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23 avril 2025
Éducation
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DAK'ART, 4È BIENNALE SUR 250 DANS LE MONDE
Le ministre la Culture et de la Communication, Abdoulaye Diop salue la créativité des artistes africains et dit toute sa satisfaction de l’évolution de la biennale de Dakar qui a acquis sa crédibilité et sa fierté.
Le ministre la Culture et de la Communication, Abdoulaye Diop salue la créativité des artistes africains et dit toute sa satisfaction de l’évolution de la biennale de Dakar qui a acquis sa crédibilité et sa fierté.
Après 3 décennies, le Dak’Art se hisse à la quatrième position sur les plus de 250 Biennales existant dans le monde, selon le ministre de la Culture et de la Communication du Sénégal, Abdoulaye Diop.
Inspiré par le premier festival des arts nègres (Fesman) de 1966, la Biennale de l’art africain de Dakar, Dak’Art, a acquis de l’expériences et séduit le monde. Il faut que l’Afrique en prenne bien conscience et s’appuie sur cet acquis pour développer son industrie cultuelle. Puisqu’aux premières heures de l’indépendance, rappelle le ministre, la Culture était le premier produit exportable du continent vers le reste du monde. Et manifestement, ce potentiel va en grandissant.
Alors que la présente édition tire inexorablement vers sa fin, le ministre promet que bientôt, les autorités partageront le réel impact économique de cet événement qui a tenu en haleine le Sénégal pendant plus d’un mois. Nous avons interviewé Abdoulaye Diop au grand théâtre samedi, en marge de la cérémonie de des 30 ans de TV5 Afrique.
Suivez son entrevue.
2.775 CANDIDATS EN LICE AU CFEE ET À L’ENTRÉE EN SIXIÈME À PODOR
L’Inspection de l’éducation et de la formation de Pété, dans le département de Podor (nord), va présenter 2.775 candidats, à l’examen du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et au Concours d’entrée en sixième
Podor, 16 juin (APS) - L’Inspection de l’éducation et de la formation de Pété, dans le département de Podor (nord), va présenter 2.775 candidats, à l’examen du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et au Concours d’entrée en sixième, a appris l’APS de l’inspecteur Bassirou Kassé.
Ces candidats, 1.819 filles et 956 garçons, "vont composer dans 21 centres’’, ’’dont celui de Lougué, créé pour désengorger le centre de Pété’’, a-t-il expliqué.
Parmi ces élèves, ’’1.642 vont composer en arabe’’, a signalé Bassirou Kébé, inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF) de Pété
Il précise que ’’16 d’entre eux viennent d’écoles franco-arabes’’, ajoutant que "160 enseignants sont convoqués pour la surveillance’’ en vue d’assurer un déroulement correct des épreuves.
L’inspecteur a rappelé que l’organisation de la session ’’requiert le soutien des collectivités territoriales et de tous les autres partenaires’’. D’où son appel à ces acteurs afin de "relever ce défi’’.
Pour la correction des copies, dit-il, ’’300 enseignants seront mobilisés (…) pendant trois jours dans la commune de Pété’’.
En 2021, l’Inspection de l’éducation et de la formation de Pété avait obtenu un taux de réussite de 78,95% au CFEE.
Pété est l’un des deux IEF que compte le département de Podor, l’autre IEF étant logée dans cette capitale départementale.
2120 ÉLÈVES SONT SANS EXTRAIT DE NAISSANCE
Selon l'inspecteur départemental de l'éducation, tous les centres sont prêts pour accueillir les candidats. Toutefois, près de 2120 élèves de Diourbel ne disposent pas d'un extrait de naissance.
Un comité départemental de développement sur l'état des préparatifs des examens scolaires (Cfee, Entrée en sixième et Bfem) s'est tenu ce mercredi à la Préfecture de Diourbel. Il s'agissait, selon Monsieur Yakhoba Massaly, l'inspecteur départemental de l'éducation et de la formation de passer au peigne fin les examens du Cfee et du Bfem.
Selon l'inspecteur départemental de l'éducation, tous les centres sont prêts pour accueillir les candidats. Toutefois, près de 2120 élèves de Diourbel ne disposent pas d'un extrait de naissance.
