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23 avril 2025
Éducation
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KEN BUGUL, ON FAIT TROP D'ENFANTS AU SÉNÉGAL
Y-a-t-il un rapport entre démographie et émigration ? Quels sont les 3 visages du mal sénégalais ? Comment les contre-valeurs sont-elles devenues valeurs au Sénégal ? Les réponses de l'écrivaine Ken Bugul lors d'une table ronde avec José Manuel Farjado
Malgré les drames fréquents qui ont lieu dans la Méditerranée ou dans le désert, et dont les médias se font largement l'écho, les candidats à l’émigration irrégulière ne sont nullement découragés. Lors d’une table ronde sur le réalisme littéraire, en juin dernier, Ken Bugul a tenté d’analyser les causes profondes de cette bravade du danger par la jeunesse africaine et sénégalaise, en particulier.
En discussion avec son confrère espagnol José Manuel Farjado, à l’Instituto Cervantes de Dakar, Ken Bugul a dit les vérités qu’on n’aime pas toujours entendre.
D’abord, pour l’écrivaine, au-delà de la prégnance du chômage, du manque de formation, de perspectives et du dénuement, il y a l’humiliation et la pression sociale auxquelles sont soumis les jeunes. L’inconsidération est ambiante dans les familles quand vous êtes sans le sou.
Dans la même veine, l’écrivaine note la mort du droit d’aînesse dans la société sénégalaise. N’est respecté que quiconque expose de manière ostentatoire, voire indécente, ses espèces sonnantes et trébuchantes.
Pire, trois entités participent peu ou prou à cette inversion de valeurs d’après l’auteur du « Baobab fou ». Il s’agit d’«un lobby religieux cupide», «des médias nuls » et « des politiciens».
Face à un tel tableau, les jeunes en quête, eux aussi, de leur brevet de respectabilité, vont chercher vaille que vaille à s’en sortir. Dans cette quête, l’aventure européenne, ô combien périlleuse, est une option.
Ensuite, Ken Bugul pointe-t-elle du doigt la question de la démographie et d’environnement qui contribuent au fort désir des jeunes de partir. Pour ce qui est de la démographie, on s’émeut souventes fois quand quelqu’un ose dire à tort ou à raison qu’on fait trop d’enfants en Afrique et surtout quand le propos provient d’un Blanc.
Et bien Ken Bugul le dit tout de go : «On fait trop d’enfants en Afrique», déclare-t-elle avant de nuancer. En effet, pour elle, c’est une question d’organisation.
On peut bel et bien faire beaucoup d’enfants, mais il faut que cette démographie soit en adéquation avec un espace vital convenable. Si on décide de faire beaucoup d’enfants, il faut que les infrastructures suivent ainsi que les services sociaux.
Ce n’est manifestement pas le cas dans le Sénégal d’aujourd’hui comme dans d’autres pays africains. Quand on fait de plus en plus d’enfants dans un environnement non de moins en moins adapté, on finit par se sentir à l’étroit et mal à l’aise. Ce qui engendre d’autres problèmes.
Tenez, l’écrivain relève qu’à Dakar on est à l’étroit avec un environnement pollué et irrespirable par endroit. Un tel cadre combiné au manque de perspectives, ne garantit aucun épanouissement aux jeunes pour les maintenir chez eux. Ils préfèrent explorer d’autres horizons en quête de mieux-être et de qualité de vie.
Ken Bugul alerte sur le fait que, in fine, nous connaitrons une société de plus en plus encline à la violence du fait de tous ces problèmes sociaux si on n’y est pas déjà tout simplement. Pour mémoire, le dernier roman de Ken Bugul "Le trio bleu" porte sur l'émigration irrégulière.
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JE N'AI L'AIR DE RIEN, MAIS JE SAIS CE QUE JE VAUX
Ce petit bonhomme de 41 cm n’a l’air de rien, mais c’est un trésor. La valeur actuelle de la statuette est estimée à milliard de FCFA, selon Serigne Touba. Acquise au Ghana, il y a plus de 50 ans, c’est l’une des pièces phares et rares du collectionneur.
Ce petit bonhomme de 41 cm que vous voyez n’a l’air de rien. Mais c’est un trésor. La valeur actuelle de la statuette est estimée à milliard de francs CFA, selon son détenteur.
Acquise au Ghana, il y a plus de 50 ans, c’est l’une des pièces phares et rares de la riche collection de Serigne Touba Sène, grand collectionneur d’art africain contemporain et antique.
La statuette aurait une vie d’environ 2000 ans, d’après le collectionneur qui parle de d’une expertise réalisée par un spécialiste Suisse sans donner plus de détails.
De nombreuses statuettes comme celle-ci sont souvent exhumées des tombes en terroir ashanti du Ghana. Il s’agirait des présents que l’on faisait accompagner à des défunts dans leur dernière demeure en guise de viatique.
