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4 décembre 2024
Media
VERS LA MISE EN PLACE D'UNE COMMUNAUTÉ POUR L’AUTONOMISATION DES FEMMES
Le Consortium pour la recherche économique et sociale (CRES) envisage de mettre en place une communauté pour booster l’autonomisation économique des femmes, afin qu’elles puissent bénéficier des mêmes droits que les hommes
Le Consortium pour la recherche économique et sociale (CRES) envisage de mettre en place une communauté pour booster l’autonomisation économique des femmes, afin qu’elles puissent bénéficier des mêmes droits que les hommes.
“Il est envisagé la mise en place d’une communauté pour l’autonomisation économique des femmes, un levier essentiel pour qu’elles bénéficient des mêmes droits que les hommes”, a déclaré Abdoulaye Diagne, directeur exécutif du CRES.
Il prenait part, mardi, à un atelier de deux jours de formation à Dakar, sur l’écriture et la publication de blogs sur l’autonomisation économique des femmes.
La redistribution des rôles est difficile à mettre en pratique, a-t-il souligné au cours de cette rencontre organisée à l’intention des journalistes.
“Les changements qui devraient être opérés ont du mal à pénétrer le tissu social, surtout la question de la place de la femme dans les lieux de travail”, a regretté M. Diagne.
Il a relevé que cette formation vise à créer cette communauté appelée à porter le plus grand nombre des actions politiques menées dans ce sens.
Il est prévu des productions d’articles et de blogs qui seront primés en octobre prochain à Abidjan, sous l’égide du Forum sur l’autonomisation économique des femmes en Afrique de l’Ouest (FAUEFAO), renseigne le docteur Fatou Cissé, chercheure au Consortium pour la recherche économique et sociale.
“La formation vise à avoir des champions qui accompagnent le processus”, afin que des initiatives opérées dans le domaine de la santé et les violences basées sur le genre puissent également être déroulées en matière d’autonomisation des femmes, a-t-elle expliqué.
Marième Ndoura, spécialiste en genre, a évoqué les défis et obstacles ”multiples et interconnectés” auxquels les femmes se trouvent confrontés. Pour les surmonter, a-t-elle elle suggéré, ”il est essentiel de promouvoir des politiques inclusives”.
“La parité salariale et l’égalité des chances dans le marché du travail sont des aspects essentiels de l’autonomisation économique des femmes”, a-t-elle défendu.
En septembre 2024, un concours sera lancé pour récompenser les trois meilleurs blogs sur l’autonomisation économique des femmes en Afrique de l’Ouest.
Ce concours sera ouvert aux participants de la formation ainsi qu’à d’autres journalistes exerçant en Afrique de l’Ouest.
Un appel à candidatures sera diffusé début septembre 2024 via la page web et les réseaux sociaux de FAUEFAO, ainsi que par l’entremise des plateformes digitales et de leurs partenaires.
Les résultats du concours seront annoncés en octobre lors de la troisième édition du colloque de FAUEFAO à Abidjan (Côte d’Ivoire).
LA CRISE DU SECTEUR DES MÉDIAS AU MENU DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE MERCREDI
Plusieurs titres de la livraison de mercredi de la presse quotidienne s’intéressent à la “crise” dans le secteur des médias, constat qui a conduit le patronat du secteur à solliciter des pouvoirs publics
Dakar, 7 août (APS) – Plusieurs titres de la livraison de mercredi de la presse quotidienne s’intéressent à la “crise” dans le secteur des médias, constat qui a conduit le patronat du secteur à solliciter des pouvoirs publics des mesures devant favoriser la viabilité des entreprises concernées.
“La presse à l’épreuve”, affiche à sa une le quotidien Enquête, selon lequel les entreprises de média sont plongées “dans une crise sans précédent, exacerbée par les réclamations financières colossales de la Télédiffusion du Sénégal (TDS)”.
“Depuis le samedi 3 août, la situation s’est encore détériorée, menaçant même l’existence de plusieurs organes de presse”, écrit le journal. Il note que ces difficultés ont amené la coordination des associations de presse (CAP) à demander “des mesures immédiates après la suspension de la publication” des quotidiens sportifs Stades et Sunu Lamb.
Les Echos annoncent que les patrons de presse se réuniront après-demain vendredi autour de cette problématique, alors même que la CAP “prédit la fermeture prochaine d’autres médias et demande l’ouverture de discussions” avec les pouvoirs publics.
“La presse, au bord de l’asphyxie !”, s’exclame Sud Quotidien, comme alarmé par une situation tellement difficile que “le risque est grand de voir pas mal d’organes de presse mettre la clé sous le paillasson”.
Sud Quotidien ne se fait pas prier pour lister ces difficultés qui plombent “depuis quelques mois” les médias, entre “blocage de comptes bancaires, réclamation de paiement des dettes fiscales […] suspension de conventions liant des départements et structures étatiques à des médias”.
L’Etat doit savoir que me secteur des médias est ”en danger”
Cette crise, marquée par des pressions multiformes sur les entreprises de presse […], a déjà conduit à la fermeture de Stades, Sunu Lamb, ainsi que la non-parution de Vox Populi hier [mardi] et la perte d’emplois dans le secteur”, relève le journal Le Quotidien.
Suffisant pour que le secrétaire général du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (SYNPICS) alerte les autorités publiques. “Il faut que l’Etat sache que son secteur médiatique est en danger”, déclare Bamba Kassé dont les propos sont à la une du quotidien L’As.
Certains journaux reviennent sur un autre débat, celui relatif à la déclaration de politique générale du Premier ministre Ousmane Sonko. “Si près si loin”, titre Bès Bi Le Jour, en laissant entendre que la perspective du face-à-face entre le chef du gouvernement et les députés s’éloigne un peu plus.
“La saisine annoncée du Conseil constitutionnel par le président de la République pour un avis sur la date de dissolution de l’Assemblée nationale semble éloigner une DPG de Sonko”, explique le journal.
