Le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse se veut ouverte et favorable à une collaboration avec le gouvernement pour l’avenir de la presse au Sénégal.
Sa réaction officielle était scrutée après le Conseil des ministres de ce mercredi et l’appel au dialogue du chef de l’Etat.
Le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (Cdeps) après avoir rappelé les motivations de la Journée sans presse, dit saluer, «avec toute l’attention requise, tel que publié dans le communiqué du Conseil des ministres du 13 août 2024, l’appel du président de la République à ‘’un dialogue rénové avec la presse’’ sur la ‘’situation générale’’ de celle-ci et qui mérite une attention particulière du Gouvernement et des mesures appropriées».
Le Cdeps dit demeurer «disponible et répond dès à présent favorablement à cet appel présidentiel» et «marque sa disponibilité pour discuter avec le président de la République pour les conditions à réunir pour une presse républicaine, libre et indépendante, viable économiquement».
LE CORED APPELLE À UN DIALOGUE APAISÉ ENTRE MÉDIAS ET AUTORITÉS ÉTATIQUES
Le Conseil pour l’Observation des Règles d’Éthique et de Déontologie dans les médias souligne l’importance d’une presse professionnelle, forte, libre et indépendante, qu’il considère comme indispensable pour le bon fonctionnement d’une démocratie vivante.
Le Conseil pour l’Observation des Règles d’Éthique et de Déontologie dans les médias (CORED) exprime sa profonde préoccupation face à la tension persistante entre les acteurs des médias et les autorités étatiques. Dans un communiqué publié ce jour, le CORED regrette cette situation conflictuelle qui, selon lui, met en péril la collaboration nécessaire entre ces deux entités, normalement destinées à être des partenaires de développement.
Le CORED appelle à un retour au calme et exhorte les différentes parties, en particulier les acteurs des médias et les autorités gouvernementales, à engager un dialogue franc. L’objectif de cette discussion serait de surmonter les difficultés actuelles du secteur médiatique et de trouver des solutions concrètes pour les résoudre.
Dans son communiqué, le CORED souligne l’importance d’une presse professionnelle, forte, libre et indépendante, qu’il considère comme indispensable pour le bon fonctionnement d’une démocratie vivante.
À cet égard, le Conseil a salué « l’appel à un dialogue rénové avec la presse nationale » lancé par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, lors du Conseil des ministres du mercredi 14 août 2024.
Le CORED insiste sur la nécessité d’un dialogue sincère et dépourvu d’émotions afin de revitaliser le secteur de la presse, qui a joué un rôle clé dans le rayonnement du Sénégal à travers l’Afrique et le monde.
Le Conseil rappelle également les dispositions du Code de la presse, qui mettent en avant « la forte volonté des acteurs des médias d’inscrire l’exercice de leur métier dans un cadre marqué par les principes de compétence ».
Il souligne également l’importance de garantir « le droit du public à une information plurielle et de qualité, tout en respectant le droit à la vie privée, les institutions de la République, l’ordre public et les bonnes mœurs ».
61,7% DES JEUNES REPORTERS N’ONT PAS DE CONTRAT DE TRAVAIL FORMEL
Alioune Sall a souligné l’urgence d’améliorer les conditions des journalistes, affirmant que l’État du Sénégal est disposé à travailler avec les acteurs du secteur pour trouver des solutions.
Le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall, a, lors du lancement de la plateforme « Déclaration Médias au Sénégal », vendredi, exprimé sa profonde préoccupation face aux conditions de travail précaires des journalistes et techniciens des médias au Sénégal, mises en lumière par une récente enquête de la Convention des jeunes Reporters du Sénégal (CJRS).
L’enquête, qui a examiné les conditions de travail de 216 professionnels des médias, révèle une réalité alarmante : 61,7% des travailleurs n’ont pas de contrat de travail formel, et plus de la moitié (54,2%) ne reçoivent pas leurs salaires de manière régulière.
En outre, la majorité des journalistes et techniciens (86%) ne bénéficient ni de couverture sociale, ni de prise en charge médicale, et ne cotisent pas à l’Institut de Prévoyance Retraite du Sénégal (IPRES), compromettant ainsi leur sécurité financière à long terme.
