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23 novembre 2024
La Une
L’ÉCRIVAINE MAME SECK MBACKÉ N'EST PLUS
Dans un communiqué, le ministre de la Culture Abdou Latif Coulibaly "a transmis ses condoléances à la famille éplorée en cette douloureuse circonstance qui plonge le monde du livre dans une grande tristesse".
L’écrivaine Mame Seck Mbacké, directrice des "éditions Sembène", est décédée lundi à Dakar, annonce le ministère de la Culture.
Dans un communiqué, le ministre de la Culture Abdou Latif Coulibaly "a transmis ses condoléances à la famille éplorée en cette douloureuse circonstance qui plonge le monde du livre dans une grande tristesse".
Mame Seck Mbacké a été lauréate du "premier prix de poésie" décerné par le ministère de la Culture en décembre 1999, pour son recueil intitulé "Message pour l’an 2000".
Elle a également à son actif plusieurs romans, recueils de poèmes et pièces de théâtre.
Mame Seck Mbacké qui écrit également en wolof, a lancé en 2006 les "éditions Sembène", une maison spécialisée en littérature pour enfants et jeunes.
Un hommage lui a été rendu récemment lors de la première édition du Salon national du livre à Saint-Louis le 30 novembre dernier.
Assistante sociale de formation, elle a fait carrière dans la diplomatie sénégalaise et a exercé pendant de longues années dans les missions diplomatiques du Sénégal en France et au Maroc.
MÉTÉO : UN CIEL ‘’ENSOLEILLÉ À PASSAGÈREMENT NUAGEUX’’ AUJOURD'HUI
Selon la même source, le temps chaud persistera sur la quasi-totalité du pays avec des températures maximales qui varieront entre 29°C à Dakar et 33 à 37°C sur les régions de l’intérieur.
Le ciel restera "ensoleillé à passagèrement nuageux’’ sur l’ensemble du territoire sénégalais au cours des prochaines 24 heures, selon l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM).
‘’Un ciel ensoleillé à passagèrement nuageux prédominera sur l’ensemble du territoire au cours des prochaines 24 heures’’, indique l’ANACIM dans un bulletin météo à courte échéance reçu à l’APS.
Selon la même source, le temps chaud persistera sur la quasi-totalité du pays avec des températures maximales qui varieront entre 29°C à Dakar et 33 à 37°C sur les régions de l’intérieur.
Elle souligne que ‘’la fraîcheur nocturne et matinale sera de mise sur le pays, notamment sur les régions Sud et Centre où des températures minimales inférieures à 16°C seront enregistrées par endroits’’.
Elle s’attend à des visibilités ‘’généralement bonnes’’, mais prévient toutefois que des particules de poussière en suspension seront ’’notées sur les localités Est du pays là où les vents seront de secteur Est à Nord-est et d’intensités faibles à modérées’’.
PRÉSIDENTIELLE 2019 : "SE COMPORTER EN VRAIS CITOYENS"
"Soyons les acteurs de la chose politique dans la vérité, adoptons le langage de la vérité sans violence verbale dans le respect de l’autre et de ses convictions. La vérité exige une conformité morale entre notre dire et notre faire" Mgr Benjamin Ndiaye
L’archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye, a appelé les sénégalais, dans son message de Noël, à se comporter "en vrais citoyens" lors de l’élection présidentielle du 24 février 2019.
"Chers amis, nous approchons du 24 février 2019, qui verra notre cher pays, le Sénégal, vivre à nouveau une élection présidentielle. Il doit être aussi normal pour nous tous de nous comporter en vrais citoyens responsables et exemplaires dans nos prises de paroles comme dans nos faits et gestes", a-t-il dit dans son message diffusé sur Radio Sénégal.
D’après Mgr Ndiaye, "il doit être aussi normal que les jeunes générations doivent s’appuyer sur les valeurs citoyennes incarnées par leurs aînés".
"Donnons-nous donc ensemble les moyens de vivre une élection juste, transparente et démocratique, une élection sans contestations pour garantir la paix sociale au bénéficie de tous", a lancé encore l’archevêque de Dakar.
