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5 décembre 2024
Economie
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COUP DE POUCE POUR LE POUVOIR D'ACHAT
Après des mois de hausse continue, le gouvernement sénégalais a dévoilé jeudi un vaste plan de réduction des tarifs sur les produits alimentaires de base. De quoi soulager bon nombre de familles éprouvées par la cherté de la vie
Le gouvernement a annoncé, jeudi, une révision des grilles tarifaires des produits de première nécessité, marquant ainsi une étape importante dans la lutte contre la cherté de la vie.
Cette décision, tant attendue par les Sénégalais, a été présentée en conférence de presse par le secrétaire général du gouvernement, Ahmidou Aminou Lo.
L’une des mesures phares concerne la baisse du prix du sucre cristallisé, avec une réduction de 50 Francs CFA par kilogramme. Désormais, le sucre sera vendu à 650 F CFA par kilogramme, au lieu de 700 F CFA. De même, le riz brisé non parfumé a vu son prix baisser de 40 F CFA, portant le nouveau tarif à 410 F CFA le kilogramme. En complément, le gouvernement a annoncé l’arrivée imminente de bateaux de riz en provenance d’Inde, ce qui pourrait encore influencer les prix à la baisse d’ici le mois d’août.
Pour l’huile raffinée, une réduction de 100 F CFA par bidon a été décidée, ce qui devrait apporter un soulagement notable aux ménages. Le prix du pain, denrée de base pour de nombreux Sénégalais, a également été revu à la baisse. La baguette de 190 g passe ainsi de 175 F CFA à 160 F CFA, soit une réduction de 15 F CFA.
Outre les denrées alimentaires, le gouvernement a introduit des mesures visant à alléger le coût de la construction. La taxe parafiscale sur le ciment, fixée à 2000 FCFA, a été suspendue de manière ciblée pour les habitations. Les entreprises ne bénéficieront pas de cette suspension, ce qui montre une volonté de cibler les ménages et les constructions résidentielles.
En ce qui concerne le foncier, des mesures spécifiques ont été annoncées, notamment pour la région de Mbour, ces terrains seront affectés à des promoteurs pour leur mise en valeur.
Pour le digital également, les données mobiles, les opérateurs ont donné accord pour baisser les coût d’accès à l’internet.
Pour l’engrais, une baisse de 22% a été notée, selon le secrétaire général du gouvernement.
Les représentants du gouvernement ont indiqué que les discussions avec les acteurs concernés se poursuivraient pour s’assurer de la mise en œuvre effective de ces réductions et pour aborder d’autres aspects liés au coût de la vie.
Il y a également des mesures d’accompagnement qui ont été prises par les autorités pour la régulation et la maîtrise des prix au centre de tout renforcement du contrôle économique. Les autorités promettent le retour des magasins témoins dans toutes les localités avec l’implication des populations mais également un contrôle sera fait sur le terrain pour pousser les commerçants à respecter les prix.
Par Ibou FALL
PÉTARDS MOUILLÉS, ÉCRANS DE FUMÉE
Ils sont aux commandes de la République et le peuple piaffe d’impatience de découvrir leur maestria. Ça va bientôt faire cent jours que les 54% des électeurs et leurs camarades de jeu attendent. Apparemment, c’est laborieux
A quelques encablures du redoutable discours de politique générale, alors que l’attendent des députés qui lui sont hostiles en majorité, le Premier ministre Ousmane Sonko ne semble pas vraiment se concentrer sur son sujet.
Ça fait déjà curieux d’apprendre le mois passé que le « Projet », via un laconique communiqué du Conseil des ministres, est en instance de rédaction et ne sera présenté qu’en fin d’année, si le Sénégal est toujours une République démocratique d’ici là. Cela fait pourtant une décennie que le parti Pastef nous le vend, avec un pic à compter de février 2021, alors qu’éclate l’affaire Sweet Beauté. Un complot d’Etat
On est en plein Covid quand le chouchou du Parlement, sans doute usé par son sacerdoce qui lui ruine la santé, cherche remède à un mal de dos congénital que même la graisse de boa africain calme mais ne soigne pas. Ah, la maudite cinquième lombaire !
Les aléas du GPS tropical sans doute, en plein couvre-feu, l’induisent en erreur : au lieu de frapper à la porte d’un cabinet de kinésithérapeute à la réputation indiscutablement panafricaine, Monsieur l’honorable député du Peuple toque chez la tenancière d’un p’tit salon de massage aux offres très peu académiques…
Tant qu’à faire, autant soigner le mal par le mal. C’est sur une jeune femme surgie du néant, aux études sommaires mais aux doigts de fée et aux formes voluptueuses, que le chantre de la gouvernance vertueuse tombe par accident.
