(SénePlus.com,Dakar) Les images d’un hippopotame abattu à Kédougou dans des conditions controversées a suscité l’indignation d’une bonne partie de l’opinion hier.
Me Bamba Cissé sur sa page facebook demande l’ouverture d’une enquête pour traquer les auteurs. Selon l’avocat, le loi sur la faune interdit d’abattre les espèces intégralement protégée au sens du code de la protection de la faune, qui en son article 27 in fine prévoit des peines allant de « 1 à 5 ans pour quiconque abat volontairement des espèces intégralement protégée sans permis scientifiques. »
Le ministre conseiller Moustapha Diakhaté a aussi dénoncé cette situation.
Pointées du doigt, les autorités locales de Kédougou ont justifié leur acte par l’absence de neutralisants dans toute la région.
ALY NGOUILLE NDIAYE LOUE LES QUALITÉS DE MAME DIARRA BOUSSO
Le ministre de l’Intérieur a profité de la cérémonie officielle du Magal de Porokhane, commémorant le décès de Mame Diarra Bousso pour rendre un vibrant hommage à la mère du fondateur du Mouridisme
Lors de la cérémonie officielle du Magal dédié à Mame Diarra Bousso, mère de Serigne Touba, Aly Ngouille Ndiaye a magnifié les vertus cardinales d’une femme modèle de dévotion, de soumission et de générosité.
Le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, a profité de la cérémonie officielle du Magal de Porokhane, commémorant le décès de Mame Diarra Bousso pour rendre un vibrant hommage à la mère du fondateur du Mouridisme. «Mame Diarra Bousso a consacré toute sa vie à l’adoration de Dieu et à la soumission à son époux. C’est à juste titre que le Tout Puissant l’a rétribuée en tant que mère de Khadim Rassoul», a indiqué le ministre de l’Intérieur qui était à la tête d’une forte délégation.Rappelant les enseignements du prophète Mouhamed (Psl) sur le devoir d’obéissance de la femme envers son époux, Aly Ngouille Ndiaye rappelle que Mame Diarra Bousso a toujours mis en pratique ces vertus cardinales, ce qui lui a valu le salut de son mari Mame Mor Anta Sally Mbacké. Ce dernier, ajoute représentant du chef de l’Etat, a confié que son épouse ne contrariait jamais ses désirs. «Elle était symbole de générosité, de pudeur, modèle de dévouement et de dévotion. Elle priait et jeûnait beaucoup. Elle donnait l’aumône aux nécessiteux», a insisté le ministre qui ajoute que Mame Diarra a été gratifiée par Dieu dès qu’elle a été porteuse du fondateur du mouridisme.
Après ces témoignages, Aly Ngouille Ndiaye s’est confondu en remerciements à l’endroit du khalife général des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké pour ses prières qui, selon lui, ont permis au Président Macky Sall d’avoir un deuxième mandat. «Le président de la République vous transmet ses profonds remerciements pour vos prières dans sa quête du suffrage des Sénégalais. Vous lui aviez assuré qu’il sera rétribué par Sérigne Touba. Vos prières et votre soutien lui ont beaucoup apporté», a déclaré le ministre de l’Intérieur. Par ailleurs, il a rappelé les engagements pris par le gouvernement pour moderniser la ville de Porokhane. «Le Président a entamé d’importants travaux, en termes d’infrastructures pour transformer Porokhane. Les travaux sont en cours. La salle de conférence qui sera la bibliothèque de Porokhane est achevée, tout comme le musée de Mame Diarra Bousso, et la salle de réception de 2250 m2. La construction de l’école Serigne Moustapha Bassirou, l’élaboration d’un plan d’urbanisme seront finalisés dans trois mois. L’esplanade de 5000 m2 est à moitié achevée. C’est valable pour la résidence des hôtes», a soutenu Aly Ngouille Ndiaye. En dehors de Aly Ngouille Ndiaye, la délégation gouvernementale est composée des ministres Mame Thierno Dieng et Birima Mangara, du ministre-conseiller Mor Ngom, du gouverneur de la région de Kaolack, Al Hassan Sall, du préfet de Nioro et du souspréfet de Paoskoto. Il y avait aussi le conseiller spécial du Président pour les affaires religieuses, Cheikh Mbacké Sakho, Seynabou Ndjéguène, Serigne Djily Mbacké, Serigne Modou Mbacké Bara Dolly.