"Soyons les acteurs de la chose politique dans la vérité, adoptons le langage de la vérité sans violence verbale dans le respect de l’autre et de ses convictions. La vérité exige une conformité morale entre notre dire et notre faire", a-t-il exhorté.
L’archevêque de Dakar a invité les Sénégalais à se laisser ‘’façonner par la Parole de Dieu pour que comme le proclament les psalmistes +amour et vérité se rencontrent, justice et paix s’embrassent+. ’’
A l’occasion de la fête de Noël, Monseigneur Benjamin Ndiaye va présider à partir de 22h la messe de minuit à la Cathédrale de Dakar. Dimanche l’Archevêque de Dakar préside à 10h une messe à la chapelle de Thiaroye, dans la banlieue dakaroise.
MAUVAISE QUALITÉ DE L’AIR CE LUNDI À DAKAR
"Les personnes souffrant de maladies respiratoires, les jeunes enfants, et les personnes âgées devraient éviter de s’exposer longuement à l’air ambiant pendant la période"
La tendance d’une qualité de l’air mauvaise (indice orange) se poursuit à Dakar pour la journée du lundi, 24 décembre, indique le Centre de gestion de la qualité de l’air (CGQA).
‘’L’indice de la qualité de l’air pourrait être orange pour les prochaines 24 heures’’, annonce le centre dans son bulletin transmis à l’APS.
Dans ces conditions, ‘’les personnes souffrant de maladies respiratoires, les jeunes enfants, et les personnes âgées devraient éviter de s’exposer longuement à l’air ambiant pendant la période’’, selon le centre.
La structure demande de ‘’respecter scrupuleusement tout traitement médical en cours, ou l’adapter sur avis médical, consulter un médecin en cas d’aggravation ou d’apparition de tout symptôme évocateur (toux, gêne respiratoire, irritation de la gorge ou des yeux)’’.
Il faut également ‘’éviter (ou limiter) toute activité physique ou sportive intense (notamment compétition) à l’extérieur augmentant de façon importante le volume d’air et de polluants inhalés et veiller à ne pas aggraver les effets de cette pollution par d’autres facteurs irritants des voies respiratoires, tels que l’usage de l’encens, de solvants et surtout la fumée de tabac’’.
DAKAR-AIBD : LA BAISSE DES TARIFS DU PÉAGE ENTRE EN VIGUEUR LUNDI
"L’Etat du Sénégal informe tous les usagers que la baisse annoncée des tarifs du péage (…) de l’autoroute sera effective ce lundi 24 décembre 2018, à partir de 6 heures, notamment sur le trajet Dakar-AIBD qui [s’élève] à 2.000 francs CFA au lieu de 3.000"
La baisse des prix du péage d’autoroute entre Dakar et l’aéroport international Blaise-Diagne (AIBD) va entrer en vigueur lundi 24 décembre, annonce un communiqué de l’Agence nationale pour la promotion des investissements et des grands travaux (APIX).
‘’L’Etat du Sénégal informe tous les usagers que la baisse annoncée des tarifs du péage (…) de l’autoroute sera effective ce lundi 24 décembre 2018, à partir de 6 heures, notamment sur le trajet Dakar-AIBD qui [s’élève] à 2.000 francs CFA au lieu de 3.000’’, déclare l’APIX.
Le prix du péage entre Dakar et Sébikotane est fixé à ‘’500 francs CFA au lieu de 800’’, ajoute le communiqué.
Le président de la République, Macky Sall, a promis jeudi une baisse des tarifs des péages d’autoroute, que les usagers ne cessaient de réclamer, jugeant les prix très élevés.
COUPE DE LA CAF : GÉNÉRATION FOOT ÉLIMINÉ
Les Marocains du Hassania Agadir ont éliminé Génération Foot de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF), malgré leur défaite face ai club sénégalais, 0-1, dimanche, au stade Alassane-Djigo de Pikine.
Les Marocains du Hassania Agadir ont éliminé Génération Foot de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF), malgré leur défaite face ai club sénégalais, 0-1, dimanche, au stade Alassane-Djigo de Pikine.