Chienne de vie…
Il n’en faut pas plus à Macky Sall et sa smala pour monter en épingle une affaire cousue de fil blanc. On y trouve de tout : ministres, généraux, magistrats, avocats, journalistes, politiciens et autres fonctionnaires de seconde zone
La totale en résumé, pour prendre d’assaut la volonté populaire et mettre à mal la légitimité de celui qui déclare d’avance sa candidature à la Présidentielle de 2024 et que le peuple plébiscite avant l’heure. Ce ne serait pas une première sous nos cieux démocratiques : c’est aussi vieux que la République. Depuis Mamadou Dia jusqu’à Khalifa Sall, le «système» bouffe ses enfants vertueux.
Il leur suffit juste d’un faux-pas mal venu pour se retrouver sur la paille humide d’un cachot.
A ce moment précis, comprenez février 2021, il n’est plus question de don de sang pour guérir des malades, mais de sacrifice extrême pour sauver la vision messianique de Ousmane Sonko, le patriote suprême mâtiné du statut de lanceur d’alerte ultime, le député du peuple intraitable sur la bonne gouvernance, le panafricaniste fondamental que le camaïeu souverainiste du continent guette depuis l’assassinat de Sankara. J’avoue : les superlatifs me manquent…
Le dessein pastéfien sera ingurgité avec pertes et fracas par une faune de mécontents, laquelle délèguera en mars 2024, 54% des électeurs pour bouter les piliers et sous-fifres du «Système» loin des ors de la République
Détail de moindre importance : ce n’est pas le Patriote capital que le peuple porte au pouvoir, mais son timide lieutenant qui a le bon goût de confondre le Droit avec de l’anthropophagie très africaine et nos augustes magistrats avec des cannibales.
Le tandem des sauveurs d’un peuple aux abois jaillit de prison en même temps et pause bras dessus, bras dessous, devant les caméras une semaine avant le sacre. Dans ma turbulente enfance, j’ai connu Laurel et Hardy, Dupont et Dupond, Aladji Môr et Maroukhédia Guèye. A l’âge de la retraite, persuadé d’avoir tout enduré, je prends par surprise en pleine poire Ousmane et Diomaye…
Macky Sall, que le remords ronge, enjambe allègrement toutes les convenances afin d’expier ses fautes : amnisties tous azimuts, accusations de corruption de magistrats, croc-en-jambe discret mais efficace à son candidat, rencontres nocturnes, petites gentillesses occultes envers l’ennemi…
Au final, le 2 avril 2024, le Palais de l’avenue Léopold Sédar Senghor accueille un nouvel occupant qui prend ses quartiers pour l’heure au King Fahd. Faut absolument déminer avant d’occuper les lieux ? On est en Afrique, n’oubliez pas. Comme il faut s’y attendre, le Premier ministre est l’autre variable de l’équation « Diomaye môy Sonko ». Problème : ni l’un ni l’autre n’a la moindre expérience gouvernementale.
Ousmane Sonko, élu récemment maire de Ziguinchor, a juste le temps de s’asseoir dans le maroquin de la capitale du Sud que la Justice de Macky Sall le poursuit de ses assiduités. Quant à Diomaye, lors des mêmes Municipales, il n’est pas même capable de remporter la mairie de son village. Il faut croire qu’à la présidentielle, les électeurs de Ndiaganiao auront transhumé…
Bref, ils sont aux commandes de la République et le peuple piaffe d’impatience de découvrir leur maestria : les recrutements par appels à candidatures, la fin de la dette publique, la sortie de la zone Cfa, l’expulsion de la France sans ménagement avec un coup de pied dans le popotin de leur dernier bidasse sur nos terres, les pédés pendus haut et court, le wolof comme langue officielle et le « seur’ou Ndiago » en tenue d’apparat durant les fastes républicains…
Ça va bientôt faire cent jours que les 54% des électeurs et leurs camarades de jeu attendent. Apparemment, c’est laborieux.
Ils assistent à quelques shows dont Jean-Luc Mélenchon qui ouvre le bal en guest-star par un plaidoyer, ô sacrilège, pour le mariage gay. Ça nous ramène, pour ne rien changer aux traditions, son Toubab à chaque génération : Senghor et Pompidou, Diouf et Chirac, Wade et Sarkozy, Macky et Macron, Sonko et Mélenchon. Ça fait toujours sophistiqué de poser avec son Français pour la postérité…
Oui, mais ça ne suffit pas à meubler le temps que l’on trouve toujours long quand on s’ennuie. Comme un 31 décembre, il faut du pétard, même mouillé, pour animer la scène. Les injustices de la Justice, par exemple, inspirent un grand-place où vont plastronner des assassins de juge amnistiés, des charlatans élargis de justesse et des insurgés en rupture de ban. Ou alors, pour le buzz, les mécomptes fiscaux de la presse que Macky Sall a corrompue jusqu’à la moelle.
