L’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) veille à la sécurisation des données personnelles collectées qu’elle utilise dans le cadre de ses travaux, a assuré son directeur général.
"Nous manipulons des données qui sont fournies par les individus, les ménages et les entreprises. En collectant ces données, nous sommes dans l’obligation de rassurer ces différents fournisseurs quant à leurs utilisations", a déclaré Babacar Ndir.
Il s’exprimait ainsi à l’occasion du panel sur le thème : "L’utilisation des technologies de l’information et de la communication et sécurisation des données d’enquêtes statistiques". Cette rencontre était organisée, jeudi après-midi, au Pavillon brun du CICES dans le cadre de la Foire internationale de Dakar (FIDAK).
"Puisque ces données portent sur des informations personnelles ou des secrets d’affaires, l’entreprise, le ménage ou l’individu doit être mis en confiance dès le départ", a-t-il assuré.
Pour cela, a-t-il expliqué, la loi sur la statistique qui donne mandat à l’ANSD de collecter ces données "l’oblige à respecter les aspects confidentiels" de ces informations collectées.
"C’est pourquoi, si vous regardez les produits que nous mettons à la disposition des utilisateurs, nous n’y verrez pas d’informations individuelles", a-t-il soutenu.
Il a assuré qu’avec l’avènement des mégas données ou données de masse communément appelés big data, des procédures d’anonymisation sont également observées pour ôter tout caractère personnel aux données fournies.
"A ce niveau là aussi, nous avons des procédures d’anonymisation avant de mettre les bases de données à la disposition des utilisateurs notamment, en enlevant toute information personnelle, toute information susceptible d’identifier le fournisseur de données", a fait savoir Babacar Ndir.
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AHED KHALIFA NIASS ACCUSE : "ILS ONT TUÉ MON FRÈRE..."
Ahmed Khalifa Niass a convoqué un point de presse pour donner des éclairages sur la polémique de l'inhumation de son frère Sidy Lamine. Après avoir confirmé qu'il sera inhumé à Kaolack, Il a fait de graves accusations. «Je veux exprimer mon mécontentement contre ceux qui ont pris mon frère en otage et l’ont isolé de sa sœur et moi (…) Ils ont tué mon frère mais ils payeront», a-t-il balancé.
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WALFADJRY PLEURE SON PDG ET S'ENGAGE À PERPÉTUER SON OEUVRE
Journalistes, animateurs, cameramen, pleurent d'ores et déjà Sidy Lamine Niass. Mais ce n'est pas seulement le Groupe Walfadjri qui a perdu Sidy Lamine, c'est toute la presse sénégalaise parce que c'est un homme multidimensionnel qui avait choisi de se battre auprès de ceux qui subissent l'histoire et non auprès de ceux qui font l'histoire.
UNIVERSITÉ: LE SAES DÉCRÈTE DEUX JOURS DE GRÈVE POUR NON RESPECT DES ACCORDS SIGNÉS
Le texte dénonce ‘’le non-respect du protocole d’accord SAES-gouvernement du 15 mars 2018’’.
Le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (SAES) invite ses membres à observer une grève de deux jours, lundi et mardi, pour dénoncer, entre autres, le ‘’non-respect’’ des accords signés avec le gouvernement.
Dans un communiqué transmis à l’APS, le SAES, ‘’après plusieurs alertes depuis le mois de juillet 2018, décrète un mot d’ordre de grève 48H les lundi 03 et mardi 04 décembre 2018’’ et demande à ses différentes coordinations ‘’des Assemblées générales-campus dans la même période’’.
Le texte dénonce ‘’le non-respect du protocole d’accord SAES-gouvernement du 15 mars 2018’’.
‘’Le refus par le Trésor Public de respecter les engagements du Gouvernement dans le protocole d’accord avec le SAES sur la retraite et notamment sur le fonds de solidarité, malgré les cotisations versées par les universités publiques depuis juillet 2018 est la goutte d’eau qui fait déborder le vase’’, lit-on dans le communiqué.
Le SAES qui ‘’condamne ce sabotage continu de l’enseignement supérieur par le ministère de l’Economie et des finances et du plan’’ tient le gouvernement ‘’pour responsable des perturbations de l’espace universitaire qui découleront du sabordage du protocole d’accord conclu avec le SAES en mars 2018’’.
Le syndicat dénonce aussi la ‘’violation de l’autonomie financière’’ des universités publiques avec ‘’’l’application aveugle’’ par le ministère de l’Economie ‘’des clauses d’un fameux programme +SICA-STAR+ conclu avec le FMI’’.