L es examens du Cfee et de l'Entrée en 6ème se dérouleront du 22 au 23 juin prochain et le Bfem est prévu à partir du 21 juillet. Le comité départemental de développement présidé par l'adjoint au Préfet de Diourbel a permis à l’autorité mais aussi aux acteurs de l'éducation de revisiter les conditions de déroulement des examens, mais l’état aussi des attentes. Il y aura cette année 5526 candidats qui vont subir le Cfee dont 2182 filles, répartis en 32 centres d'examens. En ce qui concerne le Bfem, ils sont 3347 dont 1839 filles contre 1518 garçons répartis en 18 centres.
Pour l'Ief de Diourbel, les centres sont dans de bonnes conditions pour accueillir les élèves. « Nous avons visité les écoles qui doivent abriter ces centres. Mais aujourd'hui, nous avons senti un frémissement avec l'hivernage. En ce qui concerne le Bfem, nous avons pensé qu'on sera en plein hivernage. Donc, il faut prendre des dispositions en plus du travail que nous faisons dans l'identification des sites. Nous sommes rassurés de l'état des salles de classes qui doivent abriter ces examens ».
S'agissant de la question des candidats sans pièce d'état civil, l'inspecteur Yakhoba Massaly estime qu'elle est récurrente. Et cela, malgré les efforts consentis par les autorités. « On note une diminution de ces cas sans extrait. Il y a une régularisation qui est en train d'être faite mais il y a un nombre d'enfants sans extrait de naissance.
La prise en charge de l'intérêt de l'élève est une dimension essentielle. Le ministère de l'Education nous a instruit d'enrôler ces élèves. Nous continuons le travail avec les autorités judiciaires, avec l'administration pour les régulariser le plus rapidement possible. Nous sommes à 2120 candidats sans extrait de naissance au niveau du département de Diourbel pour les candidats au Cfee, du Bfem et des classes intermédiaires ».
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YRNEH GABON, LE JAMAÏCAIN QUI A RETROUVÉ SES ORIGINES BALANTES
Jamaïcain de naissance, étasunien d’adoption et sénégambien d’origine, Yrneh GABON dit être de retour chez lui, après la déportation de ses ancêtres, il y plus de 4 siècles d'Afrique vers les Amériques. Il est absolument balante. Balante Fondamental.
Artiste multidisciplinaire né en Jamaïque, Yrneh Gabon vit depuis quelques années aux États Unis et se rapproche peu à peu de l’Afrique. Depuis qu’il a découvert le Sénégal et surtout ses origines balantes se trouvant entre la Casamance, la Gambie et la Guinée Bissau, grâce au test ADN, ses liens avec l’Afrique se resserrent.
Dans le cadre de la 14è édition du Dak’Art, Yrneh GABON a monté une installation complexe autour du sel et notamment du Lac Rose qu’il a découvert, il y a quelques années. Il invite les visiteurs à une conversation salée autour du mythique Lac Rose comme il explique dans cet entretien avec AfricaGlobe Tv (Voir vidéo)
L’artiste a, en effet, reconstitué une sorte de bord de mer avec pirogue chargée, des sacs de sel, le sel dans toutes ses formes dans toute ses expressions. Il s’agit d’une installation complète qui comprend des pans de l’histoire de l’esclavage, de la colonisation, la photographie, de la projection vidéo. Yrneh Gabon entend amener les gens à appréhender la communauté du Lac Rose sur des aspects politique, social, écologique et culturel parce que le Lac Rose parce qu'il est en danger. Le Lac Rose qu'il a vu 5 ans plutôt n'est plus le même que celui d'aujourd'hui. Or le Lac Rose ce n’est pas que le lac que l’on va admirer et partir. C’est une communauté qui y vit, travaille et qui a son identité.
Basé à Los Angeles, l’Artiste doublé d’activiste et spécialisée dans les médias mixtes et la performance, s’emploie à « équilibrer et à croiser la représentation artistique et l’activisme et le commentaire social », portant en l’occurrence sur les problématiques concernant l’Afrique et sa diaspora».
Titulaire d’une licence en beaux-arts de l’université de Caroline du Sud (USA) et d’une maitrise en Beaux-arts de l’Otis College of Arts and Design, Yrneh Gabon est un artiste touche à tout qui a le sens de l’humour et qui n’hésite pas à engager une conversation chaleureuse avec ceux qui visite son installation. Depuis qu’il a découvert la terre de ses ancêtres, il s’approche de plus en plus. Il souhaite utiliser ses connaissances artistiques pour porter les voix des communauté défavorisées.