Alioune Sall a souligné l’urgence d’améliorer ces conditions, affirmant que l’État du Sénégal est disposé à travailler avec les acteurs du secteur pour trouver des solutions.
« Nous ne pouvons ignorer la réalité des conditions de travail des journalistes et techniciens des médias. Ces résultats doivent nous inciter à agir rapidement et de manière concertée pour offrir à ces professionnels des conditions de travail dignes et respectueuses de leurs droits », a déclaré le ministre.
L’enquête de la CJRS a également mis en évidence le non-respect de la législation en vigueur par de nombreuses entreprises de presse. Près de 26,4% des journalistes n’ont aucun lien contractuel avec leurs employeurs, et parmi ceux qui ont un contrat, une grande partie ne dispose même pas d’un exemplaire de ce document.
De plus, seuls 19,3% des contrats sont enregistrés à l’Inspection du travail, ce qui constitue une violation flagrante des obligations légales.
Le ministre a également déploré le manque de rémunération adéquate pour un nombre important de journalistes, avec 31,5% des travailleurs de la presse n’étant pas rémunérés pour leur travail.
Il a exprimé sa préoccupation quant à la durée excessive du temps de travail, notant que 34,4% des journalistes travaillent plus de 10 heures par jour, souvent sans rémunération supplémentaire.
Face à ces constats, Alioune Sall a appelé à une mobilisation collective pour améliorer les conditions de travail dans le secteur de la presse. Il a réaffirmé l’engagement de son ministère à soutenir les initiatives visant à régulariser la situation des professionnels des médias et à assurer le respect des droits du travail.
« Nous devons nous assurer que ceux qui informent notre nation bénéficient de la protection et des conditions de travail qu’ils méritent », a-t-il conclu.
LE TROU NOIR DU FONDS DES MÉDIAS
Le ministre Alioune Sall révèle qu'une part stupéfiante de 45% du Fonds d'Appui à la Presse, soit 800 millions de francs CFA, n'a jamais atteint sa destination prévue. L'Inspection Générale d'État est déjà sur le qui-vive
Le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall, a révélé que 45% du Fonds d’Appui à la Presse, soit huit cents millions de francs CFA, n’ont pas été attribués à la presse.
Cette déclaration a été faite lors du lancement de la plateforme « Déclaration Médias au Sénégal », vendredi, à la Maison de la Presse Babacar Touré.
« 45% des un milliard neuf millions de francs CFA, soit huit cents millions, n’ont pas été attribués à la presse », a déploré le ministre Alioune Sall.
Lors de son intervention, le ministre a souligné l’importance de la transparence dans la distribution des fonds publics.
« On ne peut pas défendre un bilan sans expliquer clairement comment la distribution s’est réellement passée », a-t-il affirmé, insistant sur la nécessité d’une gestion claire et responsable des ressources allouées à la presse.
Alioune Sall a également rappelé que ces fonds, bien qu’attribués à la presse, proviennent avant tout des contribuables sénégalais.
Il a ainsi appelé à une meilleure transparence dans la gestion des fonds publics, tout en promettant que l’Inspection Générale d’État (IGE) mènera les vérifications nécessaires pour faire la lumière sur cette situation.
Par Ibou FALL
LES RUINES DE LA RÉPUBLIQUE, LA PRESSE À L’AGONIE
Entre promesses de changement radical et spectre de poursuites judiciaires, le nouveau pouvoir joue une partition risquée. Parviendra-t-il à transformer sa rhétorique en actions concrètes sans déchirer le tissu social du pays ?
Ne prenons pas des airs de vierge effarouchée : au regard des résultats des dernières locales comme des Législatives, surtout après le cirque de l’installation de cette législature, il faut tout de suite comprendre que les périodes d’actualités ennuyeuses sont derrière nous.
La présidentielle, bien entendu, en est le surréaliste pompon. Sauf que l’on ne s’imagine alors pas à quel point…
Et donc, la semaine passée, c’est à l’occasion de la Journée de l’arbre que la salve retentit. Le Premier ministre Ousmane Sonko, toujours lui, le devoir de planter son végétal accompli, s’offre une sortie dans le style dont il a quasiment le monopole du secret : «Nous avons trouvé un pays en ruines !»
