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30 novembre 2024
Éducation
AMADOU MOUSTAPHA SARRÉ SALUE L'ORGANISATION DU BAC TECHNIQUE
L’organisation de l’examen est “parfaitement bien faite”, a dit le ministre de la Formation professionnelle, après avoir visité des salles d’examen, et s’être entretenu avec les responsables du centre du lycée technique.
Thiès, 20 juin (APS) – Le ministre de la Formation professionnelle, Amadou Moustapha Ndieck Sarré, a salué, jeudi, premier jour des épreuves du baccalauréat technique, une organisation “parfaitement bien faite” de cet examen à Thiès.
Moustapha Sarré était venu constater le déroulement du baccalauréat technique au lycée technique François Xavier Ndione de Thiès, qui abrite le jury 1314, le seul du département pour le baccalauréat technique.
Il était accompagné d’agents de son ministère, du sous-préfet de Thiès-nord, Abdoul Sy, de l’inspecteur d’académie, El Hadji Mamadou Diouf, d’un responsable de la police et d’un représentant des parents d’élèves.
L’organisation de l’examen est “parfaitement bien faite”, a dit le ministre de la Formation professionnelle, après avoir visité des salles d’examen, et s’être entretenu avec les responsables du centre du lycée technique.
“Les candidats sont arrivés à l’heure, (et) ont trouvé des surveillants en nombre suffisant – au moins trois par salle”, a ajouté M. Sarré, selon qui, sur 210 candidats, dont 124 filles, il y avait quatre absents.
Aucun retard n’a été signalé, a-t-il poursuivi, tout en saluant le “rôle important” des inspecteurs de spécialité dans cette organisation.
À l’échelle nationale, 3.411 candidats, dont 1.880 filles, sont inscrits à l’examen du bac technique, a-t-il noté.
Le ministre a profité de l’occasion pour visiter les salles d’exercices pratiques du lycée technique de Thiès, dont il s’est dit satisfait du fonctionnement.
Il a promis un appui à l’établissement, notamment certaines filières qui impactent sur le développement durable et la souveraineté du pays.
“Ici, toutes les conditions sont réunies pour un bon déroulement du baccalauréat”, a aussi rassuré, de son côté, Mandickou Bâ, président du jury 1314.
Un dispositif de sécurité est en place et les correcteurs commencent à arriver, a-t-il dit à l’APS.
Le jury 1314 est réparti en trois séries : la T1 (mécanique), avec 66 candidats, la T2 (électrotechnique), qui compte 32 candidats, la série STEG, dédiée aux sciences de gestion, totalisant 112 candidats.
Cette dernière série comptabilise les trois absents, l’autre absent étant inscrit en T1.
Les épreuves ont démarré avec les sciences économiques et de gestion en STEG, et les mathématiques pour la T1.
70 CANDIDATS PLANCHENT SUR LES EPREUVES DU BACCALAUREAT TECHNIQUE
Au total, 70 candidats, dont 45 filles, ont démarré ce jeudi, les épreuves du baccalauréat technique à Tambacounda (est), a appris l’APS du président du jury 1239, Moussa Sène.
Tambacounda, 20 juin (APS) – Au total, 70 candidats, dont 45 filles, ont démarré ce jeudi, les épreuves du baccalauréat technique à Tambacounda (est), a appris l’APS du président du jury 1239, Moussa Sène.
”Nous comptons, 70 candidats dont 67 officiels et trois candidats libres répartis dans trois salles”, a renseigné le président du jury, soulignant que les épreuves ont démarré à temps et aucun problème n’a été enregistré pour le moment.
Moussa Sène a ajouté que parmi les candidats officiels ‘’45 sont des filles dont une candidate libre”. Chez les garçons, il y a deux candidats libres et 23 candidats officiels.
‘’Ils vont composer sur six jours entre aujourd’hui (jeudi) et le mercredi, hormis le dimanche’’, a précisé M. Sène, soulignant que le jury compte neuf surveillants, soit trois par salle.
Le directeur des études du lycée technique et la formation professionnelle de Tambacounda, Seydou Demba Konté, a assuré de son côté que ‘’dans l’ensemble les élèves ont été bien encadrés, d’autant plus qu’il n’y a pas eu de perturbations”.
