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23 avril 2025
Éducation
OUVERTURE DE L'UCAD REPORTEE
Le conseil restreint de l’Assemblée de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar a décidé, jeudi, de reporter au 10 octobre, à 8 heures, la rentrée universitaire initialement prévue lundi
Dakar, 29 sept (APS) - Le conseil restreint de l’Assemblée de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar a décidé, jeudi, de reporter au 10 octobre, à 8 heures, la rentrée universitaire initialement prévue lundi, annonce un communiqué parvenu à l’APS.
Le conseil restreint de l’Assemblée de l’UCAD a pris cette décision après avoir ’’pris connaissance du rapport du directeur du Centre des œuvres universitaire de Dakar (COUD) sur l’état d’avancement des travaux au niveau du campus social", indique le communiqué.
Il s’était réuni en visioconférence, sous la présidence du professeur Ahmadou Aly Mbaye, recteur et président de l’Assemblée de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
"Ce report permettra au COUD de prendre les dispositions utiles pour un meilleur accueil des étudiants", selon le communiqué.
ON A UN NOMBRE IMPORTANT D’ÉCOLES ENCORE IMPRATICABLES
La rentrée des classes prévue le 6 octobre ne sera pas effective. Parce que beaucoup d’écoles sont prises d’assaut par les eaux de pluies. l'annonce a été faite par Le ministre de l’Éducation nationale ce matin lors d'un séminaire qu'il présidait
La rentrée des classes prévue le 6 octobre ne sera pas effective. Parce que beaucoup d’écoles sont prises d’assaut par les eaux de pluies. Le ministre de l’Éducation nationale qui présidait ce matin le séminaire préparatoire de cette ouverture des écoles a fait l’annonce. Venu présider la rencontre, Cheikh Oumar Anne, a indiqué qu’un bon nombre d’écoles ne sont pas encore praticables
« Les rapports que nous venons d’avoir des Inspections d’académie nous ont montré que l’hivernage a beaucoup impacté sur les infrastructures éducatives. On a un nombre important d’écoles qui ne sont pas encore praticables jusqu’au moment où je vous parle », a dit fait savoir le ministre de l’éducation nationale. Face à cette situation, il dira : « Il faudra qu’on veille à tout cela. Parce que le gouvernement essaie d’apporter des solutions ». Et annonce la tenue d’un conseil interministériel à cet effet. « Demain dans l’après-midi, le président de la République va instruire le premier ministre et l’ensemble des ministres concernés pour la rentrée des classes à tenir un conseil interministériel sur la rentrée des classes ».
par Barka Ba
IL EST TEMPS DE CHANGER D'HYMNE NATIONAL
Plus de 60 ans après les indépendances, il devient anachronique de chanter sa fierté d’être sénégalais dans une langue étrangère. L’heure est venue de faire place à un nouvel hymne dont les paroles seraient en Mandinka, Pulaar, Diola, Soninke, Wolof, etc.
Qui n‘a pas éprouvé, un jour, des frissons en écoutant Nkosi Sikeleli Afrika (Que Dieu bénisse l’Afrique), hymne popularisé par les combattants de l’ANC au temps de la lutte anti-apartheid, devenu celui de la « Nation arc-en-ciel », à la libération de ce pays ? Si cet hymne au souffle puissant fait vibrer les cœurs et les corps, au-delà des frontières sud-africaines, c’est sans doute d’abord parce qu’il renvoie profondément à la culture africaine. Ses strophes sont composées dans les principales langues du pays (Xhosa, Zulu, Seshoto, Afrikaans…)
Au moment où une jeunesse africaine déboussolée et assoiffée de rupture cherche, coûte que coûte, à solder les comptes avec les anciennes puissances coloniales, ce serait assurément un symbole fort, que de changer notre hymne national. Ceci d’autant plus que ses véritables origines et sa composition ont souvent alimenté des controverses.Plus de 60 ans après les indépendances, il devient anachronique de chanter sa fierté d’être sénégalais dans une langue étrangère. Sans aucune once de populisme ou de démagogie, en nous inspirant de l’exemple sud-africain, il nous semble que l’heure est venue de faire place à un nouvel hymne dont les paroles seraient composées en Mandinka, Pulaar, Diola, Soninke, Wolof, Serère ou toute autre langue nationale. Ce qui serait un bon début pour les générations futures, dès l’école primaire, de s’approprier, sans complexe, les langues nationales et de se défaire ainsi progressivement d’une tutelle mentale trop pesante.