Le but a été inscrit par Boun Sanneh (64e minute).
Cette élimination de Génération Foot marque la fin de la participation sénégalaise aux compétions de la CAF pour la saison en cours, le Jaraaf de Dakar étant éliminé samedi de la Ligue des champions par les Marocains du Wydad Athletic Club.
LIGUE 1 : LE DERBY MBOUROIS SE SOLDE PAR UN MATCH NUL
Le Stade de Mbour a été tenu en échec, dimanche, par Mbour Petite Côte (MPC), 1-1, pour le compte de la septième journée de la Ligue 1.
Le Stade de Mbour a été tenu en échec, dimanche, par Mbour Petite Côte (MPC), 1-1, dans le derby mbourois de la septième journée de la Ligue 1.
Les ‘’Stadistes’’ ont ouvert le score dès la 19e minute grâce à Yaya Goudiaby, qui a repris du bout de la semelle une très bonne passe de son coéquipier Raymond Diène Ndour.
Le second but a été inscrit à la 45e minute par l’ancien milieu de terrain du Stade de Mbour, Amdy Moustapha Bèye, qui a rejoint MPC cette année. Il a remis les pendules à l’heure, avec un admirable coup de tête.
Rien ne laissait croire à une égalisation de MPC à ce moment-là, puisque le stade de Mbour, jusque-là, dominait nettement son sujet.
Mais son portier Yankhoba Diatta, qui a fait une mauvaise appréciation du ballon tiré par Serigne Mansour Samb, a été surpris de voir le cuir au fond de ses filets.
Le score du match en est resté là jusqu’au coup de sifflet final de l’arbitre Maguette Ndiaye. Le public a assisté à une rencontre âprement disputée, au stade Caroline-Faye de Mbour, où il les supporters étaient venus nombreux.
À KOKI, MACKY INAUGURE UN MUSÉE ET UN CENTRE DE RECHERCHE
"Le nouveau CRE que le chef de l’Etat a inauguré appartient au ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, qui l’a fait construire dans le cadre de sa politique de transfert de technologies".
Le président de la République, en visite dans les régions de Louga et Saint-Louis (nord), a inauguré, dimanche, à Koki, un musée et un centre de recherche et d’essai (CRE), a constaté l’APS.
Macky Sall est arrivé vers 2 h du matin à Koki, où il a été accueilli par une foule nombreuse.
L’ancienne gare de cette ville a été transformée en musée par le ministère de la Culture.
Le nouveau CRE que le chef de l’Etat a inauguré appartient au ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, qui l’a fait construire dans le cadre de sa politique de ‘’transfert de technologies‘’.
Le centre de recherche et d’essai va permettre aux bénéficiaires d’‘’utiliser les résultats de la science pour améliorer leurs conditions de vie’’, a expliqué le ministre de tutelle de l’Enseignement supérieur, Mary Teuw Niane.
Selon M. Niane, le CRE a déjà formé plus de 300 personnes, dont quelque 250 femmes, à divers métiers, dont la sérigraphie, la transformation des céréales, la fabrication de produits cosmétiques, l’informatique et la bureautique.
Des imams de Koki ont bénéficié de la formation en informatique offerte par le CRE, dit-il.
Macky Sall a rendu ‘’une visite de courtoisie’’ aux chefs religieux de Ndiagne et Gueth Ardo, dans le département de Louga.
Il a promis de ‘’réhabiliter’’ la route qui va de Warak, dans le département de Louga, à Ndoyene, un village du département de Kébémer.
Un forage sera construit à Ndiagne par le Programme d’urgence de développement communautaire, pour approvisionner ses habitants en eau potable, selon le chef de l’Etat.
ÉLECTIONS EN RDC : REPORT CONFIRMÉ JUSQU'AU 30 DÉCEMBRE 2018
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) de RDC a confirmé ce jeudi le report de sept jours des élections législatives, provinciales et présidentielle prévues le 23 décembre. L’opposition et la société civile boudent la décision.
C’est finalement le 30 décembre que les quelque 40 millions d‘électeurs congolais se rendront aux urnes. La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a annoncé ce jeudi 20 décembre le report des élections initialement prévues le 23 décembre.