C’est presque téléphoné : quelques semaines auparavant, le nouveau patron de la Rts, Pape Alé Niang, manifestement ému de l’état du pays que le nouveau pouvoir semble avoir des scrupules à avouer, depuis les réseaux sociaux, allume la mèche : en résumé, il faudra que l’alchimie en fusion «Diomaye môy Sonko», enfin, parle vrai au Peuple… Aussitôt relayé par le frétillant Dg de la Caisse des dépôts, Fadilou Keïta, lequel ne cherche pas ses mots pour en désigner les responsables : les vandales du régime sortant laissent derrière eux un pays d’où même l’herbe ne pousse plus…
Certes, les partages de terres sur la Corniche dakaroise et à l’entrée de Thiès peuvent distraire l’opinion quelques jours et les vidéos des palaces d’anciens privilégiés qui circulent au même moment en rajoutent aux fureurs surfaites des énervés congénitaux.
Ça ne suffit pas, manifestement, à étancher la soif inextinguible de revanche du «peuple des 54%». Lequel commence à s’agacer prodigieusement, et pas seulement parce que l’on ne pend personne haut et court sur la place publique… Sur les grands boulevards, il assiste, incrédule, aux déguerpissements des vendeurs à la sauvette, à l’immobilisation des motocyclettes de la «Génération Tiak-Tiak» qui sont des siens : les votes du 24 mars 2024 semblent se retourner contre eux.
C’est limpide, il faut en urgence de gros poissons dans la nasse en attendant que le «Projet» sorte de la salle d’accouchement de l’administration Pastef pour distribuer les milliers d’emplois que tout ce beau monde attend. Enfin, sauf ceux qui continuent de prendre les océans pour se réfugier dans des pays où le rêve de bien-être est encore permis. Bref, les quelques sucettes qu’on saupoudre çà et là ne suffisent pas. Signe des temps ? On apprend dans la presse que la belle-mère du Président sortant, une adjaratou à la santé que l’on dit chancelante, devrait être entendue par la gendarmerie, quitte à aller la cueillir avec un panier à salade, en compagnie d’un de ses fils, pour de sulfureuses histoires de foncier.
Une arrestation retentissante piochée dans le camp présidentiel, comme celle de Karim Wade au début des années Macky ? Le «peuple des 54%» n’attend que ça pour se dérider.
Y’a peut-être mieux, ou pire, c’est selon.
Déjà, de folles et insistantes rumeurs invoquent des poursuites pour «crimes contre l’humanité» à l’encontre de Macky Sall, qui serait l’unique responsable de plus de quatre-vingts vies perdues. Et l’on ne vous parle pas des milliers de «prisonniers politiques», comprenez d’innocents citoyens sans défense, ramassés au petit bonheur la malchance, pour le crime odieux d’arborer des bracelets vert-blanc-rouge, entre 2021 et 2023.
Ça ne devrait pas précéder de beaucoup la traque de ses biens mal acquis. Déjà, on a du mal à digérer le pied-à-terre de Marrakech, ses voyages autour du monde en jet privé, le salaire indécent que le Président français, Macron, lui paye.
se demander si le nouveau régime ne va pas lui interdire finalement de poser les pieds au Sénégal en le menaçant d’emprisonnement. Saiton jamais ? Pour peu qu’il se voie de retour au Palais de l’avenue Senghor dans cinq ans alors que le «Projet» en a en principe pour un demi-siècle…
Trêve de rêveries, la horde des opprimés s’impatiente, et il lui faut du lourd. C’est vrai, entretemps, ça lève un lièvre avec ses grandes oreilles, qui fait du bruit : quarante milliards de francs Cfa de dettes fiscales pour une presse complètement corrompue par Macky Sall, et dont les patrons mènent jusque-là un grand train, à coups de subventions indues et de conventions complaisantes avec les établissements publics. Quand la nouvelle du blocage des comptes de ces vendus se répand en même temps que la résiliation des contrats tirés par les cheveux, ça fait des sauts de cabri dans le petit monde coloré du Pastef. Vous voulez mon avis sur cette affaire de bras de fer de la presse et du pouvoir ? Je vous le donne quand même…
C’est un esprit brillant, une dame distinguée, Fatima Simone Bâ, qui nous sort la formule imparable : «La presse s’est embarquée dans une économie de la pitié.» En effet, cela fait bien longtemps que la mécanique des médias est surannée, avec le passage au digital.
