Le fichier électoral bien que perfectible constitue une base solide pour l’organisation des prochaines élections, a assuré vendredi Issa Sall, membre du comité de suivi des recommandations de la mission d’audit du fichier électoral.
"Le fichier électoral bien que perfectible reste cohérent et de bonne qualité et constitue une base solide pour l’organisation des prochaines élections", a dit Issa Sall, lors d’un point de presse sur le suivi du fichier électoral.
"Il s’agissait d’un audit après les législatives et si le fichier avait des problèmes avant les élections, j’espère qu’il ne peut qu’être meilleur présentement", a-t-il notamment indiqué.
Selon lui, il a été constaté globalement, que la chaîne d’inscription-enrôlement jusqu’à la figuration sur la liste électorale "reste maîtrisée et cohérente".
Les moyens de contrôle mis en place par la Direction de l’automatisation des fichiers (DAF) facilitent cette cohérence qui permet de rectifier la grande majorité d’erreurs commises et introduites lors des opérations comme en l’atteste l’écriteau d’anomalies constatées, a-t-il souligné.
PRÉSIDENTIELLE SÉNÉGALAISE DE FÉVRIER 2019
Le dépôt des des candidatures démarre le 11 décembre prochain
Le dépôt des candidatures à l’élection présidentielle du 25 février démarre le 11 décembre et vont se poursuivre jusqu’au 26 décembre, a annoncé vendredi le directeur de la formation et de la communication de la direction générale des élections, Bernard Casimir Demba Cissé.
"Les dépôts des dossiers de candidatures à l’élection présidentielle démarrent le 11 décembre et vont se poursuivre jusqu’au 26 décembre’’, a dit M. Bernard Casimir Demba Cissé, lors d’un atelier de partage sur le thème "Constitution et dépôt des dossiers de déclaration de candidature".
"Tous les candidats sont soumis à l’obligation d’être investis par des partis politiques et de coalition de partis politiques ou d’une entité indépendante légalement constituée", a-t-il souligné.
Un parti politique peut déposer le dossier de son candidat dès le 11 décembre, selon Cissé.
Il a précisé que les coalitions de partis politiques ou d’entités indépendantes doivent, au plus tard le 10 décembre, "notifier d’abord au conseil constitutionnelle le nom de leur coalition ou de leur entité indépendante".
"Il faudra bien le faire avant de déposer le dossier de candidature, la loi dit au plus tard la veille des dépôts des dossiers, pour que le nom de la coalition ou de l’entité indépendante ait été notifié au conseil constitutionnel", a expliqué M. Cissé.
La coalition de partis politiques ou d’entités politiques "n’existent que pour les élections pour lesquelles elles ont été déclarées", a-t-il expliqué.
"Le modèle de la déclaration de candidature, le modèle de notification et celui de la déclaration d’investiture s’imposent à tous les candidats", a-t-il fait savoir.
"La déclaration de candidature s’impose à tous les acteurs indiquant la présentation du candidat, son âge, sa profession, une déclaration sur l’honneur signée par le candidat lui-même", a-t-il souligné.
Par Michael TOBIAS DE CAMEPLUS
LA VICTOIRE DE BIYA CONTESTÉE DANS LA RUE
POINT DE MIRE CAMEPLUS - La contestation contre la victoire du Président Biya s’est déplacée ce samedi vers de nouveaux théatres d’action dont le point commun est la rue : à Douala, Paris, Londres, Berlin et Genève.
CAMEPLUS |
Michael TOBIAS |
Publication 28/10/2018
Plusieurs manifestations ont été organisée ce samedi 27 octobre à l'appel du MRC et de la coalition de Maurice Kamto à Douala, Paris, Londres, Berlin, Genève. Objectif : dénoncer le « hold-up électoral » et clamer la victoire de Maurice Kamto. Si les marches dans les capitales européennes se sont déroulées dans heurts – celles de Paris et Londres ont mobilisé plusieurs milliers de personnes – celle de Douala en revanche a été émaillée d’incidents. Toutes ces manifestations - Douala, Paris, Londres, Berlin et Genève - ont fait l’objet d’une large couverture « en direct » sur les réseaux sociaux, de nombreux marcheurs s’improvisant reporters en filmant les scènes de foules scandant et criant des chants contre Paul Biya et en faveur de Maurice Kamto et demandant à leurs followers de partager leurs vidéos.
A Douala en revanche, comme souvent, les forces de l’ordre sont intervenues pour empêcher les manifestants de marcher. La police et la gendarme ont fait usage de camions citerne et ont lancé des jets d’eau et tiré des gaz lacrymogènes. Des centaines manifestants avaient pris d’assaut le pont sur le Wouri tandis que d’autres tapaient le macadam du côté de la vallée de Bessengue en bravant le déploiement des policiers qui avaient pour consigne de les empêcher de marcher. La police et la gendarmerie ont dispersé la manifestation et procédé à de nombreuses arrestations parmi des militants et des cadres du MRC. Parmi les personnalités interpellées par les forces de l’ordre, la célèbre avocate et responsable de mouvement, Me Michèle Ndoki, qui a été bousculée avant d’être embarquée mais aussi des journalistes tels que Mathias Mouendé, reporter du quotidien Le Jour qui couvrait la manif.
Selon plusieurs sources parmi les manifestants, les forces de l’ordre auraient saccagé le siège du MRC de Douala, situé au lieu dit Grand Moulin.
