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22 avril 2025
Éducation
#FREEPAPEALÉ
À l’heure où la liberté de la presse consubstantielle à la liberté d’expression est malmenée au Sénégal, SenePlus s’élève pour dire non. Non, à une démocratie dépouillée de sa substance au profit de coteries diverses et variées
À l’heure où la liberté de la presse consubstantielle à la liberté d’expression est malmenée au Sénégal, SenePlus s’élève pour dire non. Non, à une démocratie dépouillée de sa substance au profit de coteries diverses et variées.
Le droit du public à l’information ne doit pas obéir à l’agenda politique. Il ne doit souffrir d'aucune entrave. Le journaliste a le devoir d’informer sur tout sujet d’intérêt public.
C’est malheureusement cette mission qui vaut à notre confrère Pape Alé Niang d’être incarcéré depuis le 6 novembre 2022 pour des accusations de «divulgation d’informations non rendues publiques par l’autorité compétente de nature à nuire à la défense nationale », « recel de documents administratifs et militaires » et « diffusion de fausses nouvelles de nature à jeter le discrédit sur les institutions publiques ». Autant d’artifices destinés à maquiller les faits, à la manière des démocraties d’apparat.
SenePlus prend position afin que la liberté de la presse et toutes libertés plus généralement soient préservées, en ces temps troubles pour la démocratie.
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JEUNES DE TOUTES LES CONDITIONS, FORMEZ-VOUS !
Diplômés, pas diplômés, peu diplômés, très diplômés, les compétences en numérique vous seront indispensables pour entrer dans le monde professionnel au cours de ce millénaire. C’est à cette fin que l’Université virtuelle du Sénégal a lancé Force N.
Il est presque impossible aujourd’hui de faire abstraction des aptitudes en numérique dans le monde professionnel quel que soit le secteur d'activités. A contrario, être agile dans le domaine des technologies de l'information et de la communication peut augmenter les chances d’employabilité et surtout d’auto-emploi. L’Université virtuelle du Sénégal l’a bien compris comme explique son chargée ce communication.
Dans un contexte où l'emploi se fait rare et que le chômage va en grandissant dans différents pays du continent, l'entrepreneuriat est vraisemblablement la solution. Et pour être réussir dans l’entrepreneuriat, la formation est indispensable pour les jeunes. C’est en ce sens que l’Université virtuelle du Sénégal (UVS) a conçu le programme «Formation ouverte pour le renforcement des compétence dans le numériques de FORCE N à l’intention des jeunes sénégalais, afin de les doter de différentes capacités
Lors de la semaine mondiale de l’entrepreneuriat organisé récemment à Dakar par Jokkolabs, AfricaGlobe Tv a interviewé la chargé de communication du programme pour en savoir plus sur cette initiative. Qui est éligible à la Force N ? Combien de temps dure la formation ? Quelles sont les filière de formation ? Est-ce que c’est réellement gratuit ?
Réponse dans cette entrevue.
INAUGURATION DE L'UNIERSITÉ AMADOU MAKHTAR MBOW DE DIAMNIADIO
Nichée entre le stade Abdoulaye Wade et le Centre international de Conférence Abdou Diouf (CICAD), l'UAM est entièrement orientée vers les métiers des sciences et technologies, des sciences économiques et de Gestion et des sciences sociales
Le chef de l'État Macky Sall a procédé, jeudi, à l'inauguration de la deuxième université publique de Dakar, qui porte le nom du Professeur Amadou Makhtar Mbow, ancien directeur général de l'UNESCO.
Nichée au cœur de la nouvelle ville de Diambiadio, entre le stade Abdoulaye Wade et le Centre international de Conférence Abdou Diouf (CICAD), l'UAM est entièrement orientée vers les métiers des sciences et technologies, des sciences économiques et de Gestion et des sciences sociales, avec une attention particulière accordée aux formations professionnelles.
‘’Avec cette inauguration, notre pays vient de franchir une étape de qualité dans sa marche résolue vers le Sénégal émergent avec cette université qui vient renforcer le cerveau et le capital intellectuel de la nouvelle ville de Diamnoadio pour en faire une ville moderne et inclusive'', a déclaré Macky Sall.