Côté théâtre, on ne se gêne pas : quand le bigame Diomaye s’offre deux béliers au rabais chez l’humoriste Gallo Thiéllo, le protocole obséquieux s’interdit de ricaner. Cette expédition téméraire dans l’univers des pauvres fait tout de même moins de bruit que le raout au Grand Théâtre de son Premier ministre Ousmane Sonko devant son parterre d’inconditionnels, auxquels il apprend avec une désarmante désinvolture le petit nom de son patron : Serigne Ngoundou
Notre Premier ministre ne doute de rien…
Bien au contraire, le leader de Pastef se disperse depuis sa prise de fonction avec une sorte de légèreté surréaliste en multipliant les sorties médiatiques, lesquelles sont autant de déclarations de guerre contre les piliers de l’Etat de Droit démocratique. Un coup, ce sont les magistrats, et même les lois qui ne lui conviennent pas ; un autre, les planqués de l’ancien régime qui se partagent les terres de la Corniche et les voitures de la Présidence, ou alors les journalistes à la moralité douteuse dont il faut réduire à néant les capacités de nuisance par les impôts. Il voit même des ennemis partout, planqués dans des pays lointains, occupés à concocter des putschs contre le nouvel Etat démocratique qui naît du champ de ruines laissé par Macky Sall.
Tant d’écrans de fumée qui sont autant de massages pour garder la flemme de s’indigner. Souriez quand même : c’est le mois de joint…
INTRODUCTION DE LA TVA SUR LES ACTIVITÉS NUMERIQUES À PARTIR DU 1ER JUILLET
Cette mesure s’applique aussi bien aux entreprises nationales qu’aux fournisseurs étrangers qui utilisent des technologies propres pour offrir des services numériques.
Le Sénégal s’apprête à appliquer une taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) sur les activités numériques dès le 1er juillet prochain, une initiative du ministère des Finances et du Budget visant à élargir l’assiette fiscale et à renforcer la mobilisation des ressources internes pour financer les politiques publiques.
Les prestations de services numériques, comprenant la fourniture de biens et services immatériels via des réseaux informatiques et/ou électroniques, seront désormais soumises à la TVA. Cette mesure s’applique aussi bien aux entreprises nationales qu’aux fournisseurs étrangers qui utilisent des technologies propres pour offrir des services numériques.
Principaux domaines concernés : intermédiation numérique, les plateformes et places de marché en ligne facilitant les transactions entre fournisseurs et clients. Téléchargement et diffusion : musique, films, et jeux en ligne. Stockage et traitement des données : services de cloud et gestion de bases de données. Apprentissage et enseignement en ligne : Cours et formations à distance. Hébergement de contenus en ligne : sites web, images, et textes.
Les fournisseurs étrangers seront tenus de collecter et de reverser la TVA applicable à leurs opérations de vente en ligne effectuées sur le territoire sénégalais. Les intermédiaires, tels que les plateformes numériques, percevant des commissions sur ces transactions, seront également soumis à cette obligation fiscale.
La base imposable sera déterminée selon le chiffre d’affaires réel des fournisseurs non-résidents ou des opérateurs de plateformes numériques étrangères, évaluée en fonction de la contrepartie reçue ou à recevoir. Le taux de TVA au Sénégal est fixé à 18 %, avec une réduction spécifique de 10 % pour le secteur de l’hôtellerie et de la restauration depuis la pandémie de Covid-19.
Cette nouvelle réglementation vise non seulement à accroître les recettes fiscales de l’État, mais aussi à créer un environnement commercial plus équitable entre les entreprises locales et les géants du numérique étrangers. En structurant ainsi l’imposition des activités numériques, le Sénégal aspire à moderniser son système fiscal et à s’assurer que toutes les parties prenantes contribuent équitablement au développement économique du pays.
Les autorités sénégalaises espèrent que cette mesure encouragera également une plus grande transparence et une meilleure gouvernance des transactions numériques, tout en offrant aux consommateurs locaux des services numériques de qualité.
1 358,71 MILLIARDS DÉPENSÉS AU PREMIER TRIMESTRE 2024
Le ministère des Finances et du Budget a publié son rapport d’exécution budgétaire du premier trimestre 2024
Le ministère des Finances et du Budget a publié son rapport d’exécution budgétaire du premier trimestre 2024. Il ressort du document que les dépenses exécutées du budget général s’élèvent à 1 358,71 milliards FCFA, représentant 24,30% par rapport aux crédits ouverts, au 31 mars 2024.
