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28 février 2025
QUAND LES IMPAIRS DE LA GESTION DÉDOUBLENT LES SCANDALES
Frère du président, ministres, marabouts, étrangers... nul n'a été épargné par la prédation sous Macky Sall. De PetroTim aux vivres Covid, retour sur quelques-uns des plus gros scandales de l'ancien régime
En douze ans de pouvoir, la gouvernance du président sortant Macky Sall s’est illustrée par de gros scandales jusqu’ici jamais égalés. Et pourtant, le président sortant avait clamé urbi et orbi son serment et son engagement politique de faire sienne la « gestion sobre et vertueuse ». Au finish, des rapports des corps de contrôle (Cour des comptes, Office national de lutte contre la fraude et la corruption, Inspection générale d’Etat) couvrant son magistère ont laissé les administrés à carreau. Sud Quotidien revisite quelques scandales et/ou impairs symptomatiques des mauvais actes de gestion posés sous Macky Sall.
L’avènement du président Macky Sall au pouvoir avait fini de convaincre plus d’un de l’impérieuse nécessité et surtout de l’urgence de mettre fin à la mal gouvernance des maigres ressources affectées aux institutions publiques et parapubliques du pays. Mieux, avant de devenir président de la République, M. Sall avait eu la bénédiction (baraka) d’être un homme de confiance du président d’alors. Maitre Abdoulaye Wade, et de surcroit d’occuper toutes les hautes fonctions de la République du Sénégal sous son magistère.
A l’avènement du président Wade au pouvoir, il hérita du poste de directeur général de la Société des pétroles du Sénégal (Petrosen), avant de gravir les échelons jusqu’à la fonction de président de l’Assemblée nationale, en passant par celles de ministre des Mines, de l’énergie et de l’hydraulique ; de ministre de l’intérieur, et même Premier ministre. Ce parcours d’homme d’Etat jamais égalé empreint d’un discours de rupture dans la gouvernance des deniers publics avait séduit plus d’un, faisant ainsi de lui, le quatrième président de la République du Sénégal. Joignant l’acte à la parole, il se résolut à assurer son engagement politique, en faisant de la reddition des comptes une priorité, promettant ainsi « une gestion sobre et vertueuse ».
Le super ancien ministre, appelé à tort ou à raison, ministre du ciel et de la terre, en l’occurrence Karim Wade (en rapport avec plusieurs fonctions de ministres qu’il occupa) avait été « l’agneau pascal», sous le sceau d’une bonne gouvernance. Malgré son emprisonnement, la mal gouvernance prit son envol. Ils font aussi florès, les scandales marquants qui ont été révélés au cours de la présidence de Macky Sall.
L’avènement du président Macky Sall au pouvoir avait fini de convaincre plus d’un de l’impérieuse nécessité et surtout de l’urgence de mettre fin à la mal gouvernance des maigres ressources affectées aux institutions publiques et parapubliques du pays. Mieux, avant de devenir président de la République, M. Sall avait eu la bénédiction (baraka) d’être un homme de confiance du président d’alors. Maitre Abdoulaye Wade, et de surcroit d’occuper toutes les hautes fonctions de la République du Sénégal sous son magistère. A l’avènement du président Wade au pouvoir, il hérita du poste de directeur général de la Société des pétroles du Sénégal (Petrosen), avant de gravir les échelons jusqu’à la fonction de président de l’Assemblée nationale, en passant par celles de ministre des Mines, de l’énergie et de l’hydraulique ; de ministre de l’intérieur, et même Premier ministre. Ce parcours d’homme d’Etat jamais égalé empreint d’un discours de rupture dans la gouvernance des deniers publics avait séduit plus d’un, faisant ainsi de lui, le quatrième président de la République du Sénégal. Joignant l’acte à la parole, il se résolut à assurer son engagement politique, en faisant de la reddition des comptes une priorité, promettant ainsi « une gestion sobre et vertueuse ». Le super ancien ministre, appelé à tort ou à raison, ministre du ciel et de la terre, en l’occurrence Karim Wade (en rapport avec plusieurs fonctions de ministres qu’il occupa) avait été « l’agneau pascal», sous le sceau d’une bonne gouvernance. Malgré son emprisonnement, la mal gouvernance prit son envol. Ils font aussi florès, les scandales marquants qui ont été révélés au cours de la présidence de Macky Sall .
L’affaire Alioune Sall et le « malaise » pétrole et gaz
Après les révélations de la chaine britannique BBC, suite à une enquête incriminant Aliou Sall, frère du président Macky Sall dans des contrats pétroliers et gaziers, une bonne partie de la population scandalisée, s’était sentie spoliée de ses maigres ressources. Une affaire, jusqu’ici non élucidé. Un montant de 10 milliards de dollars, environ 6000 milliards de FCFA avait été avancé comme somme qu’aurait ou devrait gagner l’accusé dans cette transaction financière. Suffisant pour initier la trouvaille ‘’Diokhma sama 400 mille’’, par laquelle les citoyens réclamaient par dérision qu’on leur retourne leur part des dites ressources, étant entendu qu’elles appartenaient au peuple.