Une première indication est la magistrale interprétation en Wolof que Souleymane Faye a donnée de l’actuel hymne. Avec l’inflation de talents qu’on note sur la scène musicale sénégalaise, le ministère de la Culture, en s’appuyant sur des personnalités triées sur le volet constituant un échantillon de ce que le Sénégal a produit de mieux dans le domaine intellectuel et de la culture (Mamoussé Diagne, Felwine Sarr, Abdoulaye Elimane Kane, les Touré Kunda, etc.) pourrait lancer un appel à candidatures. Et retenir après une sélection rigoureuse et consensuelle, une nouvelle version d’un hymne qui reflèterait mieux les aspirations de l’époque et symboliserait davantage l’unité nationale dans le respect de la diversité.
L’ENGAGEMENT PRIS PAR CHEIKH OUMAR ANNE
Le ministre de l’Education nationale a présidé, ce matin, le séminaire de préparation de rentrée des classes 2022/2023. Cheikh Oumar Anne a expliqué, qu’il s’agit d’un moment de réflexions sur le bilan de l’année scolaire écoulée et envisagé celle à venir
Le ministre de l’Education nationale a présidé, ce matin, le séminaire de préparation de rentrée des classes 2022/2023. Cheikh Oumar Anne a expliqué, lors de son discours, qu’il s’agit d’un moment d’intenses réflexions sur le bilan de l’année scolaire écoulée et de programmation pour celle à venir, dans le cadre des cinq priorités définies pour le quinquennat (2019-2024). Il a rappelé qu’il s’agit de : promouvoir un climat social apaisé dans le Secteur ; renforcer l’efficacité et l’efficience du système éducatif ; renforcer les capacités des enseignants et la qualité du pilotage du système éducatif ; assurer à tous une éducation de base de qualité ; systématiser l’éducation aux valeurs.
« Ces priorités représentent, comme vous le savez, des leviers pour opérationnaliser la volonté du président de la République, Son Excellence Monsieur Macky Sall, relative au développement « d’une école pour tous », « d’une école viable, stable et pacifiée », « d’une école de qualité » suite au Conseil présidentiel sur les conclusions des Assises de l’Éducation et de la Formation d’aout 2015 », a-t-il soutenu. Avant de continuer : « elles impliquent, conformément à la Lettre de Politique générale pour le secteur (LPGS) de l’Éducation et de la Formation et son cadre d’action le PAQUET-EF, une gouvernance partenariale plus efficace, plus efficiente, plus inclusive et plus transparente à travers un dialogue pluriel avec une meilleure participation de toutes les familles d’acteurs de l’École ».
Toutefois, le nouveau ministre de l’Éducation a rassuré de sa volonté d’inscrire son action dans le processus initié par mon prédécesseur, le Ministre Mamadou Talla. Pour l’année scolaire 2022/2023, renseigne le ministre de l’Éducation, la consolidation voire l’amélioration des résultats scolaires demeure donc un défi qu’il nous appartient à tous de relever dans la solidarité, l’abnégation, la créativité et l’esprit d’innovation. « Je reste convaincu qu’en affinant nos stratégies et méthodes d’action, à tous les niveaux, nous pouvons favoriser l’épanouissement de nos enfants et améliorer sensiblement les taux de réussite aux différents examens scolaires », indique le ministre.
Il faut dire que le thème retenu consensuellement pour cette édition est : « Management des établissements d’enseignement et amélioration des performances scolaires : quelles stratégies ? ». Selon Cheikh Oumar Anne, il fera l’objet d’échanges passionnants, passionnés et pluriels au cours du panel prévu à cet effet. Les panélistes, issus des différentes familles d’acteurs, auront l’occasion d’apporter leurs contributions à la réflexion. « C’est pourquoi, je suis certain que l’aéropage d’experts ici réunis aidera à fournir des propositions et des pistes d’action qui permettront de gérer autrement nos établissements d’enseignement pour de meilleures performances. Néanmoins, il me tient à cœur de rappeler que l’école est et doit être au service de l’apprenant, de son épanouissement et de sa réussite.
