FATOU SARR SOW INVITE LE CHEF DE L’ETAT A SIFFLER LA FIN DE LA RECREATION
Le président de la République est l’unique détenteur des clés de la sortie de crise que traverse actuellement le Sénégal.
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Le président de la République est l’unique détenteur des clés de la sortie de crise que traverse actuellement le Sénégal. La déclaration est de la Directrice de l’Institut du genre et de la femme, Fatou Sow Sarr. Invitée du jour de l’émission Objection de la radio Sudfm hier, dimanche 7 mars, la Sociologue, pour une sortie de cette situation de la tension marquée par des violentes manifestations un peu à travers le pays, a ainsi invité le chef de l’Etat, Macky Sall a sortir de son silence et aux partisans de Ousmane Sonko de ne pas anticiper sur la décision que prendra le juge.
Puisque, souligne-t-elle, « rien ne nous dit que le juge ne va pas libérer Sonko ». « Ce qui est en train de se jouer aujourd’hui, c’est le destin du Sénégal, tout autre discours n’a pas de sens, de pertinence. Essayons de sauvegarder ce qui est encore possible et je crois que cela est encore bien possible, essayons de rentrer dans une nouvelle semaine où on va aller vers l’apaisement mais je crois que les clés sont entre les mains du président de la République. Les partisans d’Ousmane Sonko doivent aussi accepter de laisser la justice faire son travail jusqu’à ce que les gens constatent que le juge a fait le contraire de ce que le droit a dit. Et, en ce moment, les gens auront le droit de ne pas l’accepter.», a expliqué l’enseignante chercheur à l’ l’Institut fondamental d’Afrique noire (Ifan) de l’Université Cheikh Anta-Diop (Ucad) de Dakar.
Poursuivant son analyse, la Directrice de l’Institut du genre et de la femme, insistant sur la nécessité de la prise de parole du chef de l’état, Macky Sall pour calmer la tension assure. « Je crois que la négociation c’est ça, que le président de la République sort d’abord et parle et ensuite, on demande aux gens d’attendre pour voir ce que le juge va dire puisque rien ne nous dit que le juge ne va pas libérer Sonko, on en sait absolument rien. L’autre juge s’est dessaisi, je crois qu’avec toute la tension et la situation actuelle, aucun juge ne prendra le risque à mon avis de dire autre chose que le droit».
Auparavant Mme Fatou Sow Sarr a invité les acteurs politiques a bien décoder le message des événements en cours avec cette «affaire de Sonko » qui en quelque sorte a été le déclic du processus de la concrétisation du slogan «Le Sénégal ne sera plus jamais comme avant» «rien ne se passera plus comme le passé». «Quelque chose de très profond est en train de se jouer aujourd’hui et espérons que nous en sortirons grandis pour revenir à ce pays tant admiré qu’on nous a légué puisque malgré tout, les Sénégalais ont toujours su jusqu’où s’arrêter. Ce passé dont nous avons l’héritage, nous saurons le sauvegarder mais, il faudrait que les acteurs politiques, jouent leur rôle de même que la société civile qui doit être non partisane, que l’opposition fasse son boulot ainsi que la majorité au pouvoir se mette au travail mais aussi qu’on donne aux régulateurs toute la place qu’ils méritent parce que quand nous ne saurons plus ou aller, c’est vers eux que nous allons nous retourner, je veux dire les guides religieux. Je pense que c’est le message qu’il faut porter. »