L’affaire Prodac/Mame Mbaye Niang, une goutte de trop
En 2018, après les révélations par la presse d’un présumé scandale sur les fonds du Programme national des domaines agricoles (Prodac), impliquant Mame Mbaye Niang, l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac) avait ouvert une enquête et des agents de ce programme avaient été entendus. Un supposé rapport de l’Inspection générale des finances aurait même décelé des manquements dans l’objet du contrat de 29.600.536.000 F CFA pour la mise en place de quatre (4) Domaines agricoles communautaires (Dac) de 130 ha. Dans cette affaire qui, de fil en aiguille, a créé moult troubles très violents, même mortels, suite à la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko pour diffamation, les rapports publiés (pré rapport et rapport définitif) attestent des irrégularités inacceptables.
Mansour Fall, beau-frère du président perdu dans les vivres de la Covid-19
Après le frère du président, ce fut au tour de son beau-frère Mansour Faye, ministre du développement communautaire et de l’équité territoriale d’être éclaboussé dans la gestion des kits alimentaires destinés à la lutte contre Covid-19. Pour rappel, c’est en 2021, soit un an après la pire pandémie sanitaire au monde qu’un rapport de la Cour des comptes portant sur la gestion des fonds destinés à la lutte contre la Covid (1000 milliards) avait recommandé aux autorités de l’Etat d’engager des poursuites judiciaires contre les personnes épinglées. Le rapport 2022 de l’Ofnac vient à nouveau confirmer le rapport de la Cour des comptes. Là aussi jusqu’ici, aucune action judiciaire n’a été enclenchée.
Le contrat d'armement souscrit par le ministère de l'Environnement, entre scandale et nébuleuse
Dans cette affaire révélée dans un rapport du réseau international de journalistes, bon nombre de Sénégalais ont eu la surprise de leur vie. Car, il s’est agi d’un contrat nébuleux de plus de 45 milliards CFA pour la fourniture d’équipements de sécurité, de véhicules d’intervention, et de matériel technique. Une affaire qui soulève moult interrogations pour le ministère pour non transparence et, qui plus est, le ministère en question n’avait pas l’habilitation à commander des arme ments. Car, c’est du ressort du ministère des Forces armées.
La réfection du building administratif, une enième indignation
Annoncée au départ pour un montant de 17 milliards de FCFA, la réfection du building aura enfin coûté au contribuable sénégalais plus de 40 milliards de FCFA. Le gouvernement d’alors, voulant rationaliser les dépenses publiques à la suite des engagements pris avec le Fonds monétaire international (Fmi), avait jugé nécessaire de réfectionner le building administratif pour ainsi y loger les ministères stratégiques et par ricochet baisser la facture très salée de l’Etat. Depuis cette annonce en 2013, jusqu’à ce jour, rien d’édifiant dans cette affaire. Tout dernièrement, le Premier ministre Ousmane Sonko y a fait une visite pour en avoir une idée nette de ce qu’il en est réellement. La suite nous édifiera.
Le foncier, un scandale national
Pour ce qui est du foncier, des pontes d’ancien régime, des marabouts et des étrangers ont été nommément cités dans ces scandales. Des morcellements du Centre international du commerce extérieur du Sénégal (Cices) au partage de terres à Thiès et Mbour, en passant la zone de captage, de la cité Tobago, le litige foncier de Mbane, l’affaire «Allou Kagne » avec la cimenterie Dangoté et de la forêt classée de Mbao, la bande des filaos de Guédiawaye, la Corniche Ouest et le Phare des Mamelles, ils sont nombreux les sites où la prédation foncière a été à la source d’un partage de gâteau national, sous la dictée du régime de Macky Sall. Dans l’espoir de mettre fin au carnage foncier, les Sénégalais approuvent du coup la démarche du nouveau régime en place qui a pris la décision de suspendre toutes les constructions sur la corniche et d’investiguer le triangle Dakar-Thiès-Mbour.
Ousmane Sonko, premiere victime de la dénonciation des scandales
L’un des tout premiers acteurs ou lanceurs d’alerte ayant subi le courroux du régime de Macky Sall a certainement été l’actuel Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko. En mai 2016, dans le journal Sud Quotidien, ce dernier avait laissé entendre que l’impôt à l’Assemblée nationale n’est pas reversé au Trésor. Il s’exprimait dans le cadre des activités mensuelles de l’Arcade en collaboration avec la Fondation Rosa Luxembourg appelées ‘’Samedi de l’économie’’ sous le thème: «Financement des politiques publiques et redistribution: qui paie la facture fiscale? ». Il disait expressément alors : « Vous savez, au niveau de l'Assemblée Nationale, comme c'est le système exonération à la source, c'est le questeur de l'Assemblée Nationale qui paie les salaires, qui doit opérer la retenue et qui reverse. Ce qui est constant, c'est que jamais jusqu'au moment où je vous parle, il n'y a eu de reversement d'impôt ». Une sortie qui, d’ailleurs, n’avait pas plu au président du groupe parlementaire d’alors Moustapha Diakhaté qui en a fait un combat personnel, exigeant ainsi du président de la République de radier l’auditeur interne à la Direction du contrôle interne (Dci) de la Direction générale des impôts et domaines (Dgid). L’exécution de cette mesure par le chef de l’Etat Macky Sall a ouvert la boite à pandore
UN MAL CHRONIQUE
Une trentaine de rapports encore dévoilés par la Cour des comptes et un seul enseignement : la mal gouvernance des institutions publiques et parapubliques est inscrite au cœur des actions du régime sortant
Une trentaine de rapports encore dévoilés par la Cour des comptes et un seul enseignement : la mal gouvernance des institutions publiques et parapubliques est inscrite au cœur des actions du régime sortant de Macky Sall. Zoom sur quelques scandales et/ou impairs qui démontrent à suffisance l’ampleur de la mal gouvernance devenue chronique au Sénégal.