Il a par ailleurs rappelé que l’année dernière, le taux de réussite était à plus 70%, tout en espérant pour cette année un taux bien supérieur.
LA COSYDEP DANS UNE APPROCHE PARTICIPATIVE DE RESILIENCE
La Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP) a initié un débat public au lycée Ibou Diallo de Sédhiou en vue de recueillir des difficultés vécues par les élèves pour y apporter des solutions communes
La Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP) a initié le samedi 15 juin un débat public au lycée Ibou Diallo de Sédhiou en vue de recueillir des difficultés vécues et racontées par les élèves pour y apporter des solutions communes. C’est dans le cadre de la mise en œuvre du projet de protection des enfants et la continuité des apprentissages en situation d’urgence.
Ce débat public organisé, samedi, au lycée Ibou Diallo de Sédhiou traitait de la question de la protection des élèves, des écoles et établissements dans le cadre de la mise en œuvre du projet de protection des enfants et continuité des apprentissages en situation d’urgence. En clair, il s’agissait, selon la Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP), maitresse d’œuvre des travaux, de développer des réflexes de résilience face à des situations d’urgence comme il en a été le cas avec la survenue de Covid19 et les crises socio-politiques en 2021. « L’exercice consistait à donner la parole aux sans voix. Tout ce que nous avons recueilli comme doléances sont venues des cibles, c'est-à-dire des élèves eux même. Et ils ont même proposé des solutions à chaque nouvelle situation. Je trouve que c’est une approche à saluer » a déclaré Abdoulaye Diallo, le coordonnateur de l’antenne régionale de la COSYDEP de Sédhiou. Et de relancer sur les difficultés identifiées : « il est surtout ressorti des débats la typologie des salles de classe qui ne sont pas toujours adaptées à la mobilité des élèves en situation de handicap. Il s’y ajoute des tables-bancs et des toilettes avec des chaises turques vraiment pas conformes aux besoins de ces personnes à mobilité réduite. Ce qui est toutefois à saluer, c’est que les solutions proviennent des apprenants eux-mêmes et que les chefs d’établissement s’engagent à respecter ».
Les élèves étaient au centre des débats et ont souligné des points d’attention. « Nous élèves avons très bien apprécié cette initiative. Cela nous a permis d’exposer nos doléances et engager les autorités à les honorer » a fait remarquer Mlle Mariam Moussouba Diédhiou, élève en classe de 1ere S au lycée Ibou Diallo.
Le proviseur du lycée Ibou Diallo Mamadou Mané magnifie cette interactivité : « des débats publics de ce genre nous permettent d’identifier la nature des difficultés. Nous avons très bien apprécié la réaction des élèves qui ont proposé des solutions. Nous allons les intégrer dans nos futures actions pour y apporter des solutions », rassure-t-il.
La coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP) compte élargir ces échanges dans la région de Sédhiou et un rapport dira à qui de droit les grandes recommandations issues de ce débat public.
FRAUDE AUX EXAMENS, L’IEF DE ZIGUINCHOR DEMANDE LA REPRISE DES ÉPREUVES
Les épreuves de fin d'année concernées par les cas de fraude sont notamment les mathématiques, l’histoire et la géographie, l’éducation civique, les sciences physiques, les langues vivantes 2 (LV2).
L’inspection de l’éducation et de la formation de Ziguinchor (IEF) a adressé, vendredi, aux principaux des collèges de la commune de Ziguinchor, une note aux principaux des collèges demandant la reprise des épreuves de composition du 2e semestre, a-t-on appris de sources locales.
« En raison des situations de fuite durant le déroulement des épreuves de composition du second semestre, l’administration des épreuves sera reprise dans les collèges (publics et privés) de la commune de Ziguinchor », note le communiqué l’IEF Ibrahima Kalil Sakho,
Les épreuves concernées par les cas de fraude sont notamment les mathématiques, l’histoire et la géographie, l’éducation civique, les sciences physiques, les langues vivantes 2 (LV2) pour la section moderne, le dessin ou la musique, indique la note.
Ibrahima Kalil Sakho demande aux principaux de prendre toutes les dispositions pour informer à temps les élèves.