Pour le SAES, il s’agit d’une ‘’violation de l’autonomie financière’’ des universités publiques consacrée par la loi du 06 janvier 2015 relative aux Universités publiques.
Le syndicat dénonce le ‘’refus’’ de l’Agent comptable particulier (ACP) de l’université de Thiès de ’’remettre des documents comptables au Recteur’’.
Il déplore aussi ‘’la situation sociale dans les campus universitaires’’ et estime que ‘’le gouvernement du Sénégal ne semble pas avoir appris des leçons de ces dernières années qui ont conduit à des dérapages inutiles’’.
Le syndicat dit constater ‘’avec regret un véritable recul’’ dans la délivrance des visas pour la France et s’indigne ‘’de la décision des autorités françaises d’augmenter dans des proportions aussi élevées, les frais d’inscription des étudiants africains dans les universités françaises’’. (APS)
L’UGB OUVRE UNE FILIÈRE CONSACRÉE À LA GOUVERNANCE FONCIÈRE
L’Université Gaston Berger (UGB) va lancer ce lundi un programme d’enseignement sur la gouvernance foncière, dont l’ambition est de contribuer à développer ’’de manière inclusive’’ des politiques foncières répondant aux besoins de l’ensemble des acteurs.
Le Centre d’excellence sur la gouvernance foncière en Afrique de l’Ouest francophone vise à "relever les défis" auxquels ce secteur se trouve confronté, "en s’appuyant sur les tendances, les approches, les outils et le plan d’action opérationnel pour l’amélioration de la gouvernance foncière en Afrique francophone", indique un communiqué reçu à l’APS.
Il note que compte tenu des problèmes fonciers "constituant des obstacles majeurs pour les pays francophones d’Afrique, il est impératif de développer de manière inclusive des politiques foncières qui répondent aux besoins de l’ensemble des acteurs, qui contribuent à la stabilité politique, qui intègrent le genre, qui réduisent les conflits et qui favorisent la gestion durable des ressources naturelles".
"La formation et le développement de capacités en matière de gouvernance foncière deviennent des axes déterminants pour l’amélioration des cadres politique, juridique et organisationnel du foncier", souligne le texte.
Le Centre d’excellence sur la gouvernance foncière en Afrique de l’Ouest francophone (ALPC) est lancé par l’UGB, en partenariat avec ONU-Habitat et le Global Land Tool Network (GLTN), avec l’appui de la coopération allemande, (GIZ).
RETRAIT DES ENFANTS DE LA RUE : LES DÉPUTÉS INVITÉS À S’IMPLIQUER
La ministre de la Bonne Gouvernance et de la Protection de l’Enfance, Ndèye Ramatoulaye Guèye Diop, a invité dimanche à Dakar les députés et toute la communauté à œuvrer pour le retrait des enfants de la rue.
’’C’est un problème, je le sais. Nous devons le régler. Les députés, et toute la communauté doivent œuvrer pour aider les enfants à sortir de la rue’’, a-t-elle notamment dit à l’Assemblée nationale lors du vote du budget de son département.
Ce budget est arrêté pour l’exercice 2019 à la somme de 5 584 330 640FCFA contre 5 527862000FCFA, soit une hausse de 56 468 640FCFA en valeur absolue et 1,02 FCFA en valeur relative.
’’Je compte sur vous les députés, et toute la communauté. Ces enfants sont nos enfants (...)’’, a a soutenu la ministre qui a assuré avoir échangé avec des guides religieux, des membres de la société civile et divers acteurs sur la question de la protection des enfants talibés et les enfants de la rue.
Découvrez les jumeaux de 12 ans, Yasmine et Amine Faez. Plus rapides qu'une calculatrice, lors de leur premier passage dans l'émission de M6, "La France a un incroyable talent" le mardi 27 novembre dernier.
AFFAIRE TARIQ RAMADAN: LA DÉSINFORMATION CONTINUE
Le rapport genevois diligenté par le conseil d’Etat de la République et du canton de Genève conclut qu’aucun élément objectif ne permet de soupçonner Tariq Ramadan des accusations anonymes proférées à son encontre.
Dans une ambiance de lynchage médiatique et d’acharnement judiciaire contre le Professeur Tariq Ramadan, et suite à quatre accusations anonymes publiées dans le journal La Tribune de Genève, en novembre 2017, un rapport avait été diligenté par le Conseil d’État de la République et du canton de Genève. Deux experts indépendants MM. Quynh Steiner Schmid et Michel Lachat ont donc recueilli des témoignages concernant les faits qui se seraient déroulés dans “les années 90”. Tariq Ramadan était alors doyen et enseignant de français et de philosophie au collège de Saussure (lycée).