Dans son rapport définitif sur le "Contrôle de la gestion des licences de pêche " dans la période allant de 2010 à 2016, la Cour des comptes a observé des irrégularités.
D'abord, dans l'obtention des licences de pêche, la Cour qui a examiné les dossiers de demande de licence, a fait "ressortir que des pièces sont manquantes et que certains documents n'offrent pas toutes les garanties de régularités". Elle a aussi relevé "une prorogation irrégulière des actes de nationalités provisoires" qui est une obligation pour l'obtention ou le renouvellement de la licence. La Cour parle d'une "violation des dispositions du Code de la marine marchande".
Dans son rapport, la Cour des comptes constate également une redevance impayée de 782 003 562 millions F Cfa. "Ainsi, au lieu de cinq milliards sept cent trente et un millions cinq cent quarante-neuf mille trois cent vingt-deux (5 731 549 322) francs CFA, il n’a été liquidé par la DPM que la somme de quatre milliards neuf cent quarante-neuf millions cinq cent quarante-cinq mille sept cent soixante et un (4 949 545 761) francs CFA, soit 86,35 % du montant total effectif à verser. Il en découle un écart de sept cent quatre-vingt-deux millions trois mille cinq cent soixante et un (782 003 561) francs CFA entre les redevances à payer et les versements effectifs", informe la note. Selon la Cour des comptes, "la mauvaise liquidation de ces redevances induit ainsi un important manque à gagner pour l’Etat".
Une autre irrégularité est notée au Puma. Au total, ce sont 483 millions 733 mille 924 francs CFA qui ont été relevés par la Cour des comptes comme dépassements des salaires du personnel au Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA) au cours des années 2019, 2020 et 2021. Des dépassements jugé
s "considérables" et "supérieurs aux autorisations budgétaires" par la Cour des comptes. Sur les trois années considérées, la masse salariale autorisée de 1 milliard 440 millions francs CFA a dérapé pour monter à 1 milliard 923 millions 776 mille francs CFA. La Cour des Comptes a également révélé dans son rapport des irrégularités dans la gestion du carburant à la mairie de la commune de Kaffrine dirigée par Abdoulaye Wilane entre 2015 et 2019. L'achat global de carburant est estimé à 153 490 529 Francs Cfa, entre 2015 et 2018, avec une consommation de 47 996 814 Francs Cfa en 2015, 27 998 545 Francs Cfa en 2016, 30 998 310 Francs Cfa en 2017 et 46 496 960 Francs Cfa en 2018, soit une consommation moyenne de 38 372 632 FCfa.
Toutefois, le corps de contrôle fait état d'un parc automobile communal composé de six (6) véhicules qui sont tous en panne. Sur ce, deux copies de cartes grises ont été transmises à la Cour qui souligne qu'aucune autre documentation afférente au suivi de l'entretien régulier des véhicules n'a été fournie. Sur les exonérations accordées aux sociétés minières, la Cour des comptes a relevé que le Trésor a été délesté de plus de 234 milliards Fcfa.
Ces malversations décelées par le rapport de la Cour des comptes illustrent encore une fois la mal gouvernance chronique au Sénégal. L’impunité est ainsi érigée en règle du côté de certains membres de l’ancien régime.