Lors de la dernière biennale de l’art africain contemporain Dakar, beaucoup ont dû passer à côté de cette statuette sans s’imaginer qu’elle vaut.
L’œuvre d’art a été exposée au Marché international de Dakar, (MIAD) projet monté par le plasticien kalidou Kassé au Monument de la Renaissance africaine.
Si le collectionneur consens à donner sa valeur actuelle de la statuette, il reste circonspect sur le prix de son acquisition il 5 décennies.
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MULTIPLE PHOTOS
DES RACINES ET DES SOUCHES DU DAK'ART
Intitulé « De cruce », cette oeuvre de l'artiste Emmanuel Tussore donne une « interprétation de l’image de souffrance, un regard contemporain sur le thème de la crucifixion et de ses souffrances multiples représentations dans l’art ».
L’artiste français Emmanuel Tussore a proposé lors de la dernière biennale de l’art africain contemporain de Dakar, une exposition quelque peu exotique, à l’ancien palais de justice de Dakar.
Il s’agit de ces énormes souches ou de racines de différentes essences majestueusement dressées sur des pieux d’acier dans une des salles de l’ancien palais de justice.
Intitulé « De cruce », cette exposition donne une « interprétation de l’image de souffrance, un regard contemporain sur le thème de la crucifixion et de ses souffrances multiples représentations dans l’art ». Ce 21è siècle n'est-il pas traversé par la question de la nature et de sa soumission à l’homme qui en dispose comme il le veut?.
L’emplacement de ces souches ou racines, pose aussi les questionnements liés au déracinement et à l’identité, interroge notre rapport à l’altérité, à l’étranger en particulier.
Nous vous proposons de revoir cette exposition toute en musique en compagnie tu titre "Nanonle" du chanteur béninois John Arcadius.
SACCAGE DU LYCEE DE YOFF, 12 ÉLÈVES PLACÉS SOUS MANDAT DE DÉPÔT
Sur les 17 élèves impliqués dans le saccage du lycée Ousmane Sembène de Yoff, 12 sont placés sous mandats de dépôt, mercredi. Parmi les 13 présentés, un a été relâché parce qu’étant un mineur.
Sur les 17 élèves impliqués dans le saccage du lycée Ousmane Sembène de Yoff, 12 sont placés sous mandats de dépôt, mercredi. Parmi les 13 présentés, un a été relâché parce qu’étant un mineur. Quant aux 4 autres élèves, ils ont pris la fuite. Ces jeunes enfants sont reprochés de destructions de biens publics de l’établissement existant depuis 1986. Ces apprenants avaient saccagé en effet leur salle de classe le 1er juillet dernier. Le procès est prévu ce vendredi le 9 juillet prochain. L’inspection d’académie de Dakar a réagi hier pour dire que « ces actes sont intolérables et inadmissibles » dans un établissement d’éducation et de formation en ce sens qu’ils portent atteinte à la sacralité de l’institution scolaire. Et invite par conséquent à la « préservation du patrimoine » de nos établissements afin d’éviter que pareille situation ne se reproduise.
Doudou Diouf Faye, oncle de l’un des élèves détenus
« Le papa de l’élève libéré est un conseiller municipal, proche du pouvoir »
Quelques heures après le placement sous mandat de dépôt des élèves du Cem de Yoff, Doudou Diouf Faye qui est l’oncle de l’un des élèves détenus, a réagi au micro de iradio. Et sur le cas du seul élève libéré du groupe, il a fait de graves révélations. « Ce qui s’est passé aujourd’hui, est déplorable. Parce que, on a été tous au Tribunal ce matin et nous attendions pour trouver une solution pour que les enfants rentrent chez eux. A notre grande surprise, puisque nous n’avons pas d’avocat, ni d’interlocuteur, un des parents d’élèves qui s’appelle M. Souleymane Mbaye et qui est conseiller municipal à la Mairie de Yoff et un proche du pouvoir, nous a dissuadés de prendre un avocat. Et en retour, il a pris un avocat pour son enfant. Et curieusement il a été libéré là où les autres ont été placés sous mandat de dépôt. Lui-même, s’est vanté de ça en disant : « Oui je fais partie de la mouvance présidentielle, je vais essayer de régler le problème. Alors qu’il réglait une partie du problème, c’est-à-dire celui de son enfant » explique l’oncle.
« Donc, nous dénonçons un acte ignoble, un acte commis par un groupe de personnes et si les sanctions tombent, ça doit tomber sur toutes les personnes. Ils nous ont dit que le gosse est âgé de 13 ans et qu’il est un mineur, mais ce n’est pas possible », ajoute-t-il.
UNE MENTION TRES BIEN AU BAC TECHNIQUE A KOLDA
Abdoul Rahim Sow, élève au Lycée d’enseignement technique et professionnelle de Kolda (Sud), a obtenu la mention très bien au baccalauréat avec une moyenne de 16,52 sur 20
Kolda, 7 juil (APS) - Abdoul Rahim Sow, élève au Lycée d’enseignement technique et professionnelle de Kolda (Sud), a obtenu la mention très bien au baccalauréat avec une moyenne de 16,52 sur 20, a appris l’APS.