« Je souhaite utiliser ma pratique des beaux-arts pour rééduquer et traiter les inégalités au sein des communautés défavorisées et pour construire un récit qui nous relie en tant que peuple confronté au changement climatique social, écologique et politique, aujourd'hui et dans un avenir prévisible »,a -t-il indiqué sur son site officiel consulté par AfricaGlobe.
KAOLACK VA PRESENTER 9 744 CANDIDATS POUR LE CFEE ET LE BFEM
Au total, 9.744 candidats prendront part aux examens du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM) dans le département de Kaolack, a annoncé l’inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF).
Kaolack, 15 juin (APS) - Au total, 9.744 candidats prendront part aux examens du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM) dans le département de Kaolack, a annoncé l’inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF).
’’Au niveau du département de Kaolack, nous avons 5.968 candidats au Cfee dont 3.294 filles", a indiqué Youssouf Saré lors d’un comité départemental de développement (CDD) consacré à la préparation des examens scolaires de l’année 2021-2022.
Il a précisé que ces candidats au Cfee seront répartis dans 44 centres.
’’788 enseignants seront mobilisés pour l’organisation du Cfee", a fait savoir l’IEF du département de kaolack.
Pour le Bfem, a-t-il ajouté, "nous avons 3.776 candidats dont 2.042 filles répartis dans 32 centres". Il a rappelé que pour cet examen, 490 enseignants seront mobilisés .
’’L’organisation des examens incombe à toutes les familles d’acteurs. Tous les acteurs sont impliqués et leur engagement est fortement sollicité pour la réussite de l’organisation de ses examens", a rappelé M. Saré.
Il a signalé que le comité départemental de développement avait permis d’échanger avec les acteurs de l’éducation sur les dispositifs organisationnels.
"Les maires se sont engagés à nous appuyer. Et nous espérons que ces engagements seront respectés", a ajouté l’IEF de Kaolack.
Il a fait savoir que la commune de Kaolack allait présenter 5.625 candidats pour le Cfee et 4.200 candidats pour le BFEM.
Les examens du CFEE se dérouleront les 22 et 23 juin. Le BFEM va démarrer le 21 juillet 2022.
«LE MILIEU SCOLAIRE EST TRÈS AFFECTÉ PAR L’USAGE DE DROGUES»
Abdoulaye Guèye, responsable de la Coalition communautaire anti-drogue, alerte
La consommation de drogues a explosé ces dernières années, comme le montrent les différentes saisies de cocaïne et de chanvre indien.
Coordonnateur du réseau de la Coalition communautaire anti-drogue (Cocad) Hlm et du Réseau des organisations pour la promotion de la santé mentale au Sénégal (Reposams), Abdoulaye Guèye parle d’un phénomène qu’il faut prendre à bras le corps, notamment en milieu scolaire.
Il y a une hausse des crimes et agressions ces dernières semaines. Qu’est-ce qui pourrait l’expliquer ? Elle serait liée à la consommation de drogues, assure Abdoulaye Guèye, coordonnateur du réseau de la Coalition communautaire anti-drogue (Cocad) Hlm et du Réseau des organisations pour la promotion de la santé mentale au Sénégal (Reposams).
Sa position sur la question est sans équivoque. Il dit : «Je suis sûr et certain, je peux vous le dire, que la majeure partie de ces crimes et agressions sont liés à la drogue. Parce que sous l’emprise de la drogue, c’est l’instinct animal de la personne qui se manfeste», analyse Abdoulaye Guèye. Ces derniers mois, la consommation de drogues «a connu une hausse», notamment durant la période de confinement imposée par la pandémie du Covid-19. «Quand les gens sont oisifs, ils prennent de la drogue. Ça a beaucoup accentué la consommation», ajoute M. Guèye, qui dit baser cette affirmation sur «des constats et statistiques».
Des enquêtes ont été menées et seront rendues publiques prochainement, avec la collaboration de l’Organisation des Nations unies pour les crimes et les drogues, l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants
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MULTIPLE PHOTOS
DAK'ART 2022, DES COUPS DE COEUR POUR DES COUPS DE MAÎTRE
Des artistes du continent ont proposé des œuvres fascinantes, qui émerveillent les visiteurs. Des toiles d’une finesse inégalable de Konaté, à la théière suspendue de Ngozi en passant par le Quantum tunneling de Caroline, l’Afrique épate le monde.
AfricaGlobe tv |
Fred ATAYODI |
Publication 15/06/2022
Depuis quelques semaines, est ouverte la grand-messe de l’art africain contemporain de Dakar, communément appelé Dak’Art. Momemnt privilégié pour voir toute l'étendue, la créativité et le savoir faire des artistes africain et ceux de la diaspoara.