KEEMTAAN GI - RACAILLE FINANCIERE
Faut-il la fermer et ne rien dire ? Au nom d ’un corporatisme de mauvais aloi ou de l’appartenance à un établissement public dont les employés ont bénéficié d’avantages indus, faut il se taire ? Si les prestigieux corps de contrôle de nos finances exsangues ont trouvé à redire sur la gestion de ces messieurs et dames qui tentent de s’absoudre de leurs rapines, c’est parce ces derniers, qui sont des délinquants financiers, ont outrepassé leurs missions pour considérer les établissements qu’on leur a confiés comme leurs propres entreprises, rivalisant de générosité, distribuant des millions, en veux-tu, en voilà, à des parasites. Accordant des augmentations de salaires à la volée, mais aussi des primes, des indemnités, finançant des conférences dites religieuses, des soirées dansantes, des colonies de vacances, des arbres de Noël à coups de dizaines de millions de nos francs, distribuant des aides sociales, prenant en charge des pèlerinages… Par ces pratiques maffieuses—car les directeurs généraux qui accordaient de telles libéralités ne s’oubliaient évidemment pas au nom du principe qui veut que charité bien ordonnée commence par soi-même ! Par ces pratiques maffieuses, donc, durant les 12 ans d’une gestion que l’on nous avait promise vertueuse et sobre, un véritable carnage a été opéré sur nos finances publiques au mépris des lois du pays. On comprend que ces dossiers aient été mis sous le coude ! Et qu’aucun prédateur de nos finances publiques ou des ressources nationales n’ait été présenté à un procureur ! Des milliards pas perdus pour tout le monde puisque ayant servi à enrichir des copains, des putes et des coquins. Des agences qui servent de vaches à lait à des religieux, troubadours, politiciens et escrocs. Des institutions dont le rôle est de financer des projets de développement et qui balancent à la volée des millions à des influenceurs, griots, journalistes exploitant des chaines YouTube et sites Web en plus de bénéficier du fonds d’aide à la presse. D’autres bienheureux servis grassement à coups de centaines de millions par des entreprises pendant que des pionniers de cette presse tirent la langue. Bien entendu, toute cette racaille a pu bénéficier de ces libéralités parce que usant de sa proximité avec un régime qui ne lui refusait rien et qui se fichait que ces heureux bénéficiaires remboursent leurs prêts ou prennent la tangente pour aller s’encanailler ailleurs. A lire les rapports de la Cour des comptes sur ce carnage, on est partagé entre le dégoût et l’envie de meurtre. Pendant qu’ils nous vendaient des infrastructures coûteuses, car fleurant à mille lieues les surfacturations, ils s’en mettaient plein les poches tout en enrichissant d’autres crapules jamais repues alors que tout cet argent, jeté par les fenêtres pour faire plaisir à des parasites, aurait pu servir à résorber le chômage et créer de petites entreprises. On pourrait bien se demander ce qu’il adviendrait de ce pays si cette camarilla avait rempilé pour un autre mandat. Une camarilla composée de personnes qu’il faudrait éloigner définitivement des affaires publiques. Et l’on ne peut être qu’enrage à les entendre vociférer contre le nouveau régime. Eux que la pudeur aurait dû pousser à se cacher et se taire. Définitivement !!! Bien évidemment, il est hors de question que le nouveau régime laisse impunis tous ces crimes au risque d’être accusé de complicité. La main des nouvelles autorités ne doit point trembler pour châtier tous ces bandits financiers. Et que personne ne vienne nous parler de chasse aux sorcières! KACCOOR BI - LE TEMOIN
AMADOU BA DE RETOUR «PAPA, PAPA NAMONE NA GNOULA»
C’est aux cris de « Papa Amadou namone nagnoula » « père Amadou on avait ta nostalgie » que l’ancien Premier ministre a été accueilli hier parses partisans à l’aéroport international Blaise Diagne. Juste à la sortie du salon d’honneur de l’AIBD, le candidat malheureux à la dernière présidentielle a fait l’objet de toutes les attentions de ses partisans et de simples Sénégalais qui ont cherché à se faire photographier avec l’ancien Premier ministre. Ensuite juste avant de monter dans son véhicule, il a été obligé d’aller à la rencontre d’un groupe de ses partisans qui chantonnait des « Papa, papa Amadou namone na gnnoula ». A ces chants, « gooru Billie Ba » répondait par des tapes amicales et des sourires. Le Premier ministre, qui se faisait appeler « Président », revenait d’un séjour qui a duré presque un mois à l’étranger entamé au lendemain de sa défaite électorale contre le président Bassirou Diomaye Faye au soir du 24 mars 2024. Amadou Ba s’était en particulier rendu à La Mecque pour faire son petit pèlerinage.
PASTEF/USA LE PLUS VIEUX POURFENDEUR DE MACKY RENTRE AU BERCAIL !
Il s’appelle P. Diop alias Vieux Diop. Agé de 80 ans environ, il vit à Detroit situé dans l’État du Michigan aux États-Unis d’Amérique (Usa). Originaire de Touba, Vieux Diop est le plus vieux membre de Pastef/Usa et le plus violent pourfendeur pour ne pas dire insulteur du président Macky Sall. Dans le groupe Whatsapp « Pastef/Usa » qu’il partageait avec d’autres partisans d’Ousmane Sonko, le vieux Diop se distinguait par ses sorties trop virulentes et ses injures publiques contre le président Macky Sall et son gouvernement. Des audios incendiaires qui faisaient le tour de la toile. Traqué et « fiché » par la police des frontières, Vieux Diop était resté plus de 10 ans sans mettre les pieds au Sénégal. Justement, « Le Témoin » a appris que l’insulteur du Michigan est rentré au bercail pour y passer la Tabaski en famille. Il a été accueilli par ses enfants et petits-enfants la semaine passée à l’aéroport Blaise Diagne de Diass. Dès son arrivée dans le parking de l’aéroport, nous renseigne-t-on, il a effectué deux « rakaas » pour rendre grâce à Dieu d’avoir débarrassé le Sénégal de Macky Sall. Et surtout d’avoir porté le président Bassirou Diomaye Faye à la tête du pays.
