«Thiès enregistre le plus fort taux de viols d’enfants déclarés.» La révélation est faite par le Point focal du Cadre départemental pour la protection de l’enfance, (Cdpe). Alioune Sarr était l’invité du Cadre de concertation pour le développement de Thiès (Ccdt), qui organisait la première édition de son concept «Face aux Thiessois».
Alarmante ! Ainsi est décrite la situation à Thiès qui «enregistre le plus fort taux de viols d’enfants déclarés». Une information fournie par le Point focal du Cadre départemental pour la protection de l’enfance (Cdpe). «Face aux Thiessois», Alioune Sarr a fustigé les «nombreux cas de viols d’enfants enregistrés à Thiès», avant d’indexer les parents. «Si vous regardez les enfants victimes de viols, vous verrez que la plus grande part de négligence revient à leurs mamans», explique-t-il. Pis, se lamente M. Sarr, «nombre de ces cas de viols perpétrés dans les maisons sont toujours réglés en douce». Ainsi et de se demander : «Est-ce que le fait de ne pas dénoncer ces crimes odieux vaut la peine de sacrifier la vie d’un enfant qui a été violé par un proche parent ?» Un autre point abordé par le manager de l’Association Kajoor Jankeen concerne l’errance des enfants dans la rue. Alioune Sarr fait noter à ce propos qu’«à Thiès, il y a des urgences sur la condition de l’enfance». Il argumente : «Malgré la décision du chef de l’Etat, en juillet 2016, de retirer d’urgence les enfants dans les rues, sous peine de sanctions contre les parents fautifs, le nombre d’enfants de la rue a augmenté de manière exponentielle à Thiès.» Il constate que «la ville de Thiès est bourrée de talibés, ils sont partout si tant est qu’il y a des urgences concernant la condition de l’enfance. Les problèmes des enfants sont pluriels. Ils subissent le plus les difficultés que nous rencontrons au niveau national». Selon le Point focal du Cdpe, «ces enfants souffrent et les responsabilités se situent à tous les niveaux». Il trouve qu’«un enfant, sa place ce n’est pas dans la rue, encore qu’il ne doit pas tendre la main pour survivre. Des responsabilités partagées aussi bien par les maitres coraniques, les parents que l’Etat». Toutefois, pense-t-il, «il faut une volonté étatique pour régler ce problème».
« Les stratégies mises en œuvre au Sénégal depuis plusieurs années ont connu un niveau de saturation faisant qu’on ne pouvait pas aller au-delà », déclare le Dr Oumar Sarr, directeur de la Santé de la mère et de l’enfant au ministère de la Santé et de l’Action sociale. Cet élément justifie, entre autres, les raisons du ralentissement des progrès en planification enregistrés ces dernières années.
Le Sénégal fait désormais partie du lot des pays ralentissant les progrès en planification familiale en Afrique de l’Ouest francophone. Pourtant, il avait attiré tous les regards lors de la première phase d’exécution (2011-2015) du Partenariat de Ouagadougou. Un mouvement lancé en 2011 pour permettre aux femmes qui le désirent d’accéder librement aux services et méthodes de contraception dans les neuf pays francophones de l’Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Togo). Surtout que ces derniers affichent les prévalences contraceptives les plus basses dans le monde. En effet, entre 2012 et 2014, le Sénégal a enregistré successivement des gains de 4 points. Le taux de prévalence est ainsi passé de 12 % à 20 % durant cette période. Cette performance exceptionnelle lui a valu son statut de leader parmi les Etats ouest-africains qui tentent de faire en sorte que chaque femme puisse accéder, sans contrainte aucune, et de façon volontaire, à la planification familiale.