OUMAR GUEYE SE LAVE A GRANDE EAU
Cité dans une affaire de corruption de la société espagnole Defex, le ministre de la pêche et de l’Economie maritime a saisi son avocat, me Boubacar Cissé pour qu’il envoie des citations directes à «Jeune Afrique» et au quotidien «Libération»
Cité dans une affaire de corruption de la société espagnole Defex impliquant des personnalités de plusieurs pays africains, le ministre de la pêche et de l’Economie maritime a démenti les accusations portées à son encontre. Face à la presse pour laver son honneur, Oumar Guèye a saisi son avocat, me Boubacar Cissé pour qu’il envoie des citations directes à «Jeune Afrique» et au quotidien «Libération».
Le ministre de la Pêche et de l’Economie maritime compte laver son honneur devant les tribunaux. Cité dans une affaire de corruption de la société espagnole Defex qui a des ramifications dans plusieurs pays africains, Oumar Guèye est monté au créneau pour balayer d’un revers de main les accusations. Il a fait face à la presse pour démentir les écrits du magazine «Jeune Afrique» repris par le journal «Libération», et annoncer des poursuites judiciaires contre ces deux publications. «Je tiens à préciser d’emblée que ces informations sont mensongères, fausses et dénuées de tout fondement. L’article de «Libération» citant le journal «Jeune Afrique» affirme de manière péremptoire à sa «Une», ma responsabilité dans cette affaire alors que dans les développements, il n’est aucunement fait mention de mon implication dans ce dossier et le journaliste reconnaît lui-même avoir pu consulter l’acte d’accusation du juge étalée sur 90 pages», a souligné le ministre de la Pêche. A l’en croire, l’hebdomadaire «Jeune Afrique» source du journal «Libération» avance que l’affaire s’est déroulée entre 2006 et 2013. A ce propos, il rappelle qu’il est membre du Gouvernement depuis 2012, en tant que ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement (2012 à 2013), avant de devenir à la suite d’un remaniement ministre du Tourisme et des Transports Aériens de 2013 à 2014 et d’occuper depuis 2014 le ministère de la Pêche et de l’Economie Maritime. Par conséquent, se défend-t-il, «en aucun moment dans l’exercice de mes fonctions ministérielles, je n’ai eu à m’occuper de questions d’armement. Je n’ai jamais été dans ma vie au Cameroun et je ne connais aucune autorité de ce pays encore moins la société espagnole incriminée dans cette affaire Defex et ses dirigeants».
Des citations directes envoyées à «Jeune Afrique» et «Libération» Selon Oumar Guèye, aucun des départements ministériels qu’il a eu à diriger n’a eu à avoir des contacts avec la société Defex. «L’auteur de l’article parle d’un virement de 9973,02 euros soit exactement 6.532.328 Francs CFA. Un virement suppose l’existence d’un compte bancaire et je n’en ai qu’un seul au Sénégal, ouvert dans les livres de la Banque Atlantique. Je n’ai jamais eu de compte bancaire ni en Suisse, ni en Espagne, ni au Cameroun. Personne ne peut tracer dans mon unique compte bancaire un tel virement», lance-t-il en guise de défi à ses accusateurs. Le ministre de la Pêche n’entend pas laisser passer cette affaire, estimant qu’elle pourrait entacher sa dignité, son honneur et sa réputation. «c’est pourquoi, après concertation avec mon avocat, Me Baboucar Cissé, j’ai décidé d’envoyer à ces différents journaux des citations directes pour qu’ils apportent la preuve de leurs allégations mensongères et diffamatoires», annonce-t-il
SERIGNE MBOUP RÉCLAME 2 MILLIARDS FCFA AU DG DE SOGETRANS SAU
Le directeur Sogetrans Sau est accusé de tentative d’escroquerie par le président du holding CCBM
Le patron du CCBM, Serigne mboup, a soldé ses comptes avec le DG de Sogetrans Sau, Mouhamadou Moustapha Sy hier à la barre du tribunal correctionnel de dakar. Il accuse ce dernier de tentative d’escroquerie. Toutefois, l’affaire n’a pas été débattue au fond à cause des exceptions soulevées par les avocats de la défense. Serigne mboup réclame 2 milliards Fcfa au prévenu. L’affaire a été renvoyée au 9 avril avril prochain.
