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3 décembre 2024
Media
LE TÉMOIN SE DÉMARQUE DE LA JOURNÉE SANS PRESSE
Dans un communiqué, la direction dudit Journal annonce à ses lecteurs et annonceurs que le quotidien ne sera pas disponible dans les kiosques ce mardi, en raison d’un problème d’imprimerie.
Le journal dirigé par Mamadou Oumar Ndiaye ne paraitre pas ce mardi 13 aout. Mais ce n’est guère pour raison de grève. Dans un communiqué, la direction dudit journal annonce à ses lecteurs et annonceurs que le quotidien ne sera pas disponible dans les kiosques ce mardi, en raison d’un problème d’imprimerie.
« La direction du quotidien Le Témoin a l’honneur d’informer ses lecteurs et annonceurs que le journal ne sera pas dans les kiosques ce mardi en raison d’un problème d’imprimerie », indique la note.
La direction a également tenu à préciser « qu’elle se démarque totalement du mouvement de grève lancé par une partie de la presse pour ce jour ».
En effet, dans une note d’information, la principale imprimerie qui tire l’essentiel des quotidiens de la place, a annoncé qu’il n’y aura pas d’impression dans la nuit du lundi au mardi.
JOURNÉE SANS PRESSE, L’UPF SÉNÉGAL MANIFESTE SA SOLIDARITÉ AVEC LE CDEPS
Une concertation sereine est jugée nécessaire pour élaborer des solutions adéquates pour la survie des entreprises de presse et la préservation des emplois dans le secteur, selon l’Union internationale de la presse francophone.
La section sénégalaise de l’Union internationale de la presse francophone (UPF Sénégal) exprime sa solidarité envers le Conseil des éditeurs et patrons de presse (CDEPS) à l’occasion de la Journée sans presse, prévue pour le mardi 13 août 2024.
Conformément à ses statuts, l’UPF Sénégal se positionne en faveur de la protection de la presse. Depuis les années Covid 2020 et 2021, le secteur de la presse traverse des périodes difficiles, marquées par des pertes d’emplois et diverses pressions, a-t-elle rappelé.
Récemment, ajoute-t-elle, une pression fiscale accrue a eu des effets dévastateurs sur les sociétés de presse, notamment à travers des blocages de comptes pour redressement fiscal. De plus, la suspension de certaines conventions avec des sociétés d’État a exacerbé les difficultés des entreprises de presse.
Face à cette situation économique préoccupante, l’UPF Sénégal appelle l'État à ouvrir des discussions avec toutes les parties prenantes afin de trouver des solutions communes. Une concertation sereine est jugée nécessaire pour élaborer des solutions adéquates pour la survie des entreprises de presse et la préservation des emplois dans le secteur.
RSF APPELLE À LA REPRISE DU DIALOGUE ENTRE AUTORITÉS ET ACTEURS DE LA PRESSE
Sadibou Marong rappelle que RSF a soumis en juin une trentaine de recommandations aux autorités sénégalaises. Parmi celles-ci, il y a la nécessité d’une réforme des aides publiques et un éclaircissement des conditions de production de l’information.
Les tensions entre les médias privés et les nouvelles autorités sénégalaises continuent de s'intensifier. Après une semaine marquée par la suspension de deux médias de référence, le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS) a annoncé l’organisation d’une journée sans presse le 13 août. Cette mesure intervient dans un contexte économique difficile pour la presse locale.
Reporters sans frontières (RSF), dirigée par Sadibou Marong, appelle les différents partis à reprendre le dialogue pour préserver l’un des piliers de la démocratie sénégalaise. Marong souligne que la situation actuelle nécessite des réformes structurelles urgentes pour garantir le droit à l’information et assurer la viabilité du journalisme.
Les difficultés économiques des médias sont exacerbées par la suspension des parutions des quotidiens sportifs Stades et Sunu Lamb depuis une semaine. Le 6 août, la Coordination des associations de la presse (CAP) a dénoncé les "pressions multiformes" des nouvelles autorités, incluant des contrôles fiscaux, des mises en demeure de paiement de redevances et la suspension des paiements des conventions commerciales. Selon les informations recueillies par RSF, au moins sept autres médias privés sont proches de la fermeture.