L'UAM, a-t-il fait savoir, ''cest deux amphithéâtres d'une capacité de 1500 places chacune, une grande bibliothèque universitaire, des laboratoires de dernière génération, six pavillons d'une capacités de 3000 lits et un restaurant de 1000 places assises.''
Selon lui, cette université qui s'affirme déjà comme ‘’un pôle d'excellence'' avec son admission au CAMES, vient renforcer la cartographie universitaire du Sénégal.
Revenant sur le choix du Professeur Amadou Makhtar Mbow, le chef de l'État a soutenu que ''cette université ne saurait trouver meilleur parrain autre que cet illustre et digne fils du Sénégal, cet homme multidimensionnel au parcours élogieux.''
‘’Engagé volontaire à 19 ans dans la Deuxième Guerre mondiale, professeur puis ministre de l'Education nationale du Sénégal au moment des indépendances et premier Directeur général africain à diriger une organisation spécialisée du système des Nations unies, j'invite les étudiants a parcourir le CV du parrain pour s'en inspirer'', a-t-il dit.
Pour sa part, le recteur de l'UAM, Pr Ibrahima Ciss, a affirmé que l'université est dotée d'infrastructures dignes des meilleures universités d'Afrique et du monde, répondant aux normes universitaires pour des conditions optimales d'etudes et de recherches.
De son côté, le représentant des étudiants, Lamarana Ba, tout en remerciant le chef de l'État pour la construction de ce ''bijou'', a sollicité l'enrôlement de plus d'enseignants pour éviter le problème des masters.
Un plaidoyer entendu par Macky Sall qui a demandé au recteur, en rapport avec le le ministre de l'enseignement supérieur d'anticiper sur cette problématique.
Le chef de l'Etat a également saisi cette occasion pour exhorter en retour les étudiants ‘’au travail et au sens élevé des responsabilités''.
La fille du parrain, Pr Awa Mbow Kane, qui s'est exprimée au nom de la famille a quant elle invité les étudiants à s'approprier le viatique de leur illustre père :"J'apprends donc je suis. J'éduque, donc je vis''.
Dans cette optique, elle a annoncé que le professeur Amadou Makhtar Mbow a décidé de faire don de sa bibliothèque personnelle, constituée de dix mille livres, à l'UAM.
LA GUERRE DES CHAIRES FAIT RAGE À L’UCAD
Les universités de Thiès, Ziguinchor, Saint-Louis et Bambey désertées par les professeurs agrégés qui préfèrent s’agglutiner à Dakar
Les lampions se sont éteints sur le 21ème concours d’agrégation en Sciences de la Santé du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (Cames) qui s’est tenu à Cocody (Côte d’Ivoire). Un concours qui a vu le Sénégal se hisser sur le toit médical de l’Afrique puisque 68 sur les 70 candidats présentés par nos universités ont été déclarés admis. C’est-à-dire qu’ils sont agrégés. Avec cette nouvelle cuvée, la faculté de médecine de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) va se retrouver avec 250 professeurs-enseignants de rang A (au moins agrégés) en guerre de positionnement ou de « titularisation » pour le contrôle des différentes chaires de cette prestigieuse faculté. Un paradoxe car, pendant ce temps, les quatre autres facultés de médecine des universités de Thiès, Saint Louis, Ziguinchor et Bambey sont en sous effectif. « Le Témoin » pose le débat pour un bon usage de nos brillants agrégés.
Ouvert le 7 novembre dernier, le 21e concours d’agrégation en Sciences de la santé du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (Cames), s’est achevé ce mercredi 16 novembre à Cocody (Côte d’Ivoire). Ils étaient 388 candidats venus de 13 pays africains en compétition dans différentes spécialisations. A l’issue de ce concours d’agrégation, le Sénégal s’est hissé sur le sommet médical de l’Afrique. Rappelons-le, sur 70 candidats sénégalais présentés, 68 ont été déclarés reçus ou agrégés. Avec son gros contingent (52 candidats), la faculté de médecine de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) a raflé la mise de l’excellence avec 51 admis soit un taux de réussite de 98,04 %. Elle st suivie de l’université Gaston Berger de Saint-Louis avec 7 admis, l’université Iba Der Thiam de Thiès (4), l’université Alioune Diop de Bambey (2) et l’université Assane Seck de Ziguinchor (4 agrégés). L’Ucad et l’Ugb ont eu chacune un recalé tandis que les autres ont eu 100 % de réussite.