Le directeur Sogetrans Sau, Mouhamadou Moustapha Sy, est dans de beaux draps. Il est accusé de tentative d’escroquerie par le président du holding CCBM Serigne Mboup qui l’a attrait hier devant la barre de la troisième chambre correctionnelle. Le dossier a été renvoyé au 8 avril prochain suite aux exceptions soulevées par les avocats de la défense. En effet, le Directeur Général(Dg) d’Espace Auto a servi une citation directe à Mouhamadou Moustapha Sy qui, selon lui, a cherché à entacher son image et sa crédibilité devant ses partenaires financiers. Il lui réclame la somme de 2 milliards Fcfa pour les préjudices subis. Estimant dans sa citation directe que son image et sa crédibilité sont entamées devant les partenaires financiers, Serigne Mboup affirme que les agissements du prévenu sont à l’origine du blocage, au niveau du Port Autonome de Dakar (Pad), des camions commandés par Espace Auto.
C’est ainsi que la société s’est endettée davantage pour rassembler les sommes nécessaires et empêcher que les camions ne soient vendus aux enchères publiques par la Douane Sénégalaise et les compagnies maritimes au titre des frais qui leur étaient dus. Dans la citation directe parcourue par «L’As», il est mentionné que suite à un protocole d’accord en date du 11 juin 2013, la société Espace Auto avait fourni à la société Sogetrans Sau divers produits à savoir 100 tracteurs 6x4 de marque Foton et 50 semi-remorques plateaux 4 essieurs jumelés avec des pneus 13R22,5 contre la somme globale de 4.950.000.000 milliards TTC. Ainsi, Sogetrans Sau avait acquis un prêt de ce montant auprès de la Banque Atlantique. Ainsi, ce montant devait permettre à Sogetrans Sau d’honorer ses engagements et du même coup de permettre à Espace Auto d’obtenir un crédit équivalent pour les besoins du financement de l’opération. Malheureusement, en cours d’exécution du contrat, la Sogetrans a connu des difficultés de paiement des sommes dues, amenant ainsi la société Espace Auto à faire deux concessions (une réduction du prix et la revue à la baisse du montant de la commande ramenée à la somme de 3.950.000.000 Fcfa.
Attendu que la société Sogetrans a payé une somme de 3.050.000.000 Fcfa et le reliquat par des traites devant être escomptées par la banque en vue de permettre à Espace Auto de lever les documents lui permettant de livrer les camions à bonne date. Sous ce rapport, la livraison du matériel était conditionnée à l’émission de traites domiciliées à la Banque Atlantique aux fins d’escompte en faveur d’Espace Auto. L’affaire sera jugée le 9 avril prochain.
ALIOU CISSÉ : KRÉPIN DIATTA, C’EST ’’L’AVENIR’’ DE LA TANIÈRE
’’S’il est là, c’est parce qu’il a de la qualité, c’est un jeune très talentueux et il constitue l’avenir de la sélection’’, a commenté le sélectionneur national répondant à une question sur la rentrée du joueur de Bruges (Belgique)
Dakar, 26 mars (APS) – Le milieu de terrain Krépin Diatta qui a fait une entrée remarquée ce mardi lors du match amical Sénégal-Mali (2-1), après sa performance saluée par les observateurs samedi contre Madagascar (2-0) constitue ’’l’avenir’’ de l’équipe nationale, a jugé le sélectionneur national, Aliou Cissé en conférence de presse.
’’S’il est là, c’est parce qu’il a de la qualité, c’est un jeune très talentueux et il constitue l’avenir de la sélection’’, a commenté le sélectionneur national répondant à une question sur la rentrée du joueur de Bruges (Belgique).
Diatta évolue aussi à un poste où le Sénégal a beaucoup de qualités, a précisé le technicien rappelant qu’il doit être rectifié au fur et à mesure.