Surnommé le ’’crack’’ du lycée, il a obtenu 20/20 en mathématique, 19/20 en comptabilité et 16/20 en économie et brillé sur toutes les épreuves, selon le président de jury 683.
Les résultats du bac technique ont été publiés, mercredi.
’’Ce garçon mérite le soutien de tous car c’est un bon profil et modèle de réussite. Et avec cette moyenne, il fait la fierté de tous les membres du jury et aussi il honore le lycée technique avec sa série STEG qui n’en est qu’à ses débuts’’, a confié Dr Léopold Tendeng.
Les parents se disent fiers de cet élève qui accorde une grande importance aux études.
Cette année, le Lycée d’enseignement technique et professionnel de Kolda a présenté 83 candidats dont 24 admis au 1er tour, 29 admissibles. Deux candidats étaient absents.
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SAARABAA : LA COVID-19 EXISTE, JE L’AI RENCONTRÉE
EXCLUSIF SENEPLUS - Abdoulaye Elimane Kane revient dans ce nouveau livre, sur son expérience avec le coronavirus dont il a souffert en février 2021, étant asthmatique. L'auteur évoque aussi les implications de la prise en charge médicale de la pandémie
SenePlus publie ci-dessous, les bonnes feuilles du nouveau livre d'Abdoulaye Elimane Kane, "Saarabaa. La Covid-19 existe, je l’ai rencontrée", récemment paru aux éditions L'Harmattan Sénégal. L'ancien ministre y relate son expérience d'asthmatique infecté par le virus en février 2021 et les implications de la lutte contre cette pandémie.
Préface
Djibril Samb, médaille d’argent de l’Académie française, Professeur émérite des universités, Grand-Croix de l’ordre du Mérite.
Abdoulaye Élimane Kane, professeur émérite des universités de son état, est un écrivain accompli qui s’est essayé à tous les genres littéraires, de l’essai au roman en passant par l’autobiographie et la littérature de jeunesse 1, entre autres. Il est donc rompu à toutes les techniques de l’écriture. L’on ne s’étonnera pas qu’aujourd’hui, avec ce nouveau livre, peu volumineux mais dense, intitulé : "Saarabaa. La Covid-19 existe, je l’ai rencontrée", il explore un genre particulier : le récit.
Le livre d’Abdoulaye Élimane Kane, en effet, est un récit au sens que retient, en première intention, la 9e édition du Dictionnaire de l’Académie française (sub verbo), suivant ses ipsissima uerba : « Relation, narration, orale ou écrite, d’un événement ». Qu’entend-on par événement, ici ? En seconde dénotation, cette fois, les Immortels définissent ainsi ce substantif : « Ce qui survient, ce qui arrive, en un temps et en un lieu déterminés ». Si l’on regarde la définition de l’événement par l’Académie, elle comporte trois composantes consistant en une substance « factuelle » et deux coordonnées, géométrique (un lieu) et physique (un temps). Le lecteur retiendra que, dans le sens précis où je l’entends, l’événement ne renvoie à rien de controuvé ni d’irréel.
1 Christian Chelebourg, Francis Maucoin, La littérature de jeunesse, Paris : Armand Colin, 2007, 126 p
Avant – propos
J’avais l’intention de prendre part à des initiatives très pertinentes concernant des témoignages sur la perception des différents aspects de la pandémie créés par la Covid-19. J’ai hésité entre plusieurs formules. Celles qui m’avaient le plus tenté étaient les suivantes. Broder sur une parole de la sagesse des Haalpulaaren que j’ai mise en exergue dans deux ouvrages portant en partie sur la maladie : « La santé est l’article premier de la prospérité. » Une telle approche m’aurait permis de puiser dans différentes sources de l’actualité médicale des arguments venant confirmer la pertinence de cette assertion. J’ai aussi été tenté de consacrer une telle contribution à l’application d’un autre aphorisme qui fait l’éloge de la médecine comme activité singulière parmi toutes celles qui concourent à réaliser un équilibre entre l’homme comme être biologique et son environnement social et naturel. C’est au philosophe et médecin Georges Canguilhem que nous devons cette assertion : « La médecine est un art au carrefour de plusieurs savoirs. »
Première partie
Le choc
La Covid-19 existe. Je l’ai rencontrée. Vivant avec une maladie chronique, l’asthme, depuis près de quarante ans, je suis un spécimen de ce que convoite la Covid-19 : les avis scientifiques n’ont cessé de faire savoir que ceux qui sont porteurs d’une comorbidité sont davantage susceptibles de souffrir de l’infection de ce virus. Aussi, prenant les précautions d’usage imposées par l’asthme tout en observant les mesures et gestes barrières, j’ai fait de mon mieux dès les premières annonces relatives à l’apparition de ce virus pour ne pas être vulnérable. Lorsqu’en début février 2021, j’ai ressenti les premiers symptômes de ce qui se révélera par la suite être une attaque du virus, le monde est depuis un an soumis à la loi de la Covid-19 qui n’a épargné aucun pays et a fait s’effondrer de nombreux pans de la vie économique, sociale et culturelle. Le virus est entré au Sénégal le 2 mars 2020 et le pays a enregistré son premier mort, Pape Diouf, le célèbre ancien administrateur de l’Olympique de Marseille, en fin mars.