Dans son rapport trimestriel d’exécution budgétaire, le ministère des Finances et du Budget (MFB) présente la situation d’exécution du budget de l’État du Sénégal à la fin du premier trimestre 2024 au regard des prévisions de la Loi de finances initiale (LFI) pour l’année 2024 et des différents mouvements de crédits opérés sur la période. Une analyse de la situation d’exécution du budget montre une évolution des ressources du budget général. En effet, elles ont évolué à la hausse de 13,94 milliards FCFA soit 1,77%, comparées au premier trimestre 2023. A fin mars, les ressources du budget général mobilisées s’élèvent à 803,24 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 17,11% par rapport à l’objectif annuel de 4 693,80 milliards FCFA fixé par la LFI. Cette hausse est imputable aux ressources internes qui se sont stabilisées à 17,10 milliards FCFA, soit 2,3% grâce au bon niveau de recouvrement des recettes fiscales avec 28,8 milliards FCFA, soit 4,0%, notamment des impôts directs et indirects qui ont respectivement augmenté de 0,76 milliard FCFA ou 0,3% et 22,17 milliards FCFA, soit 5,3%, par rapport à l’année précédente. Parallèlement, les crédits du budget général ouverts par la LFI 2024 pour un montant de 5 533,90 milliards FCFA ont été revus à la hausse de 56,73 milliards FCFA pour se chiffrer à 5 590,64 milliards FCFA au 31 mars 2024. Cette hausse est due aux reports de crédits d’investissement financés sur ressources internes à 56,73 milliards FCFA effectués en début d’année.
181,67 MILLIARDS DES CHARGES FINANCIERES DE LA DETTE PUBLIQUE
Pour ce qui est des dépenses exécutées du budget général, elles s’élèvent, selon le rapport, à 1 358,71 milliards FCFA représentant 24,30 par rapport aux crédits ouverts, au 31 mars 2024. Il s'agit dans le détail de - 27,80% pour les dépenses ordinaires, soit 1 027,94 milliards FCFA et - 17,47% pour les dépenses en capital, soit 330,78 milliards FCFA. L’exécution des dépenses du budget général étant composée des Charges financières de la dette publique pour un montant de 181,67 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 31,42%, des dépenses de personnel pour 353,49 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 24,51%, des dépenses d’acquisitions de biens et services à 90,03 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 21,33%, des dépenses de transferts courants pour 402,74 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 32,10%, des dépenses d’investissement exécutées par l’Etat à 20,64 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 5,93%, des dépenses de transferts en capital à 152,88 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 18,13% et des dépenses en capital sur ressources externes à 157, 26 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 22,41%.
HAUSSE DE 29,388 MILLIARDS DE LA MASSE SALARIALE DANS LA FONCTION PUBLIQUE...
Sur l’exécution des dépenses ordinaires, on note que les charges financières de la dette au cours du premier trimestre 2024 s’élèvent provisoirement à 181,67 milliards FCFA, représentant environ 31,42% des prévisions de la LFI 2024. Comparées à la même période de l’année précédente, les charges financières ont baissé de 52,7% soit-202,47 milliards FCFA. Celle-ci est imputable surtout aux charges de la dette extérieure qui ont connu une baisse de 51,88% soit - 167,46 milliards FCFA). Concernant les charges de la dette intérieure, elles ont aussi baissé de 57,08% soit -35,01 milliards FCFA; cependant, les dépenses de personnel exécutées sur la même période s’élèvent à 353,491 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 24,51% sur des crédits ouverts à 1 442,465 milliards FCFA.
Comparée au trimestre précédent, la masse salariale a augmenté de 29,388 milliards, soit 9% en valeur relative. En glissement annuel, les dépenses de personnel ont évolué de 34,651 milliards en valeur absolue et 11% en valeur relative, cette hausse est due à la prise en charge des échéances relatives aux accords signés entre l’Etat et les organisations syndicales des secteurs de l’éducation et de la santé en 2022. Les dépenses de personnel sont principalement portées par les secteurs de l'Éducation et de la Formation professionnelle avec un montant de 191,355 milliards, soit 56,2% du total. Suivent respectivement le secteur des forces de défense et de sécurité (84,532 milliards, soit 24,8%), le secteur de la santé (19,343 milliards, soit 5,7%), le ministère des Finances et du Budget (10,632 milliards, soit 3,1%), le ministère de la Justice (8,807 milliards, soit 2,6%) etles Institutions (8,507 milliards, soit 2,5%). Les autres secteurs se partagent 5,1% de la masse salariale, soit 17,297 milliards. L’effectif des agents de la fonction publique se chiffre à la fin du premier trimestre de 2024 à 181 947 agents, soit une progression de 3,0% par rapport au trimestre précédent.
EXPLOITATION DU PÉTROLE ET DU GAZ, LES AUTORITÉS INVITÉES À LA TRANSPARENCE
L’ONG Publiez ce que vous payez (PCQVP) a invité mercredi les autorités à la transparence dans la perspective de l’exploitation du pétrole et du Gaz.
L’ONG Publiez ce que vous payez (PCQVP) a invité mercredi les autorités à la transparence dans la perspective de l’exploitation du pétrole et du Gaz.
