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23 novembre 2024
La Une
KHALIFA SALL DEMANDE UNE LIBÉRATION D’OFFICE
La particularité de cette nouvelle demande en est que le maire de Dakar ne réclame ni plus ni moins qu’une libération d’office sur la base de l’aveu du Garde des Sceaux
Les avocats de Khalifa Sall ont introduit une nouvelle demande de liberté provisoire devant le Doyen des juges, Samba Sall.
En effet, selon le journal « Libération », lu par Actunet.net, les conseils du maire de Dakar indiquent que du moment où Khalifa Sall a une immunité parlementaire, comme l’indique le ministère de la Justice qui a saisi l’Assemblée nationale pour sa levée, le magistrat-instructeur devrait le remettre en liberté sans condition.
Ainsi, selon le journal, cette énième demande de liberté provisoire reste pertinente. Le doyen des juges et la Chambre d’accusation avaient refusé pareille demande arguant que le maire de Dakar n’avait pas d’immunité parlementaire.
Or le parquet via le Garde des Sceaux, a saisi l’Assemblée nationale pour demander la levée de cette immunité parlementaire.
MAGAL 2017: LA SONATEL INNOVE
La SONATEL a décidé cette année d’installer son « Espace presse » une semaine avant le Magal pour permettre aux journalistes de bénéficier de la logistique nécessaire à leur activité professionnelle
« Une des innovations de cette année est le déploiement une semaine avant le Magal (au lieu des 3 jours habituels) de l’Espace Presse Sonatel, qui est un rendez-vous incontournable du Magal depuis près de 15 ans », rapporte un communiqué de la Société nationale des télécommunications.
« L’Espace Presse Sonatel est équipé comme d’habitude de toute la logistique informatique, téléphone et accès Internet filaire et Wifi, utile à la couverture médiatique de l’évènement : lignes ADSL 10 Méga Max, lignes téléphonique, ordinateurs, imprimantes », renseigne la même source.
Elle ajoute que la SONATEL a mis également à la disposition du Comité d’organisation du Magal, des « liaisons spécialisées Internet (LS), ainsi que des accès ADSL pour la retransmission en direct du Magal et des évènements associés sur Internet ».
« Globalement, le groupe a renforcé encore cette année son dispositif habituellement mis en place pour un bon déroulement du grand Magal de Touba, notamment pour un meilleur écoulement du trafic téléphonique sur le mobile, la distribution d’eau minérale aux familles d’accueil, aux structures administratives et à tous les points de regroupement des pèlerins », informe le communiqué.
Selon le texte, la SONATEL a fourni aux membres du Comité d’organisation des téléphones mobiles avec l’option GFU (groupe fermé d’utilisateurs) pour leur faciliter la coordination et remis 28.000 kits maisons (nattes, lave-mains, seaux, bassines, etc.) pour un meilleur accueil des hôtes.
Elle va distribuer 130 000 bouteilles d’eau minérale pour répondre à la demande massive des pèlerins, lit-on dans le communiqué.
KHALIFA SALL SE SAIT « CONDAMNÉ LOURDEMENT »
Le Maire de la ville de Dakar fait part de sa lourde peine à ses avocats
L’affaire Khalifa Sall est en passe de prendre une autre tournure qui risque de provoquer un grand déballage car le collectif des avocats du maire de Dakar a sollicité un expert comptable aux fins d’auditionner toutes les autorités publiques, religieuses, diplomatiques et administratives qui ont eu à bénéficier des fonds de la caisse d’avance.
Les avocats de Khalifa Sall (il leur aurait confié qu’il sera lourdement condamné) abondent dans le même sens que l’inspection générale d’Etat (Ige) qui demandait une enquête approfondie sur les conditions de création et de fonctionnement de la caisse d’avance depuis le magistère du maire libéral Pape Diop.
Le maire de Dakar a été inculpé et mis sous mandat de dépôt depuis le 07 mars dernier pour les délits d’association de malfaiteurs, complicité de faux et d’usage de faux en écritures de commerce, détournement de deniers publics, faux usage de faux dans les documents administratifs et blanchiment de capitaux.
Le gouvernement du Sénégal a mobilisé pour cet hivernage, près de deux milliards FCFA pour parer au risque d’inondations, a déclaré le ministre délégué auprès du ministre du Renouveau urbain, de l’Habitat et du Cadre de vie en charge de la Restructuration et de la Requalification des banlieues, Pape Gorgui Ndong.
’’Le montant de la matrice d’actions prioritaires cette année, c’est près de deux milliards de FCFA qui devront être aujourd’hui mobilisés et investis au cours de cet hivernage pour permettre à toutes ces populations de ne plus vivre comme on vivait auparavant, le phénomène des inondations et les risques d’inondations’’, a-t-il dit.
