La prise en charge des personnes du troisième âge varie en fonction des localités et des cultures. Au moment où certaines sont entretenues par leurs familles, d'autres sont placées dans des maisons de retraite.
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PROBLÉMATIQUE DE LA CRISE MIGRATOIRE
Dans ce numéro de ''Décryptage'' d'Africa 24, Mountaga Diop, président de l'association "Kirikou Mineurs'' revient sur le rôle que joue sa structure dans l'accompagnement des migrants
Créée en 2013, l'association "Kirikou Mineurs'' vient en aide aux migrants qui séjournent au Maroc. Grâce au concours de plusieurs bonnes volontés, ils arrivent à les maintenir sur place en les formant pour ensuite leur donner un boulot.
Une cérémonie d’enrôlement des populations de la commune de Ngohé (région de Diourbel) dans les mutuelles de santé s’est récemment tenue.
C’est à l’initiative de Malick Fall, directeur du Fonds de solidarité nationale et originaire de cette localité. A l’occasion, 600 personnes ont été inscrites dans les mutuelles de santé. Parce qu’en dépit « des efforts de l’Etat pour enrôler les bénéficiaires de la Bourse de sécurité familiale, de la Carte d’égalité des chances, nous jugeons que c’est encore insuffisant dans la région de Diourbel », a déclaré Baka Madior Fall, chef du Service régional de l’Agence de la Couverture maladie universelle (Cmu). Mais, il a indiqué qu’ils sont « en train de faire un excellent travail de communication à travers des émissions, des campagnes de sensibilisation, même au niveau des marchés hebdomadaires ou « loumas ». Toujours est-il que « le taux de pénétration demeure encore faible et plusieurs raisons l’expliquent », a-soutenu M. Fall selon qui les populations sont au courant et sont intéressées par la Cmu, mais il y a le contexte de pauvreté.
Evoquant le taux de pénétration de la Cmu dans la région de Diourbel, Baka Madior Fall, a indiqué qu’il était de 32% en fin 2017. « Nous voulons atteindre 45% en 2018 », a-t-il projeté, saluant le geste de Malick Fall qui contribue à booster ledit taux et à venir en aide aux populations qui veulent se soigner et ne disposent pas de suffisamment d’argent.
RECIFE-DAKAR À LA NEIGE
C’est un défi immense que personne n’a encore réussi à faire, nous voulons démontrer que c’est possible quand on a une ambition
La Canadienne Heidi Levasseur a annoncé ce lundi sa volonté de joindre Dakar à la nage en décembre prochain à partir de la ville de Recife (Brésil).
"C’est un défi immense que personne n’a encore réussi à faire, nous voulons démontrer que c’est possible quand on a une ambition", a expliqué la nageuse canadienne à l’APS.
"Je me suis préparée à ce défi depuis 2016 et j’ai pris la décision de m’y lancer en décembre prochain", a-t-elle rappelé, soulignant que le trajet Sénégal-Brésil (Dakar-Recife) est très propice.
La Canadienne, qui dit avoir envisagé la possibilité de joindre deux continents par la nage, juge que "le trajet Dakar-Recife est le mieux indiqué au mois de décembre au vu des courants et des températures". L’objectif est de 8h de nage par jour, selon elle.
"Nous serons accompagné dans cette aventure par un équipage avec un catamaran composé de sept membres d’équipage", a-t-elle précisé, estimant que c’est un défi personnel.
"En plus du sport, nous voulons montrer par l’exemple à nos sœurs qu’une femme peut se fixer des ambitions et les atteindre avec de la volonté", a souligné la Canadienne qui rappelle avoir été une athlète ayant fait des compétitions de natation sur les longues distances.
En dehors de son pays natal où elle a fait à plusieurs reprises le parcours Montréal-Québec sur le Saint-Laurent, Heidi Levasseur rappelle avoir concouru également en France. "Nous allons toutefois nous préparer pour relever ce défi immense", a-t-elle par ailleurs ajouté.
Son chargé de la presse, le Camerounais Ferdinand Mayega a indiqué que "cette aventure a pour objectif de nouer les relations entre la diaspora africaine vivant en Amérique Latine et le continent".
"Quand on parle de diaspora, on évoque plutôt l’Europe et l’Amérique mais en Amérique latine et principalement au Brésil, il y a une forte diaspora qui peut beaucoup apporter à notre continent", a-t-il dit. "En termes de ressources humaines, le Brésil est pourvu et peut aider nos pays dans leur volonté d’aller de l’avant", a-t-il insisté.
A la fin de la course, un document sera produit, a ajouté la nageuse canadienne.
LUTTE CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES
L'association "Les Sénégalaises" lance une campagne dénommée "Touche pas à mon corps" à partir d'aujourd'hui
L’association "Les Sénégalaises" procède ce lundi au lancement d’un mouvement dénommé "Touche pas à mon corps", pour soutenir les femmes victimes de violences sexuelles, annonce un communiqué transmis à l’APS.
"A partir du lundi 29 janvier, nous demanderons à toutes les femmes de poster une photo sur les réseaux sociaux accompagné du #touchepasamoncorps de la façon suivante (X dessiné sur la paume)", peut-on lire dans ce communiqué.
Selon le texte, l’objectif de cette campagne de sensibilisation est de "faire passer un message de soutien universel aux filles et femmes victimes de ces pratiques, mieux informer la population sur les conséquences de la pratique de l’excision et, sur le long terme, éliminer la pratique de l’excision".
