La plus belle femme du Sénégal se nomme Ndeye Astou Sarr. Agée de 20 ans, cette étudiante en marketing et communication, porte depuis hier la couronne de la première édition de Miss Sénégal Nouvelle Vision.
Elles étaient 15 candidates. Chacune d'entre elles représente les belles couleurs d'une des régions du pays. Astou Sarr, candidate de Dakar a fait forte impression. Le jury l'a logiquement désignée Miss Sénégal 2016 devant la séduisante Diabou Louise Mané de Thiès.
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PAR BOUBACAR BADJI ET FODÉ MANGA DE SENEPLUS
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PRÊTES POUR LE CHALLENGE
Se félicitant de l'installation de Ousmane Tanor Dieng à la tête du Haut conseil des collectivités territoriales, quelques élues de cette instance décentralisée se disent prêtes pour relever les défi
Boubacar Badji et Fodé Manga |
Publication 01/11/2016
Face à la caméra de SenePlus.Com, des élues nommées pour siéger dans cette instance qui a pour mission d'accompagner la décentralisation, se félicitent de la nomination d'Ousmane Tanor Dieng à la tête du HCCT, et se disent prêtes à relever les défis.
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LA MAL AIMÉE
À 69 ans, Hillary Rodham Clinton, est aux portes de la Maison Blanche, et pourrait écrire une nouvelle page de l'Histoire américaine en devenant la première femme présidente des États-Unis
AFP - En février, un journaliste demanda à Hillary Clinton si elle avait toujours dit la vérité aux Américains. "J'ai toujours essayé", lui répondit la candidate démocrate à la Maison Blanche.
D'autres personnalités politiques moins précautionneuses auraient répondu d'un "oui" sans équivoque. Mais Hillary Clinton, avocate de formation, pèse chaque mot pour ne jamais être prise en défaut. Son effort de sincérité passe, pour ses contempteurs, pour de la duplicité.
Tel est le malentendu qu'Hillary Clinton, après plus de trois décennies de vie publique, continue d'entretenir avec les Américains. Son paradoxe, c'est d'avoir réussi à se hisser au seuil d'une victoire historique —la première femme à présider les États-Unis— tout en étant l'une des personnalités politiques les plus impopulaires de l'histoire récente.
Décalage ancien
Ce décalage ne date pas d'hier. En 1979, l'épouse du gouverneur de l'Arkansas Bill Clinton se résignait déjà à ce que le public se méprenne à son égard. "C'est l'un des dangers de la vie publique: on ne peut pas vivre sa vie en se conformant à l'image que s'en font les autres", philosophait-elle.
Elle était alors trop affirmée, en avance sur la société patriarcale du Sud. Aujourd'hui, la quasi-septuagénaire est malgré elle une représentante de l'establishment, usée par les épreuves et les jeux d'appareils. "Je sais très bien que certains ne savent toujours pas quoi penser de moi", a-t-elle admis lors de son discours d'investiture, en juillet à Philadelphie.
La vie d'Hillary Clinton, 69 ans, ne compte pourtant plus beaucoup de zones d'ombre.
De classe moyenne
Née le 26 octobre 1947 à Chicago, Hillary Diane Rodham grandit dans la banlieue de la classe moyenne blanche de Park Ridge, l'aînée de trois enfants.
Son père Hugh Rodham, ancien formateur de l'US Navy pendant la guerre, est un petit patron républicain d'une entreprise de rideaux, issu d'une famille ouvrière de Scranton, en Pennsylvanie. Sa mère Dorothy Howell, qu'elle adore, s'occupe des activités des enfants, notamment à l'église méthodiste du quartier.
Bonne élève, Hillary poursuit ses études à la prestigieuse université pour jeunes femmes Wellesley College, près de Boston, un premier exil. Elle s'ouvre au monde, découvre la lutte pour les droits civiques, la guerre du Vietnam... et se convertit aux idées démocrates.
Fibre centriste
Mais son mai 1968 n'a rien de révolutionnaire. Elue présidente des étudiantes de Wellesley, Hillary n'attise pas les flammes de la contestation. La fibre centriste et pragmatique, que la gauche démocrate lui reprocha tant en 2016, était déjà à l'oeuvre.
Tout comme son engagement dans la cause des femmes et des enfants. Son premier vrai job est au Fonds de défense des enfants, à la sortie de l'une des meilleurs écoles de droit des États-Unis, Yale, où elle a rencontré Bill Clinton. Chelsea, leur fille unique, naît en 1980.