A Dakar, principale ville où se déroule l'essentiel des expositions, hommes, femmes, jeunes et enfants viennent admirer le talent des créateurs africains. Toutes sortes d’expression artistiques y sont proposées pour le grand bonheur des visiteurs qui passent d'un site à un autre. L’ancien palais de Justice de Dakar, sis au Cap Manuel, à l’Est de Dakar, est l’un des plus importants sites d’exposition.
Chaque jour, des visiteurs investissent les lieux aménagés, pour la circonstance pour nourrir leur curiosité et leur esprit à travers ces œuvres ô combien merveilleuses. Nous les avons rencontrés et leur avons posé des questions sur l’évènement, sur le regard qu'il portent sur le talent des artistes du continnent et sur leur coup de cœur.
Regardez le micro trottoirs.
DES ACTEURS OUVRENT LE DÉBAT SUR L'ACCÈS AUX RESSOURCES ÉDUCATIVES EN AFRIQUE
Dakar accueille depuis hier, mardi 14 juin, les Rencontres africaines pour les ressources éducatives qui devront permettre de renforcer la collaboration et la mutualisation en matière de ressources éducatives
Dakar accueille depuis hier, mardi 14 juin, les Rencontres africaines pour les ressources éducatives qui devront permettre de renforcer la collaboration et la mutualisation en matière de ressources éducatives. Elles entrent dans le cadre du Projet de Ressources éducatives, financé par l’Agence française de développement (AFD).
Le Sénégal s’inscrit dans la dynamique de l’amélioration des apprentissages, à travers le Projet de Ressources éducatives initié et financé par l’Agence française de développement (AFD) et mis en œuvre par l’UNESCO et l’Institut français. Il vise à renforcer l’accès des élèves du primaire et du secondaire en Afrique subsaharienne francophone à un ensemble de ressources éducatives variées et de qualité (matérielles et numériques) dans 16 pays d’Afrique francophone subsaharienne dont le Sénégal.
Ouvertes hier, mardi 14 juin 2022, les Rencontres africaines pour les ressources éducatives ont pour objectif de «de renforcer la collaboration et la mutualisation en matière de ressources éducatives, en soutenant la création d’une coalition d’acteurs engagés en faveur de l’amélioration des apprentissages, grâce à l’amélioration de l’accès aux ressources éducatives à l’échelle de 16 pays». «La rencontre qui nous réunit aujourd’hui à Dakar et qui concerne seize (16) pays africains francophones relève d’une importance particulière pour nos systèmes éducatifs en ce qu’elle permet d’accompagner le développement, l’amélioration de la qualité à travers la production et l’utilisation de ressources comme support aux stratégies d’enseignement/apprentissages», a déclaré la secrétaire générale du ministère de l’Education nationale, Khady Diop Mbodj. Poursuivant son propos, elle ajoute : «nous sommes tous confrontés aux défis de la qualité des apprentissages. Et ce programme important va nous permettre d’améliorer la mobilisation de ces ressources mais surtout leur qualité au niveau de nos systèmes éducatifs».
En effet, ces rencontres africaines clôturent la première phase du Projet Ressources éducatives (2020-2022). Le coût de la phase 2 est estimé à 10 millions d’euros. «Ce projet vise à renforcer la qualité des apprentissages en renforçant les capacités des pays subsahariens à produire des ressources éducatives en abondance et de qualité pertinente surtout un point important d’avoir un projet régional dans les pays d’Afrique. C’est la question des échanges et la mutualisation des ressources éducatives», a fait savoir le Chef du Secteur de l’Education au Bureau régional multisectoriel pour l’Afrique de l’Ouest de l’UNESCO, Guillaume Husson.
Les Rencontres africaines pour les ressources éducatives qui prendront fin le 16 juin, seront ainsi un moment pour renforcer la collaboration et la mutualisation en matière des ressources éducatives. Elles s’appuient ainsi sur les résultats des investigations et consultations effectuées par l’UNESCO et l’Institut français dans la mise en œuvre de la phase 1 du Projet Ressources éducatives.
