannabis. Parce que le taux de consommation du cannabis a augmenté sur l’étendue du continent malgré la pénalisation du produit». C’est dans cette perspective que le professeur Mbissane Ngom, enseignant-chercheur à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis pense qu’il est temps de privilégier l’approche santé. «Les réponses pénales ont montré leur inefficacité. L’emprisonnement n’a pas empêché l’augmentation du taux de la consommation. L’approche sanitaire peut changer beaucoup de choses parce que le Centre de prise en charge intégrée des addictions de Dakar est une belle réponse», propose-t-il. En ce qui concerne le Sénégal, le cannabis occupe la première place parmi les substances illicites les consommées. Le troisième défi actuel souligné par le colloque de Dakar interpelle les autorités. «L’identification récente de l’intérêt médical et thérapeutique de certaines substances (cannabis, psychédéliques) actuellement produites et transformées dans le secteur illicite, qui accèdent aux marchés licites dans certains pays et régions du monde pourrait, à l’avenir, être introduits dans la région parmi les traitements médicaux autorisés», lit-on dans le chapitre des défis. Les gouvernants sont donc invités à prendre en charge dans leur politique de lutte contre la drogue les «recherches en sciences politiques et sociologie des sciences sur les logiques sous-jacentes à la prise en compte de données probantes pour l’élaboration de politique des drogues efficace et pertinente en termes de sécurité, santé publique et droits humains».
LES EFFETS DU KUSH : DIABETE, CANCERS DE POUMON OU D’ORL, HALLUCINATION, EUPHORIE
«La drogue kush est un mélange de cannabis avec certains produits chimiques telle que l’acétone. L’acétone est composée de carbone, d’hydrogène et d’oxygène. Le mélange de ce produit fait un cocktail de drogue. Aujourd’hui, en Guinée, cette drogue est fortement consommée. Quand on consomme Kush, c’est le système métabolique qui s’inverse. C’est-àdire, il y a un dérèglement au niveau de l’organisme, au niveau de l’appareil respiratoire. Donc, le consommateur, au lieu d’absorber le CO2 et de rejeter le gaz carbonique, malheureusement c’est le gaz carbonique qui bloque. Ensuite, c’est la langue du drogué qui s’enfonce, obstruant les voies respiratoires ce qui provoque l’asphyxie. Et l’asphyxie, c’est l’arrêt momentané de la respiration. C’est la raison pour laquelle cette drogue est dangereuse parce qu’elle tue instantanément. Si l’utilisateur peut échapper à la mort, il ne peut pas, en revanche, échapper aux traumatismes liés à la consommation de cette substance. Les consommateurs de cette drogue pincent la langue avec un outil mécanique qui n’est pas fait pour la langue justement. Par conséquent, ça coupe la langue avec des fissures. Voilà les conséquences liées à la consommation de Kush. Cette drogue provoque des pathologies chroniques comme le diabète de type 2. Ça peut aussi être l’origine d’un cancer de poumon ou des cancers d’oto-rhino-laryngologie (ORL). Pour les signes cliniques, il y a l’hallucination, l’euphorie».
Sierra Leone la porte d’entrée du Kush
«La porte d’entrée de cette drogue Kush, c’est la Sierra Leone. C’est par la suite qu’elle est venue en Guinée. Aucun pays n’est à l’abri. Les débarcadères et les postes frontaliers sont les portes d’entrée de la drogue Kush. Nous avons lancé une vaste campagne afin de sensibiliser les populations vis-à-vis de la consommation de cette drogue. Je pense qu’il y a des cas qui sont suspects au niveau du Sénégal et qu’il faut bien surveiller».
94 morts en trois ans en Guinée à cause de Kush
«En 2022, entre septembre et décembre, nous avions enregistré 21 morts en Guinée suite à la consommation de la drogue Kush. En 2023, il y a eu 35 morts. Et depuis le début de l’année, il y a eu au moins 38 décès suite à la consommation de cette drogue. Les décès sont constatés au niveau des débarcadères, les quartiers environnants de Conakry. Pour cette 2024, nous avons constaté que la drogue Kush est à l’intérieur du pays. Elle n’est plus importée parce qu’elle est fabriquée localement. Donc, c’est une préoccupation nationale».