’’C’est bien ce qu’il est en train de faire mais je suis convaincu qu’il peut faire mieux’’, a indiqué le sélectionneur national.
Krépin Diatta est l’auteur de la passe décisive sur le but égalisateur marqué par Sadio Mané à la 87-ème minute.
Entré à la 46-ème minute à la place d’Alfred Ndiaye, il a créé le liant qui manquait entre l’attaque et le milieu de terrain et a été à l’origine du but marqué par Sadio Mané.
Sur le 2-ème but, c’est encore lui qui provoque le défenseur malien qui pousse le ballon en corner qui a amené le but de la victoire marquée par Moussa Konaté sur une passe de Sadio Mané dans les arrêts de jeu de la partie.
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MAME ROKHAYA LO, SEULE FEMME PILOTE DANS L’ARMEE SENEGALAISE
Elle ne se sent nullement dépaysée dans un milieu dominé par les hommes. Même si elle reconnait avoir été surprise de constater qu’elle était “la seule pilote dans la gendarmerie du Sénégal mais surtout la première pilote dans l’armée sénégalaise”.
Le capitaine Mame Rokhaya Lo est la seule femme pilote dans l’armée sénégalaise. Elle ne se sent nullement dépaysée dans un milieu dominé par les hommes. Même si elle reconnait avoir été surprise de constater qu’elle était “la seule pilote dans la gendarmerie du Sénégal mais surtout la première pilote dans l’armée sénégalaise”.
Titulaire d’un BAC S (baccalauréat scientifique), le capitaine Mame Rokhaya Lo du haut de son mètre 90 est la cheffe de la section aérienne de la gendarmerie nationale. Le capitaine Mame Rokhaya Lo est la seule femme pilote dans l’armée sénégalaise.
Un parcours brillant
Le parcours universitaire de Capitaine Mame Rokhaya Lo a été essentiellement consacré aux sciences économiques. Ancienne ‘pensionnaire’ de l’UFR des sciences économiques et de gestion de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, elle se présente, en 2011, au concours pour intégrer la gendarmerie après son master en commerce et management.
“J’ai été attirée par la gendarmerie parce que depuis toute petite je voyais le travail qu’ils faisaient. Les gendarmes étaient partout même dans les endroits les plus reculés du pays”, a-t-elle raconté. Deux ans après avoir intégré le corps, elle gravit les échelons et devient commandant-adjoint de la compagnie régionale à Rufisque, dans la banlieue de Dakar.
En 2014, la gendarmerie cherche à avoir un œil avancé sur les opérations au sol avec pour objectif de collecter des informations sûres. Mame Rokhaya Lo décide de saisir de saisir cette opportunité qui s’offre à elle et se présente à un concours interne pour devenir pilote dans la gendarmerie.
Mame Rokhaya Lô passe avec succès les épreuves et intègre l’unité d’aviation de la gendarmerie avec deux de ses collègues. “Ce qui compte ici à la base, ce sont les compétences. J’ai été recrutée avec mes collègues après un concours. Et nous travaillons d’égal à égal”, nous explique la pilote.
Durant son parcours, elle se rend compte qu’il n’y a pas autant de femmes dans l’aviation sénégalaise. Bien que les femmes s’intéressent aux métiers de l’aérien et notamment à celui de pilote, nombreuses sont celles qui n’ont pas le niveau lors des recrutements, se désole le capitaine Mame Rokhaya Lô.
Cependant, elle ne perd pas espoir de voir plus de femmes aux commandes des avions dans l’armée. “De plus en plus de femmes s’orientent vers les matières scientifiques et notamment le BAC scientifique” note-t-elle.
“J’encourage les femmes à avoir confiance en elle. Je pensais qu’au Sénégal, il existait déjà des femmes pilotes dans l’armée, mais cela m’a étonnée de me retrouver seule”.
Elle donne des conseils aux femmes: “Que les femmes aient confiance en elles et qu’elles sachent qu’elles sont capables. Une femme peut être pilote. Je leur dit de croire en elle, croire en leur potentialité et savoir-faire”.