Les conclusions de ce rapport sont très claires : rien ne permet de prouver les accusations faites tant au professeur Tariq Ramadan, qu’à Martine Brunschwig Graf, actuelle présidente de la Commission fédérale contre le racisme. Elle dirigeait à l’époque le Département de l’Instruction Publique et a été accusée d’être restée inactive après plusieurs signalements présumés concernant Tariq Ramadan.
Si le rapport vient donc mettre fin aux rumeurs et ne retient aucun élément objectif contre Tariq Ramadan et Martine Brunschwig Graf, certains médias s’en sont pourtant emparés déformant sa teneur
allant jusqu’à produire et relayer des « fake news ».
CE QUE DIT LE RAPPORT
Les juges appellent à la plus grande prudence : s’ils prennent les témoignages au sérieux, ils les rapportent au conditionnel et parviennent à une conclusion très claire et sans équivoque : « aucun élément de quelque ordre que ce soit permettant de retenir à son encontre (Tariq Ramadan ) la moindre suspicion d’atteintes à l’intégrité sexuelle d’élèves n’a été trouvé”.
En conclusion de leur rapport, les juges ajoutent que « les prétendues rumeurs sur un comportement d’abus sexuel de la part de Tariq Ramadan sur des élèves, notamment celles fournies par l’ancienne enseignante de l’École de commerce et relayée par la presse en novembre 2017, ne reposent sur aucun fondement sérieux tant elles sont colportées de manière confuse aussi bien sur la période concernée que sur leur contenu. »
Ce rapport, un dossier de 50 pages, n’est pas une enquête à proprement parler. Il consiste en une compilation de témoignages, anonymes ou non. Il rapporte avec prudence et au conditionnel des faits remontant à près de 30 ans. Ces témoignages d’anciens collègues (dont aucun ne dit avoir été au courant) et d’anciennes élèves (dont les quatre élèves anonymes accusant le professeur et entre autre d’une autre qui affirme qu’elle n’a “à aucun moment observé un comportement déplacé de la part de Tariq Ramadan”) ont été recueillis pour répondre à deux questions : que savait-on du comportement dont est accusé aujourd’hui Tariq Ramadan et y a-t-il eu des dysfonctionnements au sein du Département de l’Instruction Publique.
A la première question, le rapport répond que, au-delà de rumeurs, aucune note ni aucun fait objectif ne permet de remettre en question le comportement du professeur Tariq Ramadan. A la seconde question, le rapport note que Mme Martine Brunshwig Graf admet avoir menti à la presse lorsqu’elle avait affirmé qu’elle se souvenait qu’une enseignante l’avait appelée pour l’informer des faits. Devant les juges, elle s’est ravisée et a affirmé que cet appel n’avait en fait jamais eu lieu, qu’elle n’était pas au courant des accusations et qu’elle n’avait entendu que des rumeurs. (Radio Lac, 22 novembre 2018). Dans son article du Point (26 novembre 2018), Ian Hamel ment et fait dire au rapport exactement le contraire en affirmant que Mme Martine Brunschwig Graf aurait finalement admis avoir été au courant des accusations. A la seconde question, le rapport conclut donc logiquement qu’au vu des faits, il n’y a pas eu de dysfonctionnement au sein du Département de l’Instruction Publique
Si cette conclusion est claire, certains médias ont pourtant manipulé l’information en relayant notamment le contenu de l’article susmentionné du journaliste retraité Ian Hamel, souvent décrié pour son absence de déontologie notamment dans le traitement du dossier Tariq Ramadan. On ne compte plus le nombre de mensonges et de fake news que le retraité a fait circuler à son sujet.
DÉSINFORMATION, MANIPULATION ET DYSFONCTIONNEMENT MÉDIATIQUE
“ Le rapport qui accable Tariq Ramadan” ont titré de nombreux journaux. S’ils disent tous y avoir eu accès, il s’avère que peu semblent vraiment l’avoir lu ou même consulté. Se contentant de citer des phrases sorties de leur contexte (toujours à charge bien sûr), ils ne font pas état de l’essentiel, à savoir de la conclusion qui disculpe non seulement Tariq Ramadan,mais également le Département de l’Instruction Publique genevois.