« En termes de transparence, il est important que le Sénégal s’assure effectivement que la production déclarée correspond à la production réelle. Et c’est à ce niveau-là que beaucoup de pays pèchent, surtout à avoir le contrôle. Parce que le modèle de contrat de passage de production est basé sur la quantité de produits par jour qui sera déterminant dans le partage des revenus », a déclaré Demba SEYDI, par ailleurs coordinateur régional senior
Respecter les normes environnementales
Il a souligné la nécessité fondamentale de contrôler les prix au niveau du marché mondial.
« Cela aussi est déterminant, car les revenus et la fiscalité sont calculés sur la base du prix du marché mondial », a-t-il indiqué.
Le coordonnateur régional « Publiez ce que vous payez » invite les autorités à respecter les normes environnementales.
« Naturellement, l’exploitation du pétrole engendre des impacts considérables sur l’environnement. Je crois que l’État du Sénégal doit prêter une attention particulière aussi sur cette question-là », souligne Demba SEYDI.
ALLAFRICA GLOBAL MEDIA, LAUREAT DU PRIX MEDIA FINANCIER
Première plateforme panafricaine d’informations, le Groupe AllAfrica Global Média a été désigné lauréat du Prix Média Financier de l’année. C’était à l’occasion de la 5ème édition des Brvm Awards 2024 qui s’est tenue les 6 et 7 juin derniers à Abidjan.
Première plateforme panafricaine d’informations, le Groupe AllAfrica Global Média a été désigné lauréat du Prix Média Financier de l’année. C’était à l’occasion de la 5ème édition des Brvm Awards 2024 qui s’est tenue les 6 et 7 juin derniers à Abidjan.
Site d’informations avec une portée panafricaine, AllAfrica est le lauréat du prix Média Financier de l’année, indique un communiqué. Il a été désigné lors de la 5e édition des Brvm Awards 2024, qui a eu lieu les 6 et 7 juin derniers en Côte d’Ivoire. Une cérémonie qui était placée sous le thème «La technologie au cœur des marchés de capitaux : quels enjeux pour l’actionnariat populaire ?» Ce rendez-vous annuel des acteurs du Marché financier régional de l’Uemoa, intervient, en effet, à une période marquée par l’innovation technologique et la digitalisation qui jouent un rôle primordial dans le secteur financier mondial.
Très touchée par cette marque de reconnaissance, la Directrice régionale francophone a exprimé sa «profonde gratitude» à la Brvm (Bourse régionale des valeurs mobilières). «Ce prix est le fruit d’un travail d’arrache-pied que toutes les équipes de AllAfrica de Cape Town à Dakar, sans oublier Abidjan, Abuja, Lagos, Libéria, Johannesburg, Nairobi, et Washington DC mènent au service du continent, en fournissant des informations précises et pertinentes», a dit Mme Mariama Ba. Elle a par ailleurs dédié ce prix à tous leurs lecteurs qui, chaque jour, cherchent à s’informer sur la plateforme. «Cette récompense renforce notre engagement à continuer de fournir des informations de qualité et à contribuer positivement à l’écosystème africain», a-t-elle ajouté.
De son côté, M. Reed Kramer, co-fondateur et Pdg AllAfrica, a loué le «professionnalisme» de son équipe dévouée avant de féliciter la Brvm, pour «l’attention portée à ce travail que nous menons pour promouvoir le développement économique du continent». A noter que le Groupe Allafrica Global Média est une plateforme d’informations générales qui utilise les technologies digitales pour mieux représenter le continent à travers le monde».
LA BANQUE MONDIALE PRONE L’ELARGISSEMENT FISCAL POUR CONFORTER LES PERSPECTIVES POSITIVES DU PAYS
Selon le rapport publié hier par la Banque mondiale sur la situation économique du Sénégal, les incertitudes nationales, régionales et mondiales sont élevées, faisant pencher les risques vers la baisse.
Saisir l’opportunité des réformes fiscales pour conforter les perspectives économiques positives du notre pays ! Les quatre dernières années, marquées par le Covid et les tensions politiques (émeutes mars 2021, 2024), n’ont pas été sans conséquences sur l’économie nationale. Selon le rapport publié hier par la Banque mondiale sur la situation économique du Sénégal, les incertitudes nationales, régionales et mondiales sont élevées, faisant pencher les risques vers la baisse. Les réformes fiscales peuvent accroître les recettes pour l’équité sociale.
Selon la Banque mondiale, en dépit des chocs multiformes, notre pays a relativement bien résisté. L’incidence de la pauvreté est resté relativement inchangé à 37,5 % en 2021/2022 contre 37,8 % en 2018/2019, malgré la pandémie. D’après le rapport, les Sénégalais pauvres restent concentrés dans les zones rurales et plus fortement dans le bassin arachidier. « La baisse observée de la consommation par habitant a été surtout ressentie par les ménages plus aisés. Le taux de croissance moyen des plus pauvres a été moins négatif que celui des plus aisés, ce qui a entraîné une diminution des inégalités aux niveaux aussi bien national qu’urbain et rural », estiment les auteurs du rapport.