Il ajoute qu’en dépit de la mise à du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, condition posée par le chef du gouvernement pour faire sa déclaration de politique générale, “le pouvoir prend son temps pour ne pas faire face à la majorité” Benno Bokk Yaakaar de l’opposition.
Kritik aussi voit le Premier ministre prendre “la voie de contournement” sur cette question. “Pour éviter de prêter le flanc face à une Assemblée nationale hostile et tuer l’œuf d’une motion de censure certaine, analyse-t-il, le PM snobe la quatorzième législature”.
Une brigade pour contrôler les activités sylvopastorales
Le chef du gouvernement, “pas tenu par les délais, compte dérouler son programme de gouvernance devant de nouveaux députés reflétant la trajectoire impulsée par l’électorat sénégalais. Un coup politique inégalant mais opportun en ces temps de realpolitik”, analyse Kritik’.
D’ici là, certains députés, dont Guy Marius Sagna, sont décidés à demander des comptes au gouvernement sur certaines questions dont l’attribution d’un marché de 9000 logements à des entrepreneurs chinois.
”Fidèle à sa dynamique de +député du peuple+, Guy Marius Sagna a adressé, hier [mardi], pas moins de 24 questions au gouvernement, sur autant de faits et problématiques que vivent les populations”, rapporte L’info.
”Parmi ces questions, précise le journal, la réalisation de 9.000 logements sociaux confiée à des Chinois. Il demande au gouvernement d’expliquer le choix d’une entreprise chinoise, au lieu d’une entreprise sénégalaise”.
Sur cette question pouvant relever de la ”préférence nationale”, L’Observateur énonce une ”dure réalité”, selon laquelle les entreprises sénégalaises ”sont trop petites” pour se voir attribuer certains marchés, sans compter qu’elles ne sont pas toujours guidées par ”l’esprit de solidarité”.
Le député Abdou Mbow, de son côté, ”s’empare de l’affaire du limogeage de Cheikh Dieng à la tête de l’Office national de l’assainissement (ONAS)”, en demandant au ministre de tutelle, Cheikh Tidiane Dièye, ”des explications sur plusieurs allégations, relatives notamment à de présumées surfacturations, marchés par entente directe”, rapporte encore L’info.
Le groupe Benno Bokk Yaakaar (BBY) de l’opposition ”veut éventer le scandale”, titre sur cette question le quotidien L’As. Abdou Mbow, président dudit groupe, demande à être édifié sur certaines insinuations de Cheikh Dieng, démis de ses fonctions environ trois mois après sa nomination à la tête de l’ONAS.
Le député veut savoir ”si, effectivement, comme l’insinue” M. Dieng, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement ”a pris la décision de suspendre la procédure de passation des marchés attribués provisoirement aux entreprises Tawfekh Taysir et Delgas et de privilégier en lieu et place une entente directe avec des entreprises de son choix”.
Sur un sujet totalement différent, Le Soleil annonce la création d’une Brigade de sécurité alimentaire appelée à ”davantage contrôler les activités sylvopastorales et renforcer les mesures contre le vol de bétail sur toute l’étendue du territoire national”.
LES DESSOUS DE LA CRISE
Survie de la presse sénégalaise - Les nouvelles autorités sont-elles en train d’exécuter leur «agenda» pour «assainir», à leur manière, la presse sénégalaise ?
Les nouvelles autorités sont-elles en train d’exécuter leur «agenda» pour «assainir», à leur manière, la presse sénégalaise ? Présidant, le mardi 25 juin 2024, la Journée de réflexion avec les acteurs des médias sur «L’intégrité de l’information face à la désinformation et aux discours de haine», à l’initiative conjointe de la Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS), le Haut-commissariat des Nations unies et la tutelle, Alioune Sall, le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, avait dévoilé un pan de ce projet.
Intervenant sur la crise des médias sénégalais et les principaux problèmes qui minent ce secteur, Moustapha Diop, Directeur de Walf TV, a expliqué que les nouvelles autorités au pouvoir veulent d’abord s’attaquer et élucider l’origine des financements des médias sénégalais. Pour lui, dans un pays normal, les financements des médias doivent être transparents et obéir à des règles pour éviter toute influence néfaste, source de déstabilisation. Sur ce, relève-t-il, la presse sénégalaise, du moins une certaine presse, est gangrénée par des subventions et financements occultes et peu transparents. Il s’y ajoute que des hommes politiques notamment proches du pouvoir sont souvent derrières des médias. Et la chute de ces bailleurs n’est pas sans répercussions directes sur cette presse qu’ils soutiennent. «Des journaux, radios, télévisions et sites internet sénégalais ne sont pas bâtis sur de modèles économiques viables. Ce qui fait que la dépendance financière de ces médias vis-à-vis de certaines figures politiques constitue un problème majeur». Pis, «quand ces politiciens perdent le pouvoir, les financements cessent, mettant ces médias en difficulté», a-t-il dit, en Wolof.
En guise de solution à cette gangrène, le Directeur de Walf TV en appelle à la définition de chartes claires pour le financement des médias et une meilleure organisation de la publicité entre les médias privés et publics. Gage d’une viabilité économique des entreprises de presse et de la fin de la pratique du «tabataba», du «dëb debël» ou autre rafistolage qui minent le secteur. Aussi milite-t-il pour la fin des aides allouées à la presse, et la mise en place de «règles strictes» garantissant la transparence et la durabilité des financements dans le secteur des médias au Sénégal.
S’exprimait, en juin dernier, lors de la Journée de réflexion organisée conjointement par la Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS), le Haut-commissariat des Nations Unies et la tutelle, le ministre Alioune Sall a révélé que le gouvernement reste à l’écoute de la presse pour mettre, avec les acteurs, en pratique la vision du président de la République. Non sans rassurer quant à la volonté du chef de l’État, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, de «soutenir une presse libre, diversifiée et responsable». «Je tiens à rappeler que le nouveau gouvernement, en collaboration avec les associations présentes ici, ainsi que nos partenaires techniques des Nations Unies et de la société civile, s'engage à garantir une transparence accrue dans la gouvernance du secteur des médias… Cela implique la publication de la liste des médias officiellement reconnus par nos services, mais aussi la divulgation des véritables propriétaires de ces entreprises de presse. Il est essentiel que chacun soit informé afin que les médias ne soient pas perçus comme des outils d'influence ou de lobbying», a-t-il promis. Seulement, la sorte d’assainissement furtif engagé par l’Etat a des contrecoups néfastes sur certains acteurs de la presse qui ne sont en rien concernés par les financements dits occultes, nébuleux et/ou politiciens et qui parvenaient à survivre dans le contexte global de crise des médias, grâce à leurs conventions commerciales avec les structures publiques. Des conventions aujourd’hui arrêtées sur décision des autorités.