Avec ces nouveaux agrégés, la faculté de médecine de l’Ucad va compter près de 250 professeurs-enseignants de rang A (au moins agrégés) pendant que les autres universités disposant de facultés de médecine (Thiès, Saint Louis, Ziguinchor et Bambey) sont en sous effectif. Cette situation d’iniquité trouve sa source dans le système de formation, de recrutement, de promotion et de gestion des personnels académiques. Lequel favorise la création des postes de complaisance pour des individus et non pour des besoins d’enseignement de toutes les universités du Sénégal. D’ailleurs, c’est ce qui expliquent les effectifs pléthoriques de professeurs-enseignants agrégés qui se « grégarisent» sans aucun dividende social et sanitaire au profit des populations en terme de prises en charge médicale à l’intérieur du pays. Une mauvaise gestion desressources humaines que déplore cet éminent médecin-professeur titulaire de chaire à l’Ucad. « D’abord, il faut saluer et féliciter l’arrivée de cette nouvelle belle promotion d’agrégés qui prouve encore une fois que l’Ucad est une université d’excellence. Malheureusement, tout ce bruit est assimilable à de la propagande parce que la pertinence se trouve dansles universités et hôpitaux régionaux où les étudiants et les populations polarisées par ces universités ont respectivement besoin d’enseignements, de recherches et soins de qualité. Donc il s’agit pour les nouveaux agrégés d’aller apporter lesréponses attendues en zone régionale ou rurale à nos populations » estime notre interlocuteur, ancien professeur titulaire de chaire.
Au tribunal des pairs !
Abondant dans le même sens, Seydi Ababacar Ndiaye, ancien secrétaire général du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes), rappelle que le concours d’agrégation évalue les aptitudes des candidats aux fonctions d’enseignant du supérieur et favorise la promotion des enseignants. « Dans ce cas, chaque maitre de conférences ou candidat postulait à partir de l’Université de Saint-Louis ou de Bambey par exemple, et une fois agrégé, il joue la roublardise pour revenir et rester à Dakar. Alors qu’il devait retourner dans l’université où il avait déposé sa candidature pour l’agrégation. Et ils sont nombreux, les nouveaux agrégés, à le faire au détriment des autres universités du Sénégal. Donc, les recteurs et doyens des facultés doivent prendre leurs responsabilités pour combattre ce genre de comportements irresponsables. Lorsque j’étais secrétaire général du Saes, je combattais ces astuces qui desservent l’enseignement supérieur au niveau des autres universités de l’intérieur du pays » se désole l’ancien Sg du Saes. Notre interlocuteur profite de l’occasion pour magnifier le pertinent discours du recteur de l’Ucad, Amadou Aly Mbaye, lors de la cérémonie de clôture du 21ème concours d’agrégation en Sciences de la Santé du Cames en Côte d’Ivoire. « Parce qu’après avoir encouragé les recalés qui n’ont pas démérité, Aly Mbaye a chaleureusement félicité les heureux récipiendaires qui ont récolté dans la joie ce qu’ils ontsemé dansla douleur. Donc leur réussite est une source de satisfaction légitime, qui ne saurait pour autant être considérée comme une fin en soi. Car, elle constituera un nouveau départ dans leur carrière d’enseignant-chercheur. Juste pour vous dire que ce départ dont parle le Amadou Aly Mbaye, n’est rien d’autre que de mettre leur titre, leur savoir et leur expérience au service du pays. Qui dit pays, dit toutes les universités du Sénégal » indique Seydi Ababacar Ndiaye enseignant à l’Ucad jugeant une sorte de tribunal des pairs.
Quant à Gabriel Ngom, chirurgien pédiatrique au Centre hospitalier universitaire (Chu) de Fann à Dakar, il tient d’abord à souligner, pour s’en féliciter, qu’il y a des professeurs agrégés dans toutes les universités du Sénégal. Et dans tous les domaines! « Seulement, il faut préciser et rappeler que l’Ucad existe depuis 65 ans. Et la deuxième université du pays, c’est l’Ugb de Saint-Louis qui n’a que 30 ans d’existence. Donc, ces deux structures universitaires n’ont pas le même vécu. Il ne faut pas les comparer. Parce que c’est normal que l’Ucad forme plus de professeurs que les autres.