Le journal Le Point a été le premier journal français à chercher à tromper ses lecteurs sur ledit rapport sous la plume de Ian Hamel. La quasi totalité des autres médias (Nouvel Obs, Libération, Europe1, Figaro, Le Parisien, etc.) se sont contentés de relayer ces mensonges sans aucun travail élémentaire de vérification. Il s’agit pour eux de poursuivre le lynchage médiatique, l’entreprise de diabolisation et de destruction de la réputation de Tariq Ramadan. Ils font écho en cela à la campagne de désinformation menée depuis une année par la journaliste Sophie Rosselli, de la Tribune de Genève, qui ose affirmer que les accusations contre Tariq Ramadan « sont confirmées par les deux experts » et que le rapport « fait froid dans le dos » (28 novembre 2018).
« On continue à vouloir diaboliser Tariq Ramadan, on cherche à le détruire. Et plus les plaintes pour viol s’écroulent, plus certains cherchent à atteindre le professeur par d’autres voies. » confie une source proche du dossier.
En conclusion, et à l’heure où les accusations de viols s’effondrent en France, on est en droit de se demander comment et pourquoi tous ces médias, à l’unisson et au même moment, rapportent des informations mensongères et, pourquoi, au gré d’un même accord tacite, aucun média n’a enquêté sur les trois plaignantes françaises dont les mensonges sont aujourd’hui avérés. L’affaire Tariq Ramadan révèle une double trahison de la déontologie journalistique : d’une part, des journalistes, dits d’investigation, rapportent des mensonges qu’ils ne vérifient pas et taisent, d’autre part, des vérités qui gênent leur parti pris idéologique. Ces médias et ces journalistes peuvent bien se présenter comme des journalistes « libres et indépendants », ce que pourtant leurs articles nous servent jour après jour est un naufrage journalistique qui fait miroir au « désastre judiciaire » auquel nous assistons dans l’affaire Tariq Ramadan.
FIN DE CARRIÈRE POUR SALIF KEÏTA
Si l’artiste à la voix d’or se détourne des chemins du studio, c’est pour se consacrer à une passion qu’il nourrit depuis des décennies : celle de militant engagé dans la lutte contre les stigmatisations faites aux albinos.
“Un autre Blanc”. C’est sur ces airs d’afro-pop auxquels il a convié Angélique Kidjo, Alpha Blondy, MHD et autres stars de la musique que Salif Kéita, le virtuose de la musique africaine, tire sa révérence. Son épouse Coumba Makalou Keita a réitéré ce jeudi l’information de sa retraite qu’il avait lui-même annoncé il y a environ une semaine.
Si l’artiste à la voix d’or se détourne des chemins du studio, c’est pour se consacrer à une passion qu’il nourrit depuis des décennies : celle de militant engagé dans la lutte contre les stigmatisations faites aux albinos. Le musicien de 69 ans, lui-même albinos, a créé une fondation dédiée à la cause des personnes atteintes d’albinisme, persécutées dans plusieurs pays africains dont la Tanzanie, le Mozambique ou encore le Malawi.
Chaque année, des dizaines d’albinos africains sont victimes d’attaques, tués et amputés de leurs membres qui sont ensuite utilisés pour des rituels censés apporter richesse et chance.
“Avec sa renommée, il est certainement utile pour attirer l’attention des médias sur les personnes atteintes d’albinisme au Mali et ailleurs dans le monde. Sa présence est donc très importante, de même que son nom. Quand il travaille sur un album, ça lui prend énormément de son temps car il écrit et compose tout seul sa musique”, a souligné son épouse.
Toutefois, le poète malien ne compte pas s’arrêter de faire la musique, l’une de ses armes fétiches pour véhiculer ses messages. Il reconnaît qu’il pourrait être encore tenté “de faire de la musique par-ci par-là”, en dépit d’un repos mérité après 50 ans de carrière.
SAINT-LOUIS: CHAVIREMENT DE CINQ PIROGUES, TROIS PERSONNES DISPARUES
Trois pêcheurs sont portés disparus à Saint-Louis (nord) après le chavirement simultané jeudi de cinq embarcations à hauteur de la brèche du fleuve Sénégal, a appris l’APS de bonne source.
Sept blessés ont également été enregistrés dans cet accident. Ils sont actuellement pris en charge à l’hôpital régional, a-t-on notamment appris du service régional des pêches.
Des secours ont été déployés sur le lieu de l’accident afin de retrouver les personnes disparues dans cet accident survenu dans cette brèche devenue au fil des années une embouchure par laquelle les pirogues passent pour rejoindre le large ou retrouver le fleuve.
Des dizaines de personnes ont perdu la vie en tentant de traverser cette brèche ouverte à partir de 2003 sur la Langue de Barbarie pour faire face à la menace de crue du fleuve Sénégal, et sauver la ville d’importantes inondations.
De quatre mètres au départ, cette brèche s’étend désormais sur plusieurs kilomètres.