L'UCAD FACE AU RISQUE D'UN VIDE ADMINISTRATIF
Selon le Sudes, le retard pris dans le processus de nomination du nouveau recteur enfreint la réglementation en vigueur. Si rien n'est fait dans les prochains jours, l'Université pourrait se retrouver sans direction légitime à compter du 20 juillet
(SenePlus) - L'Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar est confrontée à une situation préoccupante concernant le renouvellement de son rectorat. Selon le Syndicat Unitaire et Démocratique des Enseignants du Sénégal / Enseignement Supérieur et Recherche (SUDES-ESR) section UCAD, un retard significatif dans le lancement de l'appel à candidatures pour le poste de recteur met l'institution au risque d'un vide administratif à partir du 20 juillet 2024, date d'expiration du mandat de l'actuel recteur Ahmadou Aly Mbaye.
Cette inaction des instances de l'UCAD, notamment le Conseil d'Administration, contrevient au décret n° 2021-846 du 24 juin 2021 relatif aux modalités de nomination du recteur. Dans deux lettres adressées respectivement au ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, Abdourahmane Diouf, et au président du Conseil d'Administration, Mamadou Bocar Sy, le 13 juin 2024, le SUDES-ESR a dénoncé ce retard et appelé à des actions urgentes.
Dans sa lettre au ministre, le syndicat rappelle qu'un "comité de validation et de sélection des candidatures doit être mis en place quatre-vingt-dix (90) jours avant le terme du mandat du recteur en fonction". "Or, le mandat actuel du recteur expire le 20 juillet 2024, ce qui signifie que le comité aurait dû être mis en place et l'appel à candidatures lancé il y a déjà cinquante-cinq (55) jours", peut-on lire dans la lettre.
Le SUDES-ESR exprime son "indignation et profonde inquiétude quant aux conséquences potentielles sur la continuité et la stabilité de la gouvernance de l'UCAD". Il exhorte le ministre à "procéder le plus rapidement possible à la mise en place du comité de sélection et de validation" et à "instruire le conseil d'administration de l'UCAD afin de procéder sans délai au lancement de l'appel à candidatures".
Dans sa lettre au président du Conseil d'Administration, le syndicat dénonce "une violation manifeste des dispositions du décret" et pointe un "retard inadmissible". "À moins de quarante-cinq (45) jours de la fin de son mandat, le comité n'est toujours pas mis en place et l'appel à candidatures encore moins lancé", fustige la lettre.
Le SUDES-ESR met en garde contre les risques d'un vide administratif qui "impacterait gravement la gestion quotidienne et les prises de décisions cruciales" à l'UCAD. Il demande au Conseil d'Administration de "procéder sans délai à la rédaction et à la diffusion de l'appel à candidatures".
L’ÉVOLUTION TECHNOLOGIQUE DOIT CONDUIRE À ENSEIGNER AUTREMENT
L’évolution des connaissances scientifiques et techniques, ajoutée aux progrès des systèmes d’information et au poids des ”exigences publiques”, doit pousser les universités à “enseigner autrement”, a soutenu le professeur Ibrahima Cissé
Diamniadio, 13 juin (APS) – L’évolution des connaissances scientifiques et techniques, ajoutée aux progrès des systèmes d’information et au poids des ”exigences publiques”, doit pousser les universités à “enseigner autrement”, a soutenu le professeur Ibrahima Cissé, recteur de l’université Amadou-Mahtar-Mbow (UAM) de Diamniadio (ouest).
“L’UAM est une jeune université mais qui a quand même très tôt compris que l’évolution des connaissances scientifiques et techniques, l’évolution des systèmes d’information et les exigences publiques auxquels nous devons faire face doivent nous pousser à revoir notre forme d’intervention”, a expliqué M. Cissé.
Il intervenait, mercredi, à un panel de l’université Amadou-Mahtar-Mbow de Diamniadio, sur les “enjeux” de la présence de l’intelligence artificielle au regard des activités à découvrir et à appréhender par la société.
“Des savants ont prédit qu’il devait arriver un moment où il faut changer de paradigme en matière d’enseignement”, a-t-il rappelé en présence d’universitaires, de représentants du ministère de tutelle et d’étudiants.
“Dans le milieu de l’éducation, ce changement de paradigme vient à son heure, en ce sens que nous avons l’impression qu’on enseigne de la même façon qu’on nous a enseigné il y a de cela quelques années à l’université”, a souligné Ibrahima Cissé.