D’autre part, l’Ucad a actuellement plus 100 000 étudiants. Elle a donc besoin de plus de prof pour que les ratios encadreurs/encadrés soient respectés. Par contre, à la faculté de médecine, ce qui se passe est préoccupant ! On peut même dire qu’il y a trop de professeurs et l’Etat gagnerait à en ventiler dans les Unités de formation et de recherche (Ufr) des Sciences de la santé des régions. Allez vous aventurer dans les autres universités comme celles de Ziguinchor, Bambey, Saint-Louis, etc. vous constaterez qu’il y a des services hospitalo-universitaires entiers qui n’ont plus d’assistants. C’est le cas de mon service (chirurgie pédiatrique) et probablement d’autres. Cela veut dire que certaines corvées ne seront plus effectuées correctement car presque tous les enseignants sont de rang magistral. D’autre part, dans ma discipline, comme il n’y a pas d’assistant, il faut compter au minimum 10 ans pour avoir un agrégé. Donc l’idéal serait d’envoyer des professeurs dans les régions pour avoir à Dakar de nouveaux postes d’assistants en vue du renouvellement des agrégés » plaide Ngom de l’hôpital d’Enfants Albert Royer de Fann qui avait réussi il y a quelques années à séparer des siamoises reliées par le sternum foie et le cœur.
Quel « Chu » pour Bambey ?
Les enseignants agrégés en médecine sont généralement déployés ou affectés dansles Centres hospitaliers universitaires (Chu) qui sont des hôpitaux liés à des universités comme l’Ucad avec les hôpitaux de Fann et Le Dantec, l’université Gaston Berger (hôpital régional de Saint-Louis), l’Université Iba Der Thiam (hôpital régional de Thiès), l’université Alioune Diop de Bambey (Chu flottant ou néant) et l’université Assane Seck (hôpital régional de Ziguinchor). Donc, les Centres hospitaliers universitaires(Chu) permettent aux professeurs agrégés de dispenser une formation théorique et pratique aux étudiants en médecine à travers les malades hospitalisés. Une véritable cadre de transmission des compétences entre professeurs et étudiants. Et les malades profitent également de la présence régulière des professeurs agrégés pour bénéficier des soins de qualité et autres interventions chirurgicales. Une articulation qui laisse croire que l’absence de professeurs-agrégés dans les universités régionales entrave l’accès à des soins de qualité des populations vivant en zones rurales. Une opportunité dont ne profiteront malheureusement pas les populations de Touba, deuxième ville du pays sur le plan de la démographie. Ce malgré l’existence d’un nouvel hôpital ultramoderne baptisé « Cheikh Amadou Bamba » qui risque de ne pas être érigé en Centre hospitalier universitaire (Chu). Après son inauguration en septembre 2021 par le président de la République, le ministère de la Santé voulait signer une convention avec les autorités religieuses de Touba pour que l’hôpital « Cheikh Ahmadou Bamba » soit transformé en Chu.
Evidemment en partenariat avec la faculté de médecine de l’Université de Bambey. « Une convention qui peine à être signée ! Car elle aurait été torpillée par des médecins-chefs cagoulés. Pis, ils sont allés raconter au Khalife général des mourides que les professeurs agrégés et leurs étudiants sèment souvent la pagaille et le bordel dans les Chu à travers des soins offerts et des opérations chirurgicales gratuites. Ils sont allés jusqu’ à dire que les professeurs agrégés font ce qu’ils veulent puisqu’ils n’ont pas de supérieur hiérarchique, chacun est son propre chef ! » confie un professeur d’université tout en nous invitant à nous focaliser davantage sur le cas de la faculté de médecine de l’Université de Bambey « dont le département de médecine a été tout simplement créé pour des raisons politiques. Je suis désolé de le dire car cette faculté de médecine n’avait passa raison d’être ! Comment peut-on créer une faculté de médecine qui n’a pas de Chu ? Pourtant, lors du dernier concours du Cames, Bambey a fait de belles performance avec de nouveaux agrégés en médecine. Ne nous parlez surtout de l’hôpital régional de Diourbel qui est loin d’être un Chu pour cette université…. » soupire notre interlocuteur.