« Nous annonçons donc que les scrutins directs présidentiel, législatif national et provincial auront lieu le 30 décembre 2018 », a déclaré M. Nangaa dans une déclaration à la presse à Kinshasa.
« La campagne se clôture au vendredi 21 décembre comme prévu dans le calendrier », a-t-il dit en réponse à une question. Les résultats seront annoncés « le plus rapidement possible », a-t-il ajouté sans donner d’autres précisions.
Le président de la CENI a justifié ce nouveau report des élections en invoquant les conséquences de l’incendie qui a touché un entrepôt de la Céni à Kinshasa, le 13 décembre dernier. Cet incendie, selon la Céni, a détruit une grande partie du matériel électoral destiné à Kinshasa, la capitale qui représente un peu plus de 10% des 40 millions d‘électeurs inscrits.
Ce matériel comprend les « machines à voter » de fabrication sud-coréenne que la CENI veut utiliser le jour du vote. La CENI assure avoir acheminé vers Kinshasa des machines à voter qu’elle gardait en réserve dans l’intérieur du pays.
La mesure boudée par l’opposition et la société civile
« Problème tout de même : ce stock-tampon ne contenait pas de bulletin de vote. Il a donc fallu en commander auprès du fournisseur en Corée du Sud », a déclaré M. Nangaa.
« Ainsi cinq millions de bulletins de vote ont été commandés, dont le premier lot d’un million est arrivé à Kinshasa le mercredi 19 décembre 2018 », a-t-il détaillé.
« Le dernier lot ne peut arriver qu’au soir du samedi 22 décembre », soit la veille de la date initialement prévue pour les élections, selon lui.
Mais insuffisant pour convaincre l’opposition. « Le 23 décembre, nous n’accepterons aucun report des élections », avertissait ce mercredi, Martin Fayulu, candidat à la présidentielle de « Lamuka » (réveille-toi en lingala), une colaition de l’opposition.
Même son de cloche du côte de la société civile. « Le 23 décembre 2018 marquera le début de la résistance populaire », a affirmé tôt ce matin, le mouvement citoyen Filimbi dans un communiqué.
Mais, en dépit des appels au calme de certains leaders de l’opposition dont Félix Tshisekedi, ce report considéré comme un stratagème pour Kabila de s‘éterniser au pouvoir, pourrait aggraver la crise politique qui étrangle la RDC depuis une dizaine d’années.
Une fois de plus, la faute serait à l’absence de consensus dans la gouvernance électorale.
Les membres de l'Unacois-Jappo ont fait face à la presse, en début de semaine. Ce, pour dénoncer "une campagne d'intoxication" menée par la Compagnie sucrière sénégalaise sur le sucre, tout en déclarant qu'ils vont reprendre l'importation massive de sucre. Conseiller spécial du président du groupe Mimran, Louis Lamotte a répliqué.
Quel est l'avis de la Css sur la récente sortie de l'Unacois-Jappo ?
Je n'ai vraiment pas de commentaire à faire suite aux déclarations, j'allais dire aux rêves bruyants de l'Unacois-Jappo, qui décrète la fin de la régulation sur le sucre, espérant ainsi envoyer au chômage des milliers de Sénégalais qui travaillent dans cette filière. Pendant qu'ils y sont, pourquoi ne décrètent-ils pas la fin de l'autosuffisance en riz et importer tout le riz dont notre pays a besoin ? Pourquoi pas pour l'huile, encore que sur cette denrée-là, ils ont fini de mettre à genoux toutes les huileries, y compris les huileries de nos bonnes femmes courageuses de Touba et environs par des pratiques maffieuses. S'ils rêvent de transformer le Sénégal en souks, avec des Sénégalais qui auront perdu leur pouvoir d'achat et qui lécheront leurs vitrines, eux les spécialistes de l'importation, qu'ils le fassent, ça ne mérite pas de commentaire de ma part.