Les raisons d’une stagnation des recettes fiscales au cours de la dernière décennie !
Comme les nouveaux dirigeants du pays, l’institution de Bretton Woods estime que l’amélioration de la mobilisation des recettes domestiques reste essentielle pour que notre pays puisse réaliser ses ambitions en matière de développement. D’après le rapport de la Banque mondiale publié hier, la croissance et le dynamisme des recettes fiscales du Sénégal se sont régulièrement améliorés au cours de la dernière décennie, surpassant ses pairs, mais les recettes restent en deçà de leur potentiel. Mieux, l’impôt sur le revenu des personnes physiques produit peu de recettes et sa contribution aux recettes fiscales totales a stagné au cours de la dernière décennie. Ceci en raison de l’étroitesse de l’assiette fiscale et de l’absence d’élan réformateur. Cependant, l’accélération des réformes de l’administration fiscale et des politiques visant l’IRPP peut contribuer à stimuler les efforts de mobilisation des recettes intérieures. Les perspectives restent globalement positives avec l’engagement des autorités pour des réformes structurelles majeures et l’amélioration de la transparence. Mais elles dépendent d’un solide engagement en faveur de la stabilité macroéconomique. Les réformes fiscales peuvent accroître les recettes pour l’équité sociale, selon la Banque Mondiale.
Les défis...
Il y a de quoi espérer en des lendemains qui chantent pour notre économie sénégalaise surtout avec l’apparition du premier baril de pétrole. Tout cela annonce de belles perspectives de réformer les recettes fiscales avec comme principal chantier l’élargissement de l’assiette fiscale. La BM note en tout cas que la croissance économique de notre pays s’est montrée résiliente en 2023 dans un contexte de tensions politiques conjuguées à une inflation persistante quoiqu’en baisse. Le dynamisme des secteurs primaire et secondaire a soutenu l’activité économique malgré des perturbations dans le secteur des services et une décélération de la croissance des exportations. Le taux de croissance s’est établi ainsi à 4.3%, en hausse par rapport aux 3,8% enregistrés en 2022. « La volonté des nouvelles autorités de renforcer la transparence de la gestion des finances publiques est une opportunité qui conforte les perspectives économiques positives du Sénégal à moyen terme. Ces perspectives demeurent néanmoins conditionnées sur le court terme par un engagement envers la consolidation budgétaire et la mise en œuvre de réformes transformatrices, piliers de la stabilité macroéconomique » souligne Keiko Miwa, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Cabo Verde, la Gambie, la Guinée-Bissau, la Mauritanie et le Sénégal.
L’importance des réformes fiscales et l’amélioration de l’impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP) !
L’ambition de la réduction du déficit fiscal, prévue en 2023, s’est concrétisée, entraînant ainsi un déficit de 5.1 % du PIB, légèrement supérieur à l’objectif de 4,9 %. « Les réformes fiscales et l’amélioration de l’impôt sur le revenu des personnes physiques peuvent accroître les recettes internes à travers un élargissement de la base fiscale et un renforcement de l’application du cadre légal. Ce, sans augmenter la pauvreté ou les inégalités » a ajouté Wilfried A. Kouame, économiste principal à la Banque mondiale et un des auteurs du rapport. Par ailleurs, selon toujours le rapport, l’informalité, l’étroitesse de l’assiette fiscale et l’application limitée de la législation entravent la capacité des impôts directs à augmenter les recettes et corriger les inégalités avant l’imposition. L’accélération des réformes de l’administration fiscale et des politiques visant l’impôt sur le revenu des personnes physiques peut contribuer à stimuler les efforts de mobilisation des recettes intérieures. Enfin, le rapport indique que l’incidence de la pauvreté au Sénégal est restée stable avec des différences régionales marquées, et une baisse notable dans certaines zones comme la vallée du fleuve Sénégal.
LES CHIFFRES DE LA MANNE PÉTROLIÈRE SÉNÉGALAISE
Alors que l'opposant Ousmane Sonko évoquait une portion congrue de 10% pour l'Etat, Africa Check révèle que la part réelle du Sénégal dans ses hydrocarbures se situe entre 50 et 64%. Un éclairage nécessaire sur cet enjeu stratégique
(SenePlus) - Quelques jours après l'annonce par Woodside de la production du premier baril de pétrole sur le champ de Sangomar, les déclarations controversées d'Ousmane Sonko, à l'époque chef de l'opposition, refont surface. En 2022, celui qui est désormais Premier ministre avait affirmé que « le Sénégal ne détenait que 10% de ses ressources pétrolières et gazières ».