Il estime que le moment est venu de changer d’approche “pour enseigner autrement, évaluer autrement et apprendre autant”.
Beaucoup de sensibilisation à faire
Selon Antoine Ngom, membre du conseil d’administration de l’université Amadou-Mahtar-Mbow, ce panel auquel étaient conviés des spécialistes de l’intelligence artificielle (IA) était l’occasion de “parler d’intelligence artificielle, de parler des défis, des opportunités d’une intelligence artificielle responsable et éthique”.
“Les défis sont importants […] Il faut beaucoup de sensibilisation à faire”, a souligné M. Ngom.
Les opportunités offertes par l’intelligence artificielle “sont très importantes pour les entreprises qui peuvent innover plus facilement avec des ressources humaines de qualité”, “pour l’administration, appelée à être plus performante avec les technologies, pour l’économie également”, a insisté le président du conseil d’administration de l’UAM.
Le panel a permis aux experts, ceux de l’université numérique Cheikh-Amidou-Kane notamment, d’aborder “deux questions majeures”, à savoir les opportunités de l’IA et les “défis” que le Sénégal devrait relever “pour une intelligence artificielle responsable”.
LANCEMENT DE LA NOUVELLE INITIATIVE POUR LA TRANSFORMATION HUMANISTE DE L'EDUCATION
Il s’agit de la «réhabilitation des Infrastructures et des tables-bancs», de «l’investissement humain ‘’Setal Sunu Ekol’’» et de «l’aménagement d'espaces verts et reboisement autour du thème «un élève, un arbre», «une école, un jardin scolaire».
Dans une note rendue publique, le ministère de l’Education nationale a annoncé le lancement de la Nouvelle Initiative pour la Transformation Humaniste de l'Education (NITHE). L’objectif est de sensibiliser la communauté scolaire sur l’importance de la propreté et de l’hygiène. «Dans le cadre de l’initiative pour un Sénégal propre «Setal Sunu Reew», instituée par son Excellence, le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye et dans la perspective de l'organisation de vacances citoyennes initiées par le Premier Ministre, le Ministère de l'Education nationale (MEN), à travers sa Nouvelle Initiative pour la Transformation Humaniste de l'Education (NITHE), compte promouvoir l'Education environnementale parla sensibilisation de la communauté sur l'importance de la propreté et de l'hygiène dans les structures scolaires», rapporte le document. Il entend travailler autour de trois mesures en mobilisant les acteurs de l’école, en collaboration avec le Ministère des Forces Armées, le Ministère en charge de la Jeunesse et le Ministère en charge de l'Environnement.
Il s’agit de la «réhabilitation des Infrastructures et des tables-bancs», de «l’investissement humain ‘’Setal Sunu Ekol’’» et de «l’aménagement d'espaces verts et reboisement autour du thème «un élève, un arbre», «une école, un jardin scolaire».
Selon le ministère de l’Education nationale, «la pérennisation de telles actions devrait encourager la promotion des bonnes pratiques pour une école verte et la création de synergies entre l'école et les autres secteurs de la vie (privé, société civile, acteurs communautaires, etc.)».
Le ministre Moustapha Guirassy demande ainsi à tous les inspecteurs «d'étudier les moyens d'intégrer, dorénavant, ces actions, dans l'évaluation des élèves, des enseignants et des établissements scolaires». .
LE CENTRE DE FORMATION PÉTROLIER ET GAZIER OUVRIRA EN DÉCEMBRE
Malgré un retard de livraison, le projet de formation aux métiers du pétrole et du gaz de Saint-Louis a d'ores et déjà permis de former plus de 1000 jeunes sénégalais
Le chantier de construction du Centre de formation aux métiers du pétrole et du gaz de Saint-Louis qui devait être livré en fin mars dernier le sera finalement le 15 décembre prochain. Annonce faite hier, mercredi 12 juin, par le Coordonnateur du Projet d’Appui au Développement des Compétences et de l’Entreprenariat des Jeunes (PDCEJ), Sékou Badji, qui explique ce retard par des aléas qui n’ont pas facilité le déroulement des travaux. Au total, plus de 1000 jeunes ont été formés à divers métiers porteurs.