LA PRESSE AU BORD DE L’ASPHYXIE
Blocage de comptes bancaires, pressions fiscales, suspension des conventions commerciales…Tant les dégâts collatéraux de cette sorte de «mortal kombat» avec la presse, dans sa globalité, sont lourds
Entre blocage de comptes bancaires, réclamation de paiement des dettes fiscales par la Direction générale des impôts et des domaines, suspension de conventions liant des départements et structures étatiques à des médias, menace de coupure de signal de télévision pour retard de paiement de redevance, moult entreprises et organes de presse sont au bord de l’asphyxie depuis quelques mois. Face à cette situation, le risque est grand de voir pas mal d’organes de presse mettre la clé sous le paillasson. Tant les dégâts collatéraux de cette sorte de «mortal kombat» avec la presse, dans sa globalité, sont lourds !
«Il n’y a pas de société démocratique sans une presse libre et pluraliste», déclarait l’ancien Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU), Kofi Annan, lors de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse, le 2 mai 1997, au siège de l’ONU à New York. Précisant qu’à travers cette journée qui venait d’être instaurée il y a quatre (4) ans sur décision de l'Assemblée générale de l’ONU, «nous célébrons le droit des peuples du monde à la liberté d’opinion et d’expression. Nous réaffirmons qu’il ne peut y avoir de société démocratique sans une presse libre, indépendante et pluraliste».
Cette déclaration semble faire écho à une autre faite plus de deux siècles auparavant, par Thomas Jefferson, homme d'État américain et principal rédacteur de la Déclaration d'indépendance des États-Unis, en 1776. Celui qui est devenu le troisième président des États-Unis d’Amérique (USA - de 1801 à 1809) avait déclaré qu’il n’y avait pas d'alternative à la liberté de la presse. «Notre gouvernement est fondé sur l’opinion de notre peuple», avait-il écrit en 1787, ajoutant que «le tout premier objectif devrait viser à maintenir ce droit. Et si on me demandait de décider si nous devons avoir un gouvernement sans journaux ou des journaux sans gouvernement, je n'hésiterais pas un moment à choisir la deuxième option».
Une opinion qui est toujours d’actualité. Mais, au Sénégal, la presse, qui a toujours été au cœur de la vie démocratique du pays, vit des moments difficiles depuis quelques mois. Une situation intenable qui risque de mener certaines entreprises de presse vers la faillite, si les nouvelles autorités continuent sur leur dynamique. En atteste, déjà le weekend dernier, le groupe de presse «Africaine Communication Edition» (AFRICOME) a annoncé la suspension de la parution des quotidiens «Sunu Lamb» et «Stades».
COUP DUR POUR LA PRESSE SENEGALAISE
Un coup dur pour la presse sénégalaise. «Depuis deux ans, AFRICOME connaît des exercices déficitaires, des dettes colossales vis-à-vis de ses fournisseurs (particulièrement étrangers pour son approvisionnement en intrants), des retards de paiement des salaires, l’arrêt du paiement des cotisations sociales et des frais pour la couverture maladie», a fait savoir le Directeur de publication des quotidiens sportifs Stades et Sunu Lamb, Mamadou Ibra Kane, dans un communiqué. Non sans manquer d’alerter que «cette crise économique et sociale n’est pas propre à AFRICOME et les entreprises sénégalaises du secteur des médias risquent de tomber comme des mouches».
En effet, depuis quelques mois, avec l’arrivée du nouveau régime, moult entreprises de presse sont confrontées à une accentuation de la crise qu’elles vivaient déjà, d’abord à cause de la pression fiscale. Les nouvelles autorités sont en effet décidées à recouvrer 13 milliards de dette fiscale et 25 milliards pour les redevances dues à l’Agence de régulation des télécommunications et de la poste (ARTP), auprès des entreprises de presse. Il s’en est suivi des mises en demeure et des blocages des comptes bancaires de certains groupes de presse. Une situation qui avait poussé les patrons de presse, notamment le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse (CDEPS), à monter au créneau afin de trouver des solutions. A la pression fiscale que subissent actuellement les entreprises de presse, s’ajoutent la suspension de toutes les conventions avec les médias, signées par les structures publiques, jusqu’à nouvel ordre. Ce qui a contribué à aggraver la situation déjà jugée précaire de certains médias, si l’on sait que l’essentiel des revenus des médias vient des publicités et en partie de ces accords de partenariat.
AFRICOME, L’ARBRE QUI CACHE LA FORET !
Il faut également dire que la Société de télédiffusion du Sénégal (TDS.SA) est également à couteaux tirés avec Excaf Télécom qui a tellement investi dans le projet de la Télévision numérique terrestre (TNT) au point de se retrouver dans sa situation de vulnérabilité actuelle. Dans un communiqué, TDS.SA a annoncé le retrait de l’exploitation commerciale et technique multiplex dont Excaf Télécom avait la charge de la gestion privée depuis 2014. Sauf que ledit groupe persiste et signe «qu’il n’existe aucune relation juridique entre les deux parties dans le cadre des deux (2) multiplex» et «se réserve d’user de tous les moyens légaux pour défendre son droit». Et comme si cela ne suffisait pas, la TDS.SA menace de couper le signal de Walf TV sur la TNT et d’autres chaînes de télé.
