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16 avril 2025
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JOCELYNE YANSUNU PORTE-FLAMBEAU DE LA BEAUTÉ BÉNINOISE AU SÉNÉGAL
La phase finale du concours miss Bénin Sénégal a enfin révélé le nom de la désormais ambassadrice de la beauté béninoise au Sénégal. La candidat n°4, Jocelyne Yansunu part avec la couronne de cette 2ème édition de la plus grande compétition
La phase finale du concours miss Bénin Sénégal a enfin révélé le nom de la désormais ambassadrice de la beauté béninoise au Sénégal. A l’occasion de la soirée élective tenue la nuit du samedi dernier dans la salle Adansania du Radisson Blu Hôtel, La candidat n°4, Jocelyne Yansunu part avec la couronne de cette 2ème édition de la plus grande compétition dédiée à la célébration de la beauté de la diaspora béninoise au Sénégal.
9 candidates au départ, 3 à l’arrivée, c’est toute la révélation finale de la 2ème édition du concours Miss Bénin-Sénégal. Un Concours qui vise à mettre non seulement en valeur la beauté béninoise sous toutes ses formes mais aussi et surtout est un moment de voyage, d’exploration de la culture béninoise dans toute sa diversité. De la danse traditionnelle à l’éloquence, chaque candidate y a mis du sien pour convaincre les membres du jury et l’assistance venue nombreux.
Placée sous le thème « Jeunesse et maladies non transmissibles », à tour de rôle chaque prétendante au diadème s’est donné pour mission la sensibilisation préventive des maladies non transmissibles. Ce démontrant que :«la beauté béninoise n’est pas que corporelle, elle est surtout celle de l’esprit et de l’intelligence », comme l’a su bien notifié Moussa Kassé, Consul honoraire de la République du Bénin au Sénégal.
A l’issue des différents passages en tenue traditionnelle, celui en tenue de ville, et l’épreuve d’éloquence, les membres du jury ont délibéré en faisant des candidates Jocelyne Yansunu, Miss Internaute et Miss Bénin Sénégal 2019 suivie de Yvonne Adams la 1ère dauphine et de Wilma Houéto la 2ème dauphine. Ainsi donc Jocelyne Yansunu part avec la couronne de cette 2ème édition et devient la nouvelle ambassadrice de la beauté béninoise au pays de la teranga. Le choix des gagnantes ne serait pas aisé dixit Nadia DOSSA Miss Bénin 2013, présidente du jury, « Elles étaient toutes belles et n’ont pas démérité…. Nous avons eu des difficultés à opérer un choix mais finalement celles choisies sont les plus méritantes » a-t-elle avoué. A ses dires, le choix de la Miss Bénin Sénégal 2019 s’est essentiellement axé sur la prestance des candidates et leurs éloquences.
Notons qu’à travers l’organisation de ce concours de beauté, le Comité d’Organisation de Miss Bénin Sénégal (C.O. MI.BE-SENEGAL) s’inscrit dans la logique du Président Patrice Talon, celle de révéler le Bénin à travers ses potentialités et sa diversité.
ALIOU CISSÉ DÉSAVOUE KLOPP
Repositionné comme avant centre, Sadio Mané brille avec Liverpool - Toutefois, cela ne semble pas convaincre le sélectionneur national, qui le préfère comme excentré
Repositionné comme avant centre, Sadio Mané brille avec Liverpool. Toutefois, cela ne semble pas convaincre le sélectionneur national aliou Cissé, qui le préfère comme excentré.
Aliou Cissé est catégorique. Sadio Mané donne plus de satisfaction, quand il joue comme excentré gauche ou droit. Interpellé sur la question, le coach des « Lions » a été clair. « Sadio est pour moi un excentré droit ou gauche. C’est son poste de prédilection. Maintenant, il est un grand joueur », a fait savoir Aliou Cissé, lors de son face à face avec la presse à Thiès. Intenable avec Liverpool cette saison où il a marqué 20 buts dont 17 buts, Sadio Mané peine à encore à répondre aux attentes avec l’équipe nationale. Un avis que Aliou Cissé ne partage pas. « Il faut aller voir les statistiques de Sadio Mané en équipe nationale depuis quatre ans. Tout ce qui se fait de décisif passe par lui. On a parfois l’habitude de confondre la structure d’une équipe nationale à celle d’un club. Vous voyez qu’il n’est pas présent en ce premier jour de regroupement », a ajouté le sélectionneur national. Repositionné comme avant centre par son entraineur à Liverpool, Sadio Mané brille et porte son club sur les épaules. Mais pour Aliou Cissé, le couloir reste la zone adéquate pour le natif de Bambali. « Ce replacement prouve tout simplement qu’il est talentueux. Il est capable de s’adapter à tous les postes offensifs », a argumenté coach Cissé.