Ndong s’exprimait ainsi à la sortie d’un Conseil interministériel présidé par le Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne pour statuer sur la problématique des inondations avec tous les structures et acteurs engagés dans la gestion des risques d’inondation.
La réunion s’est penchée sur l’évaluation de la matrice d’actions prioritaires 2016, le partage de la mise en œuvre des différents projets qui sont en train d’être mis en œuvre dans le cadre de la gestion des risques d’inondation, mais aussi et surtout, l’examen et l’adoption de la matrice d’actions prioritaires 2017.
Ce qui a été noté, a révélé le ministre, ‘’c’est qu’il y a énormément d’ouvrages et énormément de projets qui sont en train d’être mis en œuvre dans le cadre du programme décennal de gestion des inondations qui sont en cours’’.
‘’Mais, faudrait-il quand même que des mesures transitoires soient prises pour parer à toute éventualité d’inondation pour ces populations’’, a-t-il suggéré.
VIDEO
Tollé après les propos d’Emmanuel Macron sur les kwassa-kwassa
Dans une vidéo filmée jeudi en Bretagne, le président français évoque sur le ton de la blague ces embarcations de fortune qui selon lui «amènent du Comorien» à Mayotte, département français au large de l’océan Indien. Cette séquence captée à son insu par la chaîne TMC a suscité des réactions indignées sur les réseaux sociaux et dans la classe politique française. Un nouveau couac pour un président bien décidé à verrouiller sa communication.
Dans une communication sous contrôle, certains passent entre les mailles du filet. Comme les caméras et les perches de l’émission Quotidien. La première fois, c'était la semaine dernière, le chef de l’Etat commentait à l’un de ses ministres sa rencontre avec les syndicats sur la réforme du travail : «Ça c’est très bien passé, je ne leur ai rien dit !» fanfaronne-t-il, sans savoir qu’on peut l’entendre.
Deuxième à-coup jeudi donc avec cette déclaration sur les kwassa-kwassa. Une « plaisanterie pas très heureuse » reconnaît-on à l’Elysée. Une imprudence dans le premier cas, un dérapage dans le second, qui montrent les limites du verrouillage de la communication voulu par Emmanuel Macron. Depuis son arrivée au pouvoir, cette volonté inquiète les journalistes.
Lors du premier conseil des ministres, les participants n’ont pas été autorisés à s’adresser à la presse. Dans la foulée, plusieurs médias ont protesté dans une lettre ouverte contre la volonté de l’exécutif de choisir les journalistes chargés de le suivre au Mali. Illustration d’un président qui a plus que son prédécesseur l’obsession de la communication parfaite, de la belle image et de la séquence» réussie.
Dans la vidéo tournée jeudi lors d'un déplacement en Bretagne, on voit Emmanuel Macron en train de parler de différents types d'embarcations. Le président compare les tapouilles qui servent aux pêcheurs de crevettes aux kwassa kwassa qui dit-il «amènent du Comorien».
En effet, les kwassa-kwassa servent aux migrants de l'archipel des Comores - un des pays les plus pauvres du monde - pour gagner Mayotte, département français situé à 70 km de là dans l'océan Indien. Depuis la diffusion du reportage de Quotidien sur TMC, les réseaux sociaux s’affolent et la polémique enfle dans les rues de Moroni.
LES JOURNAUX COMMENTENT LA SUSPENSION DES INVESTITURES AU SEIN DE BBY
L’actualité politique avec la suspension des investitures dans la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (BBY) polarise l’attention des journaux parvenus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
"Macky met fin à l’anarchie dans les investitures", titre Vox Populi, en faisant allusion à la lettre circulaire adressée aux leaders et militants de BBY mardi par le président de la coalition, Macky Sall.
Le président de l’Alliance pour la République (APR, au pouvoir) a ordonné "la suspension immédiate de toutes les assemblées générales d’investiture prévues" au sein de la coalition "Benno Bokk Yakaar" suite à des violences notées le week-end à Mbour, Diourbel entre autres, ajoute la même publication.
"Violences dans les investitures de BBY : Macky freine tout", note le Quotidien. "Macky Sall bloque tout", renchérit la Tribune, avec en illustration une caricature de ODIA.
Le caricaturiste met en exergue les leaders de la mouvance présidentielle qui se disputent un siège de député, avec des avantages octroyés à ce poste.
Pour le journal Enquête, "Macky Sall met le holà" pour garantir à la coalition BBY toutes les chances de sortir largement victorieuse des élections législatives du 30 juillet.