GESTION SICAP 2014-2018 UN BRIGAND FINANCIER NOMME IBRAHIMA SALL
A la Sicap, la gestion 2014-2018 d’Ibrahima Sall a été une véritable casse financière. C’est tout simplement un brigandage financier sans précédent selon le rapport publié par la Cour des Comptes ce vendredi. Les manquements qui lui sont reprochés en tant que DGSICAP constituent une longue listes d’infractions. Octroi abusifs de dons et subventions : entre 2014 et 2018, le leader du Model — dont la gestion n’a pas été un modèle d’intégrité !—a accordé des montants cumulé de 703 millions FCFA en dons et subventions à des responsables politiques, à des chefs religieux, à des communicateurs traditionnels et à des artistes, pour des motifs sans rapport avec l’objet de la société. Il s’est attribué lui-même deux logements à tarif préférentiels, à Sacré-Cœur et Sicap-Keur-Gorgui, ce qui est considéré comme un abus par la Cour des Comptes. Plus de 30 agents SICAP, en plus de bénéficier de logement à des taux préférentiels, ont été attributaires de deux logement chacun. De surcroît sans qu’ils honorent leurs engagements contractuels. Une bonne partie d’entre eux accusent des retards de paiements significatifs. Le DG et le PCA ont effectué plusieurs missions à l’étranger avec des frais élevés mais sans aucun justificatif (ni termes de référence, ni invitation, ni compte rendu de réunion, ni rapport de mission). Le montant total des dépenses pour les indemnités de mission et les titres de voyage de 2014 à 2018 s’élève à 364 473 037 frs. 419 millions d’honoraires irrégulièrement versés par la SICAP au cabinet CONEX entre 2015 et 2018 sans aucune base contractuelle. En outre Ibrahima Sall n’était pas un bon travailleur puisque sur un objectif de 11.000 unités d’habitation, la SICAP n’a produit que 3.542 unités. Au niveau de la gestion des projets, la Cour des Comptes a relevé un faible niveau d’exécution des programmes d’investissement, mais aussi les longs retards constatés dans la réalisation des travaux de construction. Des centaines de millions ont été dépensés pour des projets à l’arrêt (SICAP TOUBA, SICAP SALY, SICAP DIASS, SICAP BAMBILOR). 883 millions de redressement fiscal. La mauvaise qualité des logements livrés aux clients. Il a été noté des écarts significatifs entre les unités d’habitation réalisées et les spécifications contenues dans les documents contractuels. Des défaillances techniques manifestes sont relevées en ce qui concerne la structure générale des constructions, l’aménagement et la viabilisation des sites de Keur Massar Economique, Mbao Villeneuve, Sacré Cœur III et VDN Extension. La Cour des Comptes a sévèrement critiqué Ibrahima Sall en soulignant une gestion inappropriée des ressources de l’entreprise et un manque de conformité avec les procédures établies.
PONT CICES UN BUS TATA DE LA LIGNE 44 SANS FREINS TUE 3 PERSONNES
Un accident mortel s’est produit ce lundi 13 mai 2024, dans l’après-midi, à Ouest-Foire, à hauteur du pont du Cices. Le bilan, lourd, fait état de trois morts et de plusieurs blessés. Selon des témoignages recueillis sur place par Seneweb, un bus Tata de la ligne 44 qui roulait sans freins a dérapé avant de finir sa course sur les victimes. À en croire les témoins qui retracent le film de l’accident, arrivé au niveau du pont de la Foire, le bus a heurté un conducteur de moto-Jakarta qui supportait une personne. Ils ont tous les deux perdu la vie sur le coup. Ne pouvant plus s’arrêter, le chauffeur, qui a perdu le contrôle de son véhicule, a continué sa course folle, emportant sur son passage un piéton qu’il a trainé sur 200 m, avant de heurter un taxi. Le conducteur du bus a été arrêté par les éléments de la gendarmerie de la Foire.
PENURIE D’EAU A KARANG LES POPULATIONS DANS LA RUE POUR PROTESTER.
C’est une marée humaine qui a arpenté les rues de Karang ce dimanche pour dire non à un manque d’eau potable qui s’éternise. En effet depuis 5 ans au moins, les robinets sont asséchés dans cette localité frontalière de la Gambie car la gestion du liquide précieux par les autorités est « catastrophique». D’après Alioune Ndiaye, un des porte-parole du jour «depuis 2017, nous vivons un calvaire incessant avec ce manque d’eau criard sans qu’aucune autorité ne bouge le petit doigt pour nous venir en aide». Injuste, selon lui au regard de la réalité que tenteraient de cacher certaines autorités locales et centrales. Selon lui, « plus de trente usines de traitement d’eau potable sont implantées à Karang. Et au moment où Karang abreuve Kaolack et le reste du pays, les populations de l’abreuvoir ont soif». En clair les sources d’eau de Karang sont pompées par des usines qui vendent de l’eau en sachets à travers tout le pays et pourtant les habitants de cette ville frontalière souffrent le martyre car n’ayant aucune goutte d’eau à boire. C’est la même complainte que Mamadou Sané a soulevée. En effet, selon lui, la situation est telle que les femmes parcourent des kilomètres à la quête du liquide précieux sans compter les dépenses faramineuses liées à l’achat d’eau chez les charretiers». Par ailleurs, il a souligné que les autorités locales ont avoué leurs limites en ce sens que ces doléances datent de plusieurs années sans qu’elles aient été satisfaites.