L’Afrique est présentée dans les médias – et plus prudemment par l’OMS – comme le continent qui a le mieux résisté à cette pandémie alors que d’autres annonces faites au cours des premières semaines de l’apparition du virus faisaient craindre une hécatombe dans cette partie du monde. Le Sénégal est même cité dans le top des dix pays de notre Planète où il y a eu le moins de morts et où le système de santé a bien géré cette épidémie. Certains jours, on notait avec satisfaction zéro mort, et l’optimisme était de mise. Puis il y a eu cette seconde vague qui a tout remis en cause : recrudescence des cas de contamination, hausse du nombre d’hospitalisations, augmentation du nombre de décès même si, dans le même temps on note un nombre plus élevé de guérisons que de morts. Cette deuxième vague a commencé au Sénégal en début décembre 2020 et a duré quatre mois, y compris donc celui du mois de février 2021 au cours duquel j’ai senti les premiers symptômes de l’infection. Une troisième vague surviendra sans doute, voire une quatrième. Trois nuits de calvaire et besoin de comprendre C’est au cours de cette deuxième vague qu’un soir, vers 19 h, j’ai brusquement senti un refroidissement de tout le corps. J’ai pensé tout de suite à une grippe car il fait très froid en cette période à Dakar et la Cité où j’habite jouxte le lac du Technopole d’où nous parviennent de fréquentes rafales de vent.
Au cours de la période qui a précédé mon infection j’observais un régime alimentaire particulier et une hygiène de vie qui pouvaient expliquer cette nouvelle physionomie contrastant avec celle que j’ai longtemps affichée et plus conforme à l’idée qu’on se fait d’un asthmatique à vie. S’agissant justement de l’asthme, depuis un bon moment, je ne m’en plaignais plus ; je n’avais pas fait de visite médicale liée à une menace ou à un début de crise d’asthme depuis longtemps et il m’arrivait même d’oublier que j’ai toujours, par précaution, ma Ventoline par devers moi. Au cours de cette période de relatif bien-être, je monte les escaliers sans être essoufflé et chaque jour j’effectue à pied le tour de la Cité, où j’habite, pour une trentaine de minutes. En somme je suis bien dans ma peau, entouré par ma femme, mes enfants, leurs épouses et leurs enfants dans une ambiance chaleureuse. Comment ai-je été infecté, par qui, dans quelles circonstances ? Questions à nombreuses inconnues que beaucoup de patients infectés ont dû se poser. Passer en revue des hypothèses – la bonne vieille recette de Socrate / Platon pour chercher la vérité – est une méthode qui peut, à défaut de trouver la réponse, aider à circonscrire le champ des possibles.
Quatrième partie : réflexions sur les implications sociales, éthiques et épistémologiques de la lutte contre la Covid-19
Pour conforter cette position, il importe de l’examiner à la lumière d’une autre question rendue centrale par les conséquences des atermoiements, erreurs, tâtonnements et démissions liés à la soudaineté de la survenue de la pandémie, à la cécité et à l’imprévoyance de certaines politiques publiques : la santé doit-elle être la priorité des priorités ? J’ai, à ce propos, plus d’une fois cité un adage de ma langue maternelle, le Pulaar. L’aphorisme qui l’exprime porte une leçon de sagesse à méditer. Cet adage dit ceci : - « La santé est l’article premier de la prospérité. » : traduction non littérale. Sa traduction littérale est intéressante à mentionner : - « La santé est la fille aînée de la prospérité. » Le commentaire de ces deux versions est de nature à faire prendre conscience de la signification et de l’importance de la question qui nous occupe ici, à savoir si la santé est la priorité des priorités. Commençons par la traduction littérale : elle signifie que, de tout ce que la prospérité a produit, la santé est la première née. En conséquence : la prospérité d’abord, le reste ensuite avec la santé en tête. La première version (traduction non littérale) comporte une option nette pour une affirmation de la primauté absolue de la santé sur toutes autres questions, y compris la prospérité elle-même. Si la prospérité demeure le dénominateur commun de ces deux traductions, le statut accordé respectivement à la santé et à la prospérité dans l’ordre de préséance diffère d’une version à l’autre. Dans la version « littérale », la prospérité est la condition fondamentale de toute vie sociale bonne ; et la santé est élevée au rang de première bénéficiaire de cette manne qui la rend possible. Elle est la première née de la prospérité, elle n’a été possible qu’avec la prospérité du groupe même si elle occupe une place de choix. Dans la version non littérale la santé apparaît comme la condition de la prospérité. Elle est elle-même prospérité et métaphore de la