Malheureusement, le Sénégal n’a pas pu atteindre, les années suivantes, les objectifs qui lui sont assignés dans le cadre du Partenariat de Ouagadougou. Surtout en 2016 et 2017 où des gaps importants ont été enregistrés. A titre illustratif, un écart de 10.645 femmes à enrôler dans les programmes de planification familiale a été noté en 2016. Car sur un objectif de 43.412 nouvelles femmes à recruter, il n’a réussi à en avoir que 32.767. L’année 2017 n’a pas été meilleure, le Sénégal n’étant pas en mesure de toucher les 86.800 femmes à intégrer dans les programmes de planification familiale. Avec 75.377 nouvelles femmes additionnelles recrutées, il lui manque un effectif de 11.423 femmes.
Alors, au moment où il est demandé aux pays du Po d’accélérer les progrès afin d’atteindre les objectifs fixés en 2020 et consistant à enrôler, dans les neuf Etats concernés, 2,2 millions de nouvelles femmes additionnelles, pourquoi un ralentissement au Sénégal ? « Cette baisse peut s’expliquer à plusieurs niveaux », avance le Dr Oumar Sarr, directeur de la Santé de la mère et de l’enfant au ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Saturation
Interrogé à Conakry, lors de la 6ème Réunion annuelle du Partenariat de Ouagadougou (12-14 décembre 2017), il a d’abord évoqué le contexte du Sénégal qui était en train d’élaborer son deuxième Plan d’actions national de planification familiale. « Cela a mobilisé toutes les énergies, faisant qu’au niveau opérationnel les choses ne se sont pas déroulées comme souhaité », explique le Dr Sarr, admettant que la deuxième raison pouvant justifier cette contre performance vient du fait que « les stratégies mises en œuvre depuis plusieurs années ont connu un niveau de saturation faisant qu’on ne pouvait pas aller au-delà ».
Le même constat est fait par Safiétou Diop Fall, du Réseau « Siggil Jigèen » et présidente de la Coalition des Organisations de la société civile pour la planification familiale (Osc/Pf) au Sénégal.
« Il y a une saturation au niveau des localités où l’on avait enregistré les meilleurs résultats », soutient-elle, estimant qu’il faut, aujourd’hui, « aller vers d’autres localités pour recruter de nouvelles femmes ».
SEMAINE DE LA MÈRE ET DE L'ENFANT
Elle constitue une étape majeure pour un accès universel à des services de qualité, selon Abdoulaye Diouf Sarr
La semaine nationale de la santé de la mère et de l’enfant, lancée mardi à Dakar, constitue "une étape majeure dans notre recherche permanente d’un accès universel à des services de qualité’’, a déclaré mardi le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr.
"L’évènement qui nous réunit constitue une étape majeure dans notre recherche permanente d’un accès universel à des services de qualité sans aucune forme d’exclusion", a-t-il soutenu.
Le ministre s’exprimait à l’occasion du lancement de la ère édition de la semaine de la santé de la mère et de l’enfant sur le thème "Les 1000 premiers jours de la vie : de la conception à 2 ans, une fenêtre d’opportunités à saisir".
M. Diouf Sarr a souligné que "pour le gouvernement du Sénégal, la santé de la mère et de l’enfant constitue un facteur déterminant dans la lutte contre la pauvreté et un enjeu stratégique fort pour l’amélioration du capital humain, pilier essentiel du PSE".
Selon lui, les "dernières enquêtes démographiques et de santé au Sénégal ont montré une tendance à la baisse des différents taux de mortalité maternelle et infanto-juvénile". "Le renforcement de ces acquis nécessite l’accélération de la lutte contre les décès évitables des mères, des nouveau-nés et des enfants’’, a plaidé le ministre.
Cette première édition de la semaine de la santé de la mère et de l’enfant vise "à accroître le niveau de connaissance des individus, des familles et des communautés sur les paquets de services, à consolider l’implication des leaders et acteurs communautaires", a-t-il dit.
Elle offre aussi, a ajouté Abdoulaye Diouf Sarr, "des services pour l‘amélioration des indicateurs liés à la mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile".
Le ministre a indiqué que son département veut "réduire la mortalité maternelle de 70 décès pour 100000 naissances vivantes, réduire la mortalité néonatale de 10 pour mille naissances vivantes ; réduire la mortalité infanto-juvénile à 20 pour mille naissances vivantes, d’ici 2030".