Face à cette crise, Sadibou Marong rappelle que RSF a soumis en juin une trentaine de recommandations aux autorités sénégalaises. Parmi ces recommandations, il y a la nécessité d’une réforme des aides publiques et un éclaircissement des conditions de production de l’information ainsi que des règles de transparence pour les médias.
La situation des médias au Sénégal est critique. Bien que les difficultés de la presse ne soient pas nouvelles, l’arrivée des nouvelles autorités a exacerbé ces problèmes. Marong note que 26 % des reporters sont sans contrat de travail, les médias font face à des dettes fiscales importantes, et une crise de confiance persiste entre les médias et le public. RSF appelle donc à ce que les autorités veillent à ce que cette crise ne prive pas les Sénégalais d'une presse dynamique. Il est crucial, selon Marong, que l'État et les acteurs des médias collaborent pour trouver des solutions bénéfiques pour le secteur et pour la démocratie.
Crime à Pikine
Une rixe entre voisins a viré au drame à Pikine. C. S. a assommé son voisin M. S. au cours d’une bagarre. La victime est évacuée à l’hôpital où elle a rendu l’âme. Son bourreau est allé se constituer prisonnier à la police de Pikine. Pour le moment, le mobile de la bagarre reste inconnu. Toutefois, la police de Pikine qui s’est saisie de l’affaire a ouvert une enquête pour élucider.
Meurtre à Podor
La gendarmerie de Podor a réalisé une belle moisson. En effet, les hommes de l'Adjudant-chef Ansoumana ont interpellé trois individus présumés meurtriers d'un jeune d'une trentaine d’années au village Thilane, un hameau de Nguendar dans la commune de Ndiayène Pendao. Selon nos sources, c'est à la suite d'une enquête que les pandores ont mis la main sur les présumés malfaiteurs. Pour le moment, aucune information n'a fuité sur le mobile de cet homicide. L'enquête se poursuit et les présumés meurtriers seront déférés ce lundi au tribunal au terme de leur garde à vue.
Khombole, seule commune à décrocher 2 prix
Khombole est la seule commune à avoir décroché deux prix à Cotonou, dans le cadre du 5e Forum International de la Démocratie Participative en Afrique (FIDEPA 5) de l'Observatoire International de la Démocratie Participative (OIDP). Il s’agit du premier prix, « Inclusion, Égalité et Équité », décerné grâce à l’initiative des journées de l’excellence que le maire Maguèye Boye a commencé à dérouler, alors qu’il n’était même pas encore élu premier magistrat de la ville. Le 2ème prix dénommé «Solidarité et Assistance aux Communautés et Territoires Vulnérables » est obtenu grâce au «Ouby Tay jang Tay», mise en œuvre chaque rentrée des classes et qui permet chaque année de résorber le déficit sur le quantum horaire. «Ces distinctions offertes dans le cadre du Prix d’excellence de Leadership Local sont aussi le reflet du travail infatigable de notre administration locale et de toute la communauté, pour améliorer la qualité de vie de tous les habitants de Khombole », a réagi le Maire Maguèye Boye sur sa page Facebook.
Régates à Saint-Louis
Cette année, les régates traditionnelles de Saint-Louis sont prévues pour le 17 août. Elles sont placées sous le sceau de l’unité. L’annonce a été faite par le président du comité d’organisation, El hadj Moctar Guèye. «La fédération des régates et l’Entente Guet-Ndar ont uni leurs forces pour organiser ensemble ces régates qui auront un cachet particulier. Cette unité a été scellée par le maire de Saint-Louis, Mansour Faye. La compétition sera saine et se déroulera dans la sportivité. D’ailleurs beaucoup d’innovations sont prévues. L’évènement suscite beaucoup d’engouement dans la vieille ville», a révélé M. Guèye annonçant «des superviseurs professionnels pour éviter des réclamations, ainsi que des écrans géants». Pour la présente édition, c’est le maire de SaintLouis qui a été choisi comme parrain et la première dame, Marie Khone Faye marraine de ces régates prévues au quai Henry Jay sur le grand bras du fleuve.
