SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
26 novembre 2024
Éducation
PLUS DE 7000 CANDIDATS SANS PIECES D'ETAT CIVIL
Ils sont au total 20856 candidats dont 12821 filles et 8035 garçons à subir les épreuves de l'examen du certificat de fin d'études élémentaires et du concours de l'entrée en sixième au niveau de l'académie de Diourbel .
Ils sont au total 20856 candidats dont 12821 filles et 8035 garçons à subir les épreuves de l'examen du certificat de fin d'études élémentaires et du concours de l'entrée en sixième au niveau de l'académie de Diourbel .
Ces différents candidats sont répartis dans 109 centres d'examens, 35 pour le département de Bambey, 33 pour le département de Diourbel et 41 pour Mbacké. Monsieur Modou Ndiaye, l'inspecteur d'académie de Diourbel explique : « Il y a des candidats qui n'ont pas d'état civil. Nous les avons identifiés. Dès l'enrôlement, avec la digitalisation de l'examen, nous sommes capables du confort de notre bureau de connaître le nombre total de candidats, le nombre de candidats qui n'ont pas de pièces d'état civil. Toutefois, des efforts ont été fait dans ce sens pour réduire ce nombre qui se chiffrait au départ à plus de 10 000 candidats sans pièces d'état civil ».
Ainsi, il a demandé aux IEF de se rapprocher des présidents de tribunaux pour la tenue d'audiences foraines au niveau de l'IEf de Mbacké pour permettre de régulariser ces candidats. Ainsi, selon l'inspecteur d'académie, 3000 candidats ont été régularisés au niveau de l'IEf de Mbacké. En ce qui concerne les IEF de Bambey et Diourbel, des audiences vont être tenues pour régulariser ces candidats.
L'inspecteur d'académie de Diourbel a également déclaré avoir pris toutes les dispositions nécessaires pour une bonne organisation des épreuves de l'examen du Cfee et du concours de l'entrée en 6ème. « En amont, nous avons tenu un comité régional de développement présidé par Monsieur le Gouverneur. Au cours de cette rencontre, nous partagé les dispositions pratiques pour un bon déroulement des examens. Il y a également des CDD qui ont été tenus par les inspecteurs de l'éducation et de la formation. Nous avons également tenu des réunions de coordination. Des dispositions sécuritaires sont prises », a-t-il martelé
Et d'ajouter : « Nous avons adressé un courrier à Monsieur le Gouverneur pour solliciter la mise à disposition des forces de sécurité pour que les examens passent se passer dans des conditions excellentes. Nous avons également mobilisé le personnel de surveillance mais aussi les chefs de centre ».
KHADY SÈNE ET RAMATOULAYE KANE REMPORTENT LE CONCOURS MISS MATHS / MISS SCIENCES 2024
Ces distinctions honorent leurs performances exceptionnelles et leur engagement dans des disciplines souvent perçues comme difficiles.
Khady Sène de l’école Keur Badiane Maï de Touba et Ramatoulaye Kane du Lycée d’Excellence scientifique de Diourbel ont remporté respectivement le trophée Miss Mathématiques nationale et le trophée Miss Sciences Nationale de l’édition 2024.
Le ministère de l’Education nationale a célébré ses brillantes élèves lors de la 13ème édition du concours Miss Maths / Miss Sciences, qui s’est tenue ce lundi matin à Dakar.
Il s’agit d’un Concours organisé au sénégal pour promouvoir l’accès, le maintien et la réussite des filles dans les filières scientifiques.
Cet événement met en avant les talents académiques des jeunes filles des 16 Académies du pays, en récompensant les meilleures d’entre elles en Mathématiques et en Sciences.
Khady Sène, élève en classe de 4ème au lycée Keur Badiane Maï de Touba, a été couronnée Miss Mathématiques. De son côté, Ramatoulaye Kane, en classe de seconde au lycée scientifique d’excellence de Diourbel, a remporté le titre de Miss Sciences.
Ces distinctions honorent leurs performances exceptionnelles et leur engagement dans des disciplines souvent perçues comme difficiles.
La cérémonie a été présidée par le Ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy , en présence de la marraine Fatou Fall, Médecin Général, Directeur de l’Hôpital Principal de Dakar.
Dans son discours, le ministre a souligné l’importance de la promotion des filles dans les filières scientifiques, soulignant que ces parcours sont essentiels pour le développement d’un Sénégal souverain et résilient face aux défis mondiaux, tels que les changements climatiques.