prospérité car n’étant pas assimilable à un bien matériel au sens où l’on considère habituellement celle-ci : espèces sonnantes, biens immobiliers, objets en nature, bétail, etc. L’on comprend dès lors aisément que les tenants d’une conception techno-économiste du développement soient favorables à la version « littérale » et soient enclins à articuler des arguments visant à subordonner une politique de la santé à des conditions et résultats économiques. Nul ne peut nier que pour investir dans les domaines porteurs de croissance, de bien-être et de prospérité il est utile, voire nécessaire, que de la richesse soit produite. Et que des proportions variables de celle-ci soient affectées à différents secteurs en fonction de leur ordre de priorité. L’intérêt de la version non littérale, qui fait de la santé une priorité absolue réside en ceci : soutenir que sans la santé aucune perspective de prospérité ne peut être envisagée. La santé précède et conditionne le développement et donc la prospérité. Avec possibilité de répondre par ‘oui‘ à chacune des questions suivantes qui pourraient ruiner une telle thèse : - Même en cas de pauvreté ? Avant même qu’on ait des routes, des écoles, des maisons solides ? Et d’autres questions du même ordre. La radicalité d’une telle position n’est soutenable que parce qu’elle est la traduction d’un autre primat : la vie sur tout autre chose. Et dans cette notion de vie il y a certes le manger, le boire, l’habitat, les soins du corps, les loisirs, l’imaginaire et d’autres composantes du bien-être au sens large mais ces éléments énumérés sont, aussi, des composantes de la vie et de la santé. Cette position radicale est surtout une manière de rappeler les décideurs à leurs devoirs : on ne peut pas faire de la santé la parente pauvre d’une société qui aurait pour valeur première l’accumulation et le profit au bénéfice d’individualités ou de groupes privilégiés, situation qui condamne la majorité de la population à se « débrouiller » pour survivre ou à attendre que la prospérité des dits groupes dégage des excédents à distribuer à d’autres catégories de citoyens et à des secteurs jugés plus ou moins subalternes, dont celui de la santé.
Retour sur Saarabaa, une métaphore de la santé ? Dans ce récit, j’ai, à plusieurs reprises, fait mention de cette œuvre musicale, après avoir rappelé dans quelles circonstances malheureuses je l’ai découverte et comment elle a été présente dans mon esprit au cours d’un long mois d’hospitalisation. Tout au long de cette épreuve, j’ai été écartelé entre l’envie de connaître le sens de cet air devenu, malgré moi, un mantra et le souci de ne pas ajouter à l’anxiété d’un moral rythmé par entre des hauts et des bas. En cause : les deux sentiments contradictoires que ce mantra a fait naître en moi dans les différentes occurrences de son surgissement, tantôt la tristesse, tantôt une certaine forme d’entrain. C’est par conséquent cette ambivalence qui m’a amené, aux différentes étapes de mon traitement, à prendre la décision, dès que je recouvrerai la santé, de pousser plus avant mes investigations sur les différentes interprétations de cet air afin de tirer au clair ce qui pour moi est jusque-là resté une énigme : s’agit-il d’une œuvre exaltant la gloire du personnage désigné dans son titre ? Avons-nous plutôt à faire avec un chant de détresse ? Cette œuvre étant chantée en langue wolof, un idiome que je comprends et pratique couramment pour quelles raisons le sens des paroles ne m’a pas été accessible après avoir écouté, dans mon bureau, au cours de cette nuit de souffrance, les interprétations de Samba Diabaré Samb et d’un orchestre mauritanien ? Essentiellement pour la raison suivante : si le refrain « nañu dem Saarabaa, nañu ñibi Saaraba est transparent et immédiatement intelligible il n’en n’est pas de même pour les autres paroles. En effet les griots ont une élocution particulière et, étant des poètes ils usent d’un langage imagé, marqué par une tendance à l’emphase quasi permanente car la louange occupe une place centrale dans la pratique de leur métier d’artistes. Déjà, je me doutais bien que Saarabaa comme toponyme ne correspondant à aucune localité du Sénégal d’aujourd’hui : ce nom pourrait alors évoquer un village, une contrée, un royaume du passé, effacés de nos mémoires et conservés grâce à une technique de substitution au nom propre comme par exemple « La ville Lumière » pour dire Paris. D’où la nécessité de pousser plus avant cette investigation. Après ma sortie d’hôpital, j’ai tenu à observer la période de convalescence sans courir aucun risque de la perturber. Aussi n’ai-je pas ouvert mon bureau ni travaillé sur mon ordinateur pour procéder par moi-même à la recherche de ces informations complémentaires.