Brillante partenaire
Après une longue hésitation et un détour par la commission d'enquête sur le scandale du Watergate, Hillary choisit de suivre son homme au fin fond de l'Arkansas, un nouvel exil qui surprend ses amis.
Elle y devient la brillante partenaire politique de Bill, jusqu'à leur accession à la Maison Blanche en 1993. Mais, chargée de la réforme du système de santé américain, elle échoue et se referme, rejetée par le microcosme washingtonien.
Au nom du respect de sa vie privée, elle envenime par son obstruction certaines controverses, dont la complexe affaire immobilière de Whitewater. Ses relations avec la presse politique, dont elle méprise la trivialité, ne s'en remettront jamais.
"J'ai toujours voulu avoir une zone de vie privée", convint-elle en 1994, ajoutant à contrecoeur: "Après avoir longtemps résisté, on m'a sortie de cette zone".
Messagerie
La suite de sa carrière est une succession de hauts et de bas dans sa relation avec le grand public. Haut, quand les Américains compatissent avec elle au pire de l'humiliation de l'affaire Monica Lewinsky en 1998. Ou quand les New Yorkais l'élisent sénatrice en 2000. Bas, quand elle vote pour la guerre en Irak en 2002, et échoue aux primaires présidentielles de 2008 contre un quadragénaire du nom de Barack Obama. Et haut à nouveau quand il la choisit pour diriger la diplomatie.
L'affaire de sa messagerie personnelle, préférée à un compte gouvernemental afin de protéger ses communications —encore la vie privée—, gâche son retour en politique en 2015.
Ses adversaires, fouillant dans ses communications, croiront y dénicher la preuve de son obsession du secret. Le présentateur sarcastique de gauche Bill Maher y a découvert une autre femme: "une technocrate qui n'arrête jamais de travailler".
Le maire de la ville de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, a procédé hier, mercredi 26 octobre, au lancement de la Couveuse d'Entreprise pour la Promotion de l'emploi par la Micro Entreprise (Cepem). Initiée par la ville de Dakar, en partenariat avec celle de Marseille, la Cepem vise à permettre aux jeunes et aux femmes d'apprendre les techniques du métier d'entrepreneur, selon Soham El Wardini, 1ère adjoint au maire. Elle en a, par ailleurs, profité pour inviter la cible à faire en sorte d'éviter tout blocage qui pourrait contrarier la mise en œuvre dudit projet.
Le maire socialiste de la ville de Dakar, Khalifa Ababacar Sall n'est pas prêt à baisser les bras, en dépit du blocage, par les autorités étatiques, de l'emprunt obligataire de 20 milliards de Franc Cfa, envisagé par la ville. Hier, mercredi 26 octobre, l'édile de la capitale a procédé au lancement d'un nouveau projet appelé Couveuse d'Entreprise pour la Promotion de l'emploi par la Micro Entreprise (Cepem).
Initiée par la ville de Dakar, dans le cadre de sa coopération avec celle de Marseille et l'Association internationale des maires francophones (Aimf), la Cepem "est une plateforme d'initiative locale dédiée à la création d'entreprises afin de permettre aux jeunes et aux femmes d'apprendre les techniques du métier d'entrepreneur", selon Soham El Wardini, 1ère adjoint au maire. La représentante du maire dira, en effet, que ledit projet entre dans le cadre de la lutte contre le sous-emploi.
Toutefois, Soham El Wardini n'a pas manqué de lancer un vibrant appel à la cible, constituée de jeunes de moins de 40 ans, ainsi que de femmes. Dans son allocution, elle a rappelé que "le défi et les enjeux de mise en œuvre de ce projet sont considérables".
Par conséquent, poursuit-elle, "nous devrons ensemble veiller scrupuleusement à faire en sorte d'éviter tout blocage qui pourrait contrarier la mise en œuvre de la Cepem". Elle a ainsi invité les destinataires de la Couveuse d'entreprise à se saisir de l'opportunité pour bénéficier des programmes offerts par ladite structure. Le président de la Cepem, non moins Secrétaire général de la ville de Dakar, Mourade Dieye Gueye a pour sa part demandé aux autorités d'accompagner la couveuse, pour sa pérennisation.
Mortalité élevée des micros et petites entreprises
Revenant sur le contexte du lancement du projet de Couveuse d'entreprise par la ville de Dakar, Alassane Lo, expert consultant en création d'entreprise a expliqué que des milliers de petites entreprises qui se créent, disparaissent dès les premières années suivant leur création. La raison de ce fort taux de "mortalité", selon lui, est que les initiateurs de ces entreprises sont confrontés au manque d'informations pratiques et de repères, l'absence d'appui technique adapté, entre autres.