Qui disait que «Google a enterré Gutenberg» ? C’est bien de cela qu’il s’agit.
Les pleurnicheries annuelles sur l’aide à la presse, les larmoiements quinquennaux pour les amnisties fiscales, les suppliques semestrielles pour être reçus au Palais, les ententes cordiales avec les sociétés publiques, ça dure depuis plus de quarante ans et ne donne rien.
Et ça nous affuble, tout ce temps, nous autres de la presse, des haillons du pauvre qui vit du «charity business» des hommes de pouvoir, avec des grelots démocratiques autour du cou pour résonner en cas de tribulations électorales, et le certificat de bonne vie et mœurs selon que votre titraille du jour convient à votre bailleur de fonds.
Depuis, ça vit de la pitié que ça inspire à des gens qui regardent la populace des médias de haut. Or, le journalisme est tout sauf cela : sa déontologie tend en entier vers le respect dû à celui qui exerce ce métier, sans doute le plus beau du monde…
Revenons à la vraie vie, où un nouveau pouvoir, pour aider ses ouailles à patienter, repeint le tableau de la République aux couleurs de la catastrophe.
Et puisque les déclarations vont crescendo, du simple Dg au Premier ministre, il ne reste plus qu’au président de la République soi-même d’annoncer solennellement la banqueroute nationale…
Pour l’heure, ça se contentera de la déclaration du Premier ministre sur les décombres fumants que sont les ruines de la République.
Et sur ces paroles pleines de sagesse qui nous font redouter le pire dans les semaines qui viennent, Monsieur le Premier ministre embarque dans l’avion présidentiel à destination de Kigali, où le champion toutes catégories de la mise au pas d’un pays aux penchants sanguinaires s’apprête à entamer un quatrième mandat sans qu’un seul toussotement ne vienne semer le doute sur sa légitimité. Respect.
On s’imagine bien que pour honorer ce rendez-vous continental, la République doit casser la dernière des tirelires, celle retrouvée sous un tas repoussant de débris et que Macky Sall, dans son départ précipité, ne pense pas à emporter.
Et donc, le Premier ministre prend les airs. Sur la photo de la tribune d’honneur, il n’est certes pas aux premiers rangs, mais l’essentiel, puisque nous sommes en période olympique, n’est-il pas de participer ? Et puis, qui nous dit que pour le dixième mandat de Paul Kagame, Ousmane Sonko ne sera pas là, cette fois avec le rang de chef d’Etat, audevant de la scène ?
Calmez-vous, je blague !
Après le saut de puce de Kigali, escale à Bamako, pour une séance de travail avec l’homologue malien, qui se fend d’un discours pour saluer la fraternité sénégalo-malienne, en évoquant «les chantiers obliques» qu’on risquerait d’emprunter si ça ne tient qu’aux nouveaux colons.
Y’a du boulot à Bamako…
Comme il faut s’y attendre, il n’échappe pas à la question du panafricanisme exacerbé de Pastef avant le 24 mars 2024, qui a tendance à ramollir. Non, il reste le même, dit-il, en conseillant à ses frères de ne pas céder aux émotions fortes. Il sait sans doute de quoi il parle, ayant eu à souhaiter déloger Macky Sall du Palais et lui faire connaître le sort de Samuel Doe.
Résultat, c’est Diomaye, le président.
LE BILAN DE L’ACCIDENT DE KHOUROU MBACKE ET L’APPEL DU CHEF DE L’ETAT A LA UNE DE LA REVUE DE PRESSE DE L’APS CE VENDREDI
Les parutions de ce vendredi dresse le bilan de l’accident de la route survenu à Khourou Mbacké, dans le département de Mbacké et l’appel du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye à un dialogue ‘’rénové’’ avec la presse nationale
Dakar, 16 août (APS) – Le bilan de l’accident de la route survenu à Khourou Mbacké, dans le département de Mbacké et l’appel du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye à un dialogue ‘’rénové’’ avec la presse nationale sont les principaux sujets au menu des quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Une collision entre un camion et un minicar survenue jeudi dans l’après-midi, à hauteur du village de Khourou Mbacké, dans le département de Diourbel, a fait neuf décès et plusieurs blessés. Les victimes ont été évacuées vers l’hôpital Heinrich Lübke de Diourbel et l’hôpital Matlaboul Fawzayni de Touba, a appris l’APS de source sécuritaire.