Naissance de triplés à Richard-Toll
Une femme a donné naissance samedi à Richard-Toll à des triplés. Il s’agit d’une fille et deux garçons. D’après les blouses blanches, «la maman et tous les enfants se portent bien». Toutefois, notre source assure que la mère des triplés est suivie de prêt pour une «bonne utilisation des mesures hygiéniques et un allaitement correct». Les nouveau-nés pèsent respectivement 2,5, 2,2 et 2,1 kg. Ce qui, selon notre source, « nécessite un bon suivi, une bonne hygiène et de la propreté afin qu’ils puissent avoir un allaitement normal ». En attendant, l’hôpital a mis à la disposition de la femme une enveloppe financière et un important lot de matériels pour alléger les dépenses de la famille. Il y a cinq mois, une femme avait mis au monde un quadruplet au sein du même établissement sanitaire
Arrestation d’un entrepreneur pour escroquerie
Fauché par la conjoncture économique et l’absence de marchés, l’entrepreneur M. Diop a choisi le chemin le plus facile pour s’enrichir. Âgé de 44 ans, il a empoché 2,800 millions de francs de S. Kh. Sène pour la confection d’un passeport portugais. Mais après avoir empoché le pognon, Diop ne respecte pas sa parole. Ainsi sa victime porte plainte contre lui à la Division des investigations criminelles (Dic). Devant les enquêteurs, M. Diop a reconnu les faits avant d’indexer son collaborateur, Ch. Ng résidant en Norvège. Des allégations qui ne vont guère convaincre les limiers qui vont le placer en garde à vue. M. Diop a été déféré au parquet pour escroquerie.
Le commerçant véreux en prison
Après avoir encaissé 2,5 millions de francs pour la livraison d’un véhicule acheté pour le compte de C. Wade, le commerçant P. D. Kâ a subitement disparu de la nature. C. Wade apprend que son bourreau séjourne en prison pour un cas similaire. Il se rend à la Dic pour porter plainte contre le commerçant véreux qui a été extrait de sa cellule pour une nouvelle audition. Le commerçant a reconnu les faits avant de demander un moratoire. Ce que la victime Wade a refusé. Il est à nouveau déféré au parquet pour abus de confiance portant sur 2,5 millions de francs.
Les travailleurs des minibus Aftu menacent d’aller en grève
Les travailleurs des minibus de transport Aftu affiliés au syndicat autonome des transports du Sénégal (Satts) menacent d’aller en grève en mi-septembre. Ils comptent paralyser le transport urbain pour dénoncer le non-respect du protocole d’accord qu’ils avaient signé avec les opérateurs de l’Aftu. Les syndicalistes vont déposer un préavis de grève sur la table du ministre du Travail avec ampliation aux transporteurs et au Cetud.
Célébration du 198e anniversaire de la bataille de Safilem Gandiol
En prélude au 198e anniversaire de la bataille de Safilem Gandiol prévu pour les 3 et 4 septembre prochain, l'association "And Samm Cosaanu Ganjool" a tenu, hier à Dakar, une cérémonie de projection du film de ladite bataille. D'après le président de l'association, Idrissa Dièye, cette activité a été initiée pour rehausser le patrimoine historique de Gandiol. Il souligne en effet que cette bataille marque la première défaite de l'armée coloniale française en Afrique occidentale française (AOF). Ces habitants de Gandiol avaient réussi à battre à plate couture l'armée française. Présidant la rencontre, la ministre de la Famille et des Solidarités, Maimouna Dièye, a exhorté les jeunes à s'inspirer des valeurs de leurs ancêtres. Elle en a profité pour inviter les femmes de Gandiol à s'organiser en Gie et surtout en coopérative afin de bénéficier de l'appui de l'Etat. A cet effet, Maimouna Dièye promet de prendre toutes les dispositions nécessaires pour accompagner les femmes. Elle compte organiser des sessions de formation.
