Dakar Farmers Market, un marché fermier et artisanal, est organisé le 1er samedi du mois (décembre – juin) pour la promotion du consommer local autour de plus de 85 exposants avec une large gamme de produits agro-alimentaires et cosmétiques naturels.
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LES FEMMES DE L'ACT S'INDIGNENT DES ENLÈVEMENTS D'ENFANTS
L'opinion a fini d'insérer ces actes odieux et inhumains dans le registre de rituels auxquels s'adonnent des professionnels de la politique à la mentalité rétrograde, vicieuse, irresponsable et d'un autre âge - L'INTÉGRALITÉ DE LEUR COMMUNIQUÉ
SenePlus publie ci-dessous, l’intégralité du communiqué du mouvement des femmes de l’ACT, daté du 02 mars 2018, relatif au phénomène d’enlèvement d’enfants à Dakar et environ.
« Le Sénégal vit aujourd'hui une situation de psychose sans précédant avec la série répétée d'enlèvements, de tortures, de viols, de meurtres d'enfants à bas- âge. Ces victimes innocentes sont traquées au quotidien par de sinistres individus dans les rues, autour des écoles, des daaras, des maisons et qui commettent leurs crimes avec froideur et une bestialité notoire. Leurs forfaitures sont commises aussi bien dans la capitale Dakar que dans les autres régions du pays.
La peur, l'angoisse et le désarroi sont aujourd'hui les sentiments les plus partagés au sein des familles et de la société sénégalaise de manière générale.
L'opinion a fini d'insérer ces actes odieux et inhumains dans le registre de rituels auxquels s'adonnent des professionnels de la politique à la mentalité rétrograde, vicieuse, irresponsable et d'un autre âge obnubilés par des postes politiques et des privilèges indus.
D'abord, en tant que femmes, mères, sœurs, notre indignation est grande devant une situation où nos enfants sont comme livrés à un sort implacable.
Le mouvement national des femmes de l'Alliance pour la Citoyenneté et le Travail ( ACT ) derrière le président Abdoul Mbaye, s'indigne aussi et condamne avec la dernière énergie ces crimes, d'une barbarie inouïe, inqualifiables et qui agressent les bonnes mœurs et la bonne conscience du peuple sénégalais.
Nous exigeons à ce que les autorités étatiques en premier et les forces de l'ordre chargées de la sécurité des sénégalais interviennent avec tous les moyens requis, pour mettre hors d'état de nuire les malfaiteurs et leurs commanditaires, pour juguler le mal. Afin que la société sénégalaise retrouve sa sérénité et son équilibre. »
PAR LA CHRONIQUEUSE DE SENEPLUS, AMINATA DIA
LA LETTRE D'AMINATA
EXCLUSIF SENEPLUS - À tous ceux qui ont peur de rêver pour ne pas s'écraser - À tous ceux qui ont peur de toutes leurs possibilités - Je lance un appel, un éveil à la vie - PAR NOTRE CHRONIQUEUSE, AMINATA DIA
Aminata Dia est la nouvelle chroniqueuse de SenePlus. Chaque vendredi, elle publiera "La lettre d'Aminata". De nationalité sénégalaise, Aminata est une jeune femme de 23 ans. Après l'obtention de son baccalauréat, elle quitte Dakar et traverse la Méditerranée pour continuer ses études à Sciences Po Paris. Elle obtient en 2015 un Bachelor en sciences économiques et sociales. Si le droit des affaires africain (OHADA), la microéconomie, l'histoire de l'Afrique et le droit de l'Union européenne ne lui sont plus inconnus, elle préfère se spécialiser en finance, en intégrant le master "Finance et Stratégie" de Sciences Po. Pour parfaire sa formation, Aminata décide de traverser l'Atlantique une seconde fois pour effectuer un second master en Strategic design et Management à New York, au sein de Parsons School of Design où elle étudie à ce jour. Elle a, en outre, créé Modesty group, une marque de vêtements pour partager sa vision de la femme et du monde, qui pourrait se résumer en deux mots : beauté et diversité.
