La progpagation du cancer en Algérie ces dernières années a été multipliée par 5 et les femmes atteintes de la maladie sont rejetées par leurs maris.
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ADIOUZA S'INVESTIT DANS L'ÉDUCATION
Dans le cadre de son projet "no children behind", l'artiste a procédé à une remise de fournitures scolaires à Guédiewaye - Elle appelle l'Etat et les enseignants à de meilleurs sentiments pour sauver l'année
Dans le cadre de son projet ‘’No children behind’’, l’artiste Adiouza a procédé, jeudi soir, à une cérémonie de remise de dons et de fournitures scolaires à des enfants d’une école de Guédiawaye. L’artiste se veut militante de la cause des nécessiteux dans cette zone qui l’a vue grandir.
Sensible à la cause des plus démunis de la banlieue, la chanteuse Adiouza est ‘’déterminée’’ à apporter sa ‘’modeste’’ contribution à la lutte contre la pauvreté dans cette zone. En effet, après sa soirée ‘’Adiouza Fundraising & Socialevens’’ organisée le 22 décembre dernier dans un hôtel de la place, une levée de fonds a été organisée pour mener à bien cette action sociale à l’endroit des populations vulnérables de Guédiawaye. À cette occasion, Adiouza Prod et Social Solidaire Sénégal, qui ont comme objectifs, entre autres, d’assister les familles en difficulté économique, les personnes fragilisées ou exclues, ont acheté des ordinateurs, des cadeaux et des fournitures scolaires destinés aux élèves de l’école Hamo 4 de Guédiawaye.
Selon la chanteuse, il est primordial d’investir dans l’éducation, car c’est l’un des secteurs qu’il faut développer et encourager pour pouvoir faire avancer un pays. ‘’Cette école m’a éduquée et m’a vue grandir. Le lot de dons est une façon, pour moi, d’encourager l’excellence. Je crois en l’éducation, raison pour laquelle, cette fois, j’ai ciblé toute mon action sociale sur celle nationale. L’enseignement m’a toujours intéressée de par la place qu’elle occupe dans un pays. Avec ces outils, ils peuvent apprendre beaucoup de choses car, actuellement, un ordinateur est incontournable’’, déclare la fille d’Ouza Diallo.
A cette occasion, l’interprète de ‘’Ma la nob’’ a lancé un appel à l’endroit des enseignants comme de l’Etat du Sénégal d’avoir beaucoup plus de sensibilité pour une année scolaire apaisée, afin que les élèves puissent avoir un enseignement de qualité dans des conditions meilleures. ‘’Je voudrais juste dire aux enseignants de tenir en compte l’éducation des enfants. Et pour cela ils doivent revoir leur planning de grèves pour ne pas handicaper cette jeunesse qui est le futur de ce pays’’, demande-t-elle. Aussi, elle exhorte l’Etat à reconnaitre la valeur des enseignants tout en leur donnant la place qui devrait être la leur dans la société, car l’éducation demeure très importante pour une nation.
Donc, si on veut une jeunesse forte et consciente, on est obligé de passer par l’éducation’’, a-t-elle avancé.
Sur un autre registre, l’artiste a déclaré que l’année 2018 va être très chargée pour elle. ‘’Je prépare un deuxième single qui va bientôt sortir et un album international juste après. Par conséquent, il y aura des séries d’évènements, des concerts hors du pays, etc. Donc, 2018 sera hyper chargée et compliquée pour moi. C’est du boulot et je suis prête à m’engager pour cela’’, confie l’auteur de ‘’Nobel’’.
"Yeureum Djigune", le nouveau single de Viviane Chidid.
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OÙ EN SONT LES DROITS HUMAINS EN 2018?
Human Rights Watch estime que de grands progrès ont été faits mais, il y a du travail à mener pour l'autonomisation des femmes notamment dans les pays arabes
L'organisation de défense des droits humains, Human Rights Watch, estime que le chemin à parcourir est encore long pour garantir à chaque individu les droits qui lui revienne.