Une chose est sûre, la guerre des chaires fait rage à l’Ucad ! Ce au moment où les universités de l’intérieur du pays peinent à attirer ou à garder les professeurs agrégés qui préfèrent s’agglutiner à Dakar…
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LITTÉRATURE AFRICAINE, UN NOUVEAU SOUFFLE?
«Camarade papa» de l’Ivoirien Gauz, «Je suis seul» de la Mauritanienne Beyrouk ou «Neighbours» de la Mozambicaine Lilia Momplé…, la Collection «Libros del Baobab» apporte de la littérature africaine au public hispanophone - Explications
Malgré les relations anciennes entre l’Afrique est l’Espagne, force est de constater que la littérature africaines est très peu connue au pays de Miguel de Cervantes.
Fort de ce constat un projet de vulgarisation de la belle littérature africaine a vu le jour grâce à un projet intitulé «Colección Libros del baobab».
Les initiateurs dudit projet se propose de traduire des auteurs africains qui ont produit de la belle littérature à destination de l’Espagne et du monde hispanophone en général.
De passage Dakar dans le cadre d’une mission, nous avons interrogé Alejandro de Los Santos, co-directeur du projet au centre culturel espagnol de Dakar sur les tenants et les aboutissants de La Colección Libros del baobab.
Suivez ses réponses dans cette vidéo.
A L'ECOLE DE LA ROBOTIQUE PEDAGOGIQUE
Des enseignants issus de trois établissements scolaires de la commune de Saint-Louis (nord), ont entamé, ce lundi, un atelier de formation sur la robotique pédagogique, à l’initiative de l’Université Gaston-Berger (UGB)
Saint-Louis, 28 nov (APS) – Des enseignants issus de trois établissements scolaires de la commune de Saint-Louis (nord), ont entamé, ce lundi, un atelier de formation sur la robotique pédagogique, à l’initiative de l’Université Gaston-Berger (UGB), a constaté l’APS.
Cette formation organisée de concert avec l’Université de Québec à Montréal regroupe des enseignants venus des écoles élémentaires Ousmane-Soumaré, Abdou-Diouf et l’école des jeunes filles Boubacar Diop.
Elle devrait permettre "d’analyser les potentialités que peut offrir la robotique pédagogique dans la formation continue des maîtres du programme d’enseignement des sciences et de la technologie au Sénégal", renseigne un document remis aux journalistes.
La même source ajoute que ce projet ambitionne également "d’appuyer" la proposition d’un dispositif de formation pour soutenir la formation continue des maîtres par des pratiques pédagogiques innovantes.
Elle fait allusion notamment à l'intégration de la robotique pédagogique pour développer les compétences du 21e siècle chez les élèves.
L’enseignant-chercheur, Mar Mbodj, un des porteurs du projet, a précisé que le choix de ces établissements scolaires s’explique par une volonté de l’UGB d’apporter un ‘’service à la communauté".
Il a par ailleurs évoqué les perspectives ‘’d’élargir'' ce projet à d’autres écoles.
L’Inspecteur de l’éducation et de la formation de la commune de Saint-Louis, Amadou Al Ousseynou Sarr, a indiqué que cette formation va permettre aux élèves "d’acquérir" une plus-value en termes de raisonnement et de développement intellectuel.
Cette formation organisée de concert avec l’Université de Québec à Montréal regroupe des enseignants venus des écoles élémentaires Ousmane-Soumaré, Abdou-Diouf et l’école des jeunes filles Boubacar Diop.
Elle devrait permettre "d’analyser les potentialités que peut offrir la robotique pédagogique dans la formation continue des maîtres du programme d’enseignement des sciences et de la technologie au Sénégal", renseigne un document remis aux journalistes.
La même source ajoute que ce projet ambitionne également "d’appuyer" la proposition d’un dispositif de formation pour soutenir la formation continue des maîtres par des pratiques pédagogiques innovantes.
Elle fait allusion notamment à l'intégration de la robotique pédagogique pour développer les compétences du 21e siècle chez les élèves.
L’enseignant-chercheur, Mar Mbodj, un des porteurs du projet, a précisé que le choix de ces établissements scolaires s’explique par une volonté de l’UGB d’apporter un ‘’service à la communauté".
Il a par ailleurs évoqué les perspectives ‘’d’élargir'' ce projet à d’autres écoles.