Dans une lettre adressée au Président Directeur général (PDG) du Groupe Walfadjri, la nouvelle Directrice générale de TDS.SA demande à l’entreprise de presse de régler une ardoise de 10.820.000 de francs CFA, représentant la contrepartie financière de la diffusion de sa chaîne télé, Walf TV, sur la TNT, révèle Walf Quotidien. «Si le paiement n’intervient pas dans un délai d’une semaine, TDS-SA sera obligée de saisir l’organe de régulation, en l’occurrence le CNRA, afin de procéder à la suspension ou la cessation de la diffusion, comme stipulé à l’article 9 alinéa 4 du contrat», ajoute la source. C’est pour ainsi dire que la presse est en train d’être asphyxiée. Aucune entreprise et même organe de presse notamment du privé ou presque n’est mieux loti. Et, à ce rythme, certaines entreprises risquent de mettre la clé sous le paillasson. Ce qui a d’ailleurs commencé. Avec comme conséquence direct des licenciements de travailleurs et pères de famille, dans un pays où le chômage surtout des jeunes, qui sont 200 à 300 mille à débarquer sur le marché de l’emploi chaque année, inquiète plus d’un.
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LES UNES DE LA PRESSE DE CE MERCRE 7 AOUT 2024
Sud Quotidien, Walf Quotidien, Révélation Quotidien, Le Témoin Quotdien, Le Quotidien, Yoor-Yoor Bi, Bes Bi le jour, Libération, EnQuête, L'Observateur, L'AS, Le Soleil
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KEEMTAAN GI - PAR ICI, LA FLIBUSTE !
Tiens, ça ne vous trotte pas souvent dans la tête cette envie subite de vouloir prendre le large et quitter le climat infect de ce charmant pays ? Pas bien sûr par pirogue, mais s’offrir un billet aller (avec un retour open !) vers d’autres cieux moins polluants pour mieux respirer et se changer les idées. Fuir ce pays des paradoxes où l’on a tendance à entretenir la méchanceté gratuite. Rien que pour faire mal à son prochain. Dénigrements, mensonges, insultes, dignités bafouées et vies brisées. Ce sont là des pratiques auxquelles s’adonnent des individus vils. Et ceux qui s’illustrent le plus dans ce registre ont choisi la profession désincarnée de journaliste pour sévir. D’autres, sortis de nulle part, se font appeler chroniqueurs. Il parait que certains d’entre eux, entretenus par des gens de l’ancien régime, étaient en conclave ce weekend end dans un réceptif de la place. Leur mission destructrice consisterait à mettre les nouveaux dirigeants en mal avec la population. Bien entendu, des médias bien ciblés leur ouvriront leurs studios ou leurs plateaux. Nos télés sont ainsi devenues le réceptacle de tout ce qui est pourriture. De ce médium, des parents préoccupés par la bonne éducation et la santé mentale de leurs progénitures, ont tendance à zapper ou éloigner les tout-petits. Tellement on y entend tout ce qui est vilenie. L’interdiction d’un feuilleton passant dans une chaîne de télé par le Conseil National de Régulation de l'Audiovisuel à cause des injures proférées par de grandes personnes, constitue la dernière preuve en date, s’il en était besoin, de cette déchéance. C’est pire de se réveiller le matin et de suivre ceux qui font la revue de presse sans aucune censure. On en arrive même à se demander si ce ne sont pas des chiffonniers qui publient certains journaux. Un métier investi par des condottieres. Ce qui fait que l’on a souvent envie de tout jeter aux orties et s’éloigner du métier de journaliste, tellement la profession est envahie de personnes peu recommandables. Un exemple achevé, et particulièrement dégoutant, nous a été servi en ce début de semaine. Après avoir accusé le général Cheikh Sène des crimes les plus abominables, bafouant sa dignité de père de famille et de soldat aux excellents états de service, un éditeur est revenu avec son torchon pour, a-t-il dit, rétablir une vérité tout en sachant qu’il a raconté sciemment des balivernes dans le but d’atteindre l’honorabilité d’un citoyen qui a servi dignement son pays. Des entorses auxquelles nous habituent une presse invisible dans les kiosques et des journaux à une seule page : la une pour être lue dans les revues de presse. Des torchons animés par des flibustiers sans foi ni loi qui s’amusent à « tuer » des modèles. KACCOOR BI - LE TEMOIN
MAGAL 2024 : LES RECOMMANDATIONS DE SERIGNE MOUNTAKHA
En prélude au Magal de Touba, commémorant le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur de la confrérie mouride, qui se tiendra le 23 août prochain, le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, a délivré un message aux fidèles. Serigne Mountakha Bassirou Mbacké a recommandé aux mourides de lire le Saint Coran trois fois ou, à défaut, au moins une fois avant le Magal. Pour ceux qui ne maîtrisent pas la lecture du Coran, il a conseillé de réciter certaines prières spécifiques trois fois ou, au minimum, une fois. Le Khalife a également invité tous les talibés mourides à venir célébrer le Magal de Touba, soulignant l’importance de cette commémoration dans la vie spirituelle de la confrérie.
CONDOLEANCES SONKO CHEZ FEUS ALIOUNE MAR ET MACTAR DABO A RUFISQUE
Hier après-midi, le Premier ministre Ousmane Sonko s’est rendu à Rufisque au niveau des quartiers de Diokoul et Almadies 2 pour présenter ses condoléances aux familles de Alioune Mar, maire de Rufisque Ouest, et de Mactar Dabo, commissaire scientifique de PASTEF. À Rufisque Ouest, Alioune Mar décédé le vendredi à Dakar et enterré le lendemain samedi au cimetière de Dangou a laissé une empreinte indélébile par son engagement envers le développement local. Toute la ville de Rufisque se remet difficilement de cette perte. Alioune Mar était reconnu pour son dévouement et son travail acharné à améliorer les conditions de vie de ses concitoyens. Pendant près de 22 ans, il a trôné sans partage à la tête de la mairie de Rufisque Ouest. Alioune Mar avait été élu sous la bannière du PDS en 2002 et depuis, sous différentes étiquettes politiques, il a été réélu à plusieurs reprises à la tête de la mairie Ouest. Ce samedi à son enterrement, c’est un monde fou qui l’a accompagné au cimetière de Dangou aux côtés de sa défunte mère. Aux Almadies 2 à Rufisque, la disparition de Mactar Dabo, commissaire scientifique de PASTEF, laisse un grand vide dans les cercles académiques et politiques, où il était respecté pour ses contributions et son expertise. Très engagé pour défendre le Projet Pastef, Mactar Dabo avait même réagi dans l’affaire du voile en répondant à la sortie de l’Abbé Latyr Ndiaye qui avait attaqué la position du Premier ministre sur la question. Quelques instants après, il avait piqué un malaise qui lui a été fatal. Lors de sa visite, Ousmane Sonko a exprimé sa profonde tristesse face à la perte de ces deux personnalités éminentes.