LE SÉNÉGAL OBTIENT UN FINANCEMENT DE 51 MILLIARDS POUR STIMULER LE SECTEUR DE L'ÉLEVAGE
Ce programme, mis en œuvre par le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et de l’Élevage, vise à créer 3 500 entreprises et 18 000 emplois d’ici 2028 dans les chaînes de valeur animales et fourragères.
Pour renforcer la souveraineté alimentaire, le Sénégal mise sur l’investissement dans le capital humain, notamment par la formation et l’autonomisation des agriculteurs et des communautés locales. Dans ce cadre, un financement de 51 milliards de francs CFA a été accordé par la Banque Africaine de Développement (BAD), la Banque Islamique de Développement (BID) et l’État du Sénégal pour lancer un programme national de développement de l’élevage.
Ce programme, mis en œuvre par le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et de l’Élevage, vise à créer 3 500 entreprises et 18 000 emplois d’ici 2028 dans les chaînes de valeur animales et fourragères. Il sera déployé dans les 14 régions du pays et bénéficiera à environ 32 000 acteurs des chaînes de valeur animales, dont 16 000 femmes.
La première phase du projet se concentrera sur l’augmentation durable de la productivité et des productions animales, ainsi que sur l’amélioration de la transformation et de la commercialisation des produits animaux, tout en cherchant à professionnaliser les acteurs des chaînes de valeur de l’élevage.
Cette initiative s’inscrit dans un cadre plus large de développement agricole et de l’élevage au Sénégal, visant à renforcer la souveraineté alimentaire du pays. En outre, le gouvernement a fixé le prix de l’aliment bétail subventionné pour la fête de la Tabaski à 5 000 francs CFA, afin de rendre les moutons plus accessibles.
Parallèlement, l’État a alloué 120 milliards de francs CFA pour la campagne agricole 2024-2025, comprenant une subvention de 22 % sur les engrais et la distribution gratuite de phosphate.
ALAIN GOMIS S’INVESTIT DANS LA FORMATION
Le double Etalon d’or de Yennenga a lancé un nouveau projet intitulé «Mobile Lab Sénégal» dont l’objectif est de se déplacer dans les régions, quartiers, établissements pour faciliter aux élèves, étudiants et à la population l’accessibilité au cinéma.
Bés Bi le Jour |
Adama Aïdara KANTÉ |
Publication 30/05/2024
L’accès au cinéma par tous et pour tous, c’est la mission que s’est fixé le réalisateur franco-sénégalais Alain Gomis. Le double Etalon d’or de Yennenga a lancé un nouveau projet intitulé «Mobile Lab Sénégal» dont l’objectif est de se déplacer dans les régions, quartiers, établissements pour faciliter aux élèves, étudiants et à la population l’accessibilité au cinéma. Mais aussi pour faire la promotion des films sénégalais.
Le lancement du nouveau projet «Mobile lab Sénégal» a eu lieu au centre Yennenga, sis à GrandDakar. Initié par le réalisateur franco-sénégalais, Alain Gomis. Ce concept incarne une collaboration unique entre ce dernier et le Prince Claus Fund dont il est le lauréat du Prix Impact 2022. Au programme, des projections, des ateliers, un concert et divers événements publics ont été tenus à Dakar les 24, 25, 26 mai 2024 au Centre Yennenga de Grand-Dakar, suivi des projections itinérantes dans les autres régions. Les projections des films se passent pour la plupart dans les salles de cinéma. Force est de constater que tout le monde n’est pas dans les dispositions pour entrer dans ces salles.
Avec «Mobile Lab Sénégal», le cinéma va se déplacer vers les populations notamment les élèves. «Pendant le Mobile Lab, ça va se passer au niveau du centre Yennenga. Mais depuis plus d’une année, nous avons commencé à faire les projections dans des écoles dans le quartier de Grand-Dakar. Mais nous allons essayer de faire grandir cela. Nous aurons des projections dans les régions, à Saint-Louis, à Yenne, etc.», a-t-il expliqué. Poursuivant, il estime que c’est magique pour les élèves d’être dans la salle de classe, d’avoir un film et de pouvoir en discuter et de partager différentes choses. «On peut dire que les élèves sont très enthousiastes. Donc, Mobile Lab nous permet de pousser les activités», explique-t-il.