LA CAF «DRAGUE» L'ALGERIE POUR LE CHAN 2020
L’Ethiopie, qui n’est pas du tout prête à accueillir cet événement en dépit de ses capacités économiques, serait sur le point de s’en désister
L’Ethiopie n’est pas prête pour organiser le Chan 2020. Du coup, la Caf est à la recherche d’un pays de substitution.
L’Ethiopie, qui n’est pas du tout prête à accueillir cet événement en dépit de ses capacités économiques, serait sur le point de s’en désister. D’ailleurs, une mission de l’instance africaine est attendue ce mois-ci dans ce pays dans le but d’y voir plus clair. Selon la presse locale, la Fédération éthiopienne de football n’a même pas installé un Comité d’organisation du tournoi malgré les quelques 9 mois qui nous séparent du coup d’envoi. Conséquence : la Caf qui suit tout ça de près, aurait actionné son plan B, à savoir le transfert de la compétition vers un autre pays comme cela était le cas en 2018 quand le Maroc a hérité du tournoi de la part du Kenya. Cette fois, les options ne sont pas nombreuses et la Caf risque de galérer, mais elle garde l’espoir que l’Algérie lui tende la main. C’est dans ce sens qu’une proposition aurait déjà été faite au pays des Fennecs pour étudier la possibilité que ce Chan atterrisse dans ce pays. Cela a mis le ministère des Sports et la Fédé algérienne en état d’alerte, préoccupés en cette période de crise par tout ce qui se passe dans le pays. Le ministre des Sports et des représentants de la Fédération se sont rencontrés ce vendredi au siège du ministère pour parler du Chan. Officiellement, la rencontre portait sur les préparatifs de l’édition 2022 déjà octroyée à l’Algérie l’an passé, mais les deux parties ont aussi évoqué cette sollicitation émanant de l’instance de Ahmad concernant 2020.
Pour l’Algérie, il s’agit d’une opportunité de frapper un grand coup sur le plan organisationnel. Etre pris au dépourvu de cette façon, notre pouvoir réagir montrera au monde et à l’Afrique que l’Algérie n’a rien perdu de sa puissance. Une sorte de démonstration de force qui rétablira l’image du pays à l’échelle mondiale. Mais, avant ça, une étude doit être faite car, même si la Caf n’est pas trop exigeante dans cette compétition qui se joue encore à 16 équipes, et qui n’a besoin que d’un minimum d’infrastructures, l’Algérie doit faire un effort en 9 mois et essayer de terminer des projets et pouvoir les utiliser. Et surtout, essayer d’avoir un pronostic concernant la situation sécuritaire d’ici janvier dans les conditions actuelles que traverse le pays. La réponse ne pouvant venir ni du ministère ni de la Fédération mais des hautes autorités du pays. La balle est dans leur camp.
En attendant, la Caf cherchera sûrement d’autres solutions de rechange ; on parle déjà du Kenya qui n’était pas prêt pour 2018 et qui pourrait revenir dans la course et postuler pour 2020. L’Egypte restera aussi l’éternelle roue de secours de la Caf. D’autres pays comme le Ghana et le Nigeria pourraient aussi se manifester.
CE SERA PAS FACILE POUR LES LIONS
Me Babacar Ndiaye, président de la fédération nationale de Basket réagit au tirage au sort des groupes participatifs au Mondial
Les Lions du basket évolueront dans le Groupe H, en compagnie de l’Australie, du Canada et de la Lituanie, lors du Mondial «Chine 2019» (30 août-15 septembre). Un tirage pas facile pour le président de la Fédération, Me Babacar Ndiaye, présent ce samedi à Shenzhen.
