L’ÉLEVAGE, UNE ’’BASE ESSENTIELLE’’ DE LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE AU SAHEL
Le coordonnateur régional de la composante Amélioration de la santé animale du Projet d’appui au pastoralisme (PRAPS) a mis en exergue, lundi, l’importance de l’élevage dans l’amélioration de la sécurité et de la souveraineté alimentaire au Sahel.
Saly-Portudal (Mbour), 15 nov (APS) - Le coordonnateur régional de la composante Amélioration de la santé animale du Projet d’appui au pastoralisme (PRAPS) a mis en exergue, lundi, l’importance de l’élevage dans l’amélioration de la sécurité et de la souveraineté alimentaire au Sahel.
’’Oui, l’élevage est un capital fondamental, une base importante et essentielle pour l’amélioration de la sécurité et de la souveraineté alimentaire des pays sahéliens’’, a notamment dit Pr Idriss Omar Alfaroukh.
Dans ce cadre, souligne-t-il, le financement du PRAPS par la Banque mondiale constitue ’’une contribution et un soutien fantastique’’ pour l’appui au développement de l’élevage dans les pays membrs du PRAPS.
Pr Idriss Omar Alfaroukh présidait le démarrage d’une session régionale de formation sur l’exploitation des bases de données KoboToBox (KTB) sur Excel et les systèmes d’information géographique (SIG).
Cette formation destinée aux agents en charge des bases de données épidémiologiques pour une meilleure maîtrise du logiciel Excel avancé s’inscrit dans la troisième phase de la stratégie initiée pour perfectionner les pays du Sahel.
D’après Pr Alfaroukh, l’organisation mondiale de la santé animale (OIE) a reçu mandat de ses 182 pays membres dont ceux du PRAPS pour améliorer la santé animale dans le monde, y compris dans le Sahel, en se focalisant entre autres sur la transparence de la situation sanitaire mondiale, l’excellence scientifique, la solidarité internationale et le rôle des services vétérinaires.
Il faut aussi mettre l’accent sur la sécurité du commerce international des animaux et de leurs produits, la sécurité sanitaire des aliments et le bien-être animal, a-t-il poursuivi.
’’Parmi les obligations formelles des pays membres de l’OIE figurent la nécessité de soumettre des informations sur la situation relative aux maladies animales, y compris les zoonoses sévissant sur leur territoire, dans les meilleurs délais et de façon transparente’’, a expliqué Pr Idriss Omar Alfaroukh.
Dans le but de remplir le mandat qui lui a été assigné par les pays, l’OIE a dressé une ’’liste unique des maladies des animaux terrestres et aquatiques’’ à notifier à l’OIE dont la peste des petits ruminants (PPR) et la péripneumonie contagieuse bovine (PPCB), maladies prioritaires du PRAPS.
Il s’agit également de mettre en place un système mondial d’information sanitaire (WAHIS) offrant des informations sur les maladies prioritaire dans le monde et d’installer une base de données WAHIS-Wild qui fournit des informations sur la surveillance des maladies des animaux sauvages au niveau mondial.
’’Tout cela fait partie intégrante d’un mécanisme d’une surveillance épidémiologique et d’alerte précoce planétaire afin de protéger la santé de l’homme et celle des animaux dans le monde’’, a-t-il assuré.