Le thème de cette année, « Promotion des filles dans les filières et séries scientifiques pour un Sénégal souverain et résilient face aux changements climatiques », met en lumière les enjeux cruciaux de l’éducation scientifique pour les filles.
Il s’inscrit dans une vision globale de renforcement des capacités locales et de préparation des jeunes générations à affronter les défis environnementaux et technologiques de demain.
ZIGUINCHOR FIN PRET POUR LE DEMARRAGE DU CFEE
L’inspecteur d’académie de Ziguinchor, Cheikh Faye, a assuré que toutes les dispositions, pour une bonne organisation des examens du certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et de l’entrée en sixième, sont déjà prises.
Ziguinchor, 23 juin (APS) – L’inspecteur d’académie de Ziguinchor, Cheikh Faye, a assuré que toutes les dispositions, pour une bonne organisation des examens du certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et de l’entrée en sixième, sont déjà prises.
”Toutes les dispositions sont déjà prises pour bonne organisation des examens du CFEE et de l’entrée en sixième dans l’académie de Ziguinchor”, a-t-il dit à l’APS.
”D’ailleurs, les centres d’examen inondables comme Jean Kande ont été délocalisés, à Sacré-Cœur”, a-t-il indiqué.
”Et pour le reste, c’est des questions administratives qui doivent être gérées à notre niveau et pour cela nous sommes rompus à la tache”, a déclaré l’IA de Ziguinchor.
M. Faye a indiqué que des CRD, CDD et CLD, ont été organisés en amont, pour une meilleure organisation des épreuves de ces examens solaires.
L’inspection d’académie de Ziguinchor compte cette année, 16 210 candidats qui seront répartis dans 149 centres d’examen.
Le nombre de candidats est passé de 15. 901 candidats en 2023 à 16. 210 en 2024, soit une hausse de 309 candidats, selon le bureau des examens et concours de l’inspection d’académie (IA) de Ziguinchor.
Parmi ces 16. 210 candidats recensés cette année, on compte 8. 061 filles, soit 49,7% des inscrits.
Dans le département de Bignona, l’IEF I compte 3. 951 candidats dont 1. 915 filles et 2 035 garçons réparties dans 36 centres d’examen, tandis que, l’IEF II, a de son côté 3. 691 candidats dont 1. 226 filles et 1965 garçons répartis entre 37 centres d’examen.
L’IEF d’Oussouye qui polarise 17 centres d’examen, enregistre cette année, 1. 436 candidats dont 730 filles et 706 garçons contre 7. 132 candidats dont 3. 690 filles et 3 442 garçons répartis entre 59 centres d’examen pour l’IEF de Ziguinchor.
Deux candidats non-voyants vont composer au niveau de l’IEF de Ziguinchor, a-t-on appris de l’IA.
Les examens du certificat de fin d’études élémentaires (CFEE) et de l’entrée en sixième se dérouleront, les mardi 25 et mercredi 26 juin 2024
ENVIRON 20039 CANDIDATS PLANCHERONT POUR LE CFEE A MBOUR
Quelque 20.039 candidats sont attendus dans les centres d’examen du département de Mbour (ouest), pour passer les épreuves du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE), prévues à partir de mardi.
Mbour, 24 juin (APS) – Quelque 20.039 candidats sont attendus dans les centres d’examen du département de Mbour (ouest), pour passer les épreuves du Certificat de fin d’études élémentaires (CFEE), prévues à partir de mardi.
“Nous sommes fin prêts pour l’examen du CFEE de cette année. Tout ce qui est document destiné aux chefs de centre, est à disposition, et les correspondances sont envoyées depuis la semaine passée”, a dit Moussa Sow, chargé des examens et concours à l’inspection de l’éducation et de la formation (IEF) de Mbour 1.
L’IEF de Mbour 1 compte 13.405 candidats, dont 7.494 filles et 5.911 garçons répartis dans 84 centres d’examen, a précisé M. Sow, lors d’une rencontre avec des journalistes.
L’examen du CFEE se prépare dès le mois de décembre, avec l’ouverture des candidatures, les inscriptions, la vérification des extraits et l’organisation des essais ou CFEE blanc, selon l’inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF) de Mbour 2, Serigne Fall.
