Le reggae, musique popularisée dans le monde entier par son icône Bob Marley, a été inscrit jeudi sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’Humanité par un comité spécialisé de l’Unesco réuni à Port-Louis, capitale de l’Ile Maurice.
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JAMAÏQUE: LE REGGAE SUR LA LISTE DU PATRIMOINE CULTUREL DE L'HUMANITÉ
Le reggae, musique popularisée dans le monde entier par son icône Bob Marley, a été inscrit jeudi sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’Humanité par un comité spécialisé de l’Unesco réuni à Port-Louis, capitale de l’Ile Maurice.
"FACT-CHECKING": LA VÉRIFICATION DES FAITS S’IMPOSE AUX AGENCES DE PRESSE AFRICAINES
"Les agences de presse africaines ne peuvent pas faire l’économie du fact-checking"
Les agences de presse africaines ne peuvent faire l’économie de la vérification des faits ou "fact-checking", a indiqué mercredi Rachid Mamouni, directeur de l’information de l’Agence de presse marocaine (MAP).
Cette pratique s’est imposée aux grands organes de presse à travers le monde, avec la prolifération dans les réseaux sociaux, de fake-news (fausses informations) pouvant avoir parfois de grands enjeux, a-t-il relevé.
Le fact-checking consiste à vérifier que les informations que l’on publie sont avérées, qu’il s’agisse de chiffres, de dates ou encore de photos. Ce qui constitue un élément de qualité et de crédibilité de l’organe de presse qui le met en œuvre.
"Les agences de presse africaines ne peuvent pas faire l’économie du fact-checking", a estimé Rachid Mamouni, selon qui cette démarche "n’est pas un luxe", mais "un élément essentiel" aussi bien pour le journaliste que son organe.
M. Mamouni, un des formateurs de correspondants issus de 16 pays africains, dans le cadre d’une session de cinq jours, présenctait conjointement avec Abashi Shamamba, journaliste à l’Economiste, un quotidien marocain, une communication intitulée "Le fact-checking, un nouveau genre journalistique ?".
Les manipulations de chiffres venant d’hommes politiques, d’hommes d’affaires et autres sont monnaie courante.
"Les articles produits suite à ces déclarations sont ensuite utilisés par leurs auteurs comme des moyens de négociation", note M. Shamamba, un journaliste d’origine congolaise (RDC) établi au Maroc depuis 20 ans.
Les médias évoluent dans un nouvel environnement où ils ont "tout le monde comme concurrents", a-t-il fait remarquer.
Pour "faire la différence" par rapport à tous les individus qui peuvent diffuser des informations sur les réseaux sociaux, les médias doivent s’investir dans la vérification des faits. Ce qui constitue "une valeur ajoutée" de leur part.
La démarche du fact-checking a commencé dans les années 90, avant de s’imposer désormais avec le développement des fake-news dans les réseaux sociaux, selon M. Mamouni.
Cette méthode de "contrôle de qualité" est en réalité "un retour aux fondamentaux de notre métier", a-t-il noté dans les locaux de la MAP qui abrite, depuis lundi, un stage organisé par la Fédération atlantique des agences de presse africaines (FAAPA).
Plusieurs organes de presse comme l’AFP, Reuters et la BBC ont créé des services dédiés à la vérification des faits, qui ont permis d’élucider beaucoup de rumeurs qui avaient été répandues sur la toile, a indiqué le responsable à la MAP.
L’agence marocaine de presse a récemment créé un service de fact-checking, en en faisant un produit commercial destiné aux entreprises qui "se sentent diffamées".
En Europe, des radios se sont aussi mises au "fact-checking", à travers des chroniques prisées par leurs auditeurs.
Les journalistes passent à la loupe de grandes déclarations d’hommes politiques ou autres, sur la base de preuves, pour ensuite donner la vérité des faits.
Les cas où des sociétés, des hommes politiques, des travailleurs, voire des Etats, ont subi des préjudices liés aux fake-news font florès, ont relevé les formateurs, pour souligner l’enjeu qu’il y a derrière le fact-checking.
Au Maroc, par exemple, un fake-news mettant en cause la sincérité des prix appliqués ainsi que des quantités déclarées par des entreprises distributrices d’eau, de lait et de gasoil, avait fait fondre les chiffres d’affaires de ces sociétés. Ce qui les avait obligées à licencier des employés. Ces derniers avaient manifesté devant le Parlement marocain.