Les adversaires des Lions pour le Mondial de basket «Chine 2019» sont connus. Le tirage effectué ce samedi à Shenzhen, a logé le Sénégal dans le Groupe H, en compagnie de l’Australie, du Canada et de la Lituanie. Un tirage pas facile pour les hommes de «Adidas», selon le président de la Fédération sénégalaise de basket, Me Babacar Ndiaye, qui a assisté au tirage. «On ne peut pas dire que c’est un tirage facile. Nous allons jouer contre de grosses nations du basket, à savoir l’Australie, le Canada et la Lituanie», a réagi à chaud Me Ndiaye, joint par téléphone. Analysant les adversaires des Lions, le patron du basket sénégalais estime qu’il s’agit des meilleures Nations du monde.
«Il faut reconnaître que nous ne sommes pas favoris. Si on se réfère au classement mondial, nous sommes derrière ces nations avec qui nous partageons cette poule. Ces équipes ont des joueurs qui évoluent en NBA que ce soit le Canada ou l’Australie. Pour ce qui est de la Lituanie, elle a été demi-finaliste de la dernière Coupe du mon - de», souligne Me Ndiaye. Avant d’ajouter : «Maintenant, il s’agit de la phase finale de la Coupe du monde. Il n’y a que de grandes équipes et pas de matchs faciles. Ce sont les meilleures nations de basket qui se retrouvent.» Qualifiés pour le second tour en 2004, après avoir notamment battu en phase de poules la Croatie, un des grands noms du basket mondial, la bande à Malèye Ndoye peut rêver d’un nouvel exploit en Chine.
«Maintenant, c’est un match de basket et ça se joue sur un parquet. On a déjà joué le Canada lors du tournoi de préliminaire des derniers Jeux Olympiques. Lors de ce match, on a perdu de trois points dans les 30 dernières secondes», rappelle-t-il. Compliqué aussi pour les autres Africains Pour cela, le patron du basket sénégalais espère une bonne préparation des Lions. «Je pense que si on se prépare sérieusement, nous pouvons réaliser de belles performances devant ces grandes nations de basket. Nous devons représenter dignement le continent africain. Il faut être réaliste, se mobiliser et se battre sur le terrain», souligne-t-il. Le tirage n’a pas été facile pour les autres représentants africains.
L’Angola, la Côte d’Ivoire, le Nigeria et la Tunisie devront batailler dur pour sortir de leur groupe. La Tunisie, championne d’Afrique, se retrouve avec l’Espagne, l’Iran et Porto Rico dans le Groupe C. Le Nigeria, vice-champion continental, fera face à la Russie, l’Argentine et la Corée du Sud dans le Groupe B. Alors que l’Angola affrontera, dans le Groupe D, la Serbie, l’Italie et les Philip pines. A l’issue du tirage, huit poules de quatre équipes ont été constituées. Les deux premières équipes de chaque poule seront qualifiées pour le deuxième tour qui sera constitué en quatre poules de quatre équipes, selon le règlement. Les deux premières vont jouer les quarts de finale.
LA QUESTION DU 3 EME MANDAT EST UN FAUX DÉBAT
Maham Diallo du Conseil National des Sages Républicains se prononce sur l'actualité sociopolitique nationale
Le Conseil National des Sages Républicains (Cns) a fait face à la presse samedi dernier, pour se prononcer sur la victoire du Président Macky Sall. Une occasion pour le Président du Conseil, Maham Diallo, d’encourager le Président Macky Sall suite à sa «brillante» réélection. Il a évoqué également l’actualité politique dominée par la question du 3ème du Président Macky Sall. Selon lui, c’est un faux débat.
Suite à la victoire du Président Macky Sall, les sages de l’APR ont organisé un point de presse samedi dernier, pour l’encourager et le féliciter. «Le mardi 5 mars 2019, le Conseil Constitutionnel annonçait la victoire éclatante du Président Macky Sall à l’élection présidentielle, dès le premier tour, avec un score de 58,26% », a, souligné le Président du Conseil National des Sages Républicains, Maham Diallo. Selon lui, l’actualité est dominée par de faux problèmes, notamment la question du 3ème mandat. «C’est un faux problème parce que nous sommes dans une démocratie et le mandat du président est réglementé dans la Constitution, adoptée par référendum. Le président Macky Sall a fait son premier mandat de 7 ans. Il vient de démarrer son 2ème mandat qui se terminera en 2024.
