2024, UNE ANNEE DE LUTTE EPIQUE ET DE GLOIRE POURLE PASTEF
L’année 2024 restera une année inoubliable pour le Parti africain du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité

L’année 2024 restera une année inoubliable pour le Parti africain du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef). Alors que le chemin vers le Palais semblait être balisé pour Amadou Bâ, le candidat de la mouvance présidentielle (Bby), la libération de Bassirou Diomaye Faye et d’Ousmane Sonko rend faux les calculs aux échecs. Et rabat les cartes. Les patriotes déroulent alors leur plan d’action tout en s’affirmant dans leur « Projet » comme une force politique incontournable.
2024, une année d’alternance patriotique, de grand choix et de changement, mais également une année riche en retournement de situation. Qui aurait espéré un vent de changement si rapide ? Peut-être personne ! Qui aurait imaginé un Diomaye Faye président de la République, Chef suprême des armées et un Ousmane Sonko Premier ministre et Chef du gouvernement ? Personne, personne ! Même le pastefien le plus fanatique n’aurait jamais vu le duo Diomaye-Sonko en rêve. En effet, la stratégie de la répression systématique de l’opposition a créé un vide qui s’est retourné contre le président Macky Sall. Sans oublier « La doctrine de la force restera à la loi » qui s’est essoufflée face à des sénégalais engagés, déterminés et prêts à mourir pour le changement.
Au départ, une année tendue !
Dans le sillage de la répression des manifestations contre l’arrestation et la condamnation d’Ousmane Sonko, le Pastef est dissout par arrêté du ministre de l’Intérieur Antoine Félix Diome, le bourreau à tout faire ! Une forfaiture dénoncée parles organisations de défense des droits de l’homme. Vous conviendrez avec nous que le début de l’année 2024 n’a pas été facile pour les partisans d’Ousmane Sonko. Il est marqué par le prolongement de la crise politique de 2023 sur fond de barbarie d’Etat. Résultats des courses sanguinaires : Un Pastef presque décapité. Les militants les plus engagés sont embastillés ou condamnés à…mort. Privé de son leader Ousmane Sonko et de son lieutenant Bassirou Diomaye Diakhar Faye emprisonnés, le Pastef devient un mouvement apatride, convoité par les autres candidats en lice pour la magistrature suprême, notamment Khalifa Sall et Malick Gackou. Malgré tous les soubresauts, les patriotes intensifient leurs activités, en dépit de l’interdiction officielle de ses manifestations. Un esprit de résilience qui consolide le parti comme la seule alternative au régime de Macky Sall.
Face à un avenir incertain et des obstacles qui se multiplient, le Pastef renforce les mouvements de la société civile engagés dans la lutte contre la troisième candidature de Macky Sall. Les patriotes n’hésitent pas à gonfler les rangs de certains meetings. La présence médiatique est également renforcée. Le slogan est simple : déconstruire juridiquement les arguments des partisans de Bby qui légitimisent la troisième candidature du président Macky Sall. Tous les arguments sont bons pour maintenir la présence des patriotes. Le Pastef soutient les mouvements sociaux inspirés par ses idéaux. Les réseaux sociaux sont utilisés comme un levier principal pour mobiliser et sensibiliser l’opinion.
Diomaye, le choix gagnant!
Alors que l’Etat-major du Pastef est orphelin d’Ousmane Sonko, les patriotes sont obligés de recourir à une autre alternative. Plusieurs candidats sont parrainés avec comme objectif de sauver le Projet. C’est Bassirou Diomaye Faye, le lieutenant fidèle de Sonko qui sera plébiscité. Le Pastef mute en coalition Diomaye 2024. La formation devient la nouvelle attractivité. Elle se positionne comme une force incontournable. Plusieurs formations politiques rejoignent la coalition, notamment des ténors de l’opposition comme Abdourahmane Diouf, Moustapha Guirassy, Aida Mbodj, pour ne citer que ceux-là. Les élections sont repoussées, les critiques fusent de partout. La cause est inconnue. Il est fort probable que le Conseil constitutionnel ait faussé les plans du président Macky Sall qui consistait à épurer tous les candidats proches de Sonko. Mais, il est contraint de revenir sur sa décision face à une opinion internationale mobilisée. Ousmane Sonko et Diomaye sont libérés le 15 mars 2024. Sur quelle base ? Quels sont les accords passés avec Macky au prix du sacrifice de la candidature d’Amadou Bâ ? Pour l’instant, on n’en sait absolument rien. Les patriotes se réorganisent pour affiner le Projet. Un programme ambitieux centré sur des principes de bonne gouvernance, de justice sociale, de lutte contre la corruption et d’éthique est mis sur pied. Les sénégalais sont séduits par ce discours de rupture. Là où Diomaye et Sonko passent, les foulent se massifient. Ils n’en restent pas là, les deux hommes proposent une refonte des institutions et annoncent la reddition des comptes. L’opposant sénégalais Bassirou Diomaye Faye remporte largement au premier tour la présidentielle du 24 mars avec 54,28% des voix, loin devant le candidat du pouvoir, Amadou Ba (35,79%), selon les résultats définitifs proclamés parle Conseil constitutionnel.
Une victoire éclatante aux législative
Le triomphe du Pastef, lors des récentes élections législatives, marque un tournant décisif dans le paysage politique sénégalais. Avec une majorité confortable de 132 députés, ce succès témoigne de la force stratégique du parti et d’un large soutien populaire. Cette victoire, fruit d’une campagne intense et bien orchestrée, illustre l’adhésion massive des électeurs aux idéaux et propositions des Patriotes. De fait, cette domination écrasante redéfinit les rapports de force politiques du pays.
Sous la direction d’Ousmane Sonko, le Pastef a su s’imposer comme la formation politique incontournable de ces législatives. En s’appuyant sur des campagnes de proximité et une stratégie numérique audacieuse, notamment via les réseaux sociaux, le parti a réussi à mobiliser efficacement la jeunesse, souvent laissée de côté par les méthodes traditionnelles. Cet engagement sur le terrain, associé à une communication claire et accessible, a permis d’établir un lien direct avec les électeurs, renforçant ainsi la popularité du parti, particulièrement dans les grands centres urbains comme Dakar, Thiès, Mbour et Touba. Ces régions stratégiques, riches et densément peuplées, jouent un rôle déterminant lors des scrutins nationaux.
Le succès du Pastef ne s’arrête pas aux métropoles. Pour la première fois, des régions traditionnellement fidèles à la coalition Benno Bokk Yakaar (Bby),telles que Fatick, Linguère et Tambacounda, ont massivement voté pour le parti. Cette percée inédite témoigne de l’attractivité du programme du Pastef, axé sur des thématiques majeures telles que la reddition des comptes, la justice sociale, les réformes économiques et institutionnelles. Ces priorités ont trouvé un écho favorable auprès de nombreuses franges de la population, consolidant l’image d’un parti engagé pour le changement.
Un jalon historique…
Le Pastef a également démontré une capacité remarquable à préserver son capital politique, malgré une baisse générale du taux de participation. Huit mois après les élections présidentielles, le parti reste largement soutenu, ce qui confirme sa solidité et son ancrage durable. La popularité intacte de son programme, couplée à une organisation redoutablement efficace, a permis de transformer les aspirations des citoyens en un véritable raz-de-marée électoral.