Cette visite de chantier du Centre de formation aux métiers du pétrole et du gaz de Saint-Louis a permis à la délégation du ministère de la Formation Professionnelle accompagnée des autorités administratives de la région et des services déconcentrés de constater de visu l’état d’avancement des travaux de construction dudit centre dont la livraison a connu un léger retard.
« La date de livraison initiale était prévue fin mars 2024 mais avec les aléas que nous avons connus sur ce site assez difficile du point de vue de ses caractéristiques et des facteurs liés à l'inondation, à la reprise des études d'exécution technique, nous avons prorogé la date de livraison jusqu'au 15 décembre 2024. C'est un projet important pour le gouvernement du Sénégal dans la mesure où nous avons d'importantes ressources pétrolières et gazières en cours d'exploitation et il fallait pour le gouvernement anticiper sur la disponibilité des ressources humaines mais aussi des entreprises capables d'intervenir dans la chaîne de l'industrie pétrolière et gazière. C'est pourquoi ce centre a été initié par le gouvernement en relation avec son partenaire, la Banque Africaine de Développement (BAD), pour un montant global de 12 milliards de francs CFA sur une période de 5 ans prorogé de 2 ans », a indiqué Sékou Badji, coordonnateur du Projet d'Appui au Développement des Compétences et de l'Entrepreneuriat des Jeunes dans les secteurs porteurs.
L’objectif est de permettre à la population d'accéder aux emplois qui vont être générés par cette activité et il fallait donc préparer les jeunes et accompagner les entreprises car, d’après lui, ce centre va se positionner comme un hub dans le secteur de l'industrie pétrolière et gazière pour former les jeunes de la sous-région et de l'Afrique de l'Ouest.
« Nous savons bien que le bassin sédimentaire que nous partageons avec les autres pays est riche en ressources pétrolières et gazières et le Sénégal va désormais avoir un dispositif de référence calé sur les standards internationaux dans l'industrie pétrolière et gazière. Effectivement, nous avons formé environ 1000 jeunes depuis 2020 sur des formations courtes qualifiantes qui permettent à beaucoup de jeunes aujourd'hui d'accéder à des emplois. C'est un processus qui se poursuivra et qui va préparer la jeunesse et les travailleurs en général à développer leurs compétences en attendant l'ouverture du centre », a-t-il rappelé.
L’adjoint au Préfet de Saint-Louis, Abdou Khadre Dieylani Bâ a quant à lui exprimé sa satisfaction relative à l’état d’avancement des travaux de ce chantier. Idem aussi pour Siré Bâ, conseiller technique du Ministre de la Formation Professionnelle qui a fait part de la volonté de la tutelle d’œuvrer pour l’aboutissement de ce chantier à date échue. La délégation s’est réunie par la suite à la préfecture pour échanger autour de ce projet.
PAR Pape Samba Kane
BOUBACAR BORIS DIOP : QUAND IL GRIFFE, QUAND IL CARESSE
À l'occasion de son 70e anniversaire, portrait intimiste et élogieux du grand homme de lettres, loin des clichés. Il dévoile les traits attachants d'un être rare, marqué par la générosité et le goût de la découverte des talents
Samedi dernier, 9 juin, à la Maison Binaf, à Sacré cœur, s'est déroulée une cérémonie, à l'initiative de quelques amis de l'auteur de "Murambi - Le livre des ossements", dont Toni Morison à dit : "Ce roman est un miracle". Elle oscillait entre une journée d'étude sur le fameux roman, (Neustadt International for litterature), un hommage à Boubacar Boris Diop, et la présentation-dédicace d'un ouvrage collectif, "Cercle autour de Murambi" (édition Harmattan-Sénégal), signé par de prestigieux noms d'intellectuels, universitaires et/ou écrivains africains. Cérémonie à l'initiative du Comité pour le Renouveau africain (Cora), avec à la baguette pour son organisation Koulsy Lamko et Ndongo Samba Sylla.
Caché parmi la petite foule de passionnés, j'avais un peu renoncé à prendre la parole, parce que le texte que j'avais exhumé d'un vieux projet, un portrait le plus humain possible de Boris, pour le proposer à l'assistance, sortait du format des interventions. SenePlus m'offre l'occasion de me rattraper.