L’Inspecteur de l’éducation et de la formation de la commune de Saint-Louis, Amadou Al Ousseynou Sarr, a indiqué que cette formation va permettre aux élèves "d’acquérir" une plus-value en termes de raisonnement et de développement intellectuel.
UNE ETUDIANTE RETROUVÉE MORTE DANS SA CHAMBRE À BAMBEY
Une étudiante répondant au nom de Fatou Thialao, inscrite en Licence 3 de l'UFR SATIC, a été retrouvée morte le week-end dans sa chambre, au quartier Dvf de Bambey, situé hors du campus social
Une étudiante répondant au nom de Fatou Thialao, inscrite en Licence 3 en Sciences Appliquées et Technologies des Sciences de l'Information et de la Communication de l'UFR SATIC, a été retrouvée morte le week-end dans sa chambre, au quartier Dvf de Bambey, situé hors du campus social.
Selon nos sources, cette étudiante était asiatique. Les appels répétitifs, sans réponse, sur son téléphone portable ont poussé ses camarades à faire le déplacement. Une fois sur place, ils ont découvert le corps sans vie.
Alertés, les éléments du Commissariat de Bambey et les éléments des Sapeurs-pompiers ont fait le déplacement sur les lieux pour le constat et évacuer le corps dans une structure de santé. Pour rappel, cette étudiante est originaire de Koungueul.
Le Directeur général du CROUS de Bambey, Moustapha Gueye, dans un communiqué, regrette la disparition de cette étudiante et présente ses condoléances les plus attristées a la famille éplorée.
LE LYCEE WALDIODIO NDIAYE AU BORD DE LA RUINE
L’Association des parents d’élèves du lycée Waldiodio Ndiaye de Kaolack a déploré l’état de délabrement de l’établissement scolaire qui constitue une menace pour ses occupants.
Kaolack, 23 nov (APS) – L’Association des parents d’élèves du lycée Waldiodio Ndiaye de Kaolack a déploré l’état de délabrement de l’établissement scolaire qui constitue une menace pour ses occupants.
‘’Vu la situation du lycée Waldiodio Ndiaye, rester sans rien dire équivaudrait à un crime’’, s’est ainsi élevé le président de l’APE, Mbaye Thiam.
Il a notamment décrit un établissement scolaire dépourvu d’un mur de clôture et dont les salles de classe vétustes ne disposent pas pour certains de portes et de fenêtre en plus de problème d’étanchéité.
Thiam a rappelé qu’à la suite d’une inspection menée en 2015 par les services de la protection civile, le préfet de Kaolack d’alors, avait adressé une correspondance recommandant aux autorités éducative la fermeture de certains bâtiments du lycée pour préserver la sécurité de ses occupants.
‘’Waldiodio Ndiaye est devenu un lycée avec des blocs sanitaires baignant dans une ambiance nauséabonde et plongé dans une obscurité permanente, accentuant ainsi l’insécurité’’, a signalé Mbaye Thiam.
‘’Ce lycée est devenu zone de divagation des animaux, un refuge pour chiens enragés et autres reptiles et une chasse-gardée d’individus qui s’adonnent à des activités défiant la morale’’, a-t-il dénoncé.
Il a souligné que ce cadre stressant de travail limite l’ardeur des enseignants et freine l’éclosion des apprenants.
‘’Tout est prioritaire, mais l’amélioration des conditions des enseignants et des élèves ainsi que la sécurisation de l’espace scolaire est devenue urgente’’, a-t-il insisté.
Mbaye Thiam a salué l’esprit de compréhension et les ’’énormes sacrifices’’ des personnels qui travaillent dans les ‘’conditions extrêmement difficiles’’ et condamne ‘’avec regret’’ le mépris des autorités qui s’installent dans une ‘’politique de l’autruche’’, malgré les nombreuses correspondances qui leur ont été adressées.
LE PERSONNEL ADMINISTRATIF DES UNIVERSITÉS MAINTIENT SON MOT D’ORDRE DE GREVE
La rencontre entre le Syndicat autonome des travailleurs des personnels administratifs et techniques des universités du Sénégal et le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ce mardi 22 novembre, n’a pas porté ses fruits
La rencontre entre le Syndicat autonome des travailleurs des personnels administratifs et techniques des universités du Sénégal (PATS) et le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) d’hier, mardi 22 novembre, n’a pas porté ses fruits. Conséquence : le syndicat maintient son mot d’ordre de grève.