C’est pourquoi, un management de qualité, une gestion de la qualité des écoles et établissements doit nécessairement permettre à l’élève de faire éclore ses potentialités, de s’insérer harmonieusement dans sa société et de réussir à ses examen », ajoute-t-il.
UNE PÉPINIÈRE DES TALENTS OUVERTE À KAOLACK
A travers le projet nouvellement lancé, «Pépinière des talents», l’Inspection d’académie de Kaolack entend encourager davantage d’élèves à embrasser et continuer les filières scientifiques et les mathématiques
Comment intéresser les élèves aux filières scientifiques ? Comment les y maintenir ? L’Inspection d’académie de Kaolack essaie de résoudre l’équation avec la mise en place d’une «Pépinière de talents» scientifiques.
Que faire pour changer la donne ? A travers le projet nouvellement lancé, «Pépinière des talents», l’Inspection d’académie de Kaolack entend encourager davantage d’élèves à embrasser et continuer les filières scientifiques et les mathématiques.
Selon l’inspecteur d’Académie de Kaolack, Issiaka Goudiaby, le projet «Pépinière des talents» vient en appoint pour solutionner les problèmes notés dans l’apprentissage des matières scientifiques et les mathématiques. «Nous sommes partis du constat de la faiblesse des effectifs des élèves inscrits dans les filières scientifiques et les mathématiques. Il y a très peu d’élèves dans ces disciplines-là. C’est comme s’ils ont peur de ces filières», a-t-il déclaré lors d’une réunion préparatoire de la rentrée scolaire prévue le 6 octobre.
«Aussi, a-t-il noté, beaucoup d’élèves inscrits dans les séries scientifiques en Seconde demandent à être réorientés vers les séries littéraires arrivés en Première ou en Terminale.» Pour y remédier, le projet «Pépinière des talents», selon M. Goudiaby, s’appuiera sur des tests chez les élèves de 5ème de Kaolack afin de «susciter» davantage d’engouement pour les sciences et les mathématiques. «Le projet permet d’éviter les décrochages fréquents auxquels nous assistons», a-t-il assuré, en ajoutant que les élèves sélectionnés bénéficieront d’un encadrement pédagogique et d’une assistance financière au cours de leur scolarité.
70 ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES DÉPOURVUS DE SYSTÈME D’ADDUCTION D’EAU
A quelques jours de la rentrée scolaire 2022-2023, il a été signalé que 70 établissements scolaires de l’arrondissement de Ndoulo, dans le département de Diourbel, sont dépourvus de système d’adduction d’eau
A quelques jours de la rentrée scolaire 2022-2023, il a été signalé que 70 établissements scolaires de l’arrondissement de Ndoulo, dans le département de Diourbel, sont dépourvus de système d’adduction d’eau. Ledit département est aussi confronté à un gap de près d’une centaine d’enseignements.
En marge d’un Comité départemental de développement (CDD) axé sur les préparatifs de la rentrée scolaire de l’année académique 2022-2023 dans le département de Diourbel, l’inspecteur de l’éducation et de la formation, Yancoba Massaly, a indiqué que 70 établissements scolaires de l’arrondissement de Ndoulo, dans ledit département, sont dépourvus de système d’adduction d’eau. « Au moins, 70 établissements scolaires de l’arrondissement de Ndoulo ne disposent pas d’un système d’adduction d’eau potable. A côté de ce problème d’adduction en eau, nous avons reçu d’écoles de l’IEF de Diourbel des demandes très fortes de construction de blocs sanitaires, a-t-il signalé en faisant savoir que le besoin en construction de blocs était estimé à une soixantaine d’unités. Je salue l’appui de partenaires dans la satisfaction de ce besoin énorme d’installation de blocs sanitaires », a-t-il ajouté.
Parlant du département de Diourbel de façon générale, Yancoba Massaly a expliqué que la circonscription est confrontée à un gap de près d’une centaine d’enseignements tandis qu’une dizaine d’écoles sont encore occupées par les eaux pluviales à quelques jours de l’ouverture des classes. « L’Inspection de l’éducation et de la formation (IEF de Diourbel est confrontée à un gap d’une centaine d’enseignants. Ce gap d’enseignants touche particulièrement le cycle élémentaire et le moyen secondaire », a-t-il précisé, rappelant que l’IEF compte actuellement 1 793 agents et 466 structures scolaires.