‘’9 morts et plusieurs blessés dans un accident’’, titre Vox Populi, précisant que ‘’l’horreur est survenue entre Ndoulo et Khourou Mbacké : un camion emboutit un car, 6 morts sur le coup, 3 autres un peu plus tard’’.
Le journal ajoute que ‘’la majorité des décédés sont originaires de Diourbel. Les passagers revenaient de funérailles à Touba’’.
‘’Huit morts et 15 blessés dans un accident sur la route de Touba’’, écrit en une Le Soleil, indiquant que ce ‘’violent accident survenu hier sur la route de Touba, a occasionné huit décès et 15 blessés’’. ‘’Cet événement malheureux survient à une semaine du Magal de Touba’’, déplore le quotidien national.
‘’Accident tragique sur l’axe Diourbel- Mbacké : 9 morts dont 6 sur le coup enregistrés’’, selon Libération. ‘’Neuf morts dans un accident à Mbacké’’, met en exergue à son tour WalfQuotidien.
L’Observateur indique que ‘’le bilan de l’accident est très lourd avec 23 victimes dont neuf décès et 13 blessés graves et un léger’’, donnant ‘’la liste des victimes de l’accident qui a fait 9 victimes’’.
Les quotidiens du jour se sont également intéressés à l’appel du chef de l’Etat, Bassirou Diomaye Faye, en Conseil des ministres pour un dialogue ”rénové” avec la presse nationale au lendemain de la journée sans presse décrétée, le 13 août 2024, par le Conseil des diffuseurs et éditeurs de la presse au Sénégal (CDEPS).
‘’Crise de la presse : le dialogue à la une’’, affiche à sa une Bès Bi. Le journal indique que ‘’c’est le paragraphe qui a été peut-être le plus partagé du communiqué du Conseil des ministres du mercredi 14 août 2024’’.
‘’Le président Faye a appelé à un dialogue rénové avec la presse et souligné que le secteur mérite une attention particulière du gouvernement. Une réaction au lendemain de la journée sans presse largement suivie. Les patrons affichent le sourire mais semblent encore prudents’’, écrit la publication.
‘’Bras de fer presse-Etat : un parfum de dégel’’, note Sud Quotidien. ”Le mouvement d’humeur des acteurs des acteurs et professionnels des médias sénégalais, manifesté par une journée sans presse, initiée par le Conseil des diffuseurs et éditeurs de la presse au Sénégal (CDEPS) et largement suivie, le mardi 13 août dernier, semble recevoir une oreille attentive du côté des autorités étatiques’’, rapporte le journal.
‘’En Conseil des ministres au Palais de la République, le mercredi 14 août 2024, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a appelé à un dialogue rénové avec la presse nationale, convaincu que la situation générale de la presse mérite une attention particulière du Gouvernement et des mesures de redressement appropriée’’, fait savoir Sud.
‘’Bass, en père de la Nation’’, titre Source A. ’’Le président de la République a réagi suite à la journée sans presse observée par le Conseil des diffuseurs et éditeurs de la presse (CDEPS) à l’occasion de la réunion du Conseil des ministres de ce mercredi. Face aux membres de son gouvernement, le chef de l’Etat se dit ouvert à un dialogue avec les acteurs, avant de donner des instructions fermes au ministre de la Communication pour l’application intégrale du Code de la presse’’, écrit la publication.
EnQuête annonce que le patronat se réunit aujourd’hui après la journée sans presse. ‘’Après la journée sans presse, le patronat se réunit ce vendredi autour du Conseil des diffuseurs et éditeurs de la presse (CDEPS) pour évaluer le premier plan d’action exécuté cette semaine, pour protester contre les mesures asphyxiantes prises par l’Etat à son encontre’’, mentionne le journal.