Bon, bon, bon ! Pour commencer, on va dire : « Joyeux anniversaire Grand Boris », sans souci pour la banalité d’une introduction trop parfaitement usinée pour être honnête. Parce qu’il y aurait plus à craindre ici ; et ce serait d’avouer que j’ignorais la date de naissance de Boris, jusqu’à ce que Mame Less Camara [notre très regretté ami ] m’appelle – deux jours avant la date de livraison de ce papier - pour me parler de cette initiative destinée à célébrer, en le tenant à l’écart pour lui en faire la surprise, le soixante-dixième anniversaire de notre ami commun. Autre aveu, qui expliquerait en premier la banalité de cette introduction convenue, c’est que je n’avais aucune envie d’écrire ce papier. Peut-être doutais-je tout simplement de le pouvoir, d’en avoir les moyens… je vais dire moraux. Parce que j’ai une grande admiration pour Boris - je laisse de côté ce qui est entendu ici, notre amitié, qui justifie qu’on m’ait offert le privilège de mêler ma voix à ce concert de voix prestigieuses, pour témoigner affection et amitié à ce singulier personnage … je vais y venir.
L’admiration a au moins ceci de commun avec l’amour qu’elle a du mal à s’exprimer convenablement ; facilement elle bafouille, facilement elle s’égare, grandiloquente, emphatique, ou confuse. Ma grande crainte est donc née de cela. Cette conscience claire que j’ai de mon admiration pour Boris, a fait que j’ai douté de pouvoir porter quelque témoignage sur lui, le célébrer, avec suffisamment de grandeur, et sans aucune vanité. Ajoutons à cela que l’on parle d’un homme dont je connais l’aversion pour les complimenteurs, et la méfiance devant les éloges circonstanciés, conventionnels. En plus, pour qui connaît la sanction appliquée par Boris à ce type d’écart – le vieil ours qui se réveille en lui en ces circonstances sait alors donner un coup de griffe agacé – l’exercice devient encore plus délicat. L’ironie ravageuse dont il fait alors montre, pour ramener l’encenseur à la raison, fait des dégâts tout à fait équivalents à ceux de la griffure invoquée.
Je le vois d’ici rire, de ce petit rire mi-amusé, mi-dubitatif, curieux aussi - très différent de son grand éclat de rire, rare mais dont il n’est pas avare du tout pour qui partage son intimité et découvre, peu à peu, son humaine condition dépouillée du poids de sa célébrité, de son autorité intellectuelle, de son talent d’écrivain… C’est quand, hôte d’une délicatesse sans pareille, il veille sur votre séjour chez lui, vous fait à manger, vous sert un café, ou le thé, et vous éconduit gentiment de la cuisine, quand vous croyez devoir donner - « quand-même », vous dites-vous – un coup de main, ne serait-ce que pour débarrasser la table. Auparavant, réveillé aux aubes, il a marché en chaussettes dans les couloirs pour ménager votre sommeil. La veille, il était venu voir si votre moustiquaire était bien en place, avant de s’assurer que dans la salle de bain, il y avait un savon et tout ce dont un hôte pouvait avoir besoin pour son confort.
Je sais, je fais rêver quelques admirateurs et surtout les nombreuses groupies d’ici et d’ailleurs qui n’ont de plaisir, néanmoins si grand et précieux, que de lire ses écrits, ou, parfois, lors de cours, colloques et conférences, d’admirer de plus près celui qui, pour eux, restera un astre inaccessible … ou peut-être sont-ils sceptiques, et doutent-ils de ce que je raconte. Ceux, et surtout celles-là doivent, à me lire, se poser des questions aussi terribles que celle du poète : « Qui pourrait concevoir une biographie du soleil ? ». Je ne suis en train que d’esquisser un portrait, le plus humain possible, de quelqu’un avec qui j’ai le privilège d’avoir travaillé autour de journaux comme « Démocraties », « Le Matin », et dont j’ai le bonheur de compter parmi les amis, depuis plus de 2O ans. Cependant, face à cette épreuve de devoir écrire sur lui, qui m’oblige à l’observer d’une distance impossible à évaluer, je crains d’être tantôt Icare, tantôt gnome souterrain - trop près, mais pour brûler ; ou exilé sous terre, pour être aveuglé au moindre rayon.