Viol sur une mineure aux Parcelles assainies
En allant faire des cours en arabe à un daara du quartier, l’élève en classe de CI, Y. S., âgée de 8 ans, n'avait pas pensé subir des sévices sexuels. La gamine a été abusée sexuellement par l’époux de sa maîtresse coranique, du nom de L. Tamba, électricien de profession. La victime a dénoncé son bourreau auprès de son homonyme Y.Nd. qui s’est rendue à la police des Parcelles Assainies pour déposer une plainte avec l’appui d’un certificat médical. Selon nos sources, la fillette a fait savoir à son homonyme de retour de voyage en Gambie que l’électricien, en l’absence de son épouse Ng. Badji, abusait d’elle. L. Tamba l'a entraînée à maintes reprises dans sa chambre pour entretenir des relations sexuelles forcées. La victime ajoute que le susnommé l’a sommée de se taire sous peine de représailles. Il l'a menacée avec un couteau. Les hommes du Commissaire Kébé des Parcelles font une réquisition pour les besoins de tests gynécologiques. Les résultats font état de déchirure des « lésions vulvaires et hyménales ». C’est ainsi que les éléments de la Brigade de recherches se sont rendus à l’Unité 14 pour cueillir le présumé pédophile pour les besoins de l’enquête. L’électricien a réfuté catégoriquement les faits qui lui sont reprochés en déclarant n’avoir touché à un seul cheveu de la gamine. La victime a persisté avoir été abusée à trois reprises. Ce qui a motivé le placement en garde à vue de L. Tamba et son déferrement au parquet pour viol.
Augmentation du prix de la viande
Les Sénégalais manqueront de moins en moins de viande rouge. Pour cause, elle n’est plus à la portée de l’écrasante majorité de la population. En effet, alors que le gouvernement a procédé à la réduction des prix de certaines denrées alimentaires, la viande rouge a pris l’ascenseur. Le kilogramme qui était déjà cher a connu une hausse depuis la semaine passée. Il s’échange maintenant entre 4400 et 4600 F à Dakar. Ce qui est intouchable pour de nombreux ménages.
Ousmane Sonko à Kigali
Le Premier ministre Ousmane Sonko a pris part, hier, à la cérémonie d’investiture du Président Rwandais, Paul Kagame. Des moments solennels, empreints de chaleur et témoignant des belles relations entre les deux pays, selon une note de la Primature. Le chef du gouvernement est arrivé samedi à Kigali
Le ministre de la Justice à l'AG de l'UMS
Le garde des Sceaux a participé, samedi, à l'Union des magistrats du Sénégal. Dans une déclaration faite devant la presse en marge de la cérémonie, il a laissé entendre que l'Union des magistrats parle et agit au nom des magistrats. Ainsi, dans la perspective des assises sur la justice, il a souligné que le président de la République est ouvert et va écouter tous les acteurs de la justice, notamment les magistrats. Donc, dans le cadre de ces assises, ditil, le chef de l'État va recueillir les avis des magistrats avant de prendre une décision. Enfin, il dit être convaincu que le président de la République va prendre une décision qui cadre avec l'intérêt national.
Une prison de 2 500 places sera bientôt réceptionnée
Restons avec le ministre de la Justice, Ousmane Diagne qui s’est exprimé en marge de l’Assemblée générale de l’Union des magistrats du Sénégal sur la situation dans les prisons. En effet, se référant à la Charte fondamentale des droits de l’Homme, Ousmane Diagne a déploré la condition de détention des prisonniers dans les lieux de privatisation des libertés. Toutefois, il rassure que le gouvernement a décidé de mettre fin à la surpopulation carcérale. A cet effet, d’ailleurs, il avait saisi le Premier ministre pour l’affectation d’une prison en chantier mais qui est occupée par la gendarmerie pour décongestionner les autres maisons d’arrêt et de correction. Ce qui est déjà fait. Le Garde des Sceaux promet que cette prison d’une capacité de 2 500 places, qui est construite à 90%, sera bientôt ouverte.