En sit-in lundi dernier, 21 novembre, ils avaient décrété 72 heures de grève pour exiger la revalorisation de leurs salaires, comme les autres travailleurs de la fonction publique. Ce, après plusieurs plans d’actions pour réclamer de meilleures conditions.
Les travailleurs dénoncent la signature, vendredi dernier, de ce qu’ils qualifient de «protocole de la honte» entre le MESRI et une «infime partie des travailleurs». «L’intersyndicale des personnels administratifs, techniques et de services (PATS) dénonce fermement la démarche cavalière et indécente du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation qui, en complicité avec des aventuriers qui ignorent royalement les intérêts de travailleurs, ont tenté de signer le protocole de la honte pour décréter la mort des PATS», ont fait savoir les travailleurs. Ils ajoutent «qu’Aujourd’hui, les travailleurs de façon unanime ont déchiré le protocole de la honte, pour exiger l’application effective de la revalorisation salariale telle que décidée par le Chef de l’Etat, le relèvement de la solde globale de 5%, et la signature du nouveau décret fixant le régime applicable aux PATS dans les délais raisonnables».
PLUS DE 60% DE CEUX QUI UTILISENT LE FRANÇAIS AU QUOTIDIEN SE TROUVENT EN AFRIQUE
Avec 321 millions de locuteurs dans le monde, le français est aujourd'hui la cinquième langue la plus parlée après le chinois, l'espagnol, l'anglais et l'hindi. Entretien avec Alexandre Wolff, chef de l'Observatoire de la langue française
Avec 321 millions de locuteurs dans le monde, le français est aujourd'hui la cinquième langue la plus parlée après le chinois, l'espagnol, l'anglais et l'hindi. Entretien avec Alexandre Wolff, chef de l'Observatoire de la langue française, qui publie tous les quatre ans, en amont du sommet de la Francophonie, un rapport sur la « galaxie francophone ».
RFI : On a souvent tendance à penser que l'usage de la langue française est en perte de vitesse. Le dernier rapport La langue française dans le monde semble le démentir ?
Alexandre Wolf : Ce qui apparaît clairement, c'est que le nombre de locuteurs de français progresse. Il progresse même à un bon rythme – 7% soit 21 millions de locuteurs de plus qu'il y a quatre ans –, avec une particularité, c'est que la progression est beaucoup plus rapide sur le continent africain et en particulier en Afrique subsaharienne où là la progression est plus proche de 15%. L'augmentation s'explique donc assez facilement. Il s’agit de pays dans lesquels le français est langue officielle mais surtout langue d'enseignement. Et donc, compte tenu de la démographie de ces pays et du nombre d'enfants croissant qui va à l'école, le nombre de francophones augmente.
C'est pour ça que vous dites dans le rapport qu'on naît de moins en moins francophone, mais qu'on le devient de plus en plus ?
Il est clair que la progression de la langue française et du nombre de locuteurs de français est due et sera due de plus en plus à l'avenir aux pays dans lesquels elle n'est pas la première langue, la langue maternelle.
Dans beaucoup de ces pays d'Afrique subsaharienne, le français est la langue de communication entre des locuteurs qui ont des langues premières différentes. Elle leur permet de communiquer entre eux, d'avoir des activités économiques... Il est beaucoup plus présent au travail que dans les foyers, mais il est aussi présent dans les médias, la culture, l'administration. Il y a donc un environnement francophone qui fait que la langue française, même si elle n'est pas la première langue, est une langue d'usage quotidien. C’est aussi ça qu'on met aussi en lumière : sur les 321 millions de francophones, un peu plus de la moitié sont sur le continent africain. Mais si on observe ceux qui utilisent le français tous les jours, on dépasse les 60% de francophones sur le continent africain.
Ce n'est donc pas une langue des élites, comme on l'entend souvent ?
Elle est de fait mieux maîtrisée par ceux qui ont fait de plus longues études ou qui ont fait tout simplement des études. Cest incontestable. Mais dans les sondages faits par l'institut Kantar tous les ans, c’est l'utilité du français qui est mise en avant : « le français, j'en ai besoin pour travailler, j'en ai besoin pour faire des études, pour aller sur Internet, pour accéder à l'information nationale et internationale. »