Mais une enquête publiée en 2023 par la plateforme de fact-checking Africa Check contredit ces allégations. Selon l'organisation, "l'affirmation de M. Sonko est tout simplement fausse".
Africa Check explique que, dans aucun des contrats pétroliers actuellement en vigueur, le Sénégal ne cède 90% des revenus aux compagnies étrangères comme l'avait soutenu l'ancien opposant.
Pour étayer ses dires, Africa Check s'appuie sur les éclaircissements de l'Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives du Sénégal (ITIE Sénégal) et de la société nationale Petrosen. Ces deux institutions affirment que les 10% évoqués par Sonko concernent uniquement la participation "portée" de Petrosen en phase d'exploration, sans frais pour l'Etat.
En réalité, la part réelle de l'État provient de trois sources : celle de Petrosen (jusqu'à 20 % en phase d'exploitation), le profit pétrolier (50 à 70 %) et les impôts et taxes sur les entreprises. Au final, selon les experts cités, l'Etat pourrait engranger entre 50 et 64% des revenus sur les gisements comme Sangomar et Grand Tortue/Ahmeyim.
"Dire que l'Etat ne détient que 10% est factuellement faux", tranche l'expert pétrolier Mohamed Julien Ndao, interrogé par Africa Check. L'enquête conclut donc que les propositions du Premier ministre Sonko, relayés en 2022 lors de la campagne présidentielle, sont incorrectes.
"Dire que l'Etat ne détient que 10% est factuellement faux", tranche l'expert pétrolier Mohamed Julien Ndao, impliqué par l'organisation de vérification des faits.
Alors que le Sénégal s'apprête à tirer les premiers bénéfices de la manne pétrolière, cet rappel d'Africa Check souligne l'importance d'une communication transparente sur ce dossier sensible lié à l'exploitation des ressources nationales.
WOODSIDE RÉVÈLE SES PREMIERS CONTACTS AVEC LES AUTORITÉS
Le débat sur la renégociation des contrats signés avec les compagnies pétrolières est sur toutes les lèvres. Woodside, principal opérateur du champ de Sangomar, s'est exprimé sur la question et défend le respect des contrats
Le Sénégal est devenu pays producteur de pétrole. Woodside, qui détient 82% de participations sur Sangomar, a annoncé avoir produit le premier baril. Les responsables de la compagnie pétrolière ont donné une téléconférence dans laquelle la question de la renégociation des contrats a été bien évoquée.
Avant même leur arrivée au pouvoir, les nouvelles autorités du Sénégal ont annoncé leur volonté de renégocier les contrats pétroliers et gaziers. Question sur laquelle les compagnies pétrolières travaillant au Sénégal, n’avaient pas réagi jusqu’ici. Mais, après avoir annoncé la production du premier baril de pétrole hier mardi, Woodside, qui détient 82% de participations sur Sangomar, s'est exprimé sur la question.
«J'ai eu l'occasion de rencontrer le ministre du Pétrole Birame Souleye Diop et c'était essentiellement pour faire le point sur les progrès réalisés sur Sangomar, mais aussi pour réitérer notre engagement. Et Woodside cherche vraiment à travailler avec le gouvernement du Sénégal pour aller de l’avant. Ce fut une très bonne rencontre, une rencontre très positive», a indiqué Shiva MacMahom, la responsable des opérations internationales de Woodside, lors d'une téléconférence dont iGFM a parcouru la transcription.
"Ce que le ministre du Ptérole, Birame Souleye Diop, m'a dit..."
Elle a aussi révélé le discours que lui a tenu le successeur d'Antoine Diome au ministère du Pétrole : «Le Ministre Diop a réitéré et renforcé l'importance du respect des obligations contractuelles par toutes les parties. Je sais qu'il y a eu différentes rumeurs surle marché, mais la réalité est que, et notre expérience a montré que, les pays qui réussissent le mieux sont ceux qui ont collaboré avec l'industrie, dans le respect du caractère sacré du contrat et ceux qui créent un environnement d’investissement stable.»
La responsable des opérations internationales de de Woodside a dit ce qu'attend sa compagnie des nouveaux gouvernants du Sénégal. Et c’est essentiellement le respect des droits de l’investisseur.
«Nous menons également nos activités avec intégrité, travaillons bien et soutenons les gouvernements qui défendent les mêmes valeurs. Nous savons que le gouvernement sénégalais est également attaché à ces principes. Nous avons apprécié les récents commentaires du Président saluant les partenariats privés et renforçant l'engagement de l'État à faire respecter l'État de droit et à protéger les droits des investisseurs. Ce fut une visite très positive et un début très positif pour notre relation avec le nouveau gouvernement», dit-elle.