L'Otao appelle à une unité syndicale
Une unité organique des centrales syndicales pour mettre un terme aux agressions contre la classe ouvrière victime de licenciements abusifs, de salaires dérisoires, de la remise en cause d'acquis sociaux entre autres. C'est le plaidoyer de l'Organisation des travailleurs de l'Afrique de l'Ouest (Otao). Ses responsables ont rencontré les autorités étatiques et les responsables de l'Unsas pour présenter leurs condoléances suite au rappel à Dieu de leur camarade Mademba Sock, par ailleurs, leader membre de l'Otao. Selon le secrétaire général de l'Otao, Jonh Odar, l’œuvre immense de Mademba Sock doit pousser davantage à l'unité syndicale pour relever les défis ensemble face aux difficultés que rencontrent actuellement les travailleurs. Sur les problèmes diplomatiques dans l'espace Cedeao, le syndicaliste Ibrahima Djibrila du Niger dédramatise : «Cette crise est purement politicienne et ne nous concerne pas nous les syndicalistes. Donc, nous n'avons pas le même agenda que ces politiciens qui, d’un jour à l’autre, peuvent
L’ASSEMBLEE GENERALE DE L’UMS A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE LUNDI
Les parutions de ce lundi traitent de la position de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS) sur le départ du Chef de l’Etat du Conseil supérieur de la magistrature et de son ouverture à d’autres personnalités ainsi que la journée sans presse annoncée
Dakar, 12 août (APS) – La position de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS) sur le départ du Chef de l’Etat du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) et de son ouverture à d’autres personnalités ainsi que la journée sans presse annoncée ‘’pour faire face au pouvoir’’, sont les principaux sujets au menu des quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
En Assemblée générale samedi à King Fahd Palace, l’Union des magistrats du Sénégal, s’est prononcée sur plusieurs sujets dont le départ du président de la République du Conseil supérieur de la magistrature. Cette rencontre qui se tenait traditionnellement à Saly, a eu lieu à Dakar, à l’hôtel King Fahd Palace, dans une ambiance pour le moins délétère.
‘’L’Ums tolère le chef de l’Etat et le Garde des Sceaux et dit non aux autres’’, met en Une Vox Populi. Selon le journal, en ce qui concerne la présence du Président et du ministre de la Justice au Conseil supérieur de la magistrature ‘’l’Ums ne s’y oppose pas sous réserve de la volonté du président de la République de quitter le conseil’’.
‘‘Conseil supérieur de la magistrature : l’Ums déroule le tapis rouge à Diomaye’, selon WalfQuotidien. ‘’Le président de la République, est prié de rester au sein du Conseil supérieur de la magistrature (CSM). C’est l’Union des magistrats sénégalais qui a formulé cette prière, ce samedi à Dakar lors de son assemblée générale’’, écrit Walf.
L’As souligne que ”la présence ou non du chef de l’Etat et du Garde des Sceaux au sein du Conseil supérieur de la magistrature, l’UMS se fondant an partie sur l’avis qu’elle a demandé aux anciens magistrats et sur les conclusions de son assemblée générale tenue le 18 mai 2024, rappelle qu’elle n’’est pas opposée à la présence de ces deux autorités. ‘’La sentence de l’Ums’’ titre le journal.
‘’ Justice au Sénégal : l’impossible indépendance ? s’interroge EnQuête. ”Ce débat qui oppose régulièrement les partisans d’une autonomie complète de la justice à ceux qui défendent la présence de l’Exécutif au sein des instances judiciaires, reflète les tensions et les divergences sur la question. La récente déclaration du président de l’UMS, Ousmane Chimère Diouf, a relancé ce débat complexe en affirmant que l’UMS n’est pas opposée à la présence du président de la République au sein du Conseil supérieur de la magistrature”, écrit le journal.
Le quotidien Info rapporte que ‘’l’Union des magistrats du Sénégal rejette toute idée d’ouverture du Conseil supérieur à des personnes extérieures, expliquant que le CSM, est un organe interne qui s’occupe du sujet de sensible de la carrière des magistrats’’.