Pour parer cette précarité des initiatives, la mairie de Dakar, avec l'appui financier du Fonds de développement et de solidarité municipal (Fodem), qu'elle a créé, a lancé le Cepem qui se positionne à la phase amont de la création, selon M. Lo. Il explique ainsi que la Cepem, logée dans les locaux du Fodem, constitue un lieu d'apprentissage qui permet à un porteur de projet, d'entreprendre à l'essai, d'apprendre à entreprendre et de sécuriser le développement de son activité. La couveuse accompagne l'initiateur du projet pendant une durée maximale de 12 mois, avec la possibilité de renouvellement qui ne peut dépasser 3 ans.
Comme avantages, Alassane Lo indique que la Cepem doit permettre à l'entrepreneur de tester la viabilité de son projet, la solvabilité de son marché, tout comme de développer sa capacité à produire, à vendre et à décider. Bref, d'apprendre concrètement à gérer et à administrer une activité économique. Sont mis à la disposition des initiateurs : un appui général, un appui spécifique et financier, sans oublier un espace de coworking.
Le projet en question touche l'ensemble des 19 communes de la ville de Dakar, et concerne les jeunes porteurs de projets âgés entre 20 et 40 ans, ainsi que des femmes porteuses de projet de création d'activités génératrices de revenus viables. Il informe en outre qu'un appel à candidature est lancé ce jour, jeudi 27 octobre, jusqu'au 27 novembre prochain. Sont éligibles, selon lui, toutes les activités légales à l'exception de celles de commerce (achat pour vendre), de transport, de bâtiment, et de gestion immobilière.
En complément de la prophylaxie Broxo et pour un rétablissement complet et durable de votre écosystème bucco-dentaire, il est nécessaire de se soigner à la source, c'est à dire par une alimentation saine et équilibré, vivante et non morte (à l’aide de la cuisson vapeur douce).
"L’alimentation est la première médecine". Pour en savoir plus, nous vous encourageons vivement à suivre les recommandations du professeur Henri Joyeux dans la dernière édition de son livre "Changez d’alimentation".
MALNUTRITION : "TAUX DE PRÉVALENCE ACCEPTABLE" DE 15% À THIÈS
Thiès, 19 oct (APS) - La région de Thiès affiche un "taux de prévalence satisfaisant et acceptable" de malnutrition chronique DE 15 % chez les enfants âgés entre 6 et 59 mois, comparé à la moyenne nationale estimée à 18 pour cent, selon la coordonatrice de la Cellule de lutte contre la malnutrition de la région de Thiès, Néné Hawa Sy.
Des actions essentielles en nutrition multisectorielle doivent cependant être menées par la communauté à travers la pratique de l’exercice physique chez la petite enfance et les enfants d’âge scolaire, mais aussi dans le domaine de l’éducation nutritionnelle à l’école, a-t-elle estimé.
Elle s’exprimait lors d’une réunion du comité régional de développement (CRD) consacrée à la revue annuelle 2016 des projets de nutrition des collectivités locales de la région de Thiès et présidée par l’adjoint au gouverneur chargé du développement, Ibrahim Ismaël Ndiaye. La rencontre a enregistré la présence des préfets des départements, des maires et élus des collectivités locales, et des acteurs au développement et partenaires.
Dans son intervention, Néné Hawa Sy a aussi fait état des difficultés et contraintes liées à la réalisation des objectifs, qui se résument entre autres à l’exploitation et la consommation de sel non iodé dans certaines collectivités, comme Kayar, Joal et Mbour.
Il y a également les difficultés liées à un régime alimentaire non diversifié, la mobilité des femmes au niveau des zones de pêche et la faible motivation des acteurs communautaires, a-t-elle énuméré.
Devant cette situation, dit-elle, la CLM préconise des actions pour renforcer la communication sur l’alimentation diversifiée et riche en nutriments et développer les interventions pro- nutrition à travers le maraîchage et l’élevage de petits ruminants.
De même, sont souhaités une bonne organisation des relais communautaires en association ou réseau, des initiatives pour faciliter l’appui des associations des acteurs communautaires par les collectivités locales et la tenue de comités locaux de développement sur la nutrition, ainsi que le renforcement de la coordination et la synergie avec les autres intervenants dans la nutrition qui sont dans les districts respectifs.
La CLM est en train de mener des actions avec des GIE pour une production de 100.000 tonnes de sel iodé, en vue d’inciter les ménages à en consommer, afin que 90 pour cent des populations consomme ce type de sel.