VERS LA CRÉATION D’UN CENTRE DE TRADUCTION, DE LITTÉRATURE ET D’ÉCRITURE À ZIGUINCHOR
Le "Colloque de Dakar sur la traduction : l’Afrique et ses diasporas" (14-18 juin) a démarré ses travaux ce mardi, à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD), avec l’objectif d’"instaurer" une collaboration inter universitaire
Dakar, 14 juin (APS) - Le "Colloque de Dakar sur la traduction : l’Afrique et ses diasporas" (14-18 juin) a démarré ses travaux ce mardi, à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD), avec l’objectif d’"instaurer" une collaboration entre Rutgers University, l’Université Assane Seck de Ziguinchor, New York University Abu Dhabi et l’UCAD, a constaté l’APS.
Les initiateurs annoncent qu’il "servira de plateforme de sensibilisation pour soutenir la mise en place d’un Centre de traduction, de littérature et d’écriture à l’Université Assane Seck de Ziguinchor (…)".
Ce centre de traduction aura pour rôle de "former des auteurs, des traducteurs et des universitaires en leur laissant une espace pour produire et aider les générations futures".
Il disposera d’un budget afin d’"aider les écrivains pauvres à créer, survivre et à travailler", tout en évitant de "souffrir, ce qui signifie que le Centre sera un lieu qui permettra à ces penseurs, peu importe leur origine, d’aller à Ziguinchor et d’y travailler en paix".
Selon le professeur Cheikh Mouhamadou Soumoune Diop de l’Université Assane Seck de Ziguinchor, la traduction littéraire aide à promouvoir l’identité plurielle, la diversité linguistique et la découverte mutuelle.
"Elle fait aussi la promotion de la liberté d’expression et de la critique ouverte", a-t-il dit, indiquant que traduire nécessite une réciprocité dans l’usage des langues.
Il a salué "les mérites du symposium qui rentre dans la logique d’une justice globale".
Selon Baba Badji de l’Université Rutgers aux USA, ce qui intéresse les initiateurs de la rencontre, "c’est de connecter l’Afrique et les USA (…) pour montrer que les racines sont importantes et qu’il faudrait y retourner symboliquement’’.
KAFFRINE VA PRÉSENTER 3921 CANDIDATS CFEE ET BFEM
Au total 3921 candidats sont en lice à Kaffrine (centre) pour les examens du CFEE et du BFEM prévus pour débuter les 22 juin et 21 juillet respectivement, a appris l’APS de l’inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF) Doudou Fofana.
Kaffrine, 14 juin (APS) - Au total 3921 candidats sont en lice à Kaffrine (centre) pour les examens du CFEE et du BFEM prévus pour débuter les 22 juin et 21 juillet respectivement, a appris l’APS de l’inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF) Doudou Fofana.
Cette année, 1.495 candidats dont 78 candidats libres vont subir les examens du BFEM à Kaffrine, à travers 9 centres dont 4 dans la capitale régionale, a-t-il dit lors d’un comité départemental de développement (CDD) préparatoire des examens scolaires de 2022, dont celui du Brevet de fin d’études moyennes (BFEM), prévu à partir du 21 juillet.
Pour le Certificat de d’in d’études élémentaires (CFEE), 2426 candidats sont en lice dans la région de Kaffrine dont 111 candidats libres, a précisé l’inspecteur de l’éducation et de la formation.
La région compte 17 centres au total pour le CFEE dont 9 dans la commune, a-t-il indiqué, ajoutant que "114 écoles sur les 163 vont devoir présenter des candidats, et d’après les statistiques, nous comptons 990 garçons et 1436 filles (...)’’.
Sachant que les examens vont coïncider avec la période pré-hivernale, l’IEF assure avoir pris les devants depuis l’année dernière en délocalisant deux centres.
Les élèves de l’école 5 vont composer à l’école 7 de Diamaguène TP et les candidats des écoles franco-arabe vont composer à l’école de Diamaguène Ndiobène.
"Nous avons pris les dispositifs de transport pour les présidents de jury la veille de l’examen. (…) Il y aura aussi un dispositif de supervision qui va accompagner l’administration, et les maires se sont engagés à nous accompagner pour préparer l’accueil et les sites d’hébergement des examinateurs", a ajouté l’IEF de Kaffrine.
De même, toutes les dispositions ont été prises en matière de sécurité, a dit Doudou Fofana selon qui le préfet s’est également engagé à réquisitionner des véhicules dans chaque centre pour prendre en charge certains imprévus comme les urgences médicales, par exemple.
Des camps de révisions ont initiés pour prendre en charge les candidats libres du CFEE (école 4, 5 et 10) et pour les candidats libres du BFEM de l’école Waly Fata et de l’école 2.