Il annonce que l’Etat a alloué "12% du budget national au secteur de la santé" pour l’atteinte de ces objectifs.
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MOOM LAAY WËR
EXCLUSIF SENEPLUS - Confortablement assise sur un fauteuil à l'intérieur de son salon, Bou Ndaw appuie avec une cadence soutenue sur le bouton de sa télécommande - Elle zappe à la recherche de sa chaîne préférée
PAR ABOU SYLLA DE SENEPLUS |
Publication 06/02/2018
Confortablement assise sur un fauteuil á l'intérieur de son salon, Bou Ndaw appuie avec une cadence soutenue sur le bouton de sa télécommande. Elle zappe à la recherche de sa chaîne de télé préférée. "SenTv laay wër, dit-elle et il ne faut pas demander a Bou Ndaw pourquoi…
« Les stratégies mises en œuvre au Sénégal depuis plusieurs années ont connu un niveau de saturation faisant qu’on ne pouvait pas aller au-delà », déclare le Dr Oumar Sarr, directeur de la Santé de la mère et de l’enfant au ministère de la Santé et de l’Action sociale. Cet élément justifie, entre autres, les raisons du ralentissement des progrès en planification enregistrés ces dernières années.
Le Sénégal fait désormais partie du lot des pays ralentissant les progrès en planification familiale en Afrique de l’Ouest francophone. Pourtant, il avait attiré tous les regards lors de la première phase d’exécution (2011-2015) du Partenariat de Ouagadougou. Un mouvement lancé en 2011 pour permettre aux femmes qui le désirent d’accéder librement aux services et méthodes de contraception dans les neuf pays francophones de l’Afrique de l’Ouest (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Togo).
Surtout que ces derniers affichent les prévalences contraceptives les plus basses dans le monde. En effet, entre 2012 et 2014, le Sénégal a enregistré successivement des gains de 4 points. Le taux de prévalence est ainsi passé de 12 % à 20 % durant cette période.
Cette performance exceptionnelle lui a valu son statut de leader parmi les Etats ouest-africains qui tentent de faire en sorte que chaque femme puisse accéder, sans contrainte aucune, et de façon volontaire, à la planification familiale.
Malheureusement, le Sénégal n’a pas pu atteindre, les années suivantes, les objectifs qui lui sont assignés dans le cadre du Partenariat de Ouagadougou. Surtout en 2016 et 2017 où des gaps importants ont été enregistrés. A titre illustratif, un écart de 10.645 femmes à enrôler dans les programmes de planification familiale a été noté en 2016.
Car sur un objectif de 43.412 nouvelles femmes à recruter, il n’a réussi à en avoir que 32.767. L’année 2017 n’a pas été meilleure, le Sénégal n’étant pas en mesure de toucher les 86.800 femmes à intégrer dans les programmes de planification familiale. Avec 75.377 nouvelles femmes additionnelles recrutées, il lui manque un effectif de 11.423 femmes.
Alors, au moment où il est demandé aux pays du Po d’accélérer les progrès afin d’atteindre les objectifs fixés en 2020 et consistant à enrôler, dans les neuf Etats concernés, 2,2 millions de nouvelles femmes additionnelles, pourquoi un ralentissement au Sénégal ? « Cette baisse peut s’expliquer à plusieurs niveaux », avance le Dr Oumar Sarr, directeur de la Santé de la mère et de l’enfant au ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Saturation
Interrogé à Conakry, lors de la 6ème Réunion annuelle du Partenariat de Ouagadougou (12-14 décembre 2017), il a d’abord évoqué le contexte du Sénégal qui était en train d’élaborer son deuxième Plan d’actions national de planification familiale.
« Cela a mobilisé toutes les énergies, faisant qu’au niveau opérationnel les choses ne se sont pas déroulées comme souhaité », explique le Dr Sarr, admettant que la deuxième raison pouvant justifier cette contre performance vient du fait que « les stratégies mises en œuvre depuis plusieurs années ont connu un niveau de saturation faisant qu’on ne pouvait pas aller au-delà ».