‘’Mieux, le président Ousmane Chimère Diouf et ses collègues craignent que l’arrivée de personnes extérieures, de surcroît, politiques ou partisanes, pourrait nuire à l’impartialité de la justice. En outre les magistrats du Sénégal qui étaient samedi en Assemblée générale, ne sont pas du tout contre la présence du chef de l’Etat au sein du CSM, soulignant que même s’il est retiré, il lui revient de signer les décrets de nomination. Et que l’indépendance de la justice ne se résume pas uniquement aux décisions du conseil supérieur de la magistrature’’, ajoute le journal qui titre : ‘’l’UMS motive son opposition’’
‘’L’Ums libère Diomaye’’, selon Bès Bi.
L’Observateur souligne que ‘’les avis sont partagés sur la question du maintien ou non du chef de l’Etat au sein du Conseil supérieur de la magistrature. Si le président reste sur son ni oui ni non, l’Ums qui défendait sa sortie durant le règne de Souleymane Téliko, semble aujourd’hui s’accorder à son avis”.
”Mais certains magistrats de la société civile sont formels que le chef de l’Etat doit sortir du Conseil ainsi que son Garde des Sceaux. Justice, la gène magistrale’’, note L’Obs.
Les quotidiens se sont l’écho de la journée sans presse prévue ce mardi pour ‘’faire face au pouvoir’’. A cet effet, la presse a publié un édito commun intitulé : ”médias sénégalais, la mort programmée”.
‘’Les journalistes rangent micros, plumes et caméras demain’’, met en Une Les Echos.
‘’Les médias asphyxiés par le régime’’, en grève mardi”, annonce de son côté L’AS.
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE LUNDI 12 AUTO 2024
Sud Quotidien, Révélation Quotidien, EnQuête, Walf Quotidien, Yoor-Yoor Bi, Libération, Le Quotidien, L'Observation, L'As, Bes Bi le jour, Le Soleil
Baadoolo - Mortal Kombat !
Sonko vs Madiambal. Wouré weu demna keung... Ce sera la première affiche de la saison de lutte post Csm. Après Sonko-Bah Diakhaté, Sonko-Amath Suazanne, voici donc le grand combat. Le Mortal Kombat. Ardo diéguessil parce que ce sera «sang» concession. Les nouveaux arbitres choisis par le Cng, pardon le Csm, atté bii dina metti dé. Ils auront aussi à se servir de la VAR. Parce qu’il y aura des actions à revoir. Et des déclarations à réécouter pour éviter les mêmes galgal ou tiakhabal prêtés aux «magistrats de Tamba».
Embarcation irrégulière pour l’Europe Près de 250 migrants arrêtés à Foundiougne
A Bambougar Malick, village situé dans la commune de Diossong, département de Foudiougne, la gendarmerie a interpellé 250 migrants qui s’apprêtaient à embarquer dans une pirogue. Soigneusement cachée dans une rive ceinturée par des algues, l’embarcation aurait passé des jours sur place en attente du moment propice pour le départ. A l’arrivée des forces de l’ordre, alertées par les autochtones, les convoyeurs, eux, ont pris la poudre d’escampette. Des premiers éléments de l’enquête issus du constat sur les lieux, il ressort que la pirogue était peuplée de jeunes dont des femmes en compagnie de leurs enfants. Tous en provenance de localités environnantes comme Sokone, Karang, Toubacouta, Djifer et Mbour. Sur place, les éléments de la gendarmerie ont eu aussi affaire à des migrants de nationalité gambienne venus tenter l’odyssée périlleuse.
Jubilé des anciennes gloires des années 80 Mbolo Birane honore le ministre Oumar Demba Ba le 17 août
Le village de Mbolo Birane honore Oumar Demba Ba le 17 août prochain. Discret, cet ancien ministre conseiller diplomatique des Présidents Abdoulaye Wade et Macky Sall a participé considérablement au développement de Mbolo Birane. Un village bien doté d’infrastructures sociales de base grâce à l’Association pour le développement de Mbolo Birane (Admb), mais aussi en grande partie par la générosité de cet homme qui a souvent été au début et à la fin de la construction d’infrastructures scolaires, sanitaires, hydrauliques, agricoles, entre autres. Alors, le Jubilé des anciennes gloires des années 80, en partenariat de l’Admb, a décidé d’honorer ce digne fils, fierté de toute une commune, audelà du village. Un événement majeur placé sous le thème «Le sport, un facteur de socialisation et de communion au service du développement». Et ce sera en présence du parrain Oumar Demba Ba, ancien libéro de l’équipe locale jusque dans les années début 90.