Pour ce journal, la lettre circulaire adressée aux leaders et militants vise à mettre fin aux violences et un retour au calme.
De son côté, l’Observateur estime que "Macky évite le chaos" avec la suspension immédiate des investitures.
Selon le quotidien du Groupe Futurs médias, les alliés du président de l’APR ont approuvé la décision et donné mandat aux leaders pour arbriter.
Dans le même journal, le porte-parole du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) annonce que l’opposition ne va pas accepter un report des législatives.
L’AS qui se fait écho du démenti du comité ad hoc de la conférence des leaders de Mankoo taxawu Senegal (opposition) sur l’intention de l’ancien président Abdoulaye Wade d’être tête de liste de leur coalition.
Loin de la politique, le quotidien gouvernemental, Le Soleil évoque l’appel lancé par le président Macky Sall pour "le renforcement des ressources financières de la BAD (Banque africaine de développement)" lors des 52-ème assemblées annuelles en Inde.
Le quotidien de Hann rapporte que le président de la BAD, le Nigérian Akinwumi Adesina a salué "les succès du Sénégal".
Le Soleil renseigne aussi que le ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Amadou Bâ a été consacré "ministre des finances de l’année" par le magazine "The Banker" édité à Londres.
LE "TRIOMPHE DE LA SOLUTION NON-VIOLENTE" EN GAMBIE SALUÉ
Ziguinchor, 22 jan (APS) – Des associations féminines leaders de la Gambie, du Sénégal et de la Guinée Bissau ont salué dimanche à Ziguinchor (sud), le dénouement de la crise postélectorale gambienne et le "triomphe de la solution non-violente".
"Le Forum des femmes de l’espace Sénégal-Gambie-Guinée Bissau exprime toute sa satisfaction suite au triomphe de la solution non-violente dans le dénouement de la crise politique en Gambie", indique cette structure.
Dans une déclaration transmise dimanche à l’APS, le Forum des femmes de l’espace Sénégal-Gambie-Guinée Bissau pour la paix et la sécurité salue "la fermeté, mais surtout l’ouverture au dialogue de la CEDEAO pour la restauration de la démocratie’’ en Gambie.
De même, cette fédération d’organisations féminines de la Sénégambie méridionale souhaite un "retour à la normale dans une démocratie stable et une paix durable".
Le Forum qui fédère plusieurs organisations dont la Plateforme des femmes pour la paix en Casamance (PFPC) adresse des "encouragements et félicitations à l’armée gambienne qui a su écouter son peuple, les médiateurs et toutes les personnes éprises de paix au profit d’une solution pacifique".
Les femmes de la Sénégambie méridionale disent partager le "désarroi et l’inquiétude des populations et surtout les femmes et enfants qui se sont déplacés et réfugiés massivement vers des abris plus sûrs tout en espérant que chacun pourra retourner chez soi sain et sauf".
LE FRANC CFA NE VA PAS PORTER NOTRE DÉVELOPPEMENT…
L'EXPERT EN DÉVELOPPEMENT INTERNATIONAL RENÉ LAKE : UNE MONNAIE DÉCONNECTÉE DES RÉALITÉS DE L’ÉCONOMIE NATIONALE TUE LE DYNAMISME INTERNE NÉCESSAIRE À LA CROISSANCE
Alors que des voix en Afrique s'élèvent de plus en plus pour demander la suppression du franc CFA, SenePlus.com a décidé de publier une interview de René Lake réaliséée par le magazine RÉUSSIR et déjà publiée il y trois ans, le 25 janvier 2014.
Depuis Washington où il réside depuis plus 20 ans, notre compatriote René Lake soutient que si notre objectif est de développer le Sénégal par la croissance économique, cela ne pourra pas se faire dans la Zone franc.
Vous soutenez la nécessité pour le Sénégal et les pays de la région de sortir de la Zone franc. Pourquoi ?
J'ai envie de vous répondre par une question : qu'est-ce que la parité fixe du Cfa avec le franc français, et maintenant avec l'euro, a-t-elle rapporté au Sénégal et aux pays de la Zone franc ? Pas grand-chose, à part la garantie de la convertibilité qui n'est pas essentielle dans notre problématique de développement. Ma perspective est celle d’un développement durable et non d’une dépendance économique perpétuelle, basée sur une supposée “coopération internationale”.
Le Franc CFA, du fait de sa parité fixe avec l'euro, facilite les importations. C’est un avantage en particulier pour l'élite africaine qui a des besoins de consommation extravertis. Cela n'apporte rien à la création de richesses au plan intérieur. Au contraire, cela rend les coûts des produits locaux bien plus élevés qu'ils ne devraient l'être pour être compétitifs au plan national et à l’international.