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CONCOURS "JIGGEN CI TIC"
Hapsatou Bâ, lauréate pour son projet «Smart agriculture»
Les lauréates de l’édition 2017 du concours « Jiggen Ci Tic » ont reçu, mardi dernier, leur prix, en marge de la cérémonie de décoration des agents du ministère de la Communication, des Télécommunications, des Postes et de l’Economie numérique, de la société nationale La Poste et de la Sonatel. Cette année, « Jiggen-ci Tic » a consacré le projet « Smart agriculture » de la jeune Hapsatou Bâ.
L’édition 2017 du concours « Jiggen Ci Tic » a consacré le projet « Smart agriculture » de la jeune Hapsatou Bâ, qui a remporté le 1er Prix. « Smart agriculture » est une technologie « intelligente qui permet de connaître à temps réel et même à distance l’état du sol, à savoir l’humidité, la température…et de déclencher une irrigation automatique des parties du sol en manque d’eau ». D’après la lauréate, « l’agriculture est une activité primordiale à prendre en compte pour développer une économie » et c’est la raison pour laquelle ce projet « innovant » a été mis en place pour « aider le président de la République dans son Plan Sénégal émergent ». Ndèye Fatou Mboup pour son application « Bos » et Aminata Kâ (« Mon transport ») ont remporté, respectivement, le 2ème et le 3ème Prix de ce concours qui a primé dix femmes au total.
Le Sénégal, conformément aux recommandations de l’Union internationale des télécommunications (Uit), s’inscrit dans une dynamique de promotion de l’accès des femmes aux technologies de l’information et de la communication. D’où la tenue, depuis quelques années, du concours national « Jiggen Ci Tic » dont l’objectif est de réduire le gap pour ce qui est de l’inégalité des sexes dans l’accès aux Tic.
Ce programme veut travailler à la création d’une masse critique de jeunes femmes entrepreneurs en vue d’accompagner de façon significative, le développement du secteur de l’économie numérique. Cela, en misant sur la capacité d’innovation des filles et encourageant l’entreprenariat féminin dans le secteur des technologies de l’information et de la communication.
LE MARCHÉ D'INTÉRÊT NATIONAL RÉCEPTIONNÉ EN JUIN
Il traduit la volonté du chef de l’Etat de booster le commerce sénégalais
Le marché d’intérêt national (MIN) en construction sur le pôle urbain de Diamniadio (30 km de Dakar) sera livré en juillet 2018, a annoncé jeudi, Alioune Sarr, ministre du Commerce.
«Ce marché bâti sur 56.000 m2 sera réceptionné en juillet prochain», a dit Alioune Sarr au cours d’une visite sur le site en compagne de Lüfti Elvan, ministre turc en charge du Développement économique.
D’un coût de 55 milliards FCFA, le MIN est financé à 85 pour cent par Exim bank de la Turquie et à 15 pour cent par l’Etat du Sénégal. Sa première pierre a été posée le 30 mai 2016 par le chef de l’Etat Macky Sall.
«Ce marché répond à une demande sans cesse formulée depuis 1980 par le secteur privé sénégalais. Il traduit la volonté du chef de l’Etat de booster le commerce sénégalais», a poursuivi M. Sarr.
« Avec la réalisation du marché d’intérêt national (MIN), la Turquie s’engage davantage le secteur privé sénégalais», a dit Fülti Elvan, ministre du Développement économique de la Turquie, promettant plus de coopération dans les domaines de l’Education, de la Santé, des Mines…avec le Sénégal.
Divorcée et mère de deux enfants, Aïssata Ba risque 20 ans de travaux forcés pour infanticide. Traduite hier à la barre de la chambre criminelle de Dakar, elle est accusée d’avoir tué son troisième enfant né hors mariage, pour éviter le déshonneur.