A quelques jours de la rentrée scolaire des enseignants et des élèves, l’IEF de Diourbel a également signalé qu’une dizaine d’écoles sont encore occupées par les eaux pluviales. « Nous avons actuellement une dizaine d’écoles encore occupées par les eaux pluviales, plus particulièrement dans la commune de Diourbel », a-t-il expliqué. « Dans certaines écoles, les toitures des classes ont été emportées du fait de tornades. Pour remettre en état ces structures scolaires, les autorités administratives de Diourbel ont été informées afin que des mesures soient prises », a-t-il signalé.
Pour un démarrage effectif des cours dès la rentrée, l’IEF compte s’appuyer « sur les autres établissements fonctionnels pour démarrer les cours tout en accompagnant les écoles en situation difficile ».
IL MANQUE 547 ENSEIGNANTS À L’INSPECTION D’ACADÉMIE DE KAOLACK
L’inspection d’académie (IA) de Kaolack (centre) est confronté à un déficit de 547 enseignants, dont 271 pour les cycles préscolaire et élémentaire, a déclaré mardi le responsable de cette circonscription éducative, Siaka Goudiaby
L’inspection d’académie (IA) de Kaolack (centre) est confronté à un déficit de 547 enseignants, dont 271 pour les cycles préscolaire et élémentaire, a déclaré mardi le responsable de cette circonscription éducative, Siaka Goudiaby
‘’On a vraiment de sérieux problèmes d’enseignants, les effectifs ne sont pas au rendez-vous, notamment à l’élémentaire et au préscolaire où les enseignants sont polyvalents, avec le même profil’’, a dit M. Goudiaby lors d’une réunion préparatoire de la rentrée scolaire prévue le 6 octobre.
‘’On a noté un déficit de 271 enseignants qui devraient servir’’ dans l’élémentaire et le préscolaire, alors qu’il faut 276 enseignants de plus dans le moyen-secondaire, ‘’toutes séries et options confondues’’, a-t-il ajouté.
A l’IA de Kaolack, qui concentre les départements de Nioro, de Guinguinéo et de Kaolack, ‘’il y a eu beaucoup de départs d’enseignants vers d’autres académies, qui n’ont pas été remplacés par des arrivées conséquentes’’, a expliqué Siaka Goudiaby.
L’inspecteur d’académie de Kaolack dit craindre un manque d’enseignants pour certaines disciplines notamment, dont la philosophie. ‘’Nous avons, au moins, six lycées qui n’ont même pas un professeur de philosophie, des établissements où il manque carrément des professeurs de mathématiques, de physique-chimie, d’histoire-géographie et d’éducation physique et sportive’’, a-t-il signalé.
Après en avoir discuté avec le gouverneur de Kaolack, Ousmane Kâne, l’inspecteur d’académie compte informer le ministre de l’Education nationale de ce déficit d’enseignants. Il dit avoir des soucis, concernant le lycée Waldiodio-Ndiaye, le plus grand de la région, qui devait être réhabilité par un ressortissant de la zone. ‘’Les travaux devaient consister à refaire le carrelage, les tableaux, les installations électriques, la plomberie…’’ a signalé M. Goudiaby. ‘’Mais (…) le chantier est à l’arrêt. Et c’est un gros souci pour l’académie d’inspection de Kaolack’’, s’est-il inquiété.
KAOLACK RENFORCE SA FILIERE SCENTIFIQUE
L’inspection d’académie de Kaolack (centre) est en train de d’exécuter un projet baptisé ‘’Pépinière des talents’’, dans le but d’encourager davantage d’élèves à embrasser les filières scientifiques et les mathématiques
Kaolack, 27 sept (APS) – L’inspection d’académie de Kaolack (centre) est en train de d’exécuter un projet baptisé ‘’Pépinière des talents’’, dans le but d’encourager davantage d’élèves à embrasser les filières scientifiques et les mathématiques, a-t-on appris mardi de son chef, Siaka Goudiaby.
‘’C’est un projet (…) qui a déjà pris son envol. Nous sommes partis du constat de la faiblesse des effectifs des élèves inscrits dans les filières scientifiques et les mathématiques. Il y a très peu d’élèves dans ces disciplines-là. C’est comme s’ils ont peur de ces filières’’, a-t-il dit lors d’une réunion préparatoire de la rentrée scolaire.
