DAOUDA NDIAYE OUVRE LE CIGASS
Le Centre international de recherche et de formation en Génomique Appliquée et de Surveillance Sanitaire (CIGASS) a démarré officiellement ses activités hier, lundi 6 juin
Le Centre international de recherche et de formation en Génomique Appliquée et de Surveillance Sanitaire (CIGASS) a démarré officiellement ses activités hier, lundi 06 juin.
Situé au sein de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, ce temple de recherche mis en place par le professeur Daouda Ndiaye, agrégé en parasitologie et Professeur titulaire des universités, va œuvrer pour une médecine de précision. Le démarrage s’est fait avec un séminaire international qui prendra fin le 09 juin prochain.
Pour le professeur Ndiaye: « il est l’aboutissement de près de dix ans de réflexions, d’investissements et de partenariats dans le monde ». Et de renchérir: « Le Cigass est né de notre pensée citoyenne qui a toujours consisté à participer vivement à bâtir un plateau scientifique moderne et capable de relever des défis sanitaires de notre continent ».
En collaboration entre l’Université Havard de Boston aux États Unis et le service de Parasitologie de la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie (FMPO) de l’UCAD), le projet a été concrétisé sur un fond de près d’un milliard de nos francs et va prendre en charge la formation interdisciplinaire sur des disciplines telles que la génomique et la bio-informatique. Il rassemblera en son sein, une plateforme technique innovante et, sera disposé à relever tous les défis en matière de recherche, de diagnostic et de surveillance sanitaire.
Pour le professeur Gallo Diop, directeur de la recherche au ministère de l’Enseignement supérieur et de l’innovation, avec ce nouveau joyau doté de nouvelles technologies de pointe, le Sénégal pourra aller vers une médecine de précision. « Les grands pays au monde ont pu se développer grâce à la recherche. Avec ce centre le Sénégal peut arriver à éradiquer plusieurs pathologies dont le paludisme ainsi que d’autres maladies. Je reste convaincu que c’est possible » a-t-il déclaré.
Au niveau de l’université Havard, le professeur Dyann Wirth a salué pour sa part la capacité et l’expérience de l’équipe managériale pour réussir le pari.
Pour rappel, selon les acteurs le Cigass compte jouer un rôle de premier plan dans la prévention, la surveillance et la riposte contre des maladies infectieuses émergentes et ré-émergentes. Par ailleurs, un tel centre accompagnera le Sénégal dans son agenda de l’élimination du paludisme fixée pour 2030 avec une contribution effective des universitaires.