Le département de Mbour compte deux IEF, celles de Mbour 1 et Mbour 2.
L’IEF de Mbour 2 polarise les communes de Joal, Thiadiaye, Nguéniène, Séssène, Fissel et Ndiaganiao, avec 6.634 candidats répartis dans 45 centres d’examen, a signalé M. Fall.
VIDEO
LE TABLEAU SOMBRE D'UNE FRANCE SOUS MARINE LE PEN
Journalistes, sociologues et experts dressent un scénario noir en cas d'accession au pouvoir du RN, mettant en garde contre les menaces pour la démocratie et les plus vulnérables
Dans une émission spéciale aussi captivante qu'alarmante, Médiapart a réuni un panel d'experts pour décrypter les conséquences potentielles d'une arrivée au pouvoir du Rassemblement National (RN) en France. Journalistes, libraires, psychiatres, réalisateurs, sociologues et économistes ont uni leurs voix pour mettre en garde contre ce qu'ils considèrent comme une menace imminente pour la démocratie française.
À dix jours d'échéances électorales cruciales, l'émission a brossé un tableau sombre de ce que pourrait devenir la France sous un gouvernement d'extrême droite. Au cœur des débats : la remise en cause du droit du sol et l'instauration d'une "préférence nationale", deux mesures phares du programme du RN qui, selon les intervenants, menaceraient directement le tissu social du pays.
Les experts ont souligné les impacts potentiellement dévastateurs sur le plan économique et social, avec une attention particulière portée aux populations les plus vulnérables. La suppression de l'Aide Médicale d'État (AME) et la restriction des droits des femmes et des minorités ont été citées comme des exemples concrets des dangers qui guettent.
L'émission a également mis en lumière la stratégie médiatique du RN, pointant du doigt une couverture jugée trop complaisante par certains médias mainstream et l'utilisation habile des réseaux sociaux par le parti pour diffuser ses idées. Les intervenants ont appelé à la vigilance face à ce qu'ils considèrent comme une manipulation de l'opinion publique.
NGUGI WA THIONG'O À L’HONNEUR À ATLANTA
Écrivain, dramaturge, pédagogue, ce géant de la littérature continue d'inspirer les nouvelles générations à travers un héritage fait de romans cultes et d'essais visionnaires
(SenePlus.com) - L'article intitulé "Why we are celebrating Prof Ngugi wa Thiong'o," publié dans The Weekend le 22 juin 2024, rend hommage à l'écrivain de renommée mondiale Ngugi wa Thiong'o lors d'un événement spécial organisé par la communauté kenyane en Amérique à Atlanta, en Géorgie.
Contexte et enfance : Ngugi wa Thiong'o a grandi dans le comté de Baringo, où son enfance a été marquée par la colonisation et les luttes pour l'indépendance du Kenya. Son amour pour la littérature a été nourri par les histoires racontées par ses proches et ses lectures d'enfance, y compris les œuvres de Barbara Kimenye et Cynthia Hunter.
Carrière littéraire : Ngugi a fait ses débuts littéraires en tant qu'étudiant à l'université de Makerere en Ouganda, où il a publié son premier roman, "Weep Not, Child". Son deuxième roman, "The River Between", a confirmé son talent et l'a établi comme une voix importante dans la littérature africaine. Il a poursuivi avec des œuvres emblématiques comme "A Grain of Wheat" et "Petals of Blood", qui explorent les thèmes de la lutte pour l'indépendance, la corruption et les désillusions post-coloniales.
Théâtre et engagement politique : Ngugi a également été un pionnier dans le domaine du théâtre, utilisant cette forme artistique pour aborder des questions sociales et politiques pressantes. Son œuvre théâtrale "Ngaahika Ndeenda" (I Will Marry When I Want), coécrite avec Ngugi wa Mirii, a critiqué la corruption et l'injustice, ce qui lui a valu d'être emprisonné par le gouvernement kényan. Pendant son emprisonnement, il a écrit "Detained: A Writer's Prison Diary", un témoignage puissant de ses expériences.
Exil et contributions académiques : Après sa libération, Ngugi a été contraint à l'exil, d'abord au Royaume-Uni, puis aux États-Unis, où il a continué à enseigner et à écrire. Il a occupé des postes académiques prestigieux, notamment à l'Université de New York et à l'Université de Californie, Irvine. Ses essais, recueillis dans des ouvrages comme "Decolonising the Mind" et "Moving the Centre", ont eu un impact profond sur les études postcoloniales et la critique littéraire.