CAYAR DE DEBARRASSE DE 100 TONNES DE DECHETS MARITIMES
Les déchets qui viennent des outils de pêche utilisés par les pêcheurs, à Cayar, menacent gravement l’écosystème marin. La population, fortement mobilisée, a ainsi procédé au nettoyage de la plage et du fond marin. Une grande mobilisation, avec la participation du maire de la commune et de l’ensemble des autorités de la localité, outre la considérable contribution, à l’opération, du ministère de la Pêche. « L’objectif de cette rencontre est d’abord de faire le nettoyage des fonds marins, tout le monde sachant que l’écosystème marin est très menacé par des déchets qui s’échappent des matériels de pêche utilisés par les gens de mer, comme les filets mono-filaments, qui sont perdus par les acteurs, sans compter certains engins de pêche qui ne sont pas favorables à l’écosystème et qui sont, dès fois, perdus par les pêcheurs et doivent être récupérer pour nettoyer le fond marin et la plage », a expliqué le coordonnateur des Conseils locaux de la pêche artisanale (CLPA) de Cayar, Mor Mbengue. Avant de poursuivre : « Tout le monde est sorti, la population de Cayar s’est mobilisée comme un seul homme pour procéder à ce nettoyage. Nous avons eu l’initiative de faire le suivi, qui consistera à organiser d’abord les quartiers pour faire le nettoyage en permanence mais aussi poursuivre le nettoiement, 3 fois dans l’année, de la plage et du fond marin, à savoir au début de la campagne de pêche, pendant et après ladite saison ». Mor Mbengue et ses camarades lancent un appel à la population de Cayar, pour « ne plus salir la plage, car cet endroit n’est pas une poubelle ou un dépotoir de déchets, d’ordures ».
THIENEBA SERIGNE SOULEYMANE SECK BOROM XAASS N’EST PLUS
Thiénéba, la sainte cité d’El Hadj Amary Ndack Seck (1831-1899), est en deuil. Serigne Souleymane Seck Borom Xaass, petit-fils du fondateur ce sanctuaire de l’islam, un fervent adepte de l’unité inter-confrérique a été rappelé à Dieu, ce jour, 6 août 2024, à Thiénaba, à l’âge de 69 ans. Il était un éminent défenseur des traditions de la confrérie Tidiane. Les témoignages sont unanimes sur le fait que « la cité religieuse de Thiénaba a perdu un militant de la première heure du dialogue interreligieux ». Le défunt guide religieux sera inhumé ce mercredi 7 août aux cotés des siens, dans sa ville natale de Thiénaba.
SENEGAL-MEDIAS-CONJONCTURE / CRISE DU SECTEUR DE LA PRESSE LA CAP DEMANDE L’OUVERTURE DE DISCUSSIONS ET CONCERTATIONS
La Coordination des Associations de Presse (CAP), ”très préoccupée par la situation très difficile que vit le secteur des médias”, demande l’’ouverture de discussions pour ”des solutions concertées à cette crise”. Cette crise s’est traduite par ”la fermeture d’entreprises de presse et conséquemment par la perte subite de dizaines d’emplois, chaque fois qu’un support se déclare en faillite économique’’, explique la CAP dans un communiqué transmis ce mardi à l’APS. C’est déjà le cas, dit-elle avec ‘’la suspension de parution des quotidiens “Stades” et “Sunu Lamb”. Le quotidien Vox Pop ”n’est pas paru ce jour”, selon la même source. ”Des informations qui nous parviennent et pour les mêmes motifs, d’autres quotidiens de la place suivront cette vague désastreuse”, écrivent les responsables de la CAP. Face à cette ”situation intenable et de faillite de tout un secteur”, la CAP note que ”l’Etat opte pour le mépris et ses démembrements continuent d’enchaîner des décisions et injonctions qui frisent une volonté manifeste et assumée de mise à mort des médias privés du pays”. Elle estime que ”les nouvelles autorités n’offrent aucune possibilité de dialogue et de concertation pour des solutions concertées à cette crise”. ‘’Elles ont certes trouvé un secteur à l’agonie dont le processus de réforme a été volontairement tronqué par les anciens tenants du pouvoir, mais force est également de constater que le nouveau régime n’a entamé ni consultations ni concertations afin de relancer la normalisation de ce secteur névralgique pour la démocratie’’, avance ainsi la Coordination. Pour la CAP, ‘’ce n’est pas en déroulant un agenda de pressions multiformes’’, à travers ‘’le contrôle fiscal, la confiscation du Fonds d’appui au développement de la presse (FADP), la mise en demeure de paiement de redevances par TDS, la résiliation et la suspension des paiements des conventions commerciales par les structures publiques que l’Etat mettra de l’ordre dans le secteur des médias”. Selon elle, ‘’si l’objectif de l’Etat n’est pas, comme certains le subodorent, la mise à mort programmée de la presse privée, seules des mesures hardies de correction et d’adaptation de l’écosystème des médias, prises à la suite de concertations franches, peuvent servir de solutions”. Fort de ce constat, la CAP ‘’tient à témoin l’opinion publique nationale et internationale mais aussi les organisations internationales de défense de la liberté de la presse sur les périls qui guettent le journalisme au Sénégal si rien n’est fait”
Baadoolo - Notre devise et non ce qui nous divise
Mettons de côté la polémique sur le voile en attendant. Na xel yi dal d’abord. Mais il faudra définitivement la régler. Parce que si des prêtres disent qu’ils ont raison. Des imams aussi disent qu’ils ont raison. Ça devient dangereux. Il faut bien que l’on retourne à «Un peuple-Un butUne foi» qui est en en train de dériver sur des peuples, des buts, des foires d’insultes. Restons sur notre devise. Et non sur ce qui nous divise.