GUINEE TREMBLEMENT DE TERRE A CONAKRY
En Guinée, le quartier Bantouka 1 situé à Lambanyi, dans la haute banlieue de Conakry, a été le théâtre d’un tremblement de terre dans la nuit du dimanche 12 mai. Selon les témoignages recueillis par la presse locale auprès des habitants, le séisme n’a duré que quelques secondes. Cela a suffi pour installer une atmosphère de panique dans la zone. « Plusieurs personnes ont déserté leurs habitations pour regagner la rue, informe notamment « Visionguinée ». « Aucun dégât n’a cependant été enregistré », ajoute-t-on. Il n’y a également pas eu de pertes en vies humaines. Certains habitants du quartier ont invité les autorités à venir voir ce qui se passe à Bantouka 1. Ils révèlent que des secousses ont déjà été ressenties en ces lieux, il y a quelques années. Pour l’heure, aucune voix officielle ne s’est prononcée sur ce tremblement de terre de quelques secondes.
LINGUERE LE DIRECTEUR D’UNE ECOLE PRIVEE TUEE DANS UN ACCIDENT
Le directeur de l’école privée ‘’Les amis de François’’ de Linguère, Ferdinand Coly, est décédé, lundi, dans une collision entre un taxi ‘’clando’’ et un véhicule de transport en commun appelé ”sept places”, a-t-on appris de l’Inspecteur d’éducation et de la Formation (IEF), Mamadou Diallo. Deux personnes sont mortes dans cet accident. ”La communauté éducative de Linguère est endeuillée par la mort tragique du directeur de l’école privée Les amis de François de Linguère dans un accident de la route’’, a confié à l’APS l’IEF. Ferdinand Coly a perdu la vie sur le tronçon routier Louga-Saint-Louis, de la route nationale numéro 2, dans une collision entre un taxi ‘’clando’’ et un véhicule de transport en commun appelé ”sept places”, a ajouté M. Diallo. ‘’Le directeur de l’école privée Les amis de François de Linguère et une dame sont décédés sur-le-champ’’, a-t-il indiqué. Ferdinand Coly était parti à Saint Louis où il avait pris part à une rencontre pédagogique des responsables d’écoles catholiques de la zone nord. Au terme de la réunion, il avait pris un véhicule pour rallier Louga.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE MARDI 14 MAI 2024
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Le Quotidien, EnQuête, L'As, Révélation Quotidien, Libération, Le Soleil, L'Observateur, Stades, Yoor-Yoor Bi, Le Témoin Quotidien
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Le Quotidien, EnQuête, L'As, Révélation Quotidien, Libération, Le Soleil, L'Observateur, Stades, Yoor-Yoor Bi, Le Témoin Quotidien, Bes Bi Le Jour
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NOSTALGIQUE MAIS PAS APATHIQUE APRÈS CE DÉPART
Le maintien des jeunes filles à l’école est une urgence existentielle. Depuis plus de trois décennies, c’est le cheval de bataille de FAWE. L’association a perdu un partenaire privilégié, mais ne renonce pas. Explication de Marlene S. Babio de FAWE
La promotion et le maintien des jeunes filles a l’école est une urgence existentielle. Depuis plus de trois décennies, c’est le cheval de bataille de FAWE (Forum for African Women Educationalists) ou Forum des éducatrices africaines.
Elles sont actrices de la société civile. Elles sont d’utilité publique et à but non lucratif. Elles agissent là ou l’État est peu ou pas du tout présent et soulagent les communautés. Pour fonctionner, elles ont besoin de mobiliser des ressources à travers des partenariats et cela peut nécessiter des connaissances supplémentaires. Celles dont il est question, ce sont des Organisations non gouvernementales (ONG).
Longtemps Open Society Africa (ex-OSIWA) a été un bailleur privilégié de la plupart de ces organisations de la sociétés civiles en Afrique de l’Ouest. Mais alors que le fils du fondateur a hérité de l’Organisation, cette dernière a connu une restructuration.
Dans la foulée, OSIWA a décidé de changer d’approche dans son fonctionnement en se séparant de ses bénéficiaires classiques.
Toutefois, Open society a décidé de renforcer les capacités desdits bénéficiaires avant de les laisser voler de leurs propres ailes. C’est dans ce cadre qu’en mars 28 organisations ont de la sociétés civile ont bénéficié d’une formation sur la mobilisation des ressources et la durabilité organisationnelle a Abidjan, FAWE Benin fait partie de ces organisation.
En marge de cet atelier, AfricaGlobe a interviewé, la Coordonnatrice Marlene Seidou Babio, une des bénéficiaires de cette formation qui exprime toute la pertinence que rêvait ce renforcement de capacités.
Marlene Seidou Babio perçoit la séparation d’avec Open Society Africa comme une opportunité pour ces organisations de se relancer et d’apprendre à voler de leurs propres ailes, a diversifier les partenariats et surtout à expérimenter certaines approches de mobilisation de ressources reçues lors de cette formation de 5 jours.
Suivez son entretien sur AfricaGlobe Tv
Baadoolo - L’Ucad en saignement supérieur
Le niveau doit être quand même supérieur pour des enseignants du supérieur. Mais là, entre le Sudes/Esr et le Saes, c’est au ras des pâquerettes. Du théâtre. Loin des amphithéâtres. A la limite, c’est primaire et élémentaire. Les uns pensent qu’un poste a été taillé sur mesure pour le tailleur (ex). Les autres estiment que c’est cousu de fil blanc. Il y a quand même des actions plus fondamentales comme l’Ifan que ces diatribes syndicales. Ça saigne entre les deux organisations.
Soutien à Ismaïla Madior Fall pour un poste à l’Ifan La réplique caustique du Sudes au Saes
A l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), la croisade entre enseignants continue de faire rage. «Dans une missive adressée à nos estimés collègues de l’Ucad, l’équipe dirigeante d’un syndicat, qui, à notre grand regret, s’est positionné comme la cinquième colonne, a tenté de discréditer et de saboter la vive protestation de la section Ucad du Sudes-Esr contre la manœuvre du recteur pour caser un ancien ministre à l’Ifan, en violation du décret 84-1184 du 13 octobre 1984», ont rétorqué, dans une lettre, le Professeur Sylvestre Kouakou et Cie au Syndicat autonome de l’enseignement du supérieur (Saes). Les enseignants affiliés au Sudes trouvent d’ailleurs que les «propos du porte-parole du recteur sont contradictoires avec ceux de Ismaïla Madior Fall qui, lui-même, reconnaît avoir introduit une demande d’affectation à l’Ifan». Dans cette «lettre aux camarades» intitulée «halte à l’opération sauver les tripatouilleurs de textes à l’Ucad», ces enseignants refusent de «transiger avec le louvoiement et la tortuosité syndicale» du Saes qu’ils ne nomment pas.
Accident sur la Vdn Un bus Tata dérape et fait 3 morts
Un accident de la circulation s’est produit hier à hauteur de OuestFoire, sur la Vdn. Alors qu’il roulait à vive allure, le chauffeur d’un bus Tata de la ligne 44 perd le contrôle de son volant puis fonce sur d’autres usagers de la route. En plein dérapage, le bus, qui arrivait au niveau des locaux des Impôts et Domaines, heurte violemment un taxi et une moto tricycle. Dans le choc, trois morts et plusieurs blessés graves ont été enregistrés. Il y a moins de deux semaines, c’est un bus d’une autre ligne Tata qui s’était renversé sur le pont, à hauteur des Maristes.
Le ministre Mabouba Diagne lance la 24ème Fiara - «Notre agriculture est tributaire du changement climatique»
Le ministre de l’Agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l’élevage a ouvert, ce lundi, la 24ème édition de la Foire internationale de l’agriculture et des ressources animales (Fiara). C’est vers 18h que Mabouba Diagne a entamé la visite des différents stands du Centre international du commerce extérieur du Sénégal (Cices). Cette année, le thème porte sur «La souveraineté alimentaire face aux changements climatiques». «Cela montre que notre agriculture est tributaire du changement climatique et que nous devons nous soucier davantage du principe de l’économie circulaire et du développement durable», a-t-il déclaré.
Salaires de 1,5 à 2,8 millions FCFA aux anciens ministres Le Président Faye annule un autre décret de Macky Sall
Le président de la République a mis fin à un décret du Président Macky Sall qui octroyait des salaires de 1,5 à 2,8 millions FCFA aux anciens ministres. Une information donnée, hier, par Seneweb. A noter que le chef de l’Etat a annulé depuis son installation des décrets pris entre le mois de février et le mois de mars par son prédécesseur. Le dernier en date est qui a fait beaucoup jaser, est celui portant nomination d’un premier président à la Cour suprême et autres. Interpellé sur la question, un ancien ministre du régime sortant dit n’avoir pas reçu une notification de l’annulation de ce décret. «Je dois rappeler que le ministre limogé percevait son salaire pendant six mois en sus des avantages comme l’indemnité de logement. C’était pour lui permettre de se prendre en charge en attendant de disposer d’un nouvel emploi ou de retrouver son ancien emploi», at-il indiqué.
Après un séjour d’un mois à l’étranger depuis sa défaite Amadou Ba débarque à l’Aibd, accueilli par ses partisans
Le candidat de Benno bokk yaakaar à la Présidentielle du 24 février dernier vient de rentrer à Dakar en début de soirée, a appris Emedia. Sorti du territoire au lendemain de sa défaite électorale, Amadou Ba a été aperçu à l’Aibd. Sur des images reçues, l’ancien Premier ministre s’affiche souriant au milieu d’une foule de partisans venus l’accueillir à l’Aéroport international Blaise Diagne. Quelle va être sa ligne de conduite politique face au régime de Diomaye ? Une question tout comme celle relative à son avenir au sein de l’Alliance pour la République (Apr). Va-t-il fonder son propre parti ? Dans un contexte où tout porte à croire que ses relations avec Macky Sall sont loin d’être parfaites, les jours à venir vont nous édifier.
PORT DE DAKAR, WALY DIOUF BODIAN ENTEND RELEVER LES DÉFIS DE LA PERFORMANCE
Le nouveau directeur général du Port autonome de Dakar entend relever ces défis grâce à une vision structurante et des acteurs qui sont à la hauteur des enjeux.
Dakar, 13 mai (APS) – Le nouveau directeur général du Port autonome de Dakar, Waly Diouf Bodian, entend relever les défis de la performance grâce à une vision structurante et des acteurs qui sont à la hauteur des enjeux.
‘’Je suis habitué aux défis et j’entends les relever. Ces défis pour une structure comme le port, on ne peut les relever qu’avec une vision structurante, avec un personnel et des acteurs qui sont à la hauteur des enjeux’’, a-t-il dit.
M. Bodian s’exprimait ainsi lors de la cérémonie de passation de service avec son prédécesseur, Mountaga Sy, en présence du président du Conseil d’administration, Moussa Sy, du Secrétaire général, Mactar Diallo, des directeurs sectoriels, des conseillers techniques, des représentants de la Douane, des Transitaires, entre autres.
”Je suis conscient que le port autonome de Dakar est le véhicule de la respiration économique de ce pays et que si on me le confie c’est qu’on attend de moi de la performance. Le président de la République et le Premier ministre me connaissent suffisamment pour savoir que dans tous les services où j’ai été, j’ai pu faire des résultats”, a-t-il déclaré.
L’inspecteur des Impôts et des Domaines a promis une gestion collégiale de cette importante structure de l’économie nationale.
‘’Si nous sommes tous unis autour de l’essentiel, nous allons faire des résultats’’, a-t-il lancé aux acteurs portuaires, assurant de sa disponibilité pour ‘’une collaboration franche, juste et bénéfique pour tout le monde’’.
Waly Diouf Bodian estime que des changements seront opérés au Port autonome de Dakar en cas de nécessité.
‘’Nous n’allons pas être là juste pour changer des choses. (…). Nous sommes dans une démarche de performance’’, a-t-il martelé, invitant l’ensemble du personnel à travailler de “façon intelligente à relever tous les défis”.
‘’L’optimalité des opérations, la compétitivité sous-régionale (…), ce sont ces défis, pour ne citer que ceux-là, qui vont nous intéresser pendant le temps qu’on va passer au niveau du port”, a déclaré M. Bodian.
L’ancien Directeur général Mountaga Sy a fait le bilan de ses 20 mois passés à la tête de l’infrastructure portuaire laquelle est, selon lui, ”saine financièrement”.
APIX, ABDOULAYE BALDÉ PASSE LE TÉMOIN À BAKARY SEGA BATHILY
Lors de la cérémonie de passation de service, Bathily a exprimé son engagement en faveur d’une approche participative et équitable dans l’exercice de ses responsabilités. Il a souligné son intention de diriger l’APIX avec humilité.
Bakary Séga Bathily, nouveau directeur général de l’Agence pour la promotion de l’investissement et des grands Travaux (APIX), a été officiellement installé dans ses fonctions ce lundi 13 mai 2024.
Lors de la cérémonie de passation de service, il a exprimé son engagement en faveur d’une approche participative et équitable dans l’exercice de ses responsabilités. Il a souligné son intention de diriger l’APIX avec humilité, reconnaissant le privilège de servir le pays à ce niveau de responsabilité.
M. Bathily a également évoqué la lourdeur et l’exaltation de cette nouvelle fonction, tout en rappelant les valeurs fondamentales de l’APIX telles que la compétence, l’éthique, la loyauté, la disponibilité et l’engagement.
Il s’est engagé à offrir des conditions de travail optimales pour le personnel de l’agence et à promouvoir un climat de confiance, de cohésion et de discipline.
Il a chaleureusement félicité son prédécesseur, Abdoulaye Baldé, pour son travail remarquable au sein de l’APIX, notamment pour son engagement envers la valorisation du capital humain et la relance des activités des zones économiques spéciales.
De son côté, M. Baldé a souligné son plein soutien à son successeur, soulignant que celui-ci possède l’expertise et la connaissance nécessaires pour mener à bien sa mission, ayant lui-même travaillé au sein de l’agence pendant seize ans.
Dans l’ensemble, la passation de service s’est déroulée dans une atmosphère empreinte de reconnaissance mutuelle et de confiance en l’avenir de l’APIX sous la direction de Bakary Séga Bathily.
INTERCEPTION D’UNE PIROGUE TRANSPORTANT 252 PERSONNES AU LARGE DE DAKAR
Selon les informations fournies par la Marine sur son compte X, la pirogue, partie de Bargny, a été arrêtée lors de cette opération.
La Marine nationale a intercepté une pirogue transportant 252 personnes, principalement originaires du Sénégal et de la sous-région, à environ 30 km au large de Dakar.
Cette opération a été menée en collaboration avec le Patrouilleur de haute mer Niani.
Selon les informations fournies par la Marine sur son compte X, la pirogue, partie de Bargny, a été arrêtée lors de cette opération.
Les 252 personnes à bord ont été secourues et remises aux autorités compétentes.