Seneplus publie, ci-dessous, sa première chronique.
À tous ceux qui ont peur d'être eux-mêmes, et qui, pour faire bonne figure, s'inventent une nouvelle identité, une qu'ils jugent plus appropriée car n'étant pas conforme à leur vraie personnalité. À tous ceux qui ont peur d'exprimer leurs sentiments, pour ne pas souffrir, pour ne pas mourir à petit feu. À tous ceux qui ont peur de s'avouer la vérité, car elle est trop dure, trop brutale à accepter. À tous ceux qui ont peur de rêver pour ne pas s'écraser, pour éviter d'affronter la réalité dans sa nudité , pour ne pas avoir mal quand à la fin on se rend compte que tout n'était qu'un rêve et qu'il ne se réalisera jamais. À tous ceux qui ont peur d'espérer pour ne pas être déçus, pour que l'attente s'avère vaine et pour qu'à la fin tout ne soit que désillusion, regret, frustration et tristesse.
À tous ceux qui ont peur d'aimer pour éviter trahisons, manipulations, tromperies, duperies et autres maux du même genre ; pour protéger leur cœur qui a si souvent été brisé ; pour se protéger eux-mêmes de cette souffrance atroce qui devient omniprésente lorsque l'autre vient à nous quitter d'une quelconque manière que ce soit. À tous ceux qui ont peur de vivre vraiment, car ils se refusent le droit au bonheur, car être heureux pour eux, c'est une chance qu'ils pensent ne pas mériter.
À tous ceux qui ont peur de toutes leurs possibilités, car ils n'ont ni le courage, ni la sincérité nécessaire pour s'avouer leur aptitude à réaliser de grandes choses. Oui, à toutes ces personnes, qui seules ou entourées, le reconnaissant ou le niant, ont peur. Dans le silence de la nuit ou en pleine journée, elles ont peur de s'exposer, de prendre des risques, d'aimer, de rire, de pleurer... Juste peur de vivre la vie telle qu'elle est, car ce serait plus simple qu'elle soit à notre image.
À eux tous, je lance un appel, un éveil à la vie. Voyez-la comme elle est vraiment, vivez-la avec passion, courage, sérénité, persévérance, détermination... Avec intensité... Mais surtout avec simplicité. Ce sera une course effrénée et il vous arrivera de tomber quelques fois voire très souvent, mais battez-vous pour vous relever. Observer le ciel par une nuit étoilée ou contempler la lune pour éviter de pleurer. Aimer la pluie et ressentez chaque chose intensément. Mais plus important encore : aimez-vous. Aimez-vous suffisamment pour toujours croire à vos rêves, pour avoir la force de panser vos blessures et d'aller de l'avant, pour rester vous-mêmes. Aimez-vous et construisez votre bonheur car vous le méritez.
Visez le meilleur et combattez vos peurs, car elles sont les chaînes qui vous retiennent, le poison qui vous ronge à petit feu, la sécheresse qui vous empêche d'éclore, le seul obstacle à votre liberté. Surmonter vos peurs, et donnez le meilleur de vous-même pour aller au bout de vos potentialités. Mais surtout, donnez le meilleur de vous-même en vous affranchissant de vos peurs afin de vous accomplir en tant qu’Homme et de vous dresser comme vous ne cesseriez jamais d’être : libre de toute peur.
LILYAN KESTELOOT, LA PLUS AFRICAINE DES FRANÇAISES
Une reine de feu avec une âme de déesse - Elle a célébré Cheikh Anta Diop, elle a anobli le malgache suicidé et elle a immortalisé notre histoire, avec rigueur avec franchise sans fards
Une reine de feu avec une âme de déesse africaine.
Elle a senti la vigueur de l'Afrique et a su rendre par les mots de la langue française la quintessence de la culture africaine.
Elle a vu bien avant nos élites africaines prendre forme une nouvelle conscience africaine aux confluents de l'épopée de la poésie du chant qui portera avec courage détermination et lucidité le combat de la libération de notre continent.