Comment la production sera partagée
Pour ce qui est des contrats liant Woodside à l’Etat du Sénégal, elle explique qu’il s’agit d’un contrat de partage de production. Et au pic de la production, 75%des recettes pourront être consacrés au recouvrement des coûts, y compris les dépenses de fonctionnement, les dépenses en capital de la phase d'exécution, les dépenses en capital antérieures à la décision de la Décision finale d'investissement (Fid) et les redevances payées au gouvernement.
Puis, les revenus restants sont partagés : la part du gouvernement étant de 15 à 20% selon nos taux de production attendus. L'impôt sur le revenu qui sera appliquée à la compagnie est de 33%, en plus d'un impôt sur le revenu de succursale de 10%. De plus, interviendront des prélèvements et des paiements mineurs, dévoile le responsable de la compagnie.
CE QUE DIT LA LOI DE REPARTITION ET D’ENCADREMENT
Alors que le Sénégal vient d’intégrer le cercle des producteurs de pétrole après le «first oil» extrait du champ de Sangomar, des questions sur la répartition des recettes refont surface
Le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a officiellement reçu l'échantillon du premier baril brut extrait du champ pétrolier de Sangomar hier, mercredi 12 juin 2024, en marge du Conseil des ministres, des mains de Birame Souleye Diop, ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines. Le Sénégal intègre ainsi le groupe restreint des pays producteurs de pétrole. Dérrière l’engouement né de ce succès se pose l’équation de la répartition des recettes notamment la part réelle, ce que gagne le Sénégal.
Alors que le Sénégal vient d’intégrer, depuis avant-hier mardi, le cercle restreint des pays producteurs de pétrole après le «first oil» extrait du champ de Sangomar qui lance le début de l'exploitation, des questions sur ce que gagne le Sénégal et la répartition des recettes refont surface. Lors du Conseil présidentiel, du mardi 21 décembre 2021, consacrées à la répartition et à l'encadrement de ces recettes et présidé par l’ancien président de la République, Macky Sall, au Centre international de conférence Abdou Diouf de Diamniadio (Cicad), les recettes prévisionnelles de l'État du Sénégal de la production des barils de pétrole et mètres-cubes de gaz naturel étaient estimées à 700 milliards de francs CFA par an, pendant 30 ans, soit 21 000 milliards de francs CFA.
Les réserves de Sangomar exploitées par Woodside sont estimées à environ 630 millions de barils (100 000 barils/jour lors de la première), GTA (Grand Tortue Ahmeyim), située à la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie, développée par BP va produire 2,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié par an. Mais, pour le moment, pour cette première phase qui va durer 25 ans et dont l’objectif est de produire 100.000 barils/jour, l’option c’est d’y aller progressivement pour atteindre le but assigné dans quelques semaines, informe la PETROSEN. En ce sens qu’actuellement seuls 4 puits sont en activité, produisant plus 28 mille barils/jours, sur les 23 dont 11 pour le forage et le reste des injecteurs. Le forage d’autres puits étant en cours.
Toutefois, rappelle Seneweb, cette manne (700 milliards de francs CFA par an) est répartie en trois destinations (le budget général, le fonds intergénérationnel et le fonds de stabilisation), comme suit : un maximum de 90% destiné au budget annuel, un minimum de 10% destiné au fonds intergénérationnel. S'agissant, par ailleurs, de la part destinée au fonds de stabilisation, elle sera établie par le Cos-Petrogaz qui en assure la gestion. «Ces revenus vont servir à des dépenses d'investissement au bénéfice exclusif des populations, générations actuelles comme générations futures. Dans un premier temps, ces investissements serviront au renforcement et à la valorisation de notre capital humain, à la transformation structurelle de notre économie et, enfin, le renforcement de la sécurité, de la stabilité et de la gouvernance», soulignait Abdoulaye Daouda Diallo, l'actuel président du Cese, alors ministre des Finances et du Budget.
Au terme de ce conseil interministériel un projet de loi sur la répartition des recettes avait été élaboré puis validé en conseil des ministres le 29 décembre 2021, avant son adoption par l'Assemblée nationale en sa séance du 11 avril 2022. Cette loi qui comporte23articles se fonde sur quatre principes que sont : l'interdiction de toute cession anticipée des ressources d'hydrocarbures et/ou toute sûreté anticipée sur ces ressources ; la budgétisation intégrale des recettes fiscales et non fiscales tirées de l'exploitation des hydrocarbures ; la création d'un fonds intergénérationnel ; la création d'un fonds de stabilisation. Pour le moment, pour cette première phase qui va durer 25 ans et dont cet objectif de 100.000 barils/jour l’option c’est d’y aller progressivement pour atteindre le but assigné dans quelques semaine. Donc au moins4puits sont en activité, produisant plus 28 mille barils/ jours, sur les 23 dont 11 pour le forage et le reste des injecteurs.