Hommage et reconnaissance : L'événement à Atlanta célèbre non seulement la contribution littéraire de Ngugi, mais aussi son engagement inébranlable pour la justice sociale et la préservation des langues africaines. Des personnalités de la communauté kenyane et des universitaires du monde entier se sont réunis pour honorer son héritage et son influence durable.
Impact et héritage : Ngugi wa Thiong'o est reconnu comme l'une des voix les plus importantes de la littérature africaine contemporaine. Son travail a inspiré des générations de lecteurs et d'écrivains, et son engagement envers la culture et la langue africaines continue d'être une source de motivation et de fierté pour de nombreux Africains et autres à travers le monde.
Cet hommage à Atlanta est une reconnaissance bien méritée de ses contributions significatives à la littérature et à la société, et souligne l'importance de ses œuvres dans le paysage littéraire mondial.
L’ARMÉE VA CONVOYER LES ÉPREUVES DU CFEE
Le directeur des Examens et Concours a annoncé des changements de taille dans le déroulement de l’épreuve de l’entrée en 6e prévue du 25 au 26 juin.
Le directeur des Examens et Concours a annoncé des changements de taille dans le déroulement de l’épreuve de l’entrée en 6e prévue du 25 au 26 juin.
Selon Papa Baba Diassé, pour la sécurisation des épreuves et des centres d’examen sur le territoire national, la grande muette va mettre la main à la pâte.
A l’en croire, lors du dernier Conseil interministériel sur la préparation des examens et concours, le Premier ministre avait décidé que l’armée nationale va assurer la sécurité des épreuves et des centres d’examen.
Une innovation qui va permettre d’éviter les fuites lors de l’acheminement des épreuves.
A noter que l’examen de l’entrée en 6e au Sénégal va se dérouler au même moment en Gambie et en Guinée-Bissau pour les candidats inscrits dans le programme sénégalais.
301 820 CANDIDATS ATTENDUS AU CFEE
Les examens du Certificat d’études de fin élémentaires et de l’entrée en sixième se déroulent les mardi 25 et mercredi 26 juin 2024. Au total, 301 820 candidats sont attendus.
Les examens du Certificat d’études de fin élémentaires (CFEE) et de l’entrée en sixième se déroulent les mardi 25 et mercredi 26 juin 2024. Au total, 301 820 candidats sont attendus.
I ls sont 301 830 candidats dont 170 266 filles inscrits aux examens de CFEE et de l’entrée en sixième prévus les mardi 25 et mercredi 26 juin 2024 sur toute l’étendue du territoire, en Gambie et en Guinée Bissau, contre 300 268 l’année dernière. Soit une hausse de 1552. L’annonce est du Directeur des Examens et Concours Papa Baba Diassé qui a animé un point de presse hier, vendredi 21 juin.
Selon lui, toutes les dispositions ont été prises pour un bon déroulement des épreuves. Les candidats sont repartis entre 1978 centres. Pour la session 2024, des élèves porteurs de handicap dont cent treize candidats déficients visuels (61 non-voyants et 52 malvoyants) sont inscrits. Cette année, la spécificité des concours d'entrée en sixième et du CFEE pour est que 69 730 candidats se présenteront sans état civil, soit plus de 39 404 que l'année précédente.
Pour cette présente session également, l’innovation majeure est la digitalisation intégrale de tout le processus d’organisation des examens du CFEE et de l’entrée en 6e. « La dématérialisation de tout le processus de l’organisation des examens est l’innovation majeure à laquelle nous avons procédé, en rapport avec notre ministère de tutelle et avec l’équipe technique de la direction des Examens et Concours », a fait savoir Papa Baba Diassé.
Mieux, a-t-il ajouté, « depuis l’enrôlement des candidats jusqu’à la publication des résultats, en passant par l’inscription, la mise en place et le fonctionnement des commissions spéciales, tout est digitalisé par le biais de la plateforme ANADOLE ». Aussi, dira-t-il « c’est sur une recommandation faite par le Premier ministre, lors du premier Conseil interministériel consacré à l’organisation des examens et concours, que nous avons mis au point la digitalisation de tout le processus d’organisation des examens du CFEE et de l’entrée en 6e ».