D’autres actions concernent la fortification de l’huile en vitamine A et la farine blé en fer/acide folique, pour éliminer les carences en micronutriments au sein des
populations.
Selon Néné Hawa Sy, face à l’insuffisance pondérale globale et à la malnutrition chronique, la CLM organisé des séances de sensibilisation, avec 1.645 causeries pour des changements de comportement.
Elle ajoute aussi que 178.630 enfants de 0 à 5 ans ont été dépistés, avec des mesures prises pour inciter les ménages à une consommation saine et riche en nutriments. Selon elle, la nutrition est un investissement rentable pour l’atteinte des objectifs du développement durable (ODD).
‘’Le droit à l’alimentation, à la santé et à la vie doit être au cœur des actions de tous les acteurs, Etat, comme collectivités locales et partenaires au développement, afin que des résultats probants soient atteints face à la malnutrition’’, soutient Mme Sy.
L'Assemblée nationale a procédé hier, vendredi 14 octobre, au renouvellement de son bureau, à l'occasion de sa session ordinaire unique. Pour l'exercice de l'année 2016-2017, le groupe parlementaire de l'opposition, notamment les "libéraux et démocrates" est dirigé par la responsable libérale Aïda Mbodj en remplacement à Modou Diagne Fada, toujours membre dudit groupe. A noter par ailleurs que les parlementaires Maguette Diokh et Samba Diouldé Thiam remplacent respectivement Barthélémy Dias et Imam Mbaye Niang aux postes de secrétaires élus, après leur démission.
Réclamé l'année dernière en vain, le groupe parlementaire "les libéraux et démocrates" est passé, pour l'exercice de l'année 2016-2017, entre les mains de la libérale Aïda Mbodj.
En effet, la responsable du Parti démocratique sénégalais (Pds), pressentie au dit poste l'année dernière par le Secrétaire national du Pds, Abdoulaye Wade, vient de remplacer son ex-camarade de parti, Modou Diagne Fada. Celui-là même qui a créé sa propre formation politique dénommée Les démocrates réformateurs (Ldr/Yessal), après son exclusion du parti de l'ancien président de la République.
Ainsi, l'opposition, qui avait quelque peu perturbé les premières séances plénières de l'Assemblée nationale, tout au début de l'exercice 2015-2016, vient d'obtenir gain de cause. Cela, après que Modou Diagne Fada a clairement signifié son souhait de démissionner de la tête du groupe de l'opposition qu'il avait occupé depuis le début de la 12ème législature.
Toutefois, le patron du Ldr/Yessal reste toujours membre du groupe parlementaire de l'opposition. Ainsi, la "lionne du Baol" pourra se consoler avec ce poste longtemps réclamé, après qu'elle a été démise de ses fonctions de Présidente du conseil départemental de Bambey, pour cumul de fonctions électives.
Autre changement noté lors de cette session unique de l'hémicycle, c'est le remplacement de Barthélémy Dias, député socialiste et d'Imam Mbaye Niang, de Bess Du Niak, des postes de Secrétaires élus. Ces derniers, démissionnaires de leur fauteuil ont été suppléés par Maguette Diokh et Samba Diouldé Thiam.
Ainsi, la liste des Secrétaires élus se présente comme suit :
Samba Diouldé Thiam, Yaye Awa Diagne, Papa Diallo dit Zator Mbaye, Mously Diakhaté, Maguette Diokh, et enfin Aminata Gueye. A noter par ailleurs qu'aucun changement n'a été opéré au niveau des Vices-présidents. Awa Gueye (1e), Moustapha Cissé Lô (2e), Abdou Mbow (3e), Aminata Mbaye (4e), El Hadj Mansour Sy (5e), Yetta Sow (6e), Abdoulaye Mactar Diop (7e), et enfin Ndèye Lucie Cissé (8e), gardent jalousement leur poste au niveau de cette 12ième législature.