Et pourtant, que le contexte est beau pour investir et entreprendre ! Pourquoi ne profiteraient-ils pas des opportunités qu'offre le gouvernement au secteur privé sénégalais pour investir dans une seconde usine de sucre ? Ils auraient créé des emplois au lieu d'en détruire et renforceraient notre souveraineté alimentaire. Les Sénégalais les attendaient sur ce combat patriotique auquel invite le Plan Sénégal émergent !
Par contre, j'ai une inquiétude !
Laquelle ?
Quand un monsieur qui se dit conseiller spécial du président de la République, s'autorise, sur les ondes, à défier l'Etat comme il l'a fait, à menacer l'Etat comme il l'a fait, à le menacer même de le traduire devant l'Omc, je me demande dans quelle République on est
Vous parlez de monsieur Moustapha Lô ?
Oui. Soit il ne comprend pas les charges de son statut, soit il ne sait pas ce que c'est une République. Quand même, être le conseiller du président de la République impose un minimum de tenue, de réserve et de sens de l'intérêt général qui fonde l'action de l'Etat ! A voir ce monsieur devant les caméras défendre ses intérêts privés au point de défier le gouvernement qui l'emploie, pose problème. Nous sommes en face d'une confusion de rôles et d'un conflit d'intérêts inacceptables.
Encore une fois, les termes du débat sont clairs : combien de tonnes de sucre le ministre du Commerce a distribuées à travers ses Dipa et à qui ? Les Sénégalais attendent une réponse claire ! C'est un devoir de transparence ! La réaction par procuration de l'Unacois-Jappo faite de surenchères et de menaces vaines vise à détourner l'opinion de la gravité des faits autour des Dipa, étant elle-même bénéficiaire de ce trafic qui ne dit pas son nom.
Ils décrètent la fin du blocage des importations de sucre. Quel impact cela pourrait avoir sur la production locale ?
Je ne veux pas vous éterniser dans la fiction puisque, de toute façon, ils ne peuvent strictement pas le faire face à un Etat qui veut asseoir le développement de la nation par le travail productif et saura défendre le potentiel industriel, seul capable de créer des emplois et des richesses. Mais il y a aussi que ceux qui y travaillent, qui sont des citoyens sénégalais beaucoup plus nombreux qu'eux et qui croient à cette mystique du travail pour pouvoir gagner honnêtement leur vie. Tout le monde ne peut pas être un businessman. Ils le sont, eux, tant mieux ! Mais ils ne vont jamais réaliser leurs rêves de richesse aux dépens de nos emplois, de nos moyens d'existence, nous les honnêtes gens qui croyons encore au travail ! Ne perdons pas trop de temps à nous poser des questions sur leurs menaces, ça reste des vociférations stériles.
Ils disent aussi que la Css a opéré une campagne d'intoxication sur le sucre, visant à les diaboliser…
Ce qu'ils sont en train de faire, c'est pire qu'une campagne d'intoxication. Là, ils sont en train de menacer l'autorité, ils sont en train de se rebeller. Autant nous, nous demandons qu'on nous laisse ce qui est notre droit, c'est-à-dire celui de tirer profit de notre labeur pour vivre, autant eux, ils cherchent à être milliardaires par le trafic d'influence et les magouilles.
Ils disent pourtant que l'importation est un droit qui leur est offert par la loi…
L'exportation est également une activité qui leur incombe ! Ils ont tous des cartes "import-export". Qui a jamais vu ou entendu l'Unacois exporter ? Personne, assurément ! Pendant qu'ils y sont, pourquoi ils n'importeraient pas des avions, des machines, du pétrole, du gaz, Pourquoi que du sucre et seulement quand les cours chutent ? Il y a tellement de choses qu'ils pouvaient importer et qui seraient parfaitement complémentaires dans notre économie. Mais pourquoi ne le font-ils pas ? Parce qu'ils pensent que la Css appartiendrait à un non Sénégalais ! Mais le sucre nourrit des milliers de Sénégalais bon teint comme eux qui ne se laisseront pas faire. Ça, il faut qu'ils le sachent. Et ils le savent d'ailleurs. On est capable de nous mobiliser pour garder nos droits. Et nous le ferons à chaque fois que cela sera nécessaire. Ce n'est certainement pas cette bande de mercenaires qui nous résisterait !