Crise des médias et fermeture de journaux La Cap demande l’ouverture de discussions avec l’Etat
Face à la crise financière qui sévit dans les médias en plus de la suspension de la parution de quotidiens d’information, la Coordination des associations de Presse (Cap) a interpellé le gouvernement. D’abord, en prônant «l’ouverture de discussions et concertations» avec l’Etat, elle «constate et dénonce le fait que les nouvelles autorités n’offrent aucune possibilité de dialogue pour des solutions concertées» à cette situation. «Elles ont certes trouvé un secteur à l’agonie dont le processus de réforme a été volontairement tronqué par les anciens tenants du pouvoir, mais force est également de constater que le nouveau régime n’à entamé ni consultations ni concertations afin de relancer la normalisation de ce secteur névralgique pour la démocratie», a fustigé la Cap tout en déplorant, entre autres, «l’agenda de pressions multiformes (contrôle fiscal, confiscation de la Fadp, mise en demeure de paiement de redevances par Tds, résiliation et suspension des paiements des conventions commerciales)».
Santé L’Oms recrute Dr Abdoulaye Bousso
L’ancien directeur du Centre des opérations d’urgence sanitaire du Sénégal vient d’être recruté par l’Organisation mondiale de la santé (Oms/Afro) renseigne le site infomed.sn sur sa page Linkedin. Docteur Abdoulaye Bousso est chargé de coordonner et de superviser les urgences sanitaires en Afrique. Il rejoindra le siège son poste cette semaine à Brazzaville.
Arrondissement de Tendouck - L’association Awsofmayi a célébré la journée de l’arbre
A l’image de tout le Sénégal, dans le village de Bassir d’où est originaire le chef du gouvernement, Ousmane Sonko, les populations de l’arrondissement de Tendouck, à travers l’association Awsofmayi, ont organisé la journée nationale de l’arbre. Une activité qui s’est déroulée en présence du sous-préfet Mbaye Diouf, du maire de Karthiack et d’une délégation de parlementaires de la 14ème législature conduite par la Dr Gnima Goudiaby, vice-présidente à l’Assemblée nationale, un des initiateurs de ce projet. Ainsi, à travers ce lancement officiel du projet Awsofmayi, trois palmiers à huile pour une femme en Casamance dans le but de rendre hommage à la femme d’Afrique au Sénégal à travers Maïmouna Bodian Goudiaby, 500 palmiers ont été distribués en attendant de renforcer le nombre dans les prochains jours. Le sous-préfet, le maire de Karthiack ou encore Lansana Goudiaby, président directeur général de Asdis-Universelle Ziguinchor, tous ont salué cette initiative et mis l’accent sur l’importance de l’arbre dans la vie de l’homme mais aussi pour un environnement paisible.
Drame à Kafountine Un enfant de 2 ans meurt noyé dans les eaux de pluie
Après le drame survenu il y a trois semaines à Kantenne, où deux enfants avaient été retrouvés morts dans les rizières de Boutoute, un autre enfant de deux ans a tragiquement perdu la vie par noyade à Kafountine. Les récentes pluies ont inondé la maison familiale, emportant le môme sans que ses parents ne s’en aperçoivent pendant plusieurs minutes. C’est en sortant pour prier que la grand-mère a découvert le corps. La famille Diémé de Kafountine est en état de choc, pleurant la perte de leur jeune Malick Diémé, emporté par les eaux. La brigade de gendarmerie de Kafountine s’est rendue sur les lieux. Le maire de Kafountine, David Diatta, a appelé à l’activation d’un plan Orsec local afin de débarrasser les quartiers de la commune des eaux stagnantes.
Magal Le khalife général des mourides invite à lire le coran
Le Magal de Touba qui marque le départ en exil du fondateur de la confrérie mouride aura lieu le 23 août prochain. En prélude à cet événement religieux, le khalife général des mourides s’est adressé aux fidèles mourides. Serigne Mountakha Bassirou Mbacké recommande la lecture du Saint Cora trois fois ou au moins une fois. Pour ceux qui ne savent pas le faire, il exhorte à réciter trois fois ou bien une fois. Serigne Mountakha Bassirou Mbacké a demandé aux talibés mourides de venir célébrer le Magal de Touba. A sa suite, son porte-parole et non moins président du comité d’organisation du Magal, Cheikh Bassirou Abdou Khadre est revenu sur l’historique de l’événement et les différents interdits en cours à Touba.
Élections aux États-Unis Kamala Harris a choisi son colistier
La vice-présidente des Etats-Unis, Kamala Harris, candidate démocrate à la Présidentielle du 5 novembre, a choisi Tim Walz, gouverneur de l’Etat du Minnesota, comme colistier et potentiel vice-président en cas de victoire, selon des médias américains. Tim Walz, 60 ans, est réputé pour avoir pris des mesures considérées comme progressistes depuis son accession en 2019 au poste de gouverneur de cet Etat du «Midwest», région clé pour novembre.
LA COORDINATION DES ASSOCIATIONS DE PRESSE ALERTE SUR LA CRISE DES MÉDIAS AU SÉNÉGAL
La CAP dénonce l’attitude des nouvelles autorités, qui, selon elle, n’ont pris aucune mesure pour entamer des consultations ou des concertations visant à trouver des solutions à cette crise.
Dans un communiqué, la Coordination des Associations de Presse (CAP) exprime sa profonde préoccupation face à la crise sévère qui frappe le secteur des médias au Sénégal. Cette situation est caractérisée par une pression multiforme sur les entreprises de presse, entraînant la fermeture d’entreprises et la perte d’emplois pour de nombreux professionnels, y compris journalistes, techniciens, et personnel d’appui. Les quotidiens « Stades » et « Sunu Lamb » ont déjà cessé de paraître, et d’autres publications comme « Vox Pop » sont également menacées.