"Les mutilations génitales féminines sont considérées comme une violation des droits des filles et des femmes. Elles reflètent une profonde inégalité entre les sexes et constituent une forme extrême de discrimination à l’égard des femmes. Étant donné qu’elles sont souvent pratiquées sur des mineurs d’âge, elles constituent aussi une violation des droits de l’enfant", font valoir les responsables de cette association.
Ils ajoutent que ces pratiques "violent également les droits à la santé, à la sécurité et à l’intégrité physique, le droit d’être à l’abri de la torture et de traitements cruels, inhumains ou dégradants, ainsi que le droit à la vie lorsqu’elles ont des conséquences mortelles".
ABY NDOUR SE JETTE DANS LA MARRE
Elle crée son mouvement politique dénommé "J'aime Dakar"
L’artiste Aby Ndour a fait un pas en avant dans sa carrière politique. Le samedi dernier, elle a annoncé la création d’un mouvement politique dénommé «J’aime Dakar» qui sera lancé le 6 mars au Théâtre national Daniel Sorano.
Au delà de la musique, Aby Ndour veut embrasser une carrière politique. Elle a créé un mouvement dénommé «J’aime Dakar». C’est au cours de l’ouverture de sa nouvelle boutique de vêtements traditionnels, sise à l’avenue Bourguiba, en présence de ses proches et des membres de sa famille, dont Youssou Ndour, Pca du Groupe Futurs médias, qu’elle a procédé à l’annonce dudit mouvement. «Quand je choisis le nom de ‘’J’aime Dakar’’ pour mon mouvement, ça ne veut pas dire qu’il intéresse uniquement la région de Dakar. Par contre, il est élargi et ouvert à toutes les régions du Sénégal et la diaspora», a dit Aby Ndour. A travers «J’aime Dakar», elle veut créer 1 000 emplois entre 2018 et 2020. «Avec ma moindre notoriété dans ce pays, je me suis dit qu’il est normal de rassembler les femmes et les jeunes pour faire de l’émergence une réalité. Je suis Sénégalaise et je pense que chaque citoyen doit jouer sa partition pour le développement du pays», a-t-elle ajouté. Ce mouvement cible, pour la plupart, les femmes et les jeunes. Parce que, selon l’initiatrice, le chômage est un fléau qui frappe les femmes et jeunes. Pour vulgariser la mission et les objectifs de son le mouvement, elle effectuera son lancement le 6 mars 2018 au Théâtre national Dianel Sorano. «A l’instant, ce mouvement n’appartient à aucun parti politique. Mais, nous n’écartons pas de collaborer avec quiconque voudra travailler avec nous, à condition qu’on ait la même vision, les mêmes intérêts et les mêmes ambitions politiques», a précisé Aby Ndour.
LES FEMMES, GRANDES OUBLIÉES DE L'HISTOIRE AFRICAINE
Personne n’a jamais expliqué aux Sénégalais que les femmes qui étaient au RDA, se sont battues pour l’indépendance du Sénégal - Ces femmes, personne ne les connaît - Et pourtant, elles étaient relativement contemporaines
La prédominance du patriarcat a entraîné un oubli de la contribution des femmes à la mémoire du continent africain, a relevé, samedi à Gorée, la sociologue sénégalaise Fatou Sow Dembel.
"Les femmes sont oubliées parce que le monde contemporain est patriarcal", a dit Mme Dembel lors d’une cérémonie de présentation, au musée Henriette-Bathily, du livre "Femmes de l’ombre et grandes royales dans la mémoire du continent africain".
"Personne n’a jamais expliqué aux Sénégalais que les femmes qui étaient au RDA (…) se sont battues pour l’indépendance du Sénégal. Ces femmes, personne ne les connaît. Et pourtant, elles étaient relativement contemporaines", a souligné Fatou Sow Dembel.
Elle a signé la préface du livre "Femmes de l’ombre et grandes royales dans la mémoire du continent africain", un ouvrage (Présence africaine, 2004) écrit par d’anciennes journalistes de Radio France Internationale, la Française Jacqueline Sorel et Simone Gomis-Pierron, qui est d’origine sénégalaise.
"L’histoire est écrite de façon tout à fait masculine. La plupart des personnages sont des hommes", a dit Mme Dembel, en déplorant la prépondérance masculine "dans l’histoire orale, comme dans l’histoire écrite".
Le professeur de lettres Massamba Guèye ne partage pas le point de vue de Mme Dembel lorsqu’il affirme que "dans la littérature orale, la femme est bien présente". Le hic, c’est qu’"il y a une certaine pensée qui nie à la femme la primauté de la gestion de la société", a ajouté M. Guèye.
Fatou Sow Dembel estime par ailleurs que le livre de Jacqueline Sorel et Simone Gomis-Pierron "montre comment les femmes participent à la fabrique de l’histoire".
Dans cet ouvrage sont publiés les portraits d’une vingtaine de femmes du continent africain, "qui ont joué un rôle dans l’histoire générale de l’Afrique", de Lucy, "la gracile des origines", à la princesse Yennenga, "l’amazone des Mossis" du Burkina Faso, en passant par Anne Pépin, "l’accueillante du chevalier de Boufflers", au Sénégal.
Fatou Sow Dembel et Massamba Guèye ont réclamé une large diffusion de ce livre et son introduction dans les programmes scolaires africains.
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WILDAF EN CROISADE POUR L'AUTONOMISATION DES FEMMES
Un projet-pilote soutenu par des bailleurs de fonds a été mis en place afin de mettre les femmes du milieu rural dans des conditions effectives d'automatisation.