En voulant éviter le déshonneur, pour avoir contracté une grossesse, 4 ans après son divorce, Aïssata Ba s’est finalement retrouvée en prison depuis 2012. Le pire, elle encourt 20 ans de travaux forcés. Elle est accusée d’avoir tué son nouveau-né, après son accouchement, dans la nuit du 22 au 23 septembre 2012. Il résulte des faits que sa mère était partie en Guinée. Etant seule cette nuit-là, elle a accouché dans sa chambre et s’est débarrassée du nouveau-né. Alors qu’elle pensait avoir trompé son monde, dès le lendemain, elle a été dénoncée par une personne anonyme. Celle-ci a appelé au commissariat de la Médina et a fait part aux policiers de ce qu’Aïssata aurait accouché et aurait dissimulé le bébé.
Sur ces entrefaites, les éléments enquêteurs se sont transportés aussitôt sur les lieux. Arrivés au domicile de la dame suspectée, ils l’ont trouvée en train de laver ses habits tachetés de sang. Conduite à la police et entendue, elle a confessé avoir accouché à terme. Mais devant le magistrat instructeur, l’accusée a complètement changé de version en alléguant avoir accouché, à 6 mois, d’un mort-né. C’est la raison pour laquelle elle a enveloppé le cadavre dans des draps avant de le déposer dans le véhicule qui ramasse les poubelles.
Hier, à la barre, elle a réitéré la même version, mais a tenté de se justifier pour se dédouaner. ‘’Le bébé était un mort-né. J’étais sous le coup de la peur et de la honte. Donc, je ne pouvais rien dire à mes voisins, ni à ma famille. Alors, je l'ai enfilé dans un morceau de tissu avant de le jeter à la poubelle’’, s’est défendu l’accusée. Elle a avoué avoir caché sa grossesse à son entourage, car elle ne voulait pas que sa maman et ses frères soient au courant.
‘’Elle a accouché dans une maison en baraque avec de l'eau partout’’
Suffisant pour que le parquet requière sa culpabilité. ‘’Cette grossesse, elle l’a cachée à sa famille. Elle n’a pas fait de visites prénatales. Sans l’aide, ni l’assistance de personne, elle s’est également enfermée toute seule dans la chambre de sa mère pour accoucher. Tout porte à croire que c’est un plan qu’elle a mûri. Et c’est une grossesse non désirée’’, a argumenté le substitut Saliou Ngom. Avant de marteler : ‘’On peut cacher une grossesse sans se faire remarquer, mais on ne peut pas accoucher et détruire une vie sans se faire remarquer. C’est la raison pour laquelle elle a attenté à la vie du nouveau-né en le jetant dans le véhicule d’ordures.’’
Mais, pour Me Fatima Sall, ‘’tout est basé sur la supposition’’, car il n’y a pas de preuve comme un certificat de genre de mort et une autopsie pour connaître les circonstances du décès du bébé. Elle a évoqué des raisons sociales pour essayer de justifier les raisons pour lesquelles sa cliente a caché sa grossesse. ‘’Issue d'une famille peulh et en tant que femme divorcée, elle se sentirait gênée d'être enceinte hors mariage’’, a-t-elle-expliqué. Elle a ajouté que l’accusée ne pouvait pas prévoir que sa mère et sa sœur seraient absentes des lieux, au moment de son accouchement. ‘’Je vous demande de l'acquitter, parce qu'il n'y a pas d'éléments de preuve. Elle a accouché dans une maison en baraque avec de l'eau partout’’, a conclu Me Sall.
DEMARRAGE DE LA PROGRAMMATION DE RAW CINE CLUB 2018
Pour soutenir le film du réalisateur sénégalais Alain Gomis, ‘’Félicité’’, sélectionné pour la 90e édition des Oscars du cinéma prévue en mars aux Etats-Unis, le Raw Material Company l’a diffusé, vendredi dernier, pour démarrer son programme académique 2018.