KESTELOOT
Ouverte à tous les vents du Sahel, aux tempêtes de sable du Kalahari, poreuse aux souffles vivifiants des luxuriantes forêts des Congo, elle aura donné à voir au monde entier, avec l'approche scientifique d’une disciple en osmose avec Senghor et les signes énigmatiques de la civilisation des peuples d'Afrique combien notre continent était non seulement uni par la couleur mais par le même substrat culturel qui fonde l'unicité de l'Afrique. Elle a célébré Cheikh Anta Diop elle a anobli le malgache suicidé et elle a immortalisé notre histoire, avec rigueur avec franchise sans fards.
KESTELOOT
Nous te disons merci.
Senghor a montré l'Afrique à Césaire. Tu nous l'as rapporté.
Cheikh Aliou NDAO a créé des mythes qui galvanisent et portent le peuple en avant, quitte à rendre l'histoire plus historique pour y parvenir.
Tu nous as démontré comment.
Et quand la frontière des mondes littéraires paraissait étanche entre les ancêtres de la lutte pour l'indépendance et nos aînés déçus de l'Afrique qu'ils leur présentaient, tu as été là, pour montrer comment naissait dans les limbes de cette aube du renouveau une Afrique nouvelle prise dans ses contradictions mais grosse de promesses non encore avortées mais en danger, par le fait de régimes dictatoriaux liberticides et tout aussi révisionnistes.
C'est ainsi qu'à travers ton anthologie, KESTELOOT j'ai découvert la littérature africaine.
J'ai pleuré et ri avec Henri, ressenti une épaisse peine avec ce Lopès qui m'insuffla une haine si sourde que je me fis un devoir de violence envers moi-même pour dénoncer ce qui se passait sous le cercle des tropiques tellement je devins fan de Touré au point de scruter les écailles du ciel de Tierno du tiers monde avant de revendiquer le droit à la vie et demie dont on voulait me priver en ces temps-là. Et j'adoptai alors la devise de Sony pour marquer à jamais mon temps de tamango sous le rythme du tango de Boris.
J'ai inventé transi comme Tansi "un poste de peur en ce vaste monde qui fout le camp", et depuis, au cœur de cette ville cruelle semblable à un piège sans fin où aucune mission se semble terminable, je guette l'arrivée du lointain et bien proche kaydara, sous les soleils des indépendances qui refusent encore de briller malgré le sang bien rouge des noirs et les pleurs de souffrances de mon continent, mon beau peuple.
KESTELOOT !
Les mots ne sont jamais partis. Tu restes à jamais.
UN FESTIVAL POUR LE RENOUVEAU DU CINÉMA AFRICAIN
"Films Femmes Afrique", dont c’est la troisième édition, a pour mission de sensibiliser le public au septième art et à des problématiques socio-culturelles
Matteo Maillard |
Le Monde Afrique |
Publication 01/03/2018
Sur le chemin de l’école, non loin d’un village éthiopien, Hirut, 14 ans, est enlevée par des cavaliers. Ils répondent au « telefa », une coutume ancestrale qui veut qu’un homme kidnappe la femme qu’il souhaite épouser. Plus tard, en représailles d’un viol, Hirut tuera son ravisseur.
Cette scène du film éthiopien Difret, sorti en 2015, ne manque pas de faire frissonner les lycéennes de l’établissement d’excellence Mariama-Bâ, sur l’île de Gorée, au Sénégal. « À la fin du film, toutes les élèves ont applaudi pendant dix minutes. Même si l’Ethiopie est de l’autre côté du continent, le problème est similaire ici. Les jeunes filles craignent d’être soumises à des mariages forcés et de devoir quitter l’école », avance Martine Ndiaye, responsable du festival Films Femmes Afrique (FFA). En 2015, selon le Fonds des nations unies pour l’enfance (Unicef), plus de 30 % des Sénégalaises entre 20 et 24 ans avaient été mariées avant l’âge de 18 ans.