Post-production
Le cinéaste informe qu’une formation au cinéma est offerte aux jeunes au centre Yennenga. «Car nous sommes un centre de formation. Aujourd’hui, au Sénégal, on peut tourner des films, il y a des techniciens de talent, des costumiers, des chefs opérateurs, etc. Sur les plateaux de films, il y a vraiment des personnes de qualité. Maintenant, la post-production n’existait pas», fait-il savoir. Il ajoute : «Cela est nécessaire pour les gens qui ne connaissent pas quand le film est tourné, il faut faire plein d’opérations et ce n’était pas possible de le faire au Sénégal. Donc, nous sommes au centre Yennenga avec les outils qui nous permettent de faire la post-production. Mais les outils, il faut des gens qui s’en servent. On n’en forme beaucoup, car la première cohorte était composée de 27 étudiants. Et ils venaient du Sénégal, du Mali, de la Mauritanie, de la Rdc et du Burkina. C’est un besoin pour toute la sous-région, sinon il faut aller faire la post-production en France, au Canada, en Espagne».
Projection du film «Opéra du monde» de Manthia Diawara
L’auteur des deux longs métrages «Tey» et «Félicité» en 2013 et 2017 dit : «Cela veut dire que ce que vous voulez dire doit être traduit par quelqu’un d’autre. Donc, si vous voulez que votre parole soit forte et porte toute la force de ce que vous voulez dire, il faut que vous soyez capable de l’amener jusqu’au bout». En effet, à l’occasion du lancement du projet «Mobile Lab Sénégal», le film «Opéra du monde» de Manthia Diawara est projeté ce dimanche. Un film dont la styliste Oumou Sy, costumière et décoratrice, et le chanteur Carlou D sont les acteurs principaux.
LE REELS FACE A LA REALITE
Le nouveau régime n’avait pas reconnu l’Ams qu’il a invitée aux Assises de la Justice, zappant le Réseau des élus locaux du Sénégal (Reels) dont le Premier ministre est le président. Le Reels aussi peine à survivre à la réalité du pouvoir.
Le nouveau régime n’avait pas reconnu l’Ams qu’il a invitée aux Assises de la Justice, zappant le Réseau des élus locaux du Sénégal (Reels) dont le Premier ministre est le président. Le Reels aussi peine à survivre à la réalité du pouvoir. Même si son porte-parole, Dr Abdoul Aziz Mbodj affirme que la structure fonctionne.
Sur la liste des participants aux Assises de la Justice, le week-end, il y a aussi le Représentant de l’Association des maires du Sénégal (Ams) et celui de l’Association des élus locaux. Deux des organisations intervenant dans les collectivités territoriales que la coalition Yewwi askan wi, sortie dopée par ses excellents résultats dans les grandes villes aux Locales de 2022, avait refusé de reconnaître. Ousmane Sonko et Cie avaient d’ailleurs fini par créer une structure parallèle réunissant les élus locaux de Yewwi dénommée Réseau des élus locaux du Sénégal (Reels). Ce qui n’avait pas eu l’heur de plaire au Président Macky Sall. Qui ne l’avait pas caché lors de la Journée nationale des collectivités territoriales, le 11 décembre 2022 dernier. «Les collectivités territoriales ne sauraient être des électrons libres qui agissent sans aucune cohérence par rapport à la politique de l’État. Il faudrait que ça soit très clair. Il n’y a qu’une seule association de maires qui peut exister dans ce pays. J’ai dit au ministre d’être extrêmement ferme sur cette question-là. Parce que c’est une question de stabilité du pays», avait dit le prédécesseur de Diomaye Faye.
Le Reels zappé du Dialogue national, l’Ams et l’Ael invitées
Alors ce Reels est-il mort ? «Non», répond Dr Abdoul Aziz Mbodji, porte-parole de Reels. En réalité, cette organisée dirigée par Sonko (l’on ignore s’il en a démissionné, après son départ de la mairie de Ziguinchor) n’est que l’ombre d’elle-même. Dr Mbodji, maire de Ndiédieng, dans le département de Kaolack, affirme que les instances de Reels se réunissent. Mieux, poursuit Mamadou Kany Bèye, maire de Ndoulo dans le département de Diourbel et secrétaire aux relations extérieures, «Le Reels fonctionne très bien. Nous avons tenu tout récemment une réunion et nous devons être reçus tout prochainement par le président de la République et le Premier ministre» Toujours est-il que les tenants du pouvoir semblent être rattrapés par les réalités. Et pour cause, alors que l’Ams est invitée aux assisses de la justice, le Reels a été zappée. Et cela au grand dam de son porte-parole. Interpellé sur les raisons de cette absence, Dr Abdoul Aziz Mbodji répond : «On ne sait pas. Le Pm est le président du Reels».