Heureusement, le poète, Baudelaire, pour ne pas le nommer, répond lui-même à sa terrible question : « C’est une histoire qui, depuis que l’astre a donné signe de vie, est pleine de monotonie, de lumière et de grandeur ». La biographie du soleil ressemblerait donc à celle de n’importe quel homme, de n’importe quel grand homme, précisément ?
Revenons, alors, à l’heureux hôte reçu par Boris. Avant dîner, il lui avait servi un jus de gingembre ou d’hibiscus, lui avait tenu un discours enflammé sur les vertus de l’huile d’olive, lors de la mi-temps d’un match du Barça retransmis à la télé que Boris ne raterait pour rien au monde ; même sa sacro-sainte sieste y passerait. C’est que l’enseignant qu’il est, le journaliste et écrivain, auteur des inoubliables Tambours de la mémoire, Le Temps de Tamango, Le Cavalier et son ombre, et d’autres romans et essais, ainsi que des nouvelles et pièces de théâtre, reste ce gamin de la Médina, bon footballeur lui-même et, surtout, est un supporter, inconditionnel et passionné, de l’équipe catalane. Un véritable aficionado du foot, transporté de ferveur pour Lionel Messi, et qui, quand la rivalité Réal de Madrid/ Barcelone, comme souvent, atteint ses sommets, n’hésite pas à clamer : « Je déteste Ronaldo ».
Comme mon fils, Ousmane qui, a 14 ans, quand il me sortait ça, se voyait enjoint, en pleine retransmission du derby, de quitter le salon ; parce que, moi, je suis de l’autre camp, celui du Réal de Madrid de CR7. Et pendant que j’y pense, Boris et moi, qui parfois avons passé des nuits entières à ne pas être d’accord sur tel ou tel chose, politique ou autre, forcément dans la plus grande courtoisie, n’avons jamais regardé ensemble un match Barça contre Réal. Bien sûr, pour ma part, sans y penser, et je suis sûr que lui sera surpris « d’apprendre » ça, ici - parce que nous en avons regardé bien d’autres, des matches de foot -, c’est dire… Et je me demande si, l’un ou l’autre, tous les deux peut-être, inconsciemment, ne nous doutions pas qu’assumer quelque contradiction politique ou philosophique, nous serait plus endurable qu’un tête-à-tête, 90 minutes durant, entre supporters excités, même respectueux l’un de l’autre, des deux équipes espagnoles monstrueusement rivales.
Voici donc Boubacar Boris Diop loin de l’intellectuel à la discrétion distinguée, qui, lors des rencontres autours de livres ou d’idées à débattre où il arrive sobrement habillé d’un bogolan, d’une chemise en wax aux couleurs discrètes, ou plus rarement d’un veston sombre, se perd, tant que cela lui est possible, dans la foule assise face aux conférenciers et débatteurs. Compte-t-il parmi ces derniers, il a l’art de se faire oublier – ses interventions sont courtes, sobres …- ; jusqu’à ce qu’une de ces dissipations qui ont la particularité de le tirer de sa courtoise réserve ne soit commise d’un côté ou de l’autre de l’estrade. Il a l’art de se faire entendre alors, quitte à être désagréable, sans jamais taper sur la table ! La discrétion, chez Boris, est une seconde nature, presque une idée fixe.
Le bouquet de textes que des amis à lui ont décidé de collecter auprès d’autres amis à lui, pour le lui offrir à l’occasion de ses 70 ans, cette attention particulière, va certainement le toucher et produire l’effet de surprise escompté. Seulement, et je ne me moque qu’à peine, Boris sera encore plus surpris de se rendre compte qu’il a 70 ans. Eternellement en révolte, contre ceci ou cela, pourvu que soit entretenue sa rage contre la médiocrité dans toutes ses déclinaisons, Boris a depuis longtemps oublié son âge. Intellectuel exigeant, d’abord envers lui-même, travailleur acharné, sur sa machine dès cinq heures du matin, il est resté un jeune homme au sourire d’enfant. Et de l’enfant, il n’a pas que le sourire !