Education, environnement, handicap…
Porté par l’association sénégalaise Trait d’union, le festival FFA, dont c’est la troisième édition, a été créé pour aborder des problématiques socio-culturelles entre réalisateurs et spectateurs africains. « Nous avons pour but d’accueillir toutes les voix cinématographiques de l’Afrique afin de les faire résonner haut et fort », explique Martine Ndiaye. Cette année, la thématique choisie est l’éducation, mais le spectre est plus large : « Nous avons sélectionné 50 films qui couvrent des sujets aussi variés que l’environnement, le handicap ou l’inclusion sociale. »
L’objectif est double : faire découvrir le cinéma africain et sensibiliser les jeunes aux thématiques les concernant lors de débats après les projections. « Pendant longtemps, le cinéma africain était réalisé ou produit par des Européens et on avait plus de chances de voir les films tournés sur le continent à Paris qu’à Dakar, affirme l’organisatrice. Les jeunes n’allaient plus au cinéma et les salles avaient commencé à disparaître des capitales. »
Mais récemment, grâce à la démocratisation du matériel cinématographique numérique, une nouvelle génération de jeunes Africains a réussi à redonner vie à un septième art exsangue. « Nous avons reçu des dizaines de courts-métrages de jeunes réalisateurs tous très dynamiques », s’exclame Martine Ndiaye.
Des films comme La rue n’est pas ma mère, du Burkinabé Jérôme Yaméogo, sur un enfant des rues exploité dans une école coranique ; Wings of my Dreams, du Nigérian Ike Nnaebue, l’histoire d’une adolescente, marchande de poisson séché dans un bidonville, qui trouve son destin dans les livres ; Aya, de la Tunisienne Moufida Fedhila, qui conte l’histoire d’une fille de 7 ans se rebellant dans une famille salafiste ; ou encore Down Side Up, du Ghanéen Peter Owusu, sur un enfant pauvre qui aide les camarades de son quartier à faire leurs devoirs jusqu’au jour où il trouve le moyen de rejoindre lui aussi les bancs de l’école.
De nouvelles salles de cinéma ont ouvert
Afin d’amener le cinéma dans les quartiers et de le rendre accessible au plus grand nombre, les projections ont été organisées dans 27 lieux ouverts à travers Dakar. Des places publiques, des centres socioculturels, des écoles et même des salles de cinéma, alors que ces dernières avaient presque toutes disparu. Mais depuis deux ans, deux nouvelles salles ont ouvert leurs portes : le 37 Cinq en janvier 2016 et le Canal Olympia (du groupe Vivendi) en mai 2017. Et une troisième, le complexe Sembène-Ousmane, du nom d’un des plus grands réalisateurs sénégalais, décédé en 2007, doit être bientôt inaugurée.
« Nous arrivons au bon moment pour accompagner ce nouvel engouement pour le cinéma africain, affirme Martine Ndiaye. J’ai été surprise du nombre de jeunes de 20 ans qui m’ont dit que c’était la première fois qu’ils allaient voir un film sur grand écran. » Afin d’appuyer ce mouvement ascendant, le FFA a décidé de remettre cette année un prix du meilleur court-métrage, doté de 1 million de francs CFA (1 500 euros), afin d’aider un jeune cinéaste à trouver un producteur et à réaliser son premier long-métrage.
Cette année, la lauréate est une réalisatrice rwandaise, Marie-Clémentine Dusabejambo, 30 ans. Son troisième court-métrage, Une place pour moi, contant l’histoire d’Elikia, fillette albinos de 5 ans qui tente de se faire une place à l’école malgré les moqueries de ses camarades, a séduit le jury composé de lycéennes. Après les acclamations d’un public venu en nombre, le festival a quitté Dakar, dimanche 25 février, pour partir en tournée dans le reste pays pendant une semaine. Une étape fondamentale à l’accomplissement de sa mission : faire découvrir les films du continent à tous les Sénégalais, des villes comme des campagnes.