Selon l’inspecteur d’académie de Kaolack, beaucoup d’élèves inscrits dans les séries scientifiques en seconde demandent à être réorientés vers les séries littéraires lorsqu’ils arrivent en première ou en terminale.
Pour susciter l’engouement des élèves pour les sciences, l’inspection d’académie organise des tests dans la région de Kaolack, chez les élèves de la cinquième, dans le cadre du projet ‘’Pépinière des talents’’, selon M. Goudiaby.
Les élèves sélectionnés bénéficient d’un encadrement pédagogique et sont assistés financièrement au cours de leur scolarité, a-t-il ajouté.
Le projet permet d’‘’éviter les décrochages fréquents auxquels nous assistons’’, a dit l’inspecteur d’académie.
RENTREE SCOLAIRE, KOLDA EN CARENCE
Le département de Kolda (sud) enregistre un déficit de 119 enseignants et de 12.000 tables-bancs à quelques jours de la rentrée scolaire 2022-2023, a appris l’APS jeudi, de l’Inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF), Birane Tine.
Kolda, 22 sept (APS) – Le département de Kolda (sud) enregistre un déficit de 119 enseignants et de 12.000 tables-bancs à quelques jours de la rentrée scolaire 2022-2023, a appris l’APS jeudi, de l’Inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF), Birane Tine.
"Nous avons pour le moment un déficit de 119 enseignants et de 12000 tables-bancs, malgré les efforts consentis par l’Etat parce que nous attendons une dotation de 2235 tables bancs", a-t-il déclaré.
L’Inspecteur Birane Tine s’entretenait avec des journalistes à l’occasion d’un Conseil régional de développement (CRD) consacré à la rentrée scolaire 2022-2023.
La rentrée scolaire de l’année académique 2022-2023 est fixée au 3 octobre pour le personnel enseignant et au 6 pour les élèves.
’’Nous avons déjà enregistré 808 tables-bancs parmi la dotation de 2235 tables-bancs qui a permis de passer d’un déficit de 14366 tables-bancs à 12.000 tables-bancs", a-t-il dit.
L’IEF a toutefois assuré que ces "difficultés ne peuvent pas empêcher la rentrée scolaire", soulignant que "l’essentiel, c’est être prêt à les affronter afin d’inverser la tendance".
Les écoles ’’ne sont pas totalement prêtes’’, mais ’’nous sommes en train de créer les conditions d’une bonne rentrée scolaire parce que ce sont les mesures qui sont prises ici qui vont permettre de les apprêter", a-t-il souligné.
"Nous sommes encore à quatorze jours de la rentrée scolaire, donc je crois que par rapport à l’apprêtement des écoles, ça doit pouvoir se faire avant le 6 octobre prochain", a-t-il dit.
LES ENSEIGNANTS RAPPELLENT LEURS DOLÉANCES ET AFFICHENT DES CRAINTES
Les enseignants dressent déjà la liste de leurs attentes et demandent au ministre Cheikh Oumar Anne de camper sur des principes d’ouverture, d’inclusion, de concertation et de partage pour une stabilité de l’Ecole sénégalaise.
La poursuite des négociations avec les partenaires syndicaux, le respect du protocole d’accord du 26 février dernier, les lenteurs administratives et la situation des décisionnaires... Les enseignants dressent déjà la liste de leurs attentes et demandent au ministre Cheikh Oumar Anne de camper sur des principes d’ouverture, d’inclusion, de concertation et de partage pour une stabilité de l’Ecole sénégalaise.
La rentrée scolaire est prévue le 03 octobre prochain pour le personnel enseignant et administratif, et le 06 pour les élèves. Au cours de cette année académique 2022- 2023, les secrétaires généraux des syndicats d’enseignants ne vont plus se retrouver autour d’une table de négociations avec Mariama Sarr, Abdoulaye Daouda Diallo ou encore Mamadou Talla qui ont changé de portefeuille ministériel. Du moins pour certains.