A en croire Papa Baba Diassé, « la digitalisation favorise la rapidité dans le traitement des données, la transparence des examens et de la proclamation des résultats, la réduction des distances, un gain de temps, l’archivage électronique des extraits de naissance, des registres, des relevés de notes et des diplômes ». Cette année, les autorités envisagent de publier les résultats du CFEE en même temps que ceux de l’entrée en 6e.
UN AMPHITHEATRE RÉCEMMENT CONSTRUIT S’EFFONDRE AU LYCÉE SEYDINA LIMAMOU LAYE
Le Bac technique a démarré au Lycée Seydina Limamou Laye avec ses 02 jurys qui ont enregistré 448 candidats présents et 12 absents. Toutefois, la police a ouvert une enquête sur l’affaissement de la toiture de l’amphithéâtre récemment construit
Le Bac technique a démarré hier au centre du Lycée Seydina Limamou Laye de Guédiawaye avec ses 02 jurys qui ont enregistré 448 candidats présents et 12 absents. Toutefois, la police a ouvert une enquête sur l’affaissement de la toiture de l’amphithéâtre récemment construit.
Le proviseur dudit lycée, Diewo Kao Seck Dabo a déclaré que le bac technique se déroule bien. Profitant de l’occasion, elle est revenu sur l’effondrement mercredi de l’amphithéâtre qui abrite le bâtiment administratif et la salle des professeurs mais aussi le service des archives. «Les choses se sont produites mardi dernier au moment où il pleuvait. Quand je suis venue au lycée mercredi vers 06 heures 40, le vigile m’a interpellée à propos du bâtiment qui abritait l’amphithéâtre pour me dire que la toiture s’est affaissée.
L’amphithéâtre, c’est un bâtiment qui, au-delà de la salle de cours de 648 places, abrite les bureaux du proviseur, du directeur des études, des archives et le centre de calcul mais également la bibliothèque et la salle des professeurs. Aussitôt, j’ai saisi le préfet de Guédiawaye qui a informé le commissaire central de Guédiawaye qui s’est déplacé avec son équipe pour faire le constat. Aucune victime n’a été enregistrée heureusement. Les deux secrétariats c’est-à-dire celui du bureau des études et des professeurs où il y avait des ordinateurs ont été endommagés. L’Inspecteur d’académie de Pikine-Guédiawaye est venu s’enquérir de la situation», indique le proviseur.
Cet incident a poussé la police de Guédiawaye à ouvrir une enquête. Pour leur part, les populations de Guédiawaye exigent l’ouverture d’une enquête sur les conditions d’attribution du marché au promoteur puisque le bâtiment qui s’est effondré a été construit en moins de deux ans.
CES GOULOTS D’ETRANGLEMENT DE L’ECOLE
Alors que des nuages noirs s’amoncelaient au-dessus du système éducatif avec le contexte politique et électoral agité, l’école sénégalaise est toujours confrontée au déficit d’enseignants et à l’existence des abris provisoires dans certaines académies
Malgré une année scolaire 2023-2024 qui est en phase d’être bouclée sans grandes perturbations, alors que des nuages noirs s’amoncelaient au-dessus du système éducatif avec le contexte politique et électoral agité, l’école sénégalaise est toujours confrontée au déficit d’enseignants et à l’existence des abris provisoires dans certaines académies de l’intérieur du pays. Ce problème majeur n’est pas sans conséquences dans le bon déroulement des enseignements-apprentissages. D’ailleurs, le président de la République Bassirou Diomaye Faye a demandé d’accorder une importance particulière à ces questions en Conseil des ministres. La décision du ministre de l’Education de procéder à un recensement du personnel enseignant devrait également permettre de faire l’état des lieux du personnel enseignant en vue d’un recrutement ou d’un redéploiement d’enseignants.
En Conseil des ministres le 5 juin dernier, le président de la République Bassirou Diomaye Diakhar Faye a relevé la place de l’école dans le PROJET de transformation systémique du Sénégal. Dans ce cadre, il a évoqué plusieurs points dont le manque d’infrastructures scolaires et le déficit d’enseignants face à des effectifs d’élèves sans cesse croissants. Il a ainsi demandé au Premier ministre d’accorder une attention particulière à « la planification, sur les cinq prochaines années, des recrutements d’enseignants dans toutes les matières face aux besoins exprimés et aux postes budgétaires arbitrés » mais aussi à « l’éradication des abris provisoires et à la mise en œuvre avec les Ministres concernés (Education nationale, Formation professionnelle, Urbanisme et Collectivités territoriales, Finances et Budget) d’un programme concerté de réalisation d’infrastructures scolaires adaptées et d’amélioration de l’environnement pédagogique dans toutes les Académies du pays ». C’est pour dire que la question du déficit d’enseignants et l’existence des abris provisoires est toujours d’actualité au Sénégal.