Ambivalent, comme nous tous autres, êtres humains, son sens de l’amitié domine tout, sauf, et cela peut surprendre beaucoup de monde, ses dispositions à l’admiration. Boris tombe en admiration devant le moindre embryon de talent, la moindre esquisse de courage, n’importe quel début d’engagement de la part de ces nombreux jeunes et moins jeunes gens pressés, manuscrits hâtifs sous le bras, qui le sollicitent, éprouvent ses yeux, plus très jeunes, le distraient de son propre travail. Il faut le connaître autant qu’on puisse connaître un être humain pour déceler dans ses yeux, chaque fois, cette lumière étonnante, révélatrice de cette disposition tout aussi étonnante chez quelqu’un qui se donne tant de mal lui-même, prend tout le temps qu’il faut, pour écrire la préface du texte le plus anodin, ne parlons pas de ses créations auxquelles il consacre plus que du temps, de la durée...
Cette disposition, cette main tendue, cette quête enchantée du nouveau talent, chez lui, à la fin des fins, révèle tout franchement une générosité presque débridée, une générosité de gamin, ayant certainement quelque chose à voir avec ce culte de l’écriture qui l’habite, et qui l’emplit d’une confiance presque naïve, charmante à la fin, dans les capacités de chaque être qui prendrait une plume, à offrir au monde un bouquet d’espérance…
BILAN POSITIF AU FESTIVAL RÉGIONAL DU SPORT SCOLAIRE À SÉDHIOU
Goudomp se hisse plus haut, le basket et le handball reportés, faute d’infrastructures
L’édition 2024 du Festival régional du sport scolaire de l’Inspection d’académie (IA) de Sédhiou s’est jouée avant-hier, dimanche 9 juin, dans le plus grand esprit de Fair-play, nonobstant la modicité des moyens. Le département de Goudomp, situé dans l’extrême sud du pays, s’est adjugé de l’essentiel des trophées dont la coupe du tournoi de football. Au sujet de l’organisation, les moyens ont quelque peu fait défaut ainsi que l’inadéquation et l’inexistence de cadres pour certains types de sport comme le basketball et le handball reporté sine die.
Clap de fin et expression de joie, le Festival régional du sport scolaire de Sédhiou, édition 2024, s’est refermé, avant-hier dimanche, sous de bons auspices, avec à la clé beaucoup de performances et de récompenses toutes compétitions confondues. «C’est un sentiment de satisfaction générale pour l’ensemble des compétitions sportives. Je tiens à remercier tous les membres du Comité d’organisation, l’Administration territoriale, le ministère de l’Education à travers la Division Sport et les Activités de jeunesse et madame le ministre des Sports qui, malgré le temps très court, a beaucoup contribué à la réussite de ces activités», relève de prime abord l’IA de Sédhiou, Papa Gorgui Ndiaye.
Et de poursuivre : «toutes disciplines confondues et à tous les niveaux, les compétitions ont enregistré de très bonnes performances. Pour le sport collectif, il y a surtout le football et le handball féminin. Il y a également les autres concours que sont le saut en longueur, le saut en hauteur, le triple saut et même la gymnastique». Ces records auraient pu être dépassés, si les écoles étaient dotées d’infrastructures sportives. D’où cet appel de l’Inspecteur d’académie de Sédhiou au soutien du sport scolaire : «oui, en effet, on ne dirait pas que c’est le mal ; mais cela gêne un peu pour la pratique de certaines disciplines. Pour le football ça se fait partout ou presque ; mais il y a certaines disciplines comme le volley et le basket, cela demande le minimum d’infrastructures sportives adéquates. Et pour cela, nous lançons un appel aux autorités surtout territoriales à doter nos écoles d’infrastructures de base», plaide l’inspecteur d’académie de Sédhiou Papa Gorgui Ndiaye.
L’Inspecteur régional des Sports se réjouit également des performances et rassure qu’avec un suivi de proximité, les résultats escomptés seront atteints. «Sédhiou a un grand potentiel en matière de sport et cela s’est confirmé à travers ces compétitions, au vue des performances enregistrées. Il suffit juste de les accompagner et c’est ce que nous sommes en train de faire. Certes, des efforts sont en cours surtout avec les initiatives des nouvelles autorités du pays», dixit Birame Diack La finale de football était présidée par l’adjoint au préfet de Sédhiou, Maktar Ndiaye, qui a salué l’esprit de fair-play et les talents ainsi reconnus.
A signaler que beaucoup de trophées sont remportés par les équipes de Goudomp dont la coupe du tournoi du ballon rond.