Notre candidat et notre président sont un républicain, et il est conscient que la Constitution dit qu’aucun Sénégalais ne peut avoir plus de deux mandats successifs. Lors de la visite du Président turc, le président Macky Sall avait lui-même déclaré qu’il assumerait son 2ème mandat », a fait savoir, le numéro 1 des sages de l’APR, non sans préciser qu’au sein de l’APR, il y aura bel et bien un candidat en 2024. « Nous aurons un candidat. Et on le soutiendra et l’accompagnera comme on l’a fait avec Macky Sall. Et nous prions pour qu’il soit élu par les Sénégalais», dit-il. S’agissant de l’appel au dialogue, du Président Macky Sall, M. Diallo concède ceci : «Nous avons invité toutes les parties au dialogue.
Maintenant chacun est libre de venir, y prendre part. Nous n’allons supplier personne de venir participer à ce dialogue ». Interpellé sur l’idée d’un gouvernement parallèle, agitée par des partisans de Idrissa Seck, Maham Diallo estime que nul ne peut déstabiliser la paix sociale du Sénégal, avec l’idée de mettre en place un gouvernement parallèle. « Le Sénégal va demeurer un pays de paix. Car ce pays est béni. Avant la campagne certains disaient que le pays va être à feu et à sang. Mais, le peuple sénégalais a prouvé qu’il est majeur. Il a voté dans la sérénité et dans la tranquillité. Maintenant ceux qui s’agitent sont libres de faire, ce qu’ils veulent. Mais, ils n’arriveront pas à déstabiliser ce pays », prévient-il.
Le président d’Amnesty Sénégal et non moins avocat de Fallou Sène a fait, hier, le point de la situation depuis la mort de l’étudiant. Face aux étudiants de Saint-Louis, venus à Dakar pour s’enquérir du niveau d’avancement du dossier, Me amadou Diallo a indiqué que cela n’avance guère, malgré la diligence annoncée dans le traitement de cette affaire.
Bientôt un an depuis la mort de Fallou Sène. L’affaire Fallou Sène du nom de cet étudiant en deuxième année de lettres modernes, à l’Université Gaston Berger de St-Louis traine toujours entre les mains de la Justice. L’étudiant a été tué par balle le 15 mai 2018 à l’Université Gaston Berger de Saint Louis. A l’origine un mouvement d’humeur spectaculaire pour dénoncer le retard dans le versement des bourses. Mais selon l’avocat en charge du dossier, c’est le statu quo depuis la mort tragique de ce jeune originaire de Pattar dans le département de Bambey. « Le dossier n'a pas évolué du tout », se désole Me Amadou Diallo qui est également le Président d’Amnesty Sénégal. A l’en croire, rien n’a bougé depuis que le parquet de Saint-Louis a bouclé l’enquête préliminaire et transmis ses résultats au parquet de Dakar. « C'est prématuré de dire que l'auteur du crime a été identifié.
Et il faut respecter la présomption d'innocence. Mais, quand le procureur dit que l'enquête a été bouclée il est évident que toutes les personnes impliquées ou citées ont été entendues », laisse-t-il entrevoir. Poursuivant, il informe que le département d'Etat américain a évoqué l'affaire Fallou Sène. Mieux, ajoute-t-il, le dernier rapport rendu par le Comité des Nations unies contre la torture constate que le Sénégal cultive l'impunité des agents des forces publiques lorsqu'ils sont cités dans des cas de violences qui entraînent des victimes. « Si le département américain a fait état de cette affaire dans son dernier rapport c'est parce que des personnes se sont mobilisées pour les sensibiliser sur la question. Il faut des sensibilisations pour que l'autorité lève son coude et que le dossier suit son cours », a exhorté Me Diallo. C’est pourquoi, pour débloquer le dossier au niveau du parquet de Dakar, les avocats et la coordination des étudiants de Saint-Louis se sont retrouvés pour trouver ensemble des solutions. En plus des étudiants, d’autres rencontres sont en vue entre Amnesty et des entités qui suivent le dossier. Ainsi, il est prévu dans la semaine une conférence de presse avec tous les avocats constitués dans cette procédure, annonce le Président d’Amnesty Sénégal.