L’école sénégalaise reste confrontée à ces difficultés qui compromettent le bon déroulement des enseignements apprentissages. Concernant le personnel enseignant, le ministre de l’Education nationale Moustapha Mamba Guirassy a pris les devants dès sa prise de fonction. Il a lancé un « recensement exhaustif du personnel enseignant en service dans les écoles, établissements et structures relevant de son département ».
L’objectif de cette initiative est de « dresser une photographie exhaustive et précise de la répartition de nos ressources humaines », rapportait la note ministérielle. Une initiative saluée par les syndicats d’enseignants. « Un recensement de personnel est toujours une bonne chose, en ce sens qu’il permet non seulement de faire l’état des lieux du personnel du secteur, mais aussi de connaître les éventuels besoins et de faire une bonne planification. Je ne sais pas quels sont les objectifs finaux ; mais à notre sens, ce recensement permettra de s’apercevoir du déficit que connaît le secteur et de se mettre à l’évidence qu’il faut, dans les meilleurs délais, avoir une politique bien réfléchie de recrutement conséquent d’enseignants. Ce recrutement, que nous souhaitons de tous nos vœux, doit se faire en toute transparence et de manière démocratique », avait dit le secrétaire général du Syndicat des enseignants libres du Sénégal (Sels), Amidou Diédhiou.
Pour sa part, le Syndicat des enseignants libres du Sénégal/Authentique (Sels/A), Pape Mbaye Mary Sylla déclarait : «Le recensement du personnel enseignant, annoncé par le ministre de l’Education nationale, est une décision normale que nous saluons. Nous pensons aussi que tous les autres secteurs doivent faire la même chose parce qu’en réalité, il s’agit d’un audit pour voir si tous ceux qui émargent au niveau de son département, sont effectifs. Il ne faut pas perdre de vue que le système a un déficit de plus de 7000 enseignants. Donc, le recensement va lui permettre de faire deux choses. D’abord, ça entre dans le cadre de la bonne gouvernance des ressources parce que c’est sûr et certain que ceux qui ne seront plus là, vont voir leurs salaires coupés. Ensuite, ça doit préparer logiquement un redéploiement de personnel là où il y a un surnombre ». Il faut dire que depuis quelques années, le déficit d’enseignants dans le milieu scolaire persiste, entravant ainsi le bon déroulement des enseignements.
L’ancien ministre de l’Education nationale, Cheikh Oumar Anne avait attribué le problème aux retraites, aux décès, aux démissions, aux mises en disponibilité ou en position de stage. Tout de même, le déficit d’enseignants a été aggravé par le fait que les concours de recrutement des élèves-maîtres et des professeurs ont connu des retards. Lors du conseil interministériel consacré à la rentrée scolaire tenu le 22 septembre 2023, Cheikh Oumar Anne, avait dénombré 8.883 enseignants manquants du préscolaire au lycée, en plus d’un manque de 110 inspecteurs de l’enseignement à travers le pays.
Concernant les abris provisoires, ils sont toujours en abondance dans les Académies de l’intérieur du pays comme à Sédhiou, à Kolda. Syndicats, société civile comme députés n’arrêtent pas de soulever la question qui plombent la qualité de l’éducation au Sénégal. En 2023, en marge de la célébration de la Journée internationale de la langue maternelle, à Kaffrine, l’ancien ministre de l’Education nationale avait dénoncé les défaillances des entreprises sénégalaises sélectionnées dans le cadre du Programme de remplacement des abris provisoires et d’ouvrages annexes (PROPAP).
A l’en croire, l’Etat du Sénégal a mis 50 milliards de FCFA, depuis 2016, alors que le nombre de salles réceptionnés ne fait même pas 800. Ce, sur 6000 abris provisoires à remplacer. Les défis à relever dans le secteur de l’éducation restent donc nombreux et risquent de menacer à terme l’immense espoir placé dans la formation à la base de ressources humaines qualifiées et compétentes pour porter le projet de développement du pays.