Aïda Mbodj, député du PDS : "C'est la première fois que le Sénégal capitalise la nomination d'une femme présidente de groupe parlementaire"
"Je l'avais déjà dit, il n'y a jamais eu de séparation de pouvoir et le président vient de le confirmer. Je pense qu'ils se sont ressaisis pour rétablir ce qui devait l'être depuis l'année dernière. Cela participe au maintien de l'ordre. Donc, nous ne pouvons que remercier le Bon Dieu, mais aussi remercier le président Abdoulaye Wade qui, depuis le début, malgré les différents soubresauts, est resté constant en me désignant comme la présidente du groupe parlementaire des libéraux et démocrates. Au delà de tout, il faut voir ce que gagne le Sénégal par rapport à cela. Parce qu'avec la loi sur la parité, on a l'habitude de parler de démocratie. Si nous sommes félicités par les grands de ce monde, tel que Obama et autres, c'est par rapport à la parité. Mais, aujourd'hui aussi cette nomination marque l'avènement de nouvelles éloges, et de nouvelles considérations pour le Sénégal. C'est une nouvelle page de l'histoire politique du Sénégal dans le cadre de la marche des femmes par leur participation au niveau des instances de décision. C'est la première fois que le Sénégal capitalise la nomination d'une femme présidente de groupe parlementaire.Pour mon prédécesseur, Modou Diagne Fada, je pense qu'il n'y a rien à dire sur lui. Je n'avais rien à dire sur lui. Depuis l'année dernière, il y avait une crise qui avait été installée depuis sa nomination. Nous avons toujours décrié cela. Maintenant que cette crise a été résolue, je n'attends pas maintenant pour lui dire quoi que se soit. C'est un collègue. Il est resté dans le groupe des libéraux et démocrates. Donc, je ne peux rien dire la dessus".
L'opposition et le pouvoir se lancent des piques par presse interposée. Hier, la présidente des femmes républicaines n'a pas tourné autour du pot pour jeter des pierres aux responsables de la coalition Mankoo Wattu Senegaal (Mws). Lors de l'assemblée générale des femmes républicaines qui a réuni les apéristes de Dakar, Marème Badiane a soutenu que la marche de l'opposition est déjà noyée par la forte mobilisation des militantes marron-beige.
Les femmes républicaines du département de Dakar se sont réunies hier en assemblée générale pour réfléchir sur les voies et moyens de travailler à la réélection de leur leader Macky Sall dès le premier tour de la présidentielle de 2019. Ce rassemblement a convaincu la présidente des femmes républicaines sur la force de mobilisation de l'Apr. Marème Badiane n'est pas ébranlée par la manifestation de l'opposition.
"Nous avons déjà noyé la marche de Mankoo Wattu Sénégal par notre rassemblement de cet après-midi. La salle a refusé du monde et il était difficile d'y accéder", affirme la ministre-conseillère. A l'en croire, les femmes sont venues de leur propre gré, motivées par leurs convictions.
"Cette manifestation entre dans le cadre de massifier le parti et d'aller vers les citoyens pour prêcher la bonne parole afin de les convaincre", soutient l'apériste qui reste optimiste par rapport à la reconquête de Dakar.
"Nous étions un parti jeune en 2012 et nous avons gagné l'élection à Dakar. C'est en raison de divisions qui peuvent être gérées et qui vont avec la politique que nous avons été battus à Dakar".
Pour corroborer ses propos, la ministre-conseillère affirme que dans la commune de Sacré-Cœur, l'Apr a été devancée de 587 voix.
"Si nous sommes unis, la prochaine échéance sera une promenade de santé pour nous, il suffit juste de nous ceindre les reins et d'arrêter les querelles partisanes et de positionnement", clame Marème Badiane. Sur instruction de leur responsable, les femmes républicaines comptent mener une tournée dans toutes les communes et les départements, mais également dans la diaspora pour mettre en exergue les réalisations du président de la République.
"Il s'agira pour nous de convaincre les plus durs et les plus récalcitrants pour que le président de la République soit réélu au premier tour en 2019", selon la responsable apériste.
S'agissant de la polémique autour du pétrole et du gaz, Marème Badiane estime que tout a été dit dans l'affaire Petro Tim.
"Il y a des gens qui ne veulent pas entendre raison. Ils n'ont que cet os à rogner, on va les laisser vociférer au moment où nous travaillons. C'est le style de Macky Sall que nous adoptons, il ne répond pas aux invectives et avance pour aller de l'avant. Il ne parle pas mais agit, c'est l'homme de l'action", tonne la présidente des femmes républicaines.
Au terme de l'assemblée générale, les femmes républicaines ont adopté une résolution qui fait état de leur engagement derrière le président de l'Apr sur le plan social, économique et culturel. Elles considèrent que les synthèses proportionnelles élaborées par Macky Sall à travers le Pse ouvrent d'immenses boulevards d'espoir quant à la transformation qualitative de la situation des femmes.
Ces apéristes comptent installer une coordination départementale des femmes républicaines de Dakar avec comme mission la vulgarisation des politiques publiques, l'animation et la massification du parti dans la région de Dakar.