A la question de savoir si le chef de l’Etat ou le Pm seront saisis pour correction, Abdoul Aziz Mbodji est catégorique : «Absolument !» Et de toute façon, Ousmane Sonko ne peut plus diriger le Reels ni en être membre, puisqu’il n’est plus maire. L’autre interrogation reste la dissolution ou non de l’Ams.
Grève dans les collectivités territoriales : La position du Réels
Interpellé sur la grève des agents des collectivités territoriales, le docteur Abdoul Aziz Mbodji renvoie au communiqué n°3 du Reels en date du 19 octobre 2023. Donc avant le changement de régime. Dans ce texte, le Reels militait en faveur d’une «revalorisation des salaires des agents des collectivités territoriales et encourageait toute action tendant à améliorer leur situation à la hauteur du sacrifice consenti quotidiennement par un personnel dévoué, mais dans le respect du dialogue, de la concertation, des principes phares de la gouvernance, également en conformité avec les règles établies par le Code général des Collectivités territoriales». Cette augmentation des salaires des agents serait-elle encore une option pour le président du Reels, Ousmane Sonko.
Lors du Conseil interministériel du 18 mai dernier sur la préparation des examens et concours, le Premier ministre a relevé la nécessité de respecter les «équilibres liés à des grades et à des fonctions». «Comment pouvez-vous inscrire dans un texte qu’à chaque augmentation accordée aux agents de la fonction publique, cela doit profiter aux agents des collectivités locales alors que l’Etat ne transfère pas aux mairies les moyens qui doivent aller avec. Quelle est la mairie au Sénégal qui peut suivre le rythme ? Il n’y en a pas», avait-il dit.
Le décret de Macky Sall sur l’Attaché de défense
Un général reste un général. La formule fait foi dans les arcanes militaires. C’est pourquoi la nomination du désormais ex chef d’état-major de l’Armée de Terre, le Général Souleymane Kandé, comme attaché militaire à New Delhi, s’apparente, aux yeux de certains, comme une sanction. Mais au vu du décret fixant le statut particulier et définissant la mission des attachés de défense et de sécurité auprès des ambassades à l’étranger pris par le président Macky Sall, à 4 jours de son départ du pouvoir, il n’en est rien. En effet, l’article premier dudit décret dispose qu’il est établi une mission militaire permanente auprès de certaines représentations diplomatiques sénégalaises. Cette mission est placée sous l’autorité d’un officier général ou supérieur des Forces armées, désigné comme Attaché de défense et de sécurité. Ce dernier jouit de la qualité de membre du personnel diplomatique, avec tous les privilèges et immunités associés. Il faut savoir que ce décret modifiant celui du 3 octobre 1980 a élargi les privilèges de l’attaché militaire et l’a ouvert aux corps supérieurs. Avant ce décret du 29 mars 2024, la fonction d’attaché militaire était dévolue aux officiers subalternes constitués par les capitaines, les lieutenants et les sous-lieutenants.
Retour de parquet pour Pape Doro Gaye
L’homme d’affaire Pape Doro Gaye a été déféré au parquet hier. Mais le chouchou des artistes a bénéficié d’un retour de parquet. Sans doute, il sera présenté au procureur aujourd’hui qui décidera de son sort. Il pourrait se tirer d’affaires si le parquet accepte une médiation puisque M. Gaye est disposé à donner une avance sur le 1,2 milliard qu’il doit à M. Sow. Pour rappel, Pape Doro Gaye a été interpellé pour une affaire de vente de terrains.
Retour de parquet pour Bah Diakhaté
Restons au temple de Thémis pour dire que l’activiste Bah Diakhaté a connu le même sort que Pape Doro Gaye. En garde à vue au commissariat de Dakar Plateau, il a été déféré hier au parquet. Mais son face-à-face avec le procureur n’a pas eu lieu. Il sera présenté aujourd’hui au maître des poursuites qui va l’envoyer à nouveau en prison. Puisque Bah Diakhaté a été extrait mardi de sa cellule pour une audition à la suite à la plainte de Babacar Mboup. En plus, Bah Diakhaté attend en prison le verdict de son procès pour diffamation à l’endroit d’Ousmane Sonko.