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LA DÉPIGMENTATION TRANSCENDE LES GENRES AU SÉNÉGAL
Une responsable de Plan International pour l’Afrique de l’Ouest estime à 35% le nombre de Sénégalaises mariées avant d’atteindre la majorité. Ce chiffre est-il avéré ?
«Au Sénégal, environ 35 % des filles sont mariées avant l’âge de 18 ans. Ce qui est quand même un niveau qui reste assez élevé », a notamment dit la directrice régionale de l’influence et du partenariat de Plan International pour l’Afrique de l’Ouest, Awa Faly Bâ.
Dans un article publié par Seneweb, le 21 octobre 2017, elle se prononçait sur les mariages précoces, au cours d’un atelier à Dakar.
Ce pourcentage correspond-il à la réalité ? Africa Check a cherché les preuves.
Des données vieilles de 7 ans
Africa Check a contacté Awa Faly Bâ qui a indiqué que «48 % des femmes actuellement âgées de 45-49 ans et 33 % de celles âgées de 20-24 ans sont mariées avant l’âge de 18 ans ».
«C’est cela que j’ai partagé avec les médias », a-t-elle indiqué, ajoutant s’être basée sur les données de l’Enquête démographique et de santé à Indicateurs multiples au Sénégal (EDS/MICS) datant de 2011. Elle a souligné que sa déclaration portait surtout sur la disparité selon les générations.
Que disent les données les plus récentes ?
Jointe par Africa Check, Kerry MacQuarrie, auteure principale du rapport du Demographic and Health Surveys (DHS) sur la santé des adolescents en 2015, a fourni des compléments d’information.
D’après les estimations continues et annuelles du DHS, en 2010-2011, le pourcentage de filles mariées avant la majorité au Sénégal s’élevait précisément à 32,9 %. «Depuis lors, le rapport de 2016 a été publié et il indique que cette proportion a légèrement baissé, s’élevant désormais à 31,5 % », a indiqué la chercheuse.
Elle ajoute que ces données se basent sur le calcul de la probabilité des mariages survenant chez les filles âgées de 15 à 24 ans. Les chiffres mentionnés sont disponibles via l’application StatCompiler du DHS.
«L’évolution a ralenti ces derniers temps »
Le rapport 2015 de l’UNICEF intitulé «Mariages d’enfants, grossesses précoces et formation de la famille en Afrique de l’Ouest et du Centre » indique qu’au Sénégal, le pourcentage de femmes âgées de 20 à 24 ans ayant été mariées ou en couple avant l’âge de 18 ans s’élève à 32,89 %.
Notant une grande diversité de cette prévalence dans toute la région Afrique de l’Ouest et du Centre, le rapport affirme que l’évolution de ce phénomène a ralenti ces derniers temps.
En outre, une augmentation de l’âge médian au premier maraige (âge auquel la moitié d’une population donnée a déjà vécu un événement donné, et l’autre non) a été observée au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Ghana, au Libéria et au Nigéria.
«Il est intéressant de noter qu’au Sénégal, le pourcentage de femmes mariées avant l’âge de 18 ans est près de huit fois moins élevé chez les bénéficiaires d’une éducation secondaire ou supérieure que chez les femmes sans instruction (48,4 % contre 6,1 %) », ajoute le rapport.
Conclusion : le chiffre est caduc
La directrice régionale de l’influence et du partenariat dnternational pour l’Afrique de l’Ouest de Plan International a déclaré que 35 % des filles sont mariées avant la majorité au Sénégal.
Awa Faly Bâ a précisé qu’elle a plutôt fait mention de 33 %. Elle a ajouté s’être basée sur une étude de l’EDS/MICS datant de 2011, soit sept ans auparavant.
La chercheuse Kathy MacQuarrie du DHS a confié à Africa Check que selon les données les plus récentes, l’estimation correcte s’élève plutôt à 31,5 %. Il s’agit d’une légère baisse par rapport à l’étude citée par Awa Faly Bâ.
En conséquence, le chiffre est caduc, vu qu’il n’est plus en phase avec la situation actuelle.