Le même constat est fait par Safiétou Diop Fall, du Réseau « Siggil Jigèen » et présidente de la Coalition des Organisations de la société civile pour la planification familiale (Osc/Pf) au Sénégal.
« Il y a une saturation au niveau des localités où l’on avait enregistré les meilleurs résultats », soutient-elle, estimant qu’il faut, aujourd’hui, « aller vers d’autres localités pour recruter de nouvelles femmes ».
AGRO-ÉCOLOGIE AU SAHEL
Une pratique porteuse de profits
LeSoleil |
Serigne Mansour Sy Cissé |
Publication 06/02/2018
C’est autour du thème « l’agro-écologie et la sécurisation foncière pour la souveraineté des peuples » que le Réseau Enda Tiers-Monde fête ses 45 ans. Pour les acteurs, cette culture permet un rendement quantitatif de qualité.
« Dans le Sahel, où la menace de la faim s’alourdit de plus en plus, les conditions agro-climatiques particulières de cette région imposent de recourir à des options agricoles et environnementales innovantes pour mettre les populations et les communautés rurales à l’abri de ce fléau. Il a été prouvé, à travers le monde, que les systèmes de production agro-écologique à la base sont capables d’assurer et de maintenir la sécurité alimentaire locale », a dit, hier, Tidiane Sidibé, directeur de cabinet du ministre délégué auprès du ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural.
Selon lui, cette production (agro-écologie) maintient aussi les services éco-systémiques pour le bien-être rural et la conservation de la biodiversité à travers le recours accru aux innovations portées par les agriculteurs locaux.
« L’agro-écologie apparaît de plus en plus comme une réponse pertinente à la problématique d’adaptation agricole des régions sèches que ce soit en matière de gestion de l’eau, de préservation du sol contre l’érosion et de la gestion de la fertilité des sols », a fait savoir M. Sidibé. Il a expliqué que depuis quelques années, de nombreuses initiatives sont mises en œuvre par les associations de producteurs et Ong pour le développement de l’agro-écologie en Afrique de l’Ouest.
Tidiane Sidibé a témoigné sa satisfaction car, depuis la première édition des journées de l’agro-écologie organisées en 2016, des universités, des institutions de recherche et même des élus locaux rejoignent la dynamique avec la mise en place de formations liées à cette pratique agricole. Le directeur de cabinet a souligné que l’agro-écologie intègre les bénéfices des technologies modernes aux dimensions écologiques et sociales des systèmes de production traditionnels pour mieux toucher les exploitations familiales démunies.
Prenant la parole, Doudou Diop, président de la Fédération nationale d’agriculture biologique (Fnab), a indiqué que dans l’exploitation des terres dans le monde, seuls 12% respectent l’environnement. Moussa Koïta, membre du Conseil d’administration d’Enda Pronat, a fait savoir que nos gouvernants doivent changer leurs politiques agricoles si nous voulons atteindre la sécurité alimentaire.
En outre, il a indiqué que nos agriculteurs ne peuvent pas concurrencer les produits de l’étranger si l’emballage coûte plus cher. Pour lui, on ne peut pas parler de souveraineté alimentaire s’il y a une discontinuité entre la production et la consommation.
Le Réseau Enda Tiers-Monde fête ses 45 ans, près d’un demi-siècle au service de l’autonomie des communautés et de l’émancipation des peuples du Sud. Du 5 au 9 février, un public multi-acteur composé d’autorités étatiques, d’institutions partenaires, de chercheurs, d’universitaires, de la société civile et autres communautés bénéficiaires, va se relayer pendant la semaine de lancement dans différentes séries d’activités. Le Réseau Enda a l’ambition de revisiter le chemin parcouru depuis 1972 et d’exploiter les chantiers futurs tels que la promotion du développement durable, etc.