L’UNIVERSITÉ REÇOIT PLUS DE 1 500 OUVRAGES ET ARCHIVES
Legs du professeur Abdoulaye Ly à l’Ifan, La famille du Pr Abdoulaye Ly a exaucé la volonté de l’universitaire de transmettre sa bibliothèque personnelle à l’Ifan
L’Institut Fondamental d’Afrique Noire (Ifan) Cheikh Anta Diop a reçu de la famille du défunt Pr Abdoulaye Ly un don de sa bibliothèque personnelle. Dans le cadre de la cérémonie d’hommage, la famille, les collègues et proches ont aussi revisité la vie et l’œuvre du Pr Abdoulaye Ly, historien et homme politique.
La famille du Pr Abdoulaye Ly a exaucé la volonté de l’universitaire de transmettre sa bibliothèque personnelle à l’Ifan. L’institut de recherche et le centre de documentation a en effet reçu plus de 1 500 ouvrages et 27m linéaire de documents d’archives de manuscrits. Ce legs consacre un projet familial, signale Cheikh Ly : « transmettre les œuvres et archives d’Abdoulaye Ly. Un don qu’il a destiné à l’Ifan Cheikh Anta Diop. Ayant reçu symboliquement le fonds Abdoulaye Ly, le directeur de l’Institut Fondamental d’Afrique Noire, Abdoulaye Baïla Ndiaye, relève l’importance de ce legs pour l’institut. « L’Ifan est un établissement de recherche et un centre de documentation. C’est extrêmement important de recevoir des documents. Cela renforce notre capacité à offrir au public : chercheurs, étudiants et simples curieux, la possibilité d’obtenir des documents très variés sur différentes disciplines ; en ce sens, c’est un legs très important ».
Poursuivant, Pr Mbaye Thiam, de l’Ecole des Bibliothécaires Archivistes et Documentalistes (Ebad), lui, répertorie les documents légués à l’université. Cette bibliothèque personnelle compte deux fonds, un premier constitué d’ouvrages de revues divers qu’il a collectionnés durant toute sa vie et d’étudiant et de chercheur ; et l’autre constitue des archives personnelles de documents qu’il a écrits ou reçus. «Nous avons plus de 1 500 ouvrages de bibliothèque, 27m linéaire de documents d’archives de manuscrits. C’est un fonds extraordinaire ! Et à côté des documents physiques, il y a la version numérique », indique le porte-parole du recteur de l’Ucad.
Reprenant la parole, Amadou Aly Mbaye retrace la carrière de chercheur du professeur Ly qui, dit-il, a sans doute marqué l’histoire. Ce, d’autant plus qu’il constitue un modèle pour tous les chercheurs du Sénégal. « En 1955, sa recherche intitulée : « L’Evolution du commerce français d’Afrique noire dans le dernier quart du 17e siècle ; La compagnie du Sénégal de 1673 à 1696 », lui a permis de devenir le premier Sénégalais à obtenir une thèse de doctorat d’Etat en histoire », relève le recteur de l’Ucad avant de mesurer à sa juste valeur la prise de conscience de l’énormité des tâches qui attendaient Pr Abdoulaye Ly. « C’est un homme éloigné des certitudes et des affirmations sans fondement et plutôt orienté vers les inquiétudes et les interrogations. Il va participer à poser les problèmes les plus durs et les plus délicats pour les affronter avec prudence, avec la nuance et l’approche scientifique, avec comme soubassement des textes précis et des preuves irréfutables ».
Il ajoute : « Le legs que constitue la bibliothèque d’Abdoulaye Ly est incommensurable. Le socle sur lequel se construisent la vie et l’œuvre du Pr Ly est le savoir. C’est, dit-il, ce qui illustre les deux temps forts de la cérémonie à savoir : la remise officielle de la bibliothèque du Pr LY à l’Ifan et le panel.
PR ABDOULAYE LY, HISTORIEN ET HOMME POLITIQUE
L’intitulé des mélanges qui lui ont été consacrés par le monde universitaire après sa disparition : « Pr Abdoulaye Ly, historien et homme politique », a constitué également l’axe central des échanges du panel. Les professeurs Cheikh Tidiane Sy, pionnier en sociologie rurale, Youssouph Mbargane Guissé, philosophe et socio-anthropologue et Abdoulaye Bathily, historien, ont revisité l’aspect scientifique et l’action politique du Pr Ly. Lors de cette table ronde d’échange, le Pr Abdoulaye Bathily, compagnon politique, intellectuel et proche du Pr Ly, a magnifié l’engagement scientifique et politique d’Abdoulaye Ly. « Pr Ly et Mamadou Dia sont les vrais pionniers de notre indépendance. Mais ils sont oubliés du panthéon politique. L’apport historique et l’engagement politique du Pr Ly sont liés à sa volonté de connaître. Son ouvrage « Compagnie du Sénégal » soulève des questions majeures de l’histoire moderne du monde à partir du 16e siècle. Les causes de l’expansion coloniale, ses modalités et méthodes ainsi que ses conséquences dans le monde et la transformation qu’elles ont entraînée sont invoquées dans cet ouvrage.