L’UGB MENACE D’ENGAGER À NOUVEAU
Prenant la parole, les étudiants ont exprimé leur désarroi. Ils s’étonnent que le dossier soit rangé dans les tiroirs de l'oubli, dix mois après la mort de leur camarade. Le Président de la coordination des étudiants de Saint-Louis, Saer Ba a ainsi traité les autorités d’ « irresponsables». Selon lui, il faut que les autorités sénégalaises respectent leurs engagements internationaux et soient plus diligentes à sanctionner ceux qui violent la loi. «Nous ne pouvons pas comprendre 10 mois après la mort de notre camarade, jour pour jour, que la machine judiciaire ne puisse pas être déclenchée. La coordination des étudiants de Saint-Louis est plus que jamais déterminée et engagée à combattre cette injustice», peste-t-il. Les étudiants de l’UGB ont également demandé aux autorités de réagir dans les meilleurs délais sans quoi, ils vont engager un nouveau combat. « D'ici quelques jours, nous allons poser des actes allant dans le sens de réclamer justice pour nos étudiants martyrs. Après 45 minutes d'échanges avec l’avocat en charge du dossier, nous avons constaté que rien n’avance dans cette affaire. Nous le déplorons et nous le fustigeons. L'étudiant a des droits et ses droits doivent être respectés. L'étudiant doit aussi être protégé», a-t-il conclu.
NOS ENTREPRISES SONT ÉLIMINÉES DÈS LE DÉPART
Selon Mbagnick Diop, du Mouvement des Entreprises du Sénégal (MEDES), le secteur privé national se trouve désavantagé avec l’avènement de la ZLECAF
Sans surprise, Mbagnick Diop a été reconduit à la tête du Mouvement des Entreprises du Sénégal (MEDES) à l’issue de l’assemblée générale, tenue ce samedi. A cette occasion, il est revenu sur l’avenir du secteur privé sénégalais avec l’avènement de la ZLECAF. l’en croire, avec cette union douanière, les entreprises sénégalaises sont éliminées d’office parce qu’elles ne sont pas compétitives.
Bien se préparer pour relever le défi de l’intégration continentale. C’est l’invite que le président du Medes a adressée aux membres de ladite organisation patronale lors de l’assemblée générale, tenue ce samedi. Ainsi, devant le président de UNACOIS-Jappo Idrissa Thiam, le directeur du budget, Moustapha Ba ou encore le président de la chambre de commerce, Daouda Thiam, il a été sans concession à l’endroit des chefs d’entreprises. «A priori, c’est une opportunité pour le secteur privé, car tous les projets, initiatives et programmes qui vont dans le sens de la promotion des entreprises sont bons pour le secteur privé, mais ce qui est essentiel c’est la compétitivité de nos entreprises», soutient le président Mbagnick Diop.
De l’avis de l’entrepreneur, si les entreprises sénégalaises ne sont pas compétitives elles sont éliminées dès le départ. Pour lui, le secteur privé sénégalais n’a pas la culture de travailler en bonne intelligence. Il a déploré les chevauchées individuelles de certaines entreprises nationales. A ce propos, il a constaté pour le déplorer que chaque entreprise préfère aller seule. «Mais, il y a des moments où on est obligé de travailler ensemble pour être fort et pouvoir propulser notre économie et notre croissance en avant », préconise M. Diop, tout en soulignant que le Sénégal ne peut plus se fermer sur lui même avec la globalisation. Il rappelle, en outre, que les enjeux, les défis et les orientations stratégiques du développement économique du Sénégal sont articulés et déclinés dans le PSE.
Selon lui, c’est ce qui a favorisé durablement la création d’un environnement des affaires, propice à l’épanouissement de l’initiative privée qui, en définitif, est devenue le moteur de la croissance. Il préconise, toutefois, d’accroitre sensiblement les possibilités d’accès ainsi que le niveau de financement des PME. Et pour ce faire, il recommande de réviser le dispositif d’accompagnement du secteur privé pour davantage l’adapter aux besoins actuels de l’entreprise nationale. Par ailleurs, le président du MEDS a plaidé aussi pour la poursuite de l’allégement des charges fiscales sur les entreprises non éligibles aux régimes dérogatoires.
LES ÉLEVEURS DE NGUENIENE EN GUERRE CONTRE LA MAIRIE
Ils accusent le conseil municipal de vouloir céder la seule zone pastorale dont dispose la commune
Les éleveurs de cinq villages du nord-ouest de la commune de Nguéniéne sont très remontés contre le conseil municipal, dirigé par Ousmane Tanor Dieng, qu’ils accusent de vouloir spolier 150 hectares réservés à la zone pastorale.