Plus qu’une organisation, le Réseau Enda Tiers-Monde concentre, depuis 45 ans, 24 bureaux et intervient dans une quarantaine de pays en Amérique latine, en Asie et en Afrique pour bâtir des alternatives, réinventer le présent et ouvrir des voies aux peuples vulnérables.
PAR BOUBACAR BADJI DE SENEPLUS
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POURQUOI J’AIME JOJO…
EXCLUSIF SENEPLUS - La souffrance de la perte d'un enfant pour une mère - Le couple parfait - Néné Gaye déclare sa flamme pour "Wiri Wiri"
"Néné, il faut que tu commences à regarder "Wiri Wiri", parce que c'est une série qui me fait beaucoup penser à toi", lui a confié une amie dont elle n'a pas voulu révéler l'identité. Depuis Néné ne rate aucune épisode de cette série. Face à la caméra de Seneplus.com, dans l'émission Yahhh! Ma Télé, elle déclare sa flamme à Jojo.
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CULTE DE LA RESPONSABILITÉ
Lord Micheal Bates, ministre du développement international anglais a démissionné à cause d'une minute de retard
Micheal Bates a présenté sa démission à la première ministre britannique faute d'avoir pu être à l'heure pour répondre aux questions des députés. Démission que Theresa May a tout de même refusé.
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PROJET DE DÉVELOPPEMENT LOCAL
A Kolda, L'Usaid promet d'accompagner l'Etat du Sénégal
Le directeur de l’Usaid pour l’Afrique vient d’effectuer une visite dans la commune de Médina Chérif pour voir le niveau de mise en œuvre des programmes financés par son agence.
Une mission de l’Agence américaine pour le développement internationale conduite par Christophe Penders, directeur Afrique de l’Usaid basé à Washington, a effectué, jeudi, une visite dans la commune de Médina Chérif, Est du département de Kolda, pour vérifier l’état de mise en œuvre des programmes appuyés par son agence. La délégation a assisté à un séminaire de renforcement des capacités des membres des comités de santé et des conseillers municipaux avant de visiter la case de santé du village de Diattafa qui a été réfectionnée et équipée grâce à l’appui de l’Usaid. « C’est un honneur et un plaisir pour moi de venir ici voir votre travail en collaboration avec l’Usaid. Nous avons bien apprécié vos efforts et votre travail dont les fruits sont très visibles. Au nom du peuple américain, nous vous réaffirmons notre solidarité et notre collaboration ici à Médina Chérif et un peu partout au Sénégal », déclare Christophe Penders.
La directrice adjointe du bureau santé de l’Usaid/Dakar Madame Guissé Ramatoulaye Dioum salue les efforts des autorités locales et les populations pour la mise en œuvre des programmes appuyés par l’Usaid. « Nous sommes très impressionnés par le niveau des réalisations des activités, mais aussi les résultats que nous avons vus, en particulier le niveau d’engagement des populations dans le secteur de la santé », souligne-t-elle. La délégation s’est ensuite rendue au village de Bandiagara Coly qui a bénéficié d’une infrastructure multifonctionnelle financée par le peuple américain dans le cadre de la réhabilitation de la route nationale numéro 6 (Rn6) à travers le Millénium challenge account (Mca). Cette infrastructure est composée d’un château d’eau, d’un foirail et d’un marché pour les femmes pour un coût global de plus de 200 millions de FCfa. En 2017, l’Usaid/ Yaadjeende avait également lancé un programme de lutte contre la pauvreté qui avait permis à 100 femmes de 24 villages de la commune de Médina Chérif de recevoir deux moutons par bénéficiaire, selon le maire Ibrahima Gano. « Médina Chérif a été choisie comme commune pilote dans le cadre de la mise en œuvre d’un programme intégré qui regroupe l’ensemble des programmes de l’Usaid. Dans ce programme, la santé est une composante essentielle. C’est ce qui justifie d’ailleurs que depuis trois jours, nous sommes en train de faire des formations qui vont déboucher sur l’élaboration d’un plan d’action sur la santé de 12 mois », dit-il.