SACCAGE DU LYCEE DE YOFF, LES PRESUMES AUTEURS TRADUITS EN JUSTICE
13 sur 17 élèves présumés auteurs de la mise à sac de salle de la 4e C seront déférés au parquet ce matin. La gendarmerie de la Foire traque 4 apprenants qui auraient quitté Dakar
13 sur 17 élèves présumés auteurs de la mise à sac de salle de la 4e C seront déférés au parquet ce matin. La gendarmerie de la Foire traque 4 apprenants qui auraient quitté Dakar.
Petit à petit, la gendarmerie réunit les pièces du puzzle relatif au saccage de la salle de la 4e C du Lycée Ousmane Sembène de Yoff. Bes bi Le Jour a appris, de sources proches du dossier, que des 17 auteurs présumés de la casse, survenue la semaine dernière, 8 ont été convoqués hier et finalement placés en garde à vue. Nos informateurs font aussi savoir que 4 élèves auraient refusé de déférer à la convocation de la gendarmerie de la Foire même s’ils se sont en définitive ravisés. « Des élèves ont été cueillis de force par des gendarmes », nous souffle-t-on. 4 autres seraient en vacances anticipées pour échapper aux foudres de la loi. Le groupe devrait rejoindre Ousmane Dièye, présenté comme le cerveau de l’affaire, afin de s’expliquer devant le procureur de la République, ce matin.
Nous avons consulté la liste dressée par la gendarmerie identifiant clairement les fauteurs de trouble. Il s’agit de Ousmane Dièye, Ousmane Mbaye, Ousmane Ndiaye Dioya Laye Samb, Mohamed Sangaré, Mohamed Lamine Diallo, Mohamed Sall, Moustapha Diop Faye, Ndèye Maguette Ndiaye, Mame Diarra Bousso Kharma, Elimane Madiaye Diop, Amadou Ndao, Mamadou Kébé, Serigne Mbacké Sène, Madaga Diouf, Abdoulaye Guèye Sylla, Mohamed Fall et Libasse Seck.
4 élèves en fuite
Ils sont tous poursuivis pour « destruction de biens publics » au sein de cet établissement créé en 1986. Statuant sur les faits, la réunion du Conseil de discipline s’est poursuivie jusque tard dans la nuit. D’après nos informations, les parents d’élèves ont certes regretté l’attitude des élèves, mais déplorent l’absence de surveillance au niveau du Lycée. « Comment des gens peuvent passer des minutes à semer le trouble dans cette classe sans que personne n’intervienne pour remettre de l’ordre ? », s’est interrogé Mamadou Mbengue, président de l’Association des parents d’élèves du Lycée, absent de la rencontre du Conseil de discipline. Il a aussi été dénoncé le fait d’accepter au sein de l’école un garçon de 18 ans qui fait la classe de 4e.
Au finish, le dernier mot va revenir au Conseil de discipline qui va rédiger un rapport qui sera transmis à l’inspecteur d’académie de Dakar avant d’atterrir sur la table du ministre de l’Éducation nationale, Mamadou Talla, décidé à frapper fort contre les potaches.
UN PARC POUR CAPTER LES JEUNES TALENTS
Promotion de la science et de la technologie, Susciter l’intérêt de la science et de la technologie auprès des élèves pour mieux les armer face aux défis de l’Afrique
La promotion des sciences et de la technologie est un enjeu stratégique comme le montre la Compétition panafricaine de robotique (Parc), qui s’est tenue ce week-end à Dakar Arena de Diamniadio.
Susciter l’intérêt de la science et de la technologie auprès des élèves pour mieux les armer face aux défis de l’Afrique. C’est l’ambition de la Compétition panafricaine de robotique (Parc), qui s’est tenue ce week-end à Dakar Arena de Diamniadio. «L’objectif de cette compétition est de promouvoir l’éducation scientifique, la technologie, l’ingénierie sur le continent africain parce que nous pensons que le levier de développement pour l’Afrique passera par l’éducation scientifique et la technologie», a noté Dr Sidy Ndao, président de la Dakar American University of Sciences and Technology et initiateur de la compétition.
«Le but c’est qu’à travers les ateliers, ils apprennent le codage, la robotique, la mécanique et l’électronique», a-t-il insisté, assurant que les participants ont concouru dans plusieurs domaines. «La compétition compte plusieurs ligues, il y a les stars ligues, ceux qui sont au lycée. Leur challenge c’est l’adaptabilité aux changements climatiques», a-t-il donné en exemple.
«L’un des objectifs c’est de créer des barrières pour limiter les inondations, le second objectif est de trouver des solutions aux très grandes températures, le troisième a porté sur la résilience dans l’agriculture avec les changements climatiques, les variations de température et la perte d’humidité des sols. Il faut trouver des moyens pour cultiver et avoir les mêmes rendements qu’avant. Ils ont créé un robot pour pouvoir faire ces choses-là», a-t-il poursuivi.