Les photos sont aussi des éléments de fake-news. Elles sont souvent sorties de leur contexte et utilisées de façon mensongère dans les réseaux sociaux, pour illustrer de fausses informations. Des sites spécialisés, parfois gratuits, permettent d’authentifier ces photos, a renseigné M. Mamouni.
Vu les quantités de dépêches produites, un "échantillonnage" s’impose pour le fact-checking, qui doit surtout cibler les informations à grand enjeu, précise M. Shamamba.
"Quand la ficelle est trop grosse, il faut faire du fact-checking", a renchéri M. Mamouni.
Il estime que le fact-checking est un genre journalistique devant être confié à "un journaliste chevronné". Cela demande tout un travail de recoupement, qui suppose un background solide, un bon carnet d’adresses, relève-t-il.
Le chef de l’Etat Macky Sall a rappelé mercredi au gouvernement "l’urgence d’accélérer la mise en œuvre de la Stratégie nationale de lutte contre l’érosion côtière’’, suite notamment aux dégâts causés dernièrement par la houle à Cayar et Saint-Louis, a-t-on appris de source officielle.
Macky Sall, présidant le même jour la réunion du Conseil des ministres, "rappelle au Gouvernement l’urgence d’accélérer la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre l’érosion côtière conformément à ses directives relatives à la sauvegarde et l’aménagement des zones côtières vulnérables notamment Saint- Louis, Dakar, Bargny, Cayar, Saly Portudal, Popenguine et Ziguinchor".
"A ce titre, il convient d’intensifier la finalisation de toutes les études techniques, la mobilisation des ressources et l’exécution rapide des projets financés par l’Etat avec le concours de la Banque mondiale et de l’Agence française de développement’’, a-t-il dit, cité par le communiqué du Conseil des ministres.
Evoquant "la situation préoccupante de Saint-Louis", ajoute le texte, le président Macky Sall a demandé au Premier ministre "de tenir un Conseil interministériel avec l’ensemble des parties prenantes, afin de renforcer les mesures préventives et les réponses durables pour préserver les quartiers, villages et localités exposés".
Il a réaffirmé "sa solidarité et son soutien aux populations de Cayar et de Saint-Louis, victimes des effets de la houle’’ et demandé au gouvernement de "recenser, avec précision, les pertes constatées et d’apporter l’assistance habituelle aux populations et pêcheurs sinistrés", lit-on encore.
E-FIDAK: UN ESPACE DE BIODIVERSITÉ POUR L'EXPOSITION D'ESPÈCES MENACÉES
"Beaucoup de gens savent qu’il y a des espèces qui sont menacées, mais ils n’ont pas la connaissance physique de ces espèces. Et la FIDAK va leur donner l’occasion de voir telle ou telle espèce menacée de disparition"
Le Centre international pour le Commerce extérieur (CICES) va aménager ’’un espace biodiversité’’ pour y exposer des espèces végétales et animales en voie de disparition, à l’occasion de l’édition 2018 de la Foire internationale de Dakar (FIDAK), a annoncé son directeur général, Cheikh Ndiaye.
"Nous sommes en partenariat avec le ministère de l’Environnement qui a accueilli favorablement l’idée d’aménager un espace biodiversité. Et le ministère est prêt à nous amener des espèces animales et végétales menacées de disparition", a-t-il déclaré dans un entretien avec l’APS.
Selon Cheikh Ndiaye, cette exposition, une première à la FIDAK dont l’édition 2018 se déroulera du 29 novembre au 16 décembre, aura à la fois "un aspect pédagogique, didactique et éducationnel".
Selon lui, "beaucoup de gens savent qu’il y a des espèces qui sont menacées, mais ils n’ont pas la connaissance physique de ces espèces. Et la FIDAK va leur donner l’occasion de voir telle ou telle espèce menacée de disparition".
Les visiteurs auront ainsi l’occasion de voir, parmi les nombreuses espèces animales devant être exposées, "une antilope unique, n’existant qu’au Sénégal à travers le monde", ainsi que des lions "jeunes, actifs et vigoureux".
Cheikh Ndiaye, évoquant les ’’innovations’’ annoncées, a renseigné que le CICES, dans le cadre d’un partenariat avec une société spécialisée dans les nouvelles technologies, va mettre en place pour la première fois, une innovation dénommée E-FIDAK.