Khalifa Ababacar Sarr promu Dg de SONAGED
Le chef de l’Etat a procédé à des mouvements à la tête de certaines directions. A cet effet, il a promu Khalifa Ababacar SARR au poste de Directeur général de la Société nationale de gestion des Déchets (SONAGED). Cet ingénieur en géomatique et spécialiste en gestion des déchets solides et assimilés remplace Abou Ba, un proche de l’ancien ministre de l’Urbanisme, Abdoulaye Saidou Sow. Toutefois, il faut relever que M. Ba dont le passage à la tête de la direction a été un succès n’est pas un politique. C’est un administrateur civil, camarade de promotion d’Abdoulaye Saidou.
Rencontre entre Guirassy et les syndicats du G7
Dans le cadre de la mise en œuvre des directives issues du Conseil interministériel sur la préparation des examens et concours de 2023/2024, le ministre de l’Éducation nationale va initier une rencontre avec les secrétaires généraux des syndicats du G7. C’est pour échanger sur l’apurement des instances (arrêtés d’admission aux examens professionnels et décisions de nomination aux postes de responsabilité).
Sensibilisation sur l’apport du Numérique
En collaboration avec la Fondation Konrad Adenauer, le Comité d’appui et de soutien au développement économique et social (CASADES) a clôturé, mercredi à Sédhiou, selon l’Aps, un atelier de renforcement de capacités de deux jours. Cette initiative vise à sensibiliser les jeunes entrepreneurs de la région sur les opportunités d’emploi offertes par le numérique. Le directeur exécutif du CASADES, Bassa Diawara, a insisté sur l’apport du numérique dans les activités des entreprises.
Sept mois d’arriérés de salaire pour les agents du FERA
Les employés du Fonds d’entretien routier et autonome (FERA) proposés au nettoyage des routes de Saint-Louis sont dans tous leurs états. Ils sont restés sept mois sans percevoir leurs salaires. Une situation qu’ils ont dénoncée hier, au cours d’un rassemblement tenu devant les locaux des Services techniques municipaux de la mairie de la capitale du Nord. Ils ont tiré la sonnette d’alarme. Leur porte-parole a soutenu à l’occasion du sit-in qu’ils ont passé une Korité désagréable et la même situation risque de se produire pour la fête de Tabaski. Chaque début de semaine, les responsables du FERA promettent de les régulariser sans jamais respecter leurs engagements. C'est pourquoi ils sont descendus sur le terrain pour exiger des autorités le paiement de leurs salaires sans délai.
Diomaye au Mali et au Burkina Faso
Le Président Diomaye poursuit ses visites dans la sous-région. Il est attendu ce jeudi au Mali et au Burkina Faso pour une visite de travail et d’amitié. Un voyage qui, à l’image de ceux qui l’ont précédé, entre dans le cadre du renforcement des liens historiques et de la coopération bilatérale entre le Sénégal et ses voisins, renseignent les services de communications du gouvernement. Il sera notamment l’occasion pour Diomaye de boucler la liste des dix premiers pays visités, sans quitter le continent africain, à moins de deux mois après son accession à la magistrature suprême. Selon la note, il s’agit d’une option majeure qui en dit long sur la place de choix qu’occupent le renforcement du panafricanisme et la redynamisation de l’intégration sous-régionale dans ses priorités diplomatiques. Avec Bamako et Ouagadougou, Dakar entretient des relations bilatérales poussées qui touchent des domaines aussi importants que l’économie, la culture, entre autres. Le Mali reste un client stratégique du Sénégal avec des exportations estimées à 708,8 milliards FCFA en 2022. Pendant ce temps, les expéditions vers le Burkina Faso sont évaluées à 35,338 milliards FCFA, soit 104 062 tonnes en poids net. Au-delà des liens historiques et géographiques, le Sénégal et le Mali restent des partenaires privilégiés. En témoignent les nombreux accords économiques signés entre les deux pays frères depuis leur accession à la souveraineté internationale et même bien avant, mais aussi les échanges importants au plan commercial.