La CAP dénonce l’attitude des nouvelles autorités, qui, selon elle, n’ont pris aucune mesure pour entamer des consultations ou des concertations visant à trouver des solutions à cette crise. Le communiqué souligne que, bien que les nouvelles autorités aient hérité d’un secteur en difficulté, elles n’ont montré aucune volonté de normaliser la situation. La CAP appelle à des mesures courageuses pour adapter et corriger l’écosystème médiatique du pays, soulignant l’importance de la presse privée pour la démocratie.
La CAP conclut en alertant l’opinion publique nationale et internationale, ainsi que les organisations internationales de défense de la liberté de la presse, sur les dangers menaçant le journalisme au Sénégal si aucune action n’est entreprise. Elle se dit prête à participer aux efforts de réforme, soulignant que ce week-end marquera la dernière revue des conclusions des assises des médias, après plus de deux ans de travaux.
Les déchets menacent le fond marin à Cayar
A l'occasion de la journée nationale de la propriété du weekend dernier, le Comité local de la Pêche Artisanale (CLPA) avait prévu de s'attaquer au nettoyage du fond marin. C'est parce que, souligne Mor Mbengue le coordonnateur, l'écosystème marin est très menacé par des déchets provenant surtout des outils de pêche, notamment les mono filaments perdus en mer, les engins de pêche abandonnés. Mais malheureusement, la mer a connu ce jour une grande agitation et finalement, l'opération a été renvoyée à une date ultérieure. Mais la journée n'a pas été perdue car les professionnels du secteur, les maraîchers, les populations, se sont attaqués à la propreté de la plage, en commençant par les différents quartiers de la ville. Selon Mor Mbengue, cette action de propreté de la plage sera désormais menée trois fois dans l'année, avant l'ouverture de la campagne de pêche, durant et à la fermeture. Il s'y ajoute des opérations de sensibilisation pour pousser les populations à ne plus salir la plage qui, à ses yeux, ne doit pas être transformée en dépotoir d'ordures.
Le Grand Magal de Touba célébré le vendredi 23 août 2024
Le croissant lunaire a été aperçu hier. Ce mardi correspond ainsi au premier jour du mois de Safar. Ainsi le 18 Safar, jour de célébration du grand Magal de Touba, correspondant au vendredi 23 août 2024. C’est dire que la communauté mouride s’est lancée dans les préparatifs pour le succès de l’évènement. Pour rappel, la célébration du départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur de la confrérie mouride, mobilise des milliers de fidèles.
Diéguy Diop prête pour la passation de service
La convocation de l'ex directrice de la promotion de l'économie solidaire, Diéguy Diop, à la Brigade de recherches de la Gendarmerie de Keur Massar a suscité beaucoup de bruit. La responsable de l’Alliance pour la République (Apr) y est allée avec son griot qui l’attendait devant les locaux de la gendarmerie. En réalité, il ne s’agissait pas d’une enquête sur sa gestion mais plutôt d’une passation de service avec son successeur. Selon nos sources, Diéguy Diop a déclaré aux gendarmes qu'elle n'a jamais refusé de faire sa passation de service et qu'elle serait prête à le faire dès aujourd’hui. D’ailleurs à sa sortie des locaux de la gendarmerie, la responsable de l’Apr a soutenu qu’en tant que républicaine, elle n’a jamais refusé de passer le témoin. A l’en croire, cette convocation est une sorte d’intimidation pour qu’elle lâche son mentor Macky Sall. Pourtant, c’est son refus de déférer à la convocation de l’inspecteur du ministère pour la passation de service qui lui vaut son audition. Bref, tout est bien qui finit bien.
Fin de la grève des travailleurs de la SGO
Le Collège des délégués du personnel et la Direction de SGO ont fumé le calumet de la paix après un rude bras de fer. Les délégués ont suspendu le mouvement, suite à la médiation d’Innocence Ntap Ndiaye, présidente du Haut conseil du Dialogue social. Les deux parties ont paraphé un protocole et la Direction est revenue sur toutes les mesures prises à l’encontre des grévistes. Les deux parties vont poursuivre les échanges autour d’une table, jeudi prochain. Pour le moment, tout est rentré dans l’ordre.
Le building administratif fonctionnel
Le Building administratif Mamadou Dia dont le coût de la réfection continue de susciter une polémique est désormais fonctionnel. Même si le bâtiment n’est pas encore réceptionné, l’option du gouvernement de confier les travaux de finition du Building Administratif Mamadou Dia à l’Agetip s’est révélée payante. Selon le Directeur Général de Agetip, El Hadj Malick Gaye, après vingt jours de dur labeur, sous sa supervision effective, son service a réussi à mettre en état de fonctionnement le bâtiment. D’ailleurs, le Premier Ministre Ousmane Sonko a reçu hier le vice-président de la République de Gambie et sa délégation dans les locaux du Building. Il s’agit maintenant, dit-il, de livrer le Building dans toute sa complétude dans un délai court. Toutefois, il rassure que le chantier se poursuit sans porter préjudice au travail et à la quiétude des usagers du Building.
Réunion interministérielle sur les accidents routiers jeudi
La série noire des accidents de circulation se poursuit. Le ministre des Infrastructures et des Transports, El hadji Malick Ndiaye, annonce la tenue, jeudi prochain, d’une réunion interministérielle afin d'apporter des solutions à ce phénomène. Selon El Hadj Malick Ndiaye, plusieurs facteurs concourent à ces accidents. Il s’agit de l’état des véhicules, des routes mais aussi du facteur humain qui est à l'origine de plus de 80% des accidents. A l’en croire, le gouvernement est en train de travailler d'arrache-pied pour juguler ce fléau qui entraîne d'énormes dégâts. El Malick Ndiaye promet que des mesures fortes seront prises et le peuple verra que le gouvernement est là pour apporter des solutions aux accidents qui hantent le sommeil des populations. Il révèle par ailleurs qu'un programme d'infrastructures routières est en cours pour désenclaver le département de Linguère.
Suspension de la diffusion de la serie chez Jojo» sur Tfm
Le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel a mis en exécution sa menace. Le CNRA suspend la diffusion de la série «CHEZ JOJO» sur la Tfm pour une période de quinze (15) jours. C’est ainsi qu’il a constaté que des insultes inacceptables dans la série «CHEZ JOJO» diffusée par la TFM avaient valu à la chaîne de télévision une mise en demeure en date du 11 juillet 2024. Il ressort de la mise en demeure adressée à la TFM que le CNRA a appelé la télévision à s’abstenir de diffuser tout contenu outrageant ou injurieux. Le régulateur relève dans l’épisode diffusé, le dimanche 4 août 2024, un des acteurs, de surcroît le plus âgé ou parmi les plus âgés et expérimentés, proférer des injures d’une extrême gravité. A cet effet, la TFM est tenue de procéder au retrait de la série de ses programmes durant la période indiquée. En cas de récidive, après la reprise de la diffusion de la série «CHEZ JOJO», prévient le Cnra, la production fera l’objet d’une interdiction définitive de diffusion et la télévision fera l’objet de sanctions. Pour rappel, le régulateur mettait en garde les médias audiovisuels sur les conséquences de la présence, dans des contenus, des insultes, de vulgarités et autres propos, de déclarations ou présentations visuelles qui offensent la morale en général. Ainsi face à la recrudescence d’insultes et d’insanités dans des séries télévisées, des plateaux et débats, malgré les mises en garde précédentes, le CNRA avait, par un communiqué en date du 9 juillet 2024, adressé une mise en demeure collective aux médias audiovisuels.
La Cedeao condamne les attaques contre les soldats maliens
Malgré le départ du Mali de l’organisation sous régionale, la commission de la Cedeao condamne les attaques violentes contre les membres des forces de défense et de sécurité maliennes à Tin Zaouatine dans le nord du pays, qui ont fait de nombreuses victimes parmi les forces maliennes. La Commission de la CEDEAO saisit également cette occasion pour exprimer sa ferme désapprobation et sa ferme condamnation de toute ingérence étrangère dans la région pouvant constituer une menace à la paix et à la sécurité en Afrique de l'Ouest, ainsi que de toute tentative visant à entraîner la région dans les affrontements géopolitiques actuels, renseigne un communiqué reçu à «L’As». Elle réitère son ferme engagement et sa constante disponibilité en faveur de toute initiative visant à œuvrer pour la paix, la sécurité et la stabilité dans la sous-région.
Quatre personnes portées disparues après le naufrage d’une pirogue
Quatre personnes ont été portées disparues à la suite du chavirement d’une pirogue à Boutoumbou, un village du département de Bakel, a appris l’Aps du commandant de la 63e compagnie d’incendie et de secours des sapeurs-pompiers, le lieutenant Saliou Diaw. Le naufrage de la pirogue a eu lieu samedi, selon lui. La pirogue transportait huit personnes, qui sont toutes de nationalité malienne. Quatre personnes sont portées disparues. Des opérations de secours ont été lancées dans le but de les retrouver. Il y a eu quatre rescapés, a précisé M. Diaw. Les passagers de la pirogue sont des commerçants maliens qui se rendaient dans cette partie du Sénégal proche du Mali.
L’appel de la Cdc aux coopératives d’habitat
La Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) du Sénégal qui s’est engagée dans la construction de logements sociaux invite les coopératives d’habitat à domicilier leurs fonds auprès de ses guichets. Cette initiative vise à renforcer la collaboration entre la CDC et les coopératives, en offrant des avantages significatifs, renseigne un communiqué reçu à «L’As ». D’après la même source, les coopératives qui choisiront de domicilier leurs fonds àla CDC bénéficieront non seulement d’une rémunération attractive, mais également d’un accès prioritaire à tous les projets et programmes sociaux de la CDC.
La position de Cheikh Bamba Dièye sur le voile
Restons sur la polémique sur le voile pour dire que le leader du Fsd-Bj, Cheikh Bamba Dièye, apporte son grain de sel. Pour lui, l'éducation est un service public qui incombe au premier plan au président de la République, à son Premier ministre et au gouvernement. Cette mission régalienne peut être déléguée à des individus ou à des groupes privés constitués, précise d’emblée M. Dièye non moins directeur général de l’Aibd. Il n'en demeure pas moins que le Premier ministre est bien dans son droit lorsqu'il revient sur un sujet de préoccupation dans le monde de l'éducation, relève-til, même si l'importance du privé catholique dans notre système éducatif est indéniable. Cependant, il est important de rappeler, à ses yeux, que les écoles confessionnelles, malgré leur importance, sont rétribuées, après service rendu, par les parents d'élèves. Sous ce rapport, il pense qu’il est difficilement admissible qu'un tel service puisse porter atteinte aux libertés religieuses. «Nous sommes un pays de paix et de tolérance. Restons-le car c'est là tout le charme du Sénégal. Les hommes de Dieu de notre pays de toutes les confessions ont toujours habitué le peuple sénégalais à beaucoup de dépassement, de retenue et de hauteur», a-t-il dit dans un communiqué.
Le Model apporte son soutien à Sonko
La polémique sur le voile continue d'alimenter l'espace médiatique. A l'image des religieux, les acteurs politiques s'invitent dans le débat. Le Secrétaire national du Mouvement pour la Démocratie et les Libertés (MODEL), Ibrahima Sall, dans un communiqué parvenu à « L'As », trouve que l'interdiction du port du voile dans les écoles privées catholiques au Sénégal est une mesure contraire à la liberté et aux lois et règlements du pays. M. Sall est d'avis que l'école est un lieu de dispense de connaissances et d'éducation, mais n'a pas pour vocation d'influencer ou d'orienter la foi religieuse de l'apprenant. Par conséquent, il exhorte le Premier ministre Ousmane Sonko à ne pas reculer par rapport à sa position.