Cet E-FIDAK va selon lui consister à "filmer la Foire dans ses détails, c’est-à-dire au niveau de la vente directe, au niveau des forums scientifiques, au niveau des rencontres B to B, en tout cas sur tous les secteurs de la Foire, de façon continue et diffuser ça au niveau des plateformes numériques".
Avec ce nouveau système, il est désormais possible de "suivre la foire, rentrer dans un pavillon en temps réel, à partir de chez soi".
"Vous verrez aussi que de grands écrans seront placés un peu partout pour permettre aussi aux personnes qui circulent, de regarder et de voir ce qui se passe dans tel ou tel pavillon ou en tel ou tel lieu", a-t-il ajouté.
De même, le CICES, en partenariat avec les services sociaux et administratifs, "a comme à l’accoutumé, aménagé des sites de délivrance de documents administratifs, ainsi que des sites destinés aux dépistages gratuits de maladies endémiques telles que le diabète, les tensions artérielles, le cancer du col de l’utérus, le cancer du sein ou encore le Sida", a indiqué son directeur général.
FIDAK 2018 : UN ’’ESPACE BIODIVERSITÉ’’ POUR EXPOSER DES ESPÈCES EN VOIE DE DISPARITION
"Beaucoup de gens savent qu’il y a des espèces qui sont menacées, mais ils n’ont pas la connaissance physique de ces espèces. Et la FIDAK va leur donner l’occasion de voir telle ou telle espèce menacée de disparition"
Le Centre international pour le Commerce extérieur (CICES) va aménager ’’un espace biodiversité’’ pour y exposer des espèces végétales et animales en voie de disparition, à l’occasion de l’édition 2018 de la Foire internationale de Dakar (FIDAK), a annoncé son directeur général, Cheikh Ndiaye.
"Nous sommes en partenariat avec le ministère de l’Environnement qui a accueilli favorablement l’idée d’aménager un espace biodiversité. Et le ministère est prêt à nous amener des espèces animales et végétales menacées de disparition", a-t-il déclaré dans un entretien avec l’APS.
Selon Cheikh Ndiaye, cette exposition, une première à la FIDAK dont l’édition 2018 se déroulera du 29 novembre au 16 décembre, aura à la fois "un aspect pédagogique, didactique et éducationnel".
Selon lui, "beaucoup de gens savent qu’il y a des espèces qui sont menacées, mais ils n’ont pas la connaissance physique de ces espèces. Et la FIDAK va leur donner l’occasion de voir telle ou telle espèce menacée de disparition".
Les visiteurs auront ainsi l’occasion de voir, parmi les nombreuses espèces animales devant être exposées, "une antilope unique, n’existant qu’au Sénégal à travers le monde", ainsi que des lions "jeunes, actifs et vigoureux".
Cheikh Ndiaye, évoquant les ’’innovations’’ annoncées, a renseigné que le CICES, dans le cadre d’un partenariat avec une société spécialisée dans les nouvelles technologies, va mettre en place pour la première fois, une innovation dénommée E-FIDAK.
Cet E-FIDAK va selon lui consister à "filmer la Foire dans ses détails, c’est-à-dire au niveau de la vente directe, au niveau des forums scientifiques, au niveau des rencontres B to B, en tout cas sur tous les secteurs de la Foire, de façon continue et diffuser ça au niveau des plateformes numériques".
Avec ce nouveau système, il est désormais possible de "suivre la foire, rentrer dans un pavillon en temps réel, à partir de chez soi".
"Vous verrez aussi que de grands écrans seront placés un peu partout pour permettre aussi aux personnes qui circulent, de regarder et de voir ce qui se passe dans tel ou tel pavillon ou en tel ou tel lieu", a-t-il ajouté.
De même, le CICES, en partenariat avec les services sociaux et administratifs, "a comme à l’accoutumé, aménagé des sites de délivrance de documents administratifs, ainsi que des sites destinés aux dépistages gratuits de maladies endémiques telles que le diabète, les tensions artérielles, le cancer du col de l’utérus, le cancer du sein ou encore le Sida", a indiqué son directeur général.
FRANCE: RESTITUTION DES BIENS CULTURELS AFRICAINS
Abdou Latif Coulibaly juge "positif" le rapport de SARR-SAVOY
Le ministre de la Culture, Abdou Latif Coulibaly, a jugé mardi "positif" le rapport de l’économiste sénégalais Felwine Sarr et de l’historienne française Bénédicte Savoy sur la restitution des biens culturels africains.