Le gouvernement invité à consolider l’accalmie en Casamance
L’association régionale des femmes pour la recherche de la paix en Casamance dénommée «Kabonketoor» a invité hier le gouvernement à consolider l’accalmie notée dans la partie Sud du pays par des actes économiques et sociaux. Cet embryon de paix que nous vivons aujourd’hui doit être consolidé par des actes économiques, sociaux et de réconciliation, a déclaré la coordonnatrice de l’association «Kabonketoor», Ndèye Marie Sagna, lors d’un point de presse, rapporte l’Aps. Aujourd’hui, on note qu'au retour des populations, elles vivent parfois des situations difficiles. Et pour cela, Kabonketoor appelle les nouveaux gouvernants à assister ces populations de retour et améliorer leurs conditions de vie, pour qu’ensemble nous puissions arriver à rétablir la paix de façon définitive en Casamance. Elle a rappelé que l’association a pour but de rechercher la paix et de trouver des solutions à la crise en Casamance et d’amener les populations et l’État du Sénégal autour d’une table pour négocier.
Baaba Maal perd son jumeau
Chanteur et choriste de «Daande Leñol», Mansour Seck a été rappelé à Dieu hier dans la soirée. Baaba Maal perd ainsi son jumeau. Né en 1955 à Podor, il est le compagnon depuis toujours du lead vocal de l’orchestre «Daande Leñol». Aveugle et fils de griot, Mansour Seck maniait également la guitare. Il est l’auteur de quelques albums en son nom. «L’As» présente ses condoléances à Baaba Maal et à la famille Seck.
Dr Ibrahima Socé Fall, candidat à l’OMS pour l’Afrique
Le Sénégal a présenté un candidat au poste de Directeur régional de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique. Il s’agit de Dr Ibrahima Socé Fall dont la candidature est également endossée par l’Union africaine. Pour le candidat, ce siècle est celui de l’Afrique. Sa vision est : la santé pour tous et pour la santé : «vers une Afrique en meilleure santé, plus prospère et plus souveraine». Il est temps, aux yeux de Dr Fall, de viser haut, de rêver en grand et de créer un véritable impact. Malgré les nombreux défis auxquels notre région est confrontée, il pense que l’Afrique a également la chance de bénéficier de grandes opportunités de prospérité et, surtout, d’une chance générationnelle d’assurer la santé pour tous. A l’en croire, le moment est venu pour l’Afrique de revendiquer sa place dans le leadership de la santé mondiale et une OMS ambitieuse, solide sur le plan opérationnel et digne de confiance dans la région africaine peut nous aider à concrétiser cette vision, au nom des populations de notre continent. Une voix forte pour l’Afrique nous permettra d’être tous ensemble plus forts et plus efficaces. Le programme du candidat du Sénégal, la santé pour tous et pour la santé repose sur les principes directeurs du quatorzième programme de travail mondial de l’OMS et sur ses engagements fondamentaux en faveur de la couverture sanitaire universelle et de l’amélioration radicale des systèmes de soins de santé primaires.
Dr Ibrahima Socé Fall, candidat à l’OMS pour l’Afrique
Le Sénégal a présenté un candidat au poste de Directeur régional de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique. Il s’agit de Dr Ibrahima Socé Fall dont la candidature est également endossée par l’Union africaine. Pour le candidat, ce siècle est celui de l’Afrique. Sa vision est : la santé pour tous et pour la santé : «vers une Afrique en meilleure santé, plus prospère et plus souveraine». Il est temps, aux yeux de Dr Fall, de viser haut, de rêver en grand et de créer un véritable impact. Malgré les nombreux défis auxquels notre région est confrontée, il pense que l’Afrique a également la chance de bénéficier de grandes opportunités de prospérité et, surtout, d’une chance générationnelle d’assurer la santé pour tous. A l’en croire, le moment est venu pour l’Afrique de revendiquer sa place dans le leadership de la santé mondiale et une OMS ambitieuse, solide sur le plan opérationnel et digne de confiance dans la région africaine peut nous aider à concrétiser cette vision, au nom des populations de notre continent. Une voix forte pour l’Afrique nous permettra d’être tous ensemble plus forts et plus efficaces. Le programme du candidat du Sénégal, la santé pour tous et pour la santé repose sur les principes directeurs du quatorzième programme de travail mondial de l’OMS et sur ses engagements fondamentaux en faveur de la couverture sanitaire universelle et de l’amélioration radicale des systèmes de soins de santé primaires.