Les éleveurs des villages de Balabougou, Soussane, Guedj, Ndiémane et Diolofira sont très remontés contre la municipalité de Nguéniéne. En effet, ils accusent le conseil municipal de vouloir céder la seule zone pastorale dont dispose la commune. Or si l’on en croit, Amadou Diouf dit Gaby qui a parlé au nom du conseil municipal, cette décision de mettre à la disposition de PRODIMEL a été prise après une discussion inclusive depuis 2016. Pourtant, les éleveurs, qui depuis 7 ans, ont toujours mené un bras de fer lors de la première cession des terres au niveau du village de Soussane et de Ballabougou, comptent tout faire pour stopper la progression du champ de melon dit Khol Hossé.
Avant que les choses ne dégénèrent, les éleveurs demandent au maire de la commune, Ousmane Tanor Dieng, de faire machine arrière car ils n’ont jamais accepté la cession de ces terres et ne l’accepteront pas. Le weekend, ils ont occupé le site durant plusieurs heures en arborant des brassards rouges. Selon Galo Dia, le porte-parole des éleveurs, la commune n’a pas cédé le site par une délibération. «Nos enfants ont été arrêtés par la brigade de la gendarmerie à maintes reprises parce que la zone est trop étroite pour le bétail. Aujourd’hui, la commune a morcelé tout ce qui nous reste comme espace pastoral», a fustigé Michel Gana Marone, un éleveur. D’ailleurs, tous les éleveurs qui disposent d’un grand troupeau sont obligés de se rendre au Djolof ou au Saloum pour éviter la divagation de leurs animaux. «Nous n’avons pas où aller. Mais, jamais nous n’accepterons cette décision du conseil municipal », dit-il. D’ailleurs, révèle le président des éleveurs du Village de Ballabougou, le promoteur a commencé le bornage du site la zone.
«Ce Projet est conteste par une Famille»
Interrogé, le président de la commission Communication de la mairie précise. D’après Amadou Diouf dit Gaby, cette délibération qui date de 2016, n’est contestée que par une famille. «Des populations du village de Ngolna et de Nguéniéne Peulh qui font partie des populations bénéficiaires de ce projet agricole ont tenu des réunions à Ngolna et à Ngéniène Peulh, en présence du président des éleveurs de la commune de Ngueniène. C’est à la suite de cela que la demande a été portée au conseil municipal. Là, nous avons demandé à PRODIMEL de produire son projet qui a été étudié. Un accord a été négocié entre la commune et la société PRODIMEL. Dans cet accord, la société garantit l’approvisionnement en eau potable dans ces villages. Elle s’engage à mettre à la disposition de ces populations de la terre durant l’hivernage. Et pour ce qui est de la main d’œuvre, elle va privilégier les habitants de ces localités et verser des redevances à la commune».
MANSOUR FAYE DECAISSE PLUS DE SIX MILLIARDS
Pour améliorer la situation, le Programme d’Eau Potable et assainissement du Millénaire (Pepam) va financer l’extension de la station de pompage de Bango (Saint-Louis) ainsi que de l’usine de traitement d’eau de Khor, sans oublier la construction du châte
L’eau coule à flots dans certains quartiers de Saint-Louis. Par contre d’autres rencontrent d’énormes difficultés pour s’approvisionner normalement. Pour améliorer la situation, le Programme d’Eau Potable et assainissement du Millénaire (Pepam) va financer l’extension de la station de pompage de Bango (Saint-Louis) ainsi que de l’usine de traitement d’eau de Khor, sans oublier la construction du château d’eau de Leybar.
Le problème de l'eau sera résolu bientôt à Saint-Louis et dans le reste du département. En effet, le chef de l’Etat Macky Sall n’a ménagé aucun effort pour mettre en place un forage et un château d’eau à Leybar. La Sones a investi six (6) milliards CFA pour améliorer de manière significative l’approvisionnement en eau dans la commune de Saint-Louis.
Ce financement a permis la construction du château d’eau de Leybar, l’extension sur cinquante (50) kms de l’usine de traitement des eaux de Khor et la réhabilitation de la station de pompage des eaux de Bango (dotée de quatre (4) pompes à eau et d’un groupe électrogène). Pour ce qui est de l’extension de la station de Khor, les travaux ont permis une augmentation du pompage de l’eau brute sur le fleuve à Bango et le traitement à Khor pour alimenter le château d’eau de Leybar d’une capacité de 15000 m3, situé à 7,5 kilomètres. La production a évolué de manière significative, passant de 15.000 à 18.600 m3/jour.