Désormais, Saourou Sène, Abdoulaye Ndoye, Abdou Faty, Amidou Diédhiou, Dame Mbodj... vont devoir continuer les pourparlers avec des ministres nouvellement nommés. Leurs interlocuteurs seront Mamadou Moustapha Bâ, ministre des Finances et du Budget, Oulimata Sarr, ministre de l’Economie, Samba Sy, ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les Institutions, Gallo Bâ, ministre de la Fonction publique et de la Transformation du secteur public et surtout, surtout, Cheikh Oumar Hanne, ministre de l’Education nationale.
En effet ce dernier, qui était ministre de l’Enseignement supérieur dans le précédent gouvernement, remplace Mamadou Talla au département de l’Education nationale. Dans son discours, le tout nouveau Premier ministre, M. Amadou Bâ, a parlé d’un gouvernement «de combat» et «d’attaque».
Le secrétaire général du Sels (Syndicat des enseignants libres du Sénégal) Authentique, Abdou Faty, dit espérer que ce sera comme annoncé. C’est-à-dire un gouvernement d’attaque effectivement. Il émet tout de même des craintes par rapport à la continuité du service, du moins celle relative au circuit des actes administratifs. «Nous exprimons notre inquiétude sur le départ de ces ministres qui ont signé le protocole du 26 février. Nous osons espérer que chacun d’entre eux comprend les enjeux de son département. De ce point de vue, il invite les mouvements syndicaux, les partenaires et les autres acteurs autour des questions essentielles du secteur qui relèvent de son département. Nous prenons acte de ce changement au niveau gouvernemental. J’ose espérer que c’est un gouvernement d’attaque. Etant donné qu’il y a changement de gouvernement et de dénomination de certains ministères, tous les actes administratifs qui sont dans le circuit vont retourner à la base et au ministère qui les a initiés. Le circuit ministériel est extrêmement long. Nous sommes dans le temps de la dématérialisation. Il faut que ce gouvernement qui se dit d’attaque fasse que ces actes-là ne reviennent pas à la case départ» estime le patron du Sels/Authentique. M. Faty espère aussi que l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur, qui atterrit à l’Education nationale, fera tout pour régler la lancinante question des lenteurs administratives et aussi faire respecter le protocole d’accord du 26 février dernier. Le respect des accords signés, c’est la préoccupation de Amidou Diédhiou.
Le secrétaire général du Sels émet des craintes relatives surtout au respect des accords signés avec le gouvernement. En effet, dit-il, tous les ministres qui ont signé ce protocole ont changé de poste. Une situation préoccupante pour le Sels qui invite les nouveaux ministres à poursuivre les négociations. «Le jeu de chaises musicales nous préoccupe parce qu’on a un problème de suivi des accords qui ont été signés. Je rappelle que, pour chaque ministère, il y a encore des questions essentielles à régler. Au niveau de la Fonction publique, c’est l’épineuse question des enseignants décisionnaires qui n’est pas encore vidée et pour laquelle nous avions entamé un processus. Nous interpellons le ministre nouvellement nommé à la tête de la Fonction publique sur cette question. Nous l’attendons fortement. Nous interpellons le nouveau ministre de l’Education nationale sur les questions résiduelles. Il y a également des questions nouvelles. Par rapport à ce ministère, nous l’interpellons et lui demandons de rester sur des principes d’ouverture, d’inclusion, de concertation, de partage. Parce que le système nous appartient à nous tous», a-t-il expliqué.
Abondant dans le même sens, Abdou Faty du Sels Authentique considère que les acteurs de l’Education nationale ont réussi à construire ensemble, et durant des années, une stabilité à l’école. Mieux, indique-t-il, « on s’est inscrit dans une dynamique de réforme majeure au niveau du ministère». A travers ce remaniement, dit-il, «on nous amène quelqu’un qui doit tout recommencer». «La rentrée scolaire c’est pour bientôt. De toutes les manières, nous sommes des syndicalistes et nous serons là à rappeler à qui de droit que l’éducation doit être une priorité». Amidou Diédhiou, lui, veut un «système éducatif solide» et «sans partie pris». Il en a profité pour rappeler au nouveau ministre que la rentrée scolaire, pour les enseignants et l’administration de l’école, est prévue le 03 octobre prochain. C’est dans deux semaines alors que des écoles sont inondées, d’autres occupées par des sinistrés. Telle est la première préoccupation du moment qui vient s’ajouter au volumineux dossier des doléances se trouvant déjà sur le bureau de Cheikh Oumar Hanne...