"Le Sénégal prend acte et considère positif le rapport qui va dans le sens d’une victoire. Notre pays est attentif (…) à la suite qui sera donnée au rapport présenté", a dit M. Coulibaly lors d’une conférence de presse qu’il a donnée conjointement avec le directeur général du Musée des civilisations noires, Hamady Bocoum.
"Le Sénégal est disposé à trouver des solutions avec la France", en vue d’une restitution de ses œuvres d’art, au cas où il y en a qui se trouvent dans ce pays, a-t-il ajouté.
Abdou Latif Coulibaly affirme que "toutes les œuvres identifiées comme la propriété du Sénégal, que la France voudrait bien nous prêter", seront réceptionnées par le Musée des civilisations noires, qui sera inauguré à Dakar le 6 décembre prochain.
"Il faut savoir qu’on n’a pas encore définitivement fixé les conditions" de la restitution des œuvres d’art que la France veut ramener en Afrique à la suite du rapport de Felwine Sarr et de Bénédicte Savoy sur la question, précise-t-il.
Il s’agira d’une "restitution définitive" ou d’un "prêt" des biens culturels, de la France vers le Sénégal, selon M. Coulibaly.
Le Sénégal a demandé à la France une centaine d’œuvres d’art, spécialement pour l’exposition inaugurale du Musée des civilisations noires, selon M. Coulibaly.
"Nous avons demandé des objets qui appartiennent au Sénégal, mais aussi des pièces qui pourraient enrichir une section de notre exposition sur le dialogue des masques", précise-t-il, espérant que la demande sera accordée par la France.
Le directeur général du Musée des civilisations noires estime que "ce rapport de Felwine Sarr et de Bénédicte Savoy invite à la rupture".
"Ils ont fait un travail exceptionnel. Je crois que s’ils étaient des professionnels des musées, ils n’auraient pas fait un tel travail", a ajouté M. Bocoum, parlant des auteurs du rapport sur les biens culturels à restituer aux pays africains.
Ce document a été remis vendredi par Felwine Sarr et Bénédicte Savoy au président français Emmanuel Macron, qui leur avait demandé en mars dernier d’étudier la possibilté d’une restitution aux pays africains de leurs biens culturels se trouvant aujourd’hui dans des musées français.
"La question des restitutions avait été posée par l’ancien directeur général de l’Unesco, Amadou-Mahtar M’Bow, en 1978, rappelle Hamady Bocoum. Un [important] travail avait été fait par un groupe d’experts et rendu en 1980."
La pièce de théâtre "Messages aux nations africaines", de Felwine Sarr, sera présentée au public de l’inauguration du Musée des civilisations noires, le 6 décembre, selon Abdou Latif Coulibaly.
ETO'O INVITE RONALDINHO ET MESSI À UN MATCH DE GALA
Samuel Eto’o a promis d’organiser un match de gala à cinq jours de la CAN de football qui se jouera du 15 juin au 13 juillet au Cameroun. Parmi les invités : Lionel Messi et Ronaldo de Assis Moreira dit Ronaldinho.
La 32è édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football se jouera du 15 juin au 13 juillet prochains au Cameroun. Un pays aux légendes footballistiques inestimables. Parmi elles, Samuel Eto’o.
Lui qui écrivit de 2004 à 2009, la plus belle page de son histoire footballistique dans le FC Barcelone. Une histoire qui se fit avec la complicité du Brésilien Ronaldo de Assis Moreira dit Ronaldinho. Laquelle histoire poursuit aujourd’hui son cours avec Lionel Andrés Messi Cuccitini.
Samuel Eto’o a ainsi estimé qu’il fallait associer ses coéquipiers du Barça à l‘événement footballistique le plus prestigieux du continent.
Mais, pas seulement Messi et Ronaldinho. « Il s’agit de ceux avec qui j’ai joué, mais aussi des anciennes gloires du football camerounais », a déclaré l’ancienne star citée par le site local 237online.com. « C’est une occasion que nous offrons aux anciens footballeurs en leur disant : voici un projet où vous pouvez travailler maintenant et après », a ajouté l’ancien capitaine des Lions indomptables.
Avec une taille de 1,90 mètre pour 180 kg et 63 cm de tour de bras, Cheick Ahmed Al-Hassan Sanou dit Iron Biby est l’un des hommes les plus forts au Monde. A 26 ans, ce jeune burkinabé est sacré champion du monde de "log lift", un sport de force qui n'est pas accessible à tous.
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