Le thème sur lequel se sont penchés les participants pour proposer des solutions au changement climatique et ses effets sur le continent et, de façon générale sur la résilience, cette année, est : «Impact durable.» «L’un des sous-thèmes porte sur les changements climatiques, qui est très important. Il y a aussi tout ce qui tourne autour de l’eau et de la mobilité», a relevé à ce propos l’initiateur.
De jeunes élèves en provenance de 20 pays africains ont participé à l’édition de Dakar, faisant suite à celle d’Accra, l’année dernière. Certaines des 40 équipes de l’édition ont participé en ligne. Des écoles du Sénégal dont le lycée de Diamniadio, l’école d’excellence Mariama Bâ, ont accédé aux finales dans leurs catégories. De quoi réjouir le directeur de l’Enseignement moyen, secondaire général, M. Kandji. «J’appelle tous les acteurs à nous accompagner pour vraiment faire éclore ces talents», a insisté M. Kandji, qui a aussi émis le souhait de dupliquer l’initiative à l’échelle nationale.
Le Parc est un événement annuel qui se tient depuis 2018 avec des équipes en robotique issues des écoles du continent, dans le but d’inspirer les jeunes tout en promouvant l’enseignement des sciences et de la technologie.
«NOUS SERRER LES COUDES POUR QUE LA VIOLENCE SOIT BANNIE DANS NOTRE ESPACE»
L’université Cheikh Anta Diop de Dakar veut éradiquer la violence constatée en son sein
L’université Cheikh Anta Diop de Dakar veut éradiquer la violence constatée en son sein. Pour son Recteur, Pr Ahmadou Aly Mbaye, les autorités, en collaboration avec les étudiants, vont se serrer les coudes pour que la violence soit bannie à l’UCAD.
Toutes les composantes de l’Université Cheikh Anta Diop se sont rétrouves lors d’une rencontre organisée par la Direction de l’Animation Culturelle et Scientifique (DACS), en collaboration avec la Direction de la Vie Universitaire et des Services à la Communauté (DVUSC), la Direction de la Communication (DIRCOM) et la Direction de la Gestion du Domaine Universitaire (DGDU). Au cours de cette rencontre, les participants ont discuté de la violence récurrente constatée au sein de ce temple du savoir.
Selon le Recteur Pr Ahmadou Aly Mbaye, le rectorat a voulu poursuivre le dialogue initié avec les étudiants et qui a donné de bons résultats. « Nous avons réuni les différentes composantes de l’UCAD, notamment les syndicats, les étudiants et les PATS, pour échanger sur la question de la violence et du rôle de l’étudiant dans l’espace universitaire. On a connu des violences ces derniers mois, mais les amicales globalement ont collaboré avec le Rectorat pour enrayer le problème au campus », a soutenu le Recteur Mbaye.
A l’en croire, ce qui s’est passé tout dernièrement au sein de l’espace universitaire est une intrusion politique. Il a fait part, lors de cette rencontre à laquelle ont participé les étudiants, de sa joie de voir les amicales, de concert avec le Rectorat, dénoncer ces actes de violence survenus à l’UCAD. « Nous allons nous serrer les coudes pour que la violence quelle que soit sa forme et de quel que bord qu’elle vienne soit bannie de notre espace, car elle n’a pas sa place ici. Notre politique de tolérance zéro est plus que jamais actuelle et nous sommes conscients que les risques sont là », a déclaré l’ancien doyen de la Faculté des sciences économiques et de gestion (FASEG). Il a annoncé que les autorités universitaires et les étudiants sont déterminés à dire non à ceux qui veulent faire de la violence et faire de cet espace un lieu de turbulences, de règlements de comptes physiques et de contradictions.
Pour les solutions, l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar a prévu de mettre en place des moyens usuels pour contrecarrer les faiseurs de troubles, car, selon Pr Amadou Aly Mbaye, l’université est un grand espace. S’agissant toujours des récentes actes de violences, le Recteur a assuré que les auteurs, s’ils sont identifiés grâce aux images reçues, seront sanctionnés. « Tous unis et solidaires, nous allons dire non à cette infime minorité d’étudiants et parfois de non étudiants qui viennent violer notre espace », a lancé Ahmadou Aly Mbaye.
Sur les sanctions, le Recteur a soutenu que nous sommes dans un pays de Droit et les gens sont souvent impatients de voir l’UCAD prononcer des sanctions disciplinaires. Ce qui n’a souvent pas de sens, selon lui. « Nous sommes une institution publique et les décisions que nous prenons sont susceptibles de recours au niveau des tribunaux. Ce qui suppose que nous respections toutes les procédures, nous consacrons tous nos efforts à cela, notamment des moyens humains et logistiques pour que les fauteurs de troubles puissent être identifiés et que les sanctions appropriées soient prononcées », a fait savoir le Pr Mbaye.