Le capitaine Mame Rokhaya Lo est installée à la base aérienne de l’armée de Thiès, à près de 70 Km de Dakar où elle travaille en bons termes avec ses collègues (hommes): “La gendarmerie est un corps de l’armée très organisé avec des principes et des valeurs que chaque élément connait. Nous travaillons ensemble et chacun sait où se trouve sa place dans la hiérarchie”.
Mame Rokhaya Lo pilote principalement des avions légers motorisés et son activité quotidienne consiste en des opérations de surveillance du territoire, de collecte de renseignements pour les unités au sol ainsi que les vols de reconnaissance pour des prises de vue.
Si de par sa formation initiale rien ne semblait au départ la prédestiner à devenir pilote et à entrer dans la gendarmerie, elle estime que certaines valeurs et aptitudes l’ont aidée à gravir les échelons.
“Il faut être méthodique, aimer les sciences, mais surtout suivre les procédures”, précise la Capitaine qui indique que certains gestes doivent devenir un réflexe pour la sécurité de l’équipage et le succès des missions.
Vérification de l’appareil, ouverture carburant, message radio avec la tour de contrôle, information de vol, météo, paramètres moteurs, huiles…autant de détails qui sont devenus un réflexe pour la seule femme pilote de l’armée sénégalaise.
«LE PAYS DOIT SE MOBILISER ET ETRE DERRIÈRE CETTE EQUIPE»
Aliou Cissé rappelle l'importance du match préparatif de la Can, prévu contre le Mali ce mardi
Le Sénégal reçoit le Mali ce soir en amical, trois jours après sa victoire contre Madagascar. Cette rencontre prévue au stade Léopold Sédar Senghor servira de préparation pour les deux équipes, qualifiées pour la prochaine Can 2019. Hier en conférence de presse, Aliou Cissé a rappelé l’importance de ce match.
Comment abordez-vous ce match contre le Mali ?
C’est avant tout une rencontre amicale. C’est toujours important d’être dans notre philosophie, par rapport à ce que nous avons montré samedi contre Madagascar. C’est un autre adversaire avec un bon groupe. C’est une équipe en phase de reconstruction avec un nouvel entraineur que je félicite pour la qualification pour la Can. Je pense que ce sera une très belle opposition. De notre côté, cela nous permettra de donner du temps de jeu à certains joueurs qui n’ont pas eu à jouer contre Madagascar. J’espère que le spectacle sera au rendez-vous et que le public viendra.
Peut-on dire que ce match constitue une étape de votre préparation pour la Can2019 ?
Nous avons commencé même la préparation depuis samedi. Je l’avais évoqué la semaine dernière, en disant que nous avions deux matchs de préparation. Seulement, celui contre Madagascar était une rencontre officielle. Mais nous pouvons le considérer comme un match de préparation. Le deuxième c’est contre le Mali. Pour la préparation pour la Can, je ne suis pas certain que nous aurons suffisamment de matchs à disputer. Et pour ce match, nous avons à cœur de faire participer tout le monde.
Quel est le secteur qui ne vous donne pas encore satisfaction ?
Je ne pense pas les choses ainsi. Comme vous le voyez, individuellement, il y a de la qualité. Le potentiel est là. Mais en football, le plus difficile c’est de mettre les qualités individuelles au service du collectif. Il faudra surtout chercher à jouer ensemble, à attaquer ensemble, à défendre ensemble. Il faudra améliorer notre mentalité dans le jeu, être beaucoup plus costaud. Aucun secteur ne m’inquiète. La qualité est là et nous avons des joueurs polyvalents. Nous pouvons développer plusieurs schémas, avec la qualité que nous avons.
Quels sont les objectifs recherchés dans ce match, par rapport à la Can 2019 ?
Comme je vous l’ai dit, la Can, nous l’avons disputée en 2017. Mais après la Can, il y a eu la coupe du monde. Ce sont les joueurs qui vont les jouer. Mais en réalité les titres, ce sont les hommes qui les gagnent. J’ai envie aujourd’hui d’une équipe mature et je pense que nous ne sommes pas loin de cette maturité. Je le sens dans leur façon de préparer les matchs. Ils ont tous un vécu. Je pense qu’aujourd’hui, il faut qu’on pense collectif. Et c’est cette solidarité qui amène souvent les grandes équipes à aller gagner des titres. