Baadoolo - Mbappé, This is to lose !
Ndeysaan. Leppay dieekh. Mbappé aussi taggouna. Pas un autre mandat avec le PSG. Moo kham dé ! Parce qu’il n’a rien ajouté au palmarès. Classe C1 chaque année mou redoubler. Messi et Neymar étaient habitués au trophée de la Ligue des champions. Mbappé est donc obligé de changer d’école. Probablement espagnole. Il a tellement annoncé son départ que ce message urbi et orbi ressemble à un «doyalnaa seukk». Ne suivez pas mon regard. This is Paris… This is to lose for Mbappé. Anglais baadoolo rek !
Distribution des semences et engrais Des commissions mises en place
Après avoir décidé d’une distribution transparente des semences et engrais en direction de la campagne agricole, le gouvernement est passé à une étape décisive. Par une circulaire du ministère de l’Agriculture, de la souveraineté alimentaire et de l’élevage, il a été créé des «Commissions de supervision, de contrôle et de suivi des opérations de mise en place et de cession des intrants agricoles». La commission nationale est présidée par le ministre de l’Agriculture, Mabouba Diagne. Et il y a des commissions régionale, départementale et locale.
Bnde Mamadou Faye remplace Abdoulaye Niane
La Banque nationale de développement économique (Bnde) a un nouveau patron. Il s’agit de Mamadou Faye, lit-on la page Linkedin de la banque visitée par Bés Bi. Il était jusque-là directeur général adjoint et remplace Abdoulaye Niane. Ce dernier, Inspecteur des impôts et des domaines de formation est un camarade de promotion à l’Ena du Premier ministre Ousmane Sonko, dont il a été le directeur de campagne lors de la Présidentielle de 2019. Il a été nommé au mois de février 2023 à ce poste de directeur général de la Bnde.
Prise en charge des passagers du vol Transair Les précisions de Air Sénégal
Au lendemain de l’incident du Boeing 737 de Transair qui avait pris feu et qui a fait 11 blessés dont le co-pilote, certains passagers du vol CH 301 ont fait des sorties dans la presse. Dans un communiqué, la compagnie Air Sénégal précise que ˙tous les passagers ont t pris en charge le jeudi 9 mai avec la mise en place d’une cellule psychologique et médicale et ont t transférés et hébergés dans des hôtels¨. Il ajoute qu’un montant de 40 000 FCFA a été remis instantanément sur les 150 000 FCFA conformément aux instructions du ministre des Infrastructures et des transports terrestres et aériens. En ce qui concerne les passagers ayant été pris en charge sur le vol Dakar-Bamako du 10 mai, le communiqué souligne qu’ils ont reçu le reliquat de 110 000 FCFA à Bamako, des mains du représentant de la compagnie sur place ce samedi 11 mai 2024. Et que les passagers ayant demandé un report de leur vol ou le remboursement de leur billet recevront le reliquat de 110 000 FCFA à leur convenance.
Thiès - La Ville lance le projet des Volontaires de la surveillance urbaine
Dr Babacar Diop a lancé un nouveau corps constitué de 60 volontaires chargés de la surveillance urbaine. Ils sont 35 garçons et 25 filles et qui devront veiller sur les espaces publics tels que l’hôtel de ville, la Promenade des Thiessois, la Place de France, l’Agora, entre autres. Ces volontaires vont également aider les personnes du 3e âge, les mal voyants, les personnes à mobilité réduite et les élèves à traverser la chaussée. En plus d’assurer la police de la salubrité publique, ils vont apporter les premiers soins de secours aux accidentés de la circulation, lutter contre les affichages sauvages, l’occupation anarchique des trottoirs et gérer la circulation routière aux heures de congestion. Selon le maire de Thiès, ils ont été recrutés à l’issue d’un appel à candidatures afin de dépolitiser leur enrôlement, pour ensuite été formés au camp du Groupement mobile d’intervention (Gmi) de Thiès.
Saisie de 500 grammes d’amphétamine à l’Aibd 3 Asiatiques et un Sénégalais arrêtés
Les Douaniers en poste à l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd) ont saisi hier un colis contenant 500 grammes d’amphétamine. Tout est parti d’une opération de ciblage et de contrôle d’un colis «express» en provenance d’un pays asiatique. Soumis au dispositif de fouille planqué au niveau de l’aéroport, le produit, ˙conditionné dans un bocal soigneusement dissimulé, a été testé positif l’amphtamine par le kit de détection¨, selon le communiqué. ˙Une opération de livraison surveille a permis d’appréhender 4 individus impliqués dans le trafic. Il s’agit de trois personnes de nationalité étrangère et d’un Sénégalais. Tous les quatre ont été defférés au parquet de Mbour¨, renseigne le Service de communication de la Douane. Menée par les agents du bureau des Douanes de l’Aibd, cette opération entre dans le cadre des stratégies de ciblage et d’investigation sur les courants de trafics criminels.
Distinction Sonko reçoit le Prix Miriam Makeba le 18 mai prochain à Paris
L’Union internationale des journalistes africains a attribué le Trophée Miriam Makeba à Ousmane Sonko. ˙Dans un contexte o l’évolution socio-politique de l’Afrique est marque par l’émergence d’une nouvelle génération imprégnée de valeurs telles que le bon sens, le sérieux, et une vision novatrice du développement économique, le Premier ministre sénégalais incarne parfaitement cette dynamique», motive-t-on dans le communiqué. La cérémonie de remise du trophée est prévue le 18 mai prochain à Paris.
par Alymana Bathily de SenePlus
OMAR BLONDIN DIOP, IN MEMORIAM, ENCORE
EXCLUSIF SENEPLUS - Témoignage de l'engagement et des intuitions géniales de ce compagnon trop tôt disparu. Une figure majeure mais trop peu connue de la lutte anticoloniale
Alymana Bathily de SenePlus |
Publication 12/05/2024
Samedi 11 mai 2024, 51e anniversaire de son assassinat. Je n’arrive pas à parler de mort tout simplement, même si on n’en a toujours pas établi les circonstances.
Les éditions Jimsaan de Felwine Sarr ont saisi la date. Pour se joindre à la cérémonie d’hommage et de prières que la famille et les amis d’Omar organisent chaque année, en ce jour. Pour aussi présenter au public la biographie écrite par un jeune historien franco-canadien de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, Florian Bobin, sous le titre « Cette si longue quête ».
J’ai été invité par Felwine Sarr pour parler de notre héros avec l’auteur, en compagnie de Dr Dialo Diop, frère cadet d’Omar et pour répondre aux questions du public.
J’ai souligné qu’Omar Blondin Diop avait été un intellectuel de haut vol, ce dont on ne parle pas assez. Ce qui n’est pourtant pas étonnant puisqu’il avait été formé dans les établissements d’élite français : lycée Montaigne, lycée Louis Legrand puis École Normale Supérieure de Saint Cloud.
J’ai rappelé qu’il projetait de soutenir une thèse sur Spinoza dans le sillage de son professeur Louis Althusser qui avait ouvert la voie à la recherche sur la relation entre le jeune Marx et Spinoza. Ce qui fera école plus tard en France et partout en Europe. Mais à l’époque, quand Omar s’y intéressait, le sujet ne faisait pas encore l’objet de recherches.
J’ai fait référence aussi à deux intuitions intellectuelles fulgurantes d’Omar : celle relative à son « projet de théâtre urbain » et celle sur la musique et sa consommation. A propos de son projet de théâtre, il écrivait : « Notre théâtre sera celui de la vie … ». « Rétablir le contact avec le peuple à partir de son expérience quotidienne, de son histoire et de son langage… », était un autre mot d’ordre de son manifeste.
J’ai suggéré que cette intuition d’Omar semblait avoir résonné comme en écho auprès de Ngugi Wa Thiogo qui allait expérimenter quelques années plus tard, au début des années 1970, avec ses collègues de l’Université de Nairobi, le Théâtre Itinérant Libre.
« Le vrai langage du théâtre africain ne se trouve qu’auprès du peuple, surtout de la paysannerie, dans sa vie, son histoire et ses combats », écrira l’écrivain kenyan.
L’autre intuition intellectuelle étonnante d’Omar est esquissée dans ce texte intitulé « Esthétique de la destruction outre atlantique. Du développement de la nouvelle musique populaire » qui date de juillet-décembre 1968. Il l’introduit ainsi : « de la musique, on peut dire ce qu’Arthaud disait de la drogue, certains s’en servent pour guérir, d’autres pour en jouir… ».
Il y a encore ceci : « la musique pop est donc une entité hybride : elle est à la fois une industrie (mass-medium) et un lien culturel où on rencontre des individus qui se caractérisent par la communauté d’âge… ». Suivent des pages lumineuses sur « la mise en condition du public par les mass media », la filiation de la musique pop avec le rock n’ roll et le rythm and blues, la création du « public » et de « l’audience ».
On croirait entendre Stuart Hall et les théoriciens des media studies de l’Université de Birmingham qui pourtant, ne feront école qu’à partir des années 1980. L’un des mérites du livre de Florian Bobin, c’est d’avoir révélé toutes ces fulgurances intellectuelles d’Omar. D’autant que l’introduction de Boubacar Boris Diop a très bien mis l’homme en perspective.
Au sortir du panel, j’ai pourtant ressenti une certaine frustration avec l’impression de n’avoir pas dit l’essentiel sur mon compagnon. Comme toujours quand je parle de lui. Je me suis dit que j’aurais dû dire seulement qu’Omar Blondin Diop était en fait comme nous tous de cette génération qui a eu autour de vingt ans à la fin des années 1960. Nous ressentions tous cette humiliation de laissés pour compte de l’histoire que le lycée et l’université nous rappelait insidieusement. La révolution était pour beaucoup d’entre nous le seul horizon, le seul espoir.
Omar était seulement plus renseigné sur la réalité du monde, plus structuré, plus intelligent donc plus conscient de la domination et du racisme de la France et de l’Occident, et plus meurtri. Plus sensible et plus courageux certainement. C’est cela qui explique son destin d’étoile filante.
PAR THOMAS DIETRICH
IL N'Y A PAS DE BASE SECRÈTE FRANÇAISE AU BÉNIN
La télévision publique du Niger a utilisé (et tronqué) un de mes reportages pour faire croire qu’il y aurait une base secrète de militaires français au nord du Bénin. Macron ne déstabilisera pas le Niger depuis une base secrète au Bénin qui n’existe pas
La télévision publique du Niger a utilisé (et tronqué) un de mes reportages pour faire croire qu’il y aurait une base secrète de militaires français au nord du Bénin.
Sauf qu’il y a plusieurs problèmes :
1. Mon reportage au nord du Bénin date de janvier 2023, soit six mois avant le putsch contre Mohamed Bazoum. Les militaires français présents à Kandi n’avaient donc pas pour objectif de déstabiliser le pouvoir nigérien, à l’époque très francophile. Les soldats hexagonaux sont de plus partis de Kandi en février 2023, quelques semaines après mon reportage.
2. Il n’y avait pas de base secrète française à Kandi, et à ma connaissance il n’y a en a toujours pas. Nos soldats étaient casernés dans un coin du camp militaire béninois de Kandi. Là où les autorités béninoises et françaises ont probablement menti, c’est sur le rôle de ces militaires sur place. Officiellement, on a fait croire que ce n’étaient que de simples instructeurs. En réalité, les soldats français ont également fait de l’opérationnel contre les djihadistes, main dans la main avec l’armée locale. Et ça c’est problématique, car les opinions publiques devaient en être informées.
Clairement, Macron ne déstabilisera pas le Niger depuis une base secrète au Bénin qui n’existe pas. Mais cela ne doit pas nous faire oublier que Paris a été prêt à tout pour reconquérir son influence perdue au Niger. Macron a voulu envoyer nos commandos remettre Bazoum au pouvoir (cf Jeune Afrique). Et certains réseaux français ont favorisé,
en août dernier, la création de la rébellion de Rhissa Ag Boula, un ancien bras droit de Bazoum.
Il faut également s’interroger sur les liens très étroits de Paris avec l’autoritaire Patrice Talon, des liens qui eux, ne sont pas une fake news. La France fournit du renseignement et du matériel militaire au régime béninois, officiellement pour lutter contre le terrorisme, mais aussi pour garder le Bénin dans le pré-carré français. Comme l’a révélé Africa Intelligence, l’entreprise hexagonale Atos va même envoyer des drones et un avion surveiller le nord du pays (et donc la frontière avec le Niger), pour le compte de l’armée béninoise, le tout sur financement de l’Union européenne.
Ce que je viens d’écrire ne plaira sans doute pas aux propagandistes des deux camps. Mais même si elle doit prendre l’escalier, la vérité finira par arriver.
La télévision publique du #Niger a utilisé (et tronqué) un de mes reportages pour faire croire qu’il y aurait une base secrète de militaires français au nord du #Bénin.
Sauf qu’il y a plusieurs problèmes :
1. Mon reportage au nord du Bénin date de janvier 2023, soit six mois… pic.twitter.com/jImaPR4NSu
Le Premier ministre sera célébré le 18 mai à Paris pour son leadership. Lors d'une remise de trophée à Paris, l'Union Internationale des Journalistes Africains entend mettre en lumière le parcours de cet homme politique qui inspire les jeunes du continent
(SenePlus) - Le Premier ministre Ousmane Sonko se verra remettre le 18 mai prochain à Paris le Trophée Myriam Makeba de l'Union Internationale des Journalistes Africains (UIJA), a annoncé l'organisation dans un communiqué de presse.
Cette distinction vise à mettre en lumière l'engagement d'Ousmane Sonko «en faveur du développement économique, social et culturel de son pays, ainsi qu'à encourager les créateurs, les inventeurs, les penseurs et les bâtisseurs africains qui partagent sa vision et son dévouement», selon les termes du communiqué.
«Dans un contexte où l'évolution socio-politique de l'Afrique est marquée par l'émergence d'une nouvelle génération imprégnée de valeurs telles que le bon sens, le sérieux et une vision novatrice du développement économique, le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, incarne parfaitement cette dynamique», souligne le texte.
Pour les membres du jury de l'UIJA, cité dans le communiqué de presse, «l'héritage et le message de Myriam MAkeba, icône panafncaniste et humaniste, résonnent de manière particulière dans ce paysage en mutation du continent africain. Ses idéaux de solidarité, d'unité et de progrès inspirer les jeunes leaders africains comme Ousmane SOnko, qui oeuvrent pour un avenir meilleur pour leur pays et pour l'Afrique dans son ensemble.»
C'est donc «avec conviction et reconnaissance» que le trophée portant le nom de la chanteuse et militante sud-africaine décédée en 2008 sera remis à Ousmane Sonko lors de cette cérémonie qui se tiendra le 18 mai prochain à Paris, selon l'UIJA. L'événement célébrera les réalisations du Premier ministre et soulignera l'importance de soutenir les talents émergents en Afrique.
LA COOPÉRATION BILATÉRALE AU MENU DE L’ENTRETIEN ENTRE FAYE ET KAGAMÉ
‘’Au terme de leur entretien, le président Bassirou Diomaye Faye a convié son hôte, le chef de l’Etat rwandais à un déjeuner dans une ambiance empreinte de solennité et d’amitié conviviale’’, a indiqué la Présidence sénégalaise sur le réseau social X.
Dakar, 12 mai (APS) – Les axes de coopération bilatérale ont été dimanche au cœur de l’entretien entre le président Bassirou Diomaye Faye et son homologue rwandais Paul Kagamé en visite de travail dans la capitale sénégalaise, a appris l’APS de source officielle.
‘’Au terme de leur entretien, le président Bassirou Diomaye Faye a convié son hôte, le chef de l’Etat rwandais à un déjeuner dans une ambiance empreinte de solennité et d’amitié conviviale’’, a indiqué la Présidence sénégalaise sur le réseau social X.
Paul Kagamé, arrivé samedi à Dakar pour une visite de travail de 48 heures, doit, avec son homologue sénégalais, se rendre ce dimanche, à la salle omnisports de Dakar Aréna, à Diamniadio, pour assister à un match de basket.
Il s’agit de la rencontre devant opposer l’équipe sénégalaise de l’AS Douanes à celle de l’Armée Patriotique du Rwanda pour le compte de la dernière journée de la première phase de la Basketball Africa League (BAL).
La deuxième phase de la conférence Sahara de cette compétition initiée par la Ligue de basket nord-américaine (NBA) va se tenir à Kigali, la capitale du Rwanda.
GTA, LE FPSO EST ENFIN DANS LES EAUX TERRITORIALES SÉNÉGALO-MAURITANIENNES
Le FPSO sert à faire un premier traitement du gaz pour séparer ce dernier d’autres éléments qui l’accompagnent durant la production notamment l’eau et le condensat.
Après 06 jours de voyage depuis les iles Canaries de Las Palmas (Ténérife), l’Unité Flottante de Production et de Stockage de Gaz (FPSO) est arrivée, ce samedi 11 mai 2024, sur le champ GTA à la frontière sénégalo-mauritanienne.
Le FPSO fait partie des éléments essentiels pour la production du gaz du projet GTA, étant une pièce déterminante dans sa mise en œuvre, note le texte.
Débuté en 2019 en Chine, le FPSO de GTA, dont la construction a été impactée par le COVID-19, a quitté les chantiers de COSCO en janvier 2023 pour des travaux supplémentaires dans les chantiers de Sembcorp à Singapour. Après un stop programmé à l’Ile Maurice, il a fait une escale technique au Yard d’Hidramar de Tenerife pour complétion d’un certains nombres de travaux, pour plus de sécurité dans la production, précise le communiqué.
Achevé actuellement à 92,5%, explique toujours notre source, « le reste des activités sera complété dans les eaux sénégalo-mauritaniennes où le FPSO sera mis en service en vue de la production du gaz. Cette mise en service est une étape importante durant laquelle il y aura d’abord l’interconnexion avec les différents équipements sous-marins avant le démarrage de cette usine flottante ».
Pour rappel, le FPSO sert à faire un premier traitement du gaz pour séparer ce dernier d’autres éléments qui l’accompagnent durant la production notamment l’eau et le condensat.
Lors de ce prétraitement, le gaz traverse différents modules de stabilisation et de conditionnement qui permettent d’avoir un produit qui répond aux normes et spécifications d’export vers le hub-terminal.
GABON, L’ORGANISATION DES ÉLECTIONS SERA CONFIÉE AU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR
Selon le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, porte-parole du CTRI, cette décision est motivée par la volonté de se conformer aux normes observées dans les grandes démocraties mondiales.
Le Comité pour la Transition et la restauration des institutions (CTRI) annonce que l’organisation des élections au Gabon, auparavant sous la responsabilité du Centre gabonais des élections (CGE), sera désormais assurée par le ministère de l’Intérieur.
La décision du Comité pour la Transition et la restauration des institutions (CTRI) de confier l’organisation des élections au Gabon au ministère de l’Intérieur, en remplacement du Centre gabonais des élections (CGE), marque un tournant majeur dans le paysage politique gabonais.
Selon le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, porte-parole du CTRI, cette décision est motivée par la volonté de se conformer aux normes observées dans les grandes démocraties mondiales. Elle vise également à garantir la transparence, la liberté et la participation lors des futurs scrutins électoraux.
Cette transition vers une nouvelle entité organisatrice des élections découle en grande partie des propositions émises lors du Dialogue national inclusif, où les Gabonais ont exprimé leur préférence pour un retour du ministère de l’Intérieur à ce rôle crucial.
Cette évolution souligne l’importance accordée à la consolidation de la démocratie et à l’amélioration du processus électoral au Gabon, dans le but d’assurer des élections libres, justes et transparentes, en accord avec les aspirations de la population gabonaise.
BRT, L’ANNONCE DU MINISTÈRE DES TRANSPORTS SUR LE PRIX DES TICKETS
Malick Ndiaye, le ministre des Transport et ses services ont dévoilé les tarifs que les usagers devront payer pour emprunter le Brt. Le prix est de 400 francs Cfa pour un aller simple dans une même zone.
Le démarrage des rotations du Bus rapid transit (Brt) semble imminent. Le ministère des transports vient même de dévoiler les tarifs et le trajet.
Lors de la réunion du Conseil des ministres du jeudi 2 mai dernier, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, avait invité le ministre des Transports à faire le point sur le lancement effectif des activités du Brt et ses modalités d’exploitation. Ce dimanche, les premiers signaux sont lancés.
En effet, Malick Ndiaye, le ministre des Transport et ses services ont dévoilé les tarifs que les usagers devront payer pour emprunter le Brt. Le prix est de 400 francs Cfa pour un aller simple dans une même zone. Et ce sera, ensuite, 500 francs Cfa au-delà d’une zone.
Les bus transporteront les clients de l’avenue Pape Gueye Fall à la préfecture de Guédiawaye, en passant par Grand Médine pour la ligne B1 par exemple. Ce, du lundi au dimanche, de 6 heures du matin à 21 heures, y compris les jours fériés.
HABIB BEYE, DE LA RÉVÉLATION À L'AMBITION DÉVORANTE
Du franc-parler à l'arrogance, il n'y a parfois qu'un pas que l'ex-international sénégalais semble prêt à franchir. Tout juste libéré de ses fonctions au Red Star, l'ancien capitaine de l'OM clame haut et fort se sentir "prêt pour la Ligue 1"
(SenePlus) - Dans un entretien avec le quotidien sportif L'Équipe vendredi 10 mai 2024, Habib Beye, tout juste libéré de ses fonctions d'entraîneur au Red Star après trois saisons réussies, s'est livré sans détour sur son avenir et ses ambitions. L'ancien consultant vedette de Canal+ entend bien poursuivre son ascension fulgurante dans les bancs de touche.
"Je me sens prêt à aller en Ligue 1", a lâché celui qui fut capitaine de l'OM par le passé, revendiquant une "ambition très élevée". Une déclaration forte qui en dit long sur les nouvelles aspirations de l'entraîneur de 46 ans.
Derrière le verbe haut se cache pourtant une véritable métamorphose chez Beye. "Je suis devenu un réel manager", avoue l'intéressé, qui se décrit comme "devenu autocentré" lors de sa carrière de joueur. "Quand tu deviens entraîneur, il faut te centrer sur les autres, prendre soin de 26 joueurs et de ton staff."
Un apprentissage que le technicien semble avoir parfaitement négocié, à en croire les "messages de remerciement" de ses anciens joueurs qui l'ont particulièrement touché. "Ma plus grande fierté, elle est là", lâche Beye avec une émotion à peine contenue.
Humilité et arrogance, un subtil équilibre
Pourtant, l'homme n'est pas du genre à se décrire comme un naïf débutant. Bien au contraire, son assurance et sa confiance en luitranchent avec les poncifs habituels des jeunes entraîneurs en devenir. "Beaucoup des nouveaux entraîneurs n'ont pas beaucoup d'expérience non plus. Mais bizarrement, j'ai l'impression que cette question-là, on se la pose beaucoup avec moi", relève-t-il avec une pointe d'agacement.
La raison ? Selon Beye, son image médiatique pèserait sur la perception de ses réelles capacités à diriger une équipe au plus haut niveau. "Parce que je suis consultant Canal+ et que les gens font toujours un rapport entre 'OK, c'était un homme de télé qui a pris une équipe de National et l'a fait monter. Mais il ferait mieux d'aller faire deux piges en L2 pour aller en L1'."
Une remise en cause que le principal intéressé balaie d'un revers de manche : "Aujourd'hui, je l'assume, je me sens prêt à aller en L1 et je l'ai démontré dans mon travail."
Un discours offensif pleinement assumé, qui détonne dans le milieu feutré du football français. "Mon métier m'a amené à prendre des positions, sur des sujets parfois très sensibles. Il est difficile aujourd'hui d'avoir un avis tranché sans être perçu comme un donneur de leçons", philosophe Beye.
Vers un choc des ambitions ?
Justement, ses prises de position assumées sur des sujets sociétaux comme le ramadan font debat. "Quand je m'exprime sur le ramadan ou le carême, c'est quelque chose de vécu. [...] Je ne parle pas de choses que je ne vis pas", se défend le Francilien.
Un engagement de tout instant que Beye assume pleinement, persuadé que cela ne devrait pas lui fermer de portes. "Il y a un dirigeant qui peut se dire aussi : 'Ce garçon a une intelligence sur ce sujet qui me plaît'", veut croire celui dont le verbe haut pourrait pourtant refroidir certains décideurs.
Qu'importe, l'ancien consultant affiche la couleur sans trembler : "Je n'ai pas dit à mes conseillers : 'Messieurs, en dessous du top 10, vous ne me parlez pas de ce qu'il se passe'. Ça n'aurait pas de sens." Seul un "vrai projet" de jeu constituerait un frein à ses ambitions pour le technicien qui se plaît à être "à contre-courant" des idées reçues.
Un petit pas pour sa carrière naissante d'entraîneur principal, mais un bond de géant pour ses rêves les plus fous ? Beye ne masque en tout cas pas son désir d'un jour rallier l'Olympique de Marseille, son club de cœur dont il fut le capitaine : "Si l'OM m'appelle, mais j'y vais en courant ! Je n'ai aucun problème à le dire."
Reste à savoir si les prétendants sauront convaincre ce ambitieux qui carbure à la remise en question permanente : "Ce ne serait pas un échec de ne jamais entraîner l'OM, ça voudrait dire que la rencontre n'a jamais eu lieu." Chez Beye, l'ambition ne connaît décidément aucune limite.