BASSIROU DIOMAYE FAYE APPELLE À UN DIALOGUE RÉNOVÉ AVEC LA PRESSE
24heures après la Journée sans presse, décidée par le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS), le mardi 13 août dernier, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a appelé à un «dialogue rénové» avec la presse
Le mouvement d’humeur des acteurs et professionnels des médias sénégalais, manifesté par une Journée sans presse, initiée par le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS) et largement suivie, le mardi 13 août dernier, semble recevoir une oreille attentive du côté des autorités étatiques. En Conseil des ministres qu’il a présidé au Palais de présidentiel le lendemain, mercredi 14 août 2024, le Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a appelé à un dialogue rénové avec la presse nationale, convaincu que la situation générale de la presse mérite une attention particulière du Gouvernement et des mesures de redressement appropriées.
24heures après la Journée sans presse, décidée par le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS), le mardi 13 août dernier, le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a appelé à un «dialogue rénové» avec la presse nationale. S’exprimant en Conseil des ministres avanthier, mercredi 14 août 2024, soit au lendemain de ce mouvement d’humeur, le Chef de l’Etat a relevé que la situation générale de la presse «mérite une attention particulière» du Gouvernement et des «mesures de redressement appropriées». «Appelant à un dialogue rénové avec la presse nationale, le président de la République a relevé que la situation générale de celle-ci mérite une attention particulière du Gouvernement et des mesures de redressement appropriées», informait le communiqué du Conseil des ministres.
Evoquant le rôle de la presse dans la consolidation de la démocratie, le président Diomaye Faye a déclaré : «En effet, une presse professionnelle, responsable et respectueuse de l’Etat de droit demeure un pilier majeur de la démocratie. C’est dans ce sens qu’il a demandé au Gouvernement, notamment au ministre de la Communication, de veiller à l’application intégrale du Code de la Presse mais également au bon fonctionnement des entreprises de presse, dans un esprit permanent d’ouverture et de concertation en vue du respect des cahiers de charges signés», précise le communiqué du Conseil.
LANCEMENT OFFICIEL DE LA «PLATEFORME DECLARATION MEDIAS DU SENEGAL», CE VENDREDI
D’ailleurs, comme pour donner corps à cet appel du Chef de l’Etat, Alioune Sall, le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, va procéder au lancement officiel, lors d’un point de presse prévu dans la matinée de ce vendredi 16 août 2024, à la Maison de la Presse Babacar Touré, de la «Plateforme Déclaration Médias du Sénégal». Il s’agit d’une trouvaille pour «encadrer et dynamiser le secteur média au Sénégal», informe la note annonçant cette rencontre.
Ces mesures étatiques font suite à l’alerte lancée par les acteurs sur la crise du secteur de la presse. Face à la situation difficile que vivent les médias sénégalais, le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (CDEPS), l’une des principales organisations patronales du secteur, a organisé une Journée sans presse, le mardi 13 août 2024, pour sensibiliser l’opinion nationale et internationale. Le CDEPS dénonce ainsi, par cet acte, le blocage des comptes bancaires, la production d’état exécutoire de saisie de matériels de production, la rupture unilatérale et illégale des contrats publicitaires, le gel des paiements, la mise en demeure et le refus de concertation, entre autres décisions des nouvelles autorités qui ont fini de rendre vulnérables nombre d’entreprises et organes de presse principalement du secteur privé dont certains ont déjà suspendu leur parution.
Le mouvement d’humeur et/ou d’alerte a été largement suivi par les acteurs de la presse notamment privée, avec la non-diffusion de journaux parlés et programmes des radios et télévisions, des sites d’information. Aussi il n’y a pas de parution de quotidiens ; seules les entreprises de presse du secteur public et quelques-unes du secteur privé ont maintenu la diffusion de leurs programmes ou fonctionné correctement, durant la journée de mardi dernier.
MULTIPLE PHOTOS
LES UNES DE LA PRESSE DE CE VENDREDI 16 AOUT 2024
Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, Walf Quotidien, Le Soleil, Révélation Quotidien, Le Quotidien, Yoor-Yoor Bi, Bes Bi le jour, EnQuete, Libération, L'Observateur
Sud Quotidien, Le Témoin Quotidien, Walf Quotidien, Le Soleil, Révélation Quotidien, Le Quotidien, Yoor-Yoor Bi, Bes Bi le jour, EnQuete, Libération, L'Observateur