Le choix de ‘’Félicité’’ pour lancer le programme Raw ciné club en cette nouvelle année n’est pas fortuit, si l’on en croit la directrice de Raw Material Company, Koyo Kouoh. En effet, ce film du réalisateur Alain Gomis fait partie de la ‘’short list’’ des 9 films en compétition dans la catégorie du Meilleur long métrage de fiction en langue étrangère. C’est à l’occasion de la 90e édition des Oscars du cinéma qui doit se tenir aux Etats-Unis d'Amérique au mois de mars prochain. Il était en compétition avec 91 autres pellicules avant la sélection finale. Selon Koyo, le fait que ‘’Félicité’’ soit sélectionné aux Oscars est déjà une victoire pour le cinéma africain.
‘’La diffusion de ce film est une manière de soutenir sa chance d’être nominé et peut-être même de gagner les Oscars. Même sans vraiment connaitre les autres présélectionnés, je sais que ‘’Félicité’’ est un excellent film dans sa profondeur, dans sa qualité esthétique et dans son débat social. Bref, c’est un film très fort’’, soutient-elle.
Le réalisateur Aliou Badara Seck estime, pour sa part, que ‘’Félicité’’ a une très grande chance de gagner le grand prix, au soir du 4 mars prochain. Pour justifier son optimisme, le spécialiste rappelle le palmarès déjà assez reluisant du produit : Ours d’argent obtenu à la Berlinale en Allemagne, Etalon d’or de Yennenga à Ouagadougou et Prix spécial Silvers Hugo à Chicago, énumère-t-il, enthousiaste. ‘’Vous voyez que les trois continents ont déjà célébré ce film avec de grands prix. Je suis donc sûr qu’il va s’en sortir aux Usa. Car c’est un chef-œuvre et je sais que les Américains savent apprécier un bon film. Après tout, le cinéma est né chez eux’’, dit-il. Mais, à en croire le cinéaste, ce qui l’a le plus impressionné, dans ce long métrage, c’est le fait que le réalisateur essaie de déconstruire pour mieux décrire la réalité de l’Afrique.
‘’Les gens qui vont au Congo (Ndlr : Kinshasa) disent que c’est un pays chaotique. Alain a réuni ces éléments du chaos supposé pour en faire quelque chose de très harmonieux. Si vous regardez le film, il y a d’abord le récit de cette femme. Ensuite, on a l’orchestre qui est en train de jouer, Aussi représente-t-il la forêt… On voit une façon d’offrir une belle représentation de l’Afrique, et c’est extraordinaire’’, renseigne le cinéaste. Ce n’est pas tout, selon Aliou Badara Seck qui renchérit : ‘’Il y a également le fait qu’Alain a réussi à fusionner deux musiques différentes. C'est-à-dire la musique africaine, très rythmée, et la musique occidentale, classique, qui joue sur l’harmonie. Mais, surtout, le fait d’avoir la curiosité d’utiliser la langue africaine, bien qu’il ne la comprend pas. Il l’a fait parce qu’il a perçu dans cette langue la beauté et a voulu exprimer son histoire avec elle. Il fait éclore un récit nouveau, des acteurs, des talents, entre autres. Franchement, je suis à 100 % pour ce film’’, avoue-t-il.
Venu suivre le film avec son fils pour la première fois, Marie-Thérèse Diédhiou se dit impressionnée par ‘’sa force et sa violence’’. ‘’Le film est tellement profond, et il pose toutes les problématiques du sous-développement de l’Afrique. Il est universel et d’une violence profonde. Heureusement que l’orchestre philharmonique adoucit les mœurs et donne le courage de suivre jusqu'à la fin. Sinon, l’histoire racontée est vraiment très dure. En tant que femme, je me retrouve dans ce film’’, raconte Marie-Thérèse. Pour elle, c’est un Africain qui a fait le film tout court et toutes les nationalités peuvent s’y retrouver. ‘’C’est un grand bravo pour Alain. On lui tire le chapeau. Pour une fois, le Sénégal était présent dans le film et majoritaire dans le capital du film. C’est une fierté. J’ai beau ne pas être d’accord avec la politique culturelle, mais sur ce coup-là, je félicite le gouvernement pour avoir permis au pays d’être présent dans ce film et dans une très bonne posture’’, a-t-elle soutenu.