Les efforts
restent maintenus en faveur du département et de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. Dans le temple du savoir, les pensionnaires de Sanar qui ne cessaient de « râler » contre les pénuries d’eau vont pousser un ouf de soulagement. C’est pour soulager ces poches dures que le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, dirigé par Mansour Faye, est en train de réaliser deux projets que le Directeur Général de la Sones, Charles Fall, va visiter à partir de ce lundi et mardi.
Le Directeur général de la Société Nationale des Eaux du Sénégal sera sur l’axe Ndiock Sall, Mpal, Fass et Gandiol puis Ngallèle, UGB et Bango. Selon le patron de la Sones, ces projets contribueront à renforcer l’alimentation en eau potable de l’axe Ndiock Sall, Mpal, Fass, Gandon et Gandiol. Mieux, avec le concours du ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (Mesri), l’UGB, victime d’un réseau privé vétuste et de la démographie galopante, «connaîtra une couverture de ses besoins».
En outre, le patron de la Sones, dans une stratégie d’anticipation, visitera le site de la nouvelle station de traitement d’eau potable. Du coup, les populations de Saint-Louis et des villages environnants n’auront plus de problèmes pour accéder à l’eau. Actuellement, la Sones est en train de tout mettre en œuvre pour améliorer l’approvisionnement en eau dans plusieurs localités du département de Saint-Louis. A signaler que ces mêmes travaux sont réalisés à Louga, Kébémer, Thiès, Ziguinchor, Fatick, Koungueul et dans les cités religieuses comme Médina Baye, Darou Rahmane, etc...
7 PERSONNES TUÉES DANS DES ACCIDENTS
La journée du dimanche 17 mars a été particulièrement macabre sur les routes
La journée du dimanche 17 mars a été particulièrement macabre. Sept personnes ont été tuées dans un accident de la circulation : 6 sur la route de Mont-Rollond et 1 sur celle de Kédougou. Hors de nos frontières, un Sénégalais a été retrouvé mort, baignant dans son sang au Congo. Son présumé meurtrier a été alpagué.
Un violent accident de la circulation s’est produit hier, dimanche 17 mars 2019 à Thiès aux environs de 12 heures, à hauteur du croisement entre la Voie de Contournement Nord (Vcn) et la route de Mont-Rolland. Le bilan est très lourd car il fait état de 6 morts sur le coup et 3 blessés dont 2 dans un état critique. Les victimes dont la majorité est originaire de Keur Mbir Ndao étaient en partance pour la ziara générale à Tivaouane. C’est au niveau du croisement et au moment de bifurquer pour prendre la route de Tivaouane et venant de l'axe Mont-Rolland-Thiès que le véhicule de marque Renault 21, immatriculé LG 4314 B a été heurté de plein fouet par un bus horaire venant de Louga et immatriculé LG 1884 C, roulant à vive allure. Selon nos sources, les freins dudit véhicule sont mis en cause. Il y a eu 6 morts dont 4 femmes, 1 homme et 1 garçon d’environ 10 ans. Quatre des victimes sont de Keur Mbir Ndao. Il s’agit de Yacine Thiam, Youssou, Marème Taye dont le mari est en Italie et Ndèye Waro.
Les deux autres sont de Nguick Fall, Ndèye Cissé et de son fils de 10 ans. Les éléments des sapeurs pompiers sont intervenus pour évacuer les blessés aux services des urgences du centre hospitalier régional El Hadji Amadou Sakhir Ndiéguène de Thiès et les corps sans vie à la morgue de ladite structure hospitalière. Il y a eu également un mort sur la route de Kédougou. Un conducteur de moto Jakarta a heurté un âne à hauteur Hamdallaye Pont. L’animal est mort sur le coup alors que le «Jakartaman» Sadio Ndiaye, un natif du village de Bidiancoto a succombé en cours d’évacuation. Il était âgé de 42 ans environ. Mamadou Khassimou Dia, tué au Congo.
Par ailleurs, au Congo, un de nos compatriotes a été tué. La victime, Mamadou Khassimou Dia est né à Guédiawaye. Il était un commerçant qui tenait une boutique à Igné, une commune d’arrondissement de la capitale congolaise. Selon le site « sanslimites.sn », dans la matinée d’hier, une altercation l’aurait opposé à un jeune congolais. Il a été retrouvé baignant dans son sang au PK 45, à la sortie nord de Brazzaville, près de la commune de Kintélé. Les blessures ont été portées par une arme blanche et M. K. Dia a rendu l’âme au cours de son évacuation à l’hôpital. Le présumé meurtrier a été interpellé.