La décision du conseil constitutionnel ne pouvait être autre qu’une non incompétence de statuer sur le parrainage. L’avis est du Garde du sceaux, ministre de la justice, Ismaïla Madior Fall. En présidant la rencontre de validation de la lettre de politique sectorielle de son département hier, mardi 15 mai, il a estimé que la constitution ne permet pas au conseil constitutionnel de vérifier la conformité d’une loi constitutionnelle.
Le conseil constitutionnel qui s’est déclaré «incompétent» suite à la saisine de leaders de l’opposition récusant la loi sur le parrainage est normal selon le Garde des sceaux, ministre de la justice Ismaïla Madior Fall. Interpellé hier, mardi 15 mai, le Garde des sceaux, se disant s’exprimer en qualité de simple professeur de droit a estimé qu’ «au Sénégal, la constitution est la loi organique ne permettent pas au conseil constitutionnel de vérifier la conformité d’une loi constitutionnelle par rapport à la constitution». La cause est dit-il, « cette loi et la constitution sont au même niveau ». Se voulant plus précis, Ismaïla Madior Fall indique que « la hié- rarchie des normes fait que le conseil constitutionnel sénégalais, le conseil constitutionnel français et beaucoup de juridictions constitutionnelles dans le monde, n’acceptent pas de vérifier la conformité des lois qui révisent la constitution». Par contre estimet-il, l’appréciation du conseil constitutionnel est possible quand il s’agit de vérifier la conformité d’une loi ordinaire, d’une loi organique ou d’un engagement international.
PAS ASSEZ DE CHARGES POUR LES NOTAIRES
Le ministre de la justice, Ismaïla Madior Fall n’a pas manqué de revenir sur les problèmes notés à la chambre des notaires. Ce qu’il y’a selon le Garde des sceaux est que « pendant longtemps, il n’y avait pas de concours pour intégrer la profession des notaires. Un concours a eu lieu pour la première fois en 2014 sur proposition du président Macky Sall. 22 notaires stagiaires ont été recrutés ». Ces nouvelles recrues ont fini leur stage mais ont trouvé qu’il y’avait des notaires qui n’avaient pas fait le concours, mais qui ont fait un stage et au terme duquel, ils ont été nommés notaires sans charge, indique-t-il. La difficulté est donc informe-t-il, une cinquantaine de notaires qui ont fini leurs stages sont des salariés qui veulent avoir des charges. Le problème est qu’aussi, qu’il n’y a pas assez de charges pour tous les notaires. Deux options s’offrent maintenant à la tutelle.
De l’avis d’Ismaïla Madior Fall, ce qu’il y’a lieu de faire est de «sélectionner de façon discrétionnaire et méritocratique les gens à qui on donne des charges soit, on trouve une formule qui consiste à organiser un examen ou une évaluation qui permettra de façon objective de déterminer ceux qui devront avoir la charge». Pour ce faire, le Garde des sceaux annonce que le dialogue est engagé avec la chambre des notaires. « Nous allons rencontrer la chambre des notaires et arrêter avec eux la formule démocratique et méritocratique. Il s’agira aussi d’annualiser l’accès à la fonction de notaire. On s’inscrit aussi dans une perspective d’augmentation des charges ».
WADE ANNONCE SA RETRAITE
L’ancien chef de d’Etat a annoncé la fin de sa carrière politique lors de sa visite à Touba ce jeudi Le « Pape du Sopi » qui semble être conscient de son âge avancé demande à son successeur de poursuivre son oeuvre
« Aujourd’hui, je ne suis plus président de la République et je ne le serai plus. Donc, je suis en fin de carrière », a déclaré l’ancien président de la République, Abdoulaye Wade, lors de sa rencontre avec Serigne Bass Abdou Khadre Mbacké. Selon le journal VoxPop, le secrétaire général du Pds n’a pas manqué de lister ses souhaits: « Je souhaite à mon successeur de poursuivre l’oeuvre que j’ai entamée, et de faire mieux que moi. Après lui, je souhaite que quelqu’un de notre famille prenne le pouvoir et fasse encore mieux que lui. Donc, je prie pour le Sénégal, je prie pour le développement du Sénégal«
LA DÉMONSTRATION DE FORCE DE CHEIKH BÉTHIO
A quelques jours de la célébration du grand magal de Touba, le guide des thiantacounes a convoyé 4000 bœufs et 1milliard d’adiya vers la cité religieuse
A cela s’ajoutent, des moutons, chameaux et poulets. 83 cuisines seront implantées dans Touba et ses environs.
Ce n’est pas tout. A côté des 270 millions de adiya (cadeau) offerts par son épouse, Aïda Diallo, les talibés (disciples) comptent donner 1 milliard de FCFA, informe Mbaye Guèye, un des responsables de l’organisation.
TOUBA: 30% DES PÈLERINS SONT DES JEUNES
L’étude renseigne que 30% des pèlerins sont représentés par des élèves et des étudiants
Dans un document réalisé par l’Université Alioune Diop de Bambèye, en collaboration avec le Comité d’organisation du grand Magal de Touba, l’analyse des données montre que les pèlerins sont relativement des jeunes en moyenne. En effet, l’âge moyen tourne autour de 30 ans. Comparé au Magal de 2011, on constate un rajeunissement des pèlerins de deux ans de moyenne, selon l’étude. Le document révèle que la population des pèlerins est homogène avec une variance de 11,63 et avec un coefficient de dissymétrie positif.