Une monnaie nationale ne serait-elle pas trop faible ?
Une monnaie faible n’est pas, en soi, un problème. Bien souvent, c’est une grande opportunité surtout si l’on veut stimuler les investissements venant de l’étranger. Les Etats-Unis, sous Bush, ont bénéficié de la faiblesse du dollar pour financer l’effort de guerre et maintenir l'expansion de leur économie.
La Chine ne cesse de profiter de sa monnaie faible au point que les Usa et l’Europe sont en train de leur mettre une pression terrible pour qu’ils réévaluent le Yuan. À contrario, l’euro trop fort est un handicap majeur pour les économies européennes, sauf l’Allemagne, la seule à pouvoir supporter son taux élevé de change sur le marché monétaire international, voire y tirer un réel avantage.
Vous pensez qu'une monnaie locale ou régionale va booster l'économie des pays de la Zone CFA ?
Le dynamisme du marché intérieur se crée par des réformes. D’abord, il faut une monnaie qui corresponde à la réalité du marché intérieur ; puis, réformer les lois sur le domaine national pour permettre une monétarisation de la terre par le biais des titres fonciers. Cela permettra aux paysans et grands fermiers d’accéder au crédit bancaire pour s’équiper et exploiter la terre.
Après la dévaluation du FCFA, nos marchés internes n’ont jamais été aussi dynamiques. Nous avons battu tous les records de croissance. C'est la preuve qu'une monnaie, déconnectée des réalités de l’économie nationale, tue le dynamisme interne. Comment voulez-vous qu'une monnaie d'un pays pauvre soit arrimée à une autre monnaie d’un pays développé et que cela soit favorable à la création de richesses ? Franchement, il s'agit là d'une question de bon sens…
Un avantage au maintien dans la Zone franc est la rigueur dans la politique monétaire que nous impose l'existence du franc Cfa. Qu'en pensez-vous ?
Une monnaie nationale ou régionale, gérée par un ou des gouvernements responsables et engagés dans la bonne gouvernance politique et économique, permet d’utiliser la planche à billets pour stimuler l’économie, dans certaines situations. C’est ce qu’Obama et, avant lui, Bush ont fait pour relancer l'économie américaine et maintenir des taux d'intérêt très bas pour stimuler les investissements, renforcer la production et accroître les exportations. De même, François Hollande fait des propositions audacieuses dans le contexte de l'UE, sur la Banque centrale européenne.
Sans un contrôle des mécanismes d’émission monétaire, on se prive d’un instrument financier essentiel au développement. C’est comme si une entreprise voulait se développer sans accès au crédit.
Il faut donc se débarrasser du FCFA au plus vite ?
Oui ! Pour enfin valoriser la production locale et créer de la richesse intérieure. Les investissements venant de l’extérieur (y compris de la Diaspora) vont se multiplier et il n’y aura pas de limite aux opportunités d’investissements. Il n’y a rien de nouveau dans mon propos. C’est une question de bon sens, basé sur l’expérience des autres. Je ne connais aucune économie au monde, viable et qui soit basée uniquement sur la capacité d’importation du pays. Le seul véritable avantage du FCFA, c’est faciliter les importations et c’est bien là le problème ! Une économie de croissance ne peut pas être centrée autour d'une politique d'importation.
"LE SÉNÉGAL N'A PAS BEAUCOUP D'ÉTUDIANTS"
Mary Teuw Niane, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
Dakar, 22 sept (APS) - Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, le professeur Mary Teuw Niane a estimé, jeudi à Dakar, que le Sénégal n'a pas assez de bacheliers et d'étudiants, contrairement à une opinion couramment répandue.
"J'entends dire qu'il y a trop de bacheliers. Ce n'est pas vrai. Nous n'avons pas assez de bacheliers. Nous n'avons pas assez d'étudiants", a-t-il dit.
Invité de la rédaction de l'APS, Mary Teuw Niane a indiqué qu'en en 2015, le Sénégal avait 45.000 bacheliers et 54.700 bacheliers cette année compte non tenu des admis attendus en octobre.
"Si nous voulons être émergent, nous sommes sur la voie, il nous faut entre 2022-2025 doubler voire tripler le nombre d'étudiants particulièrement le nombre d'étudiants dans les filières scientifiques, techniques et de métiers", a-t-il fait savoir.
Selon lui, "c'est un défi pour le système d'enseignement supérieur et le système éducatif en général".
VIDEO
LA REVUE DE PRESSE DE PAPE ALÉ NIANG DE CE MERCREDI