PODOR Pour le meurtre d’un homme à Thilane - 3 hommes arrêtés
Les populations de Thilane, hameau situé à quelques kilomètres de Nguendar (dans la commune de Ndiayène Peindao), avaient signalé à la gendarmerie de Podor un corps sans vie d’un homme d’une trentaine d’années il y a quelques jours. Les pandores, après avoir mené l’enquête, ont mis la main sur trois hommes présumés meurtriers de Abdoul Djiby depuis samedi. D’après nos sources, ils devraient être déférés car d’autres éléments sont venus conforter l’adjudant-chef Ansoumana Sané et ses hommes lors de l’audition des trois mis en cause.
Désengorgement du milieu carcéral Ousmane Diagne annonce la livraison d’une nouvelle prison
Les détenus entassés un peu partout dans les geôles du Sénégal peuvent pousser un ouf de soulagement. En marge de l’assemblée générale de l’Union des magistrats du Sénégal (Ums), samedi, le ministre de la Justice, a annoncé qu’une «nouvelle prison de 2500 places est prête à 90%». Ousmane Diagne, faisant allusion à ce qui est appelé «pakétass» (superposition de détenus) dans les cellules pléthoriques, a rappelé que «la dignité humaine est une priorité» pour ce gouvernement en termes de politique carcérale. «Les gens ne sont pas des animaux, ils sont des humains et ont leurs droits. Il faut rappeler que la prison n’est pas un hôtel mais il y a un minimum pour préserver la dignité des détenus. Nos prisons sont remplies, c’est une priorité de les désengorger», a insisté le Garde des sceaux.
Décès de El Hadj Tall Ngol Ngol de la 2stv Le Sénégal perd un diffuseur de la bonne parole
El Hadj Tall Ngol Ngol n’est plus. La vérité est orpheline de cet homme qui hypnotisait du beau monde entre 10h et 11h. 2Stv aussi perd un animateur diffuseur de la bonne parole, de la paix et de la cohésion nationale avec son émission «Pencci Reewmi» rappelé à Dieu samedi à l’âge de 62 ans. Une nouvelle qui a suscité beaucoup de messages de compassion à travers la toile. Il a été inhumé dans son village, Ngol Ngol, auquel il s’identifiait fièrement. «Elhadji Tall Ngol Ngol est un ami d’enfance à Péckesse. Nous avons poursuivi de partager un compagnonnage affectif et fraternel. Que Dieu l’accueille au Paradis», a témoigné le journaliste Madiambal Diagne sur X. Le Groupe E-Media Invest présente ses sincères condoléances à la famille du défunt, au patron de la 2stv, El Hadji Ndiaye et à l’ensemble des travailleurs de la 2stv.
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LA PRESSE EST ENVAHIE PAR DES LOBBIES
Selon Mamadou Ibra Kane, la liberté de presse est bafouée non seulement par les régimes en place, mais aussi par des forces occultes qui s'immiscent dans le secteur pour influencer la conscience des citoyens
Le Jury du Dimanche sur les ondes de la 90.3 Iradio a reçu Mamadou Ibra Kane. Il est le président du patronat de la presse sénégalaise, le Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS). À la question de savoir est-ce que la presse sénégalaise joue son rôle de quatrième pouvoir ?
Il rétorque : « je vous disais que nous avons favorisé des alternances politiques. Parce que la presse était républicaine, la presse était libre et indépendante, la presse était viable économiquement. Ce n’est plus le cas. Aujourd’hui, la presse est envahie par des groupes particuliers, par des lobbies. Des lobbies dans le domaine politique qu’on connaît le plus, mais également le lobby économique, le lobby religieux. Ces lobbies-là, aujourd’hui, malgré la crise qui sévit dans le secteur de la presse, c’est eux qui financent les groupes de presse et les médias, et parfois même des journalistes. Ces lobbies ne défendent pas l’intérêt général, parce que le rôle de la presse, c’est de défendre l’intérêt général, c’est de défendre les citoyens, de rendre l’information accessible à tous les Sénégalais, et de la manière la plus équilibrée qui soit, de la manière la plus indépendante ».
Qu’est ce qui a rendu cette presse accessible à ces lobbies que vous venez de citer ?
Pour répondre à cette interrogation, il a soutenu que : « c’est la crise économique. Nous sommes tous des journalistes, nous avons besoin de vivre de notre métier et aujourd’hui beaucoup d’entreprises de presse n’ont plus les moyens, beaucoup d’entreprises de presse, entre guillemets, indépendantes, n’ont plus les moyens de recruter et de payer des journalistes de qualité. Aujourd’hui, les groupes de presse qui survivent, ce sont des groupes de presse dont l’objectif n’est pas la rentabilité économique, dont l’objectif c’est la défense d’intérêts particuliers, des intérêts de partis, des intérêts d’hommes politiques, des intérêts de confrérie, des intérêts d’hommes d’affaires.
Aujourd’hui, c’est ça la majorité de la presse sénégalaise parce que la presse sénégalaise a, au fil des années, connu une crise économique. Et ça, c’est un drame et c’est une menace pour la démocratie. La liberté d’expression, la liberté de presse, elle n’est pas bafouée seulement par un régime, mais aussi les forces occultes qui rentrent dans le secteur de la presse pour contrôler la conscience des citoyens. Et c’est pourquoi je disais que la presse est un enjeu de pouvoir où s’affrontent les différentes couches et classes sociales de la société sénégalaise ».
LE PATRONAT DE LA PRESSE DÉROULE UN PLAN D’ACTIONS DÈS LA SEMAINE PROCHAINE
Acculée et poussée jusque dans ses derniers retranchements, la presse privée a décidé de se faire davantage entendre
Acculée et poussée jusque dans ses derniers retranchements, la presse privée a décidé de se faire davantage entendre. En conférence, ce vendredi, le patronat a annoncé, dès la semaine prochaine, un plan d’actions pour faire comprendre à l’opinion nationale et internationale «la volonté du nouveau régime d’exterminer la presse privée au Sénégal».
Face à la presse, ce vendredi, après une réunion privée tenue plus tôt, le patronat de la presse sénégalaise est revenu sur «les actes hostiles» posés par le nouveau régime et qui ont pour nom l’infirmation de l’effacement fiscal obtenu de l’ancien régime, les poursuites contre les entreprises de presse dont certaines ont vu leurs comptes bloqués, d’autres font l’objet de procédures de saisie. Le Dg d’Africom, éditeur des quotidien Stades et Sunu Lamb qui ne paraissent plus, ajoute qu’en violation de la loi, «l’Etat a résilié tous les contrats publicitaires et conventions signés avec les médias sénégalais». Mamadou Ibra Kane a cité le cas de Excaf Télécom qui a réalisé la plateforme de la Tnt au Sénégal à travers une convention à l’horizon 2033.
«Une situation qui prouve à suffisance que le nouveau régime n’a pas la volonté de négocier avec le secteur de la presse par rapport à la crise que nous traversons actuellement parce que nous avons introduit deux demandes d’audience auprès du président de la République. Il ne nous a pas répondu et, au contraire, dans une autre déclaration, il a dit qu’il attendait les propositions de la presse. C’est dans ce sens que nous avons fait une lettre ouverte depuis le 7 juillet mais on a toujours observé le même mutisme de la part des nouvelles autorités», a déploré M. Kane.
C’est fort de ce constat que les patrons de la presse privée ont élaboré une stratégie contre «les abus de la part des autorités». Excepté le 15 août, jour de l’Assomption, des actions communes seront menées dans tous les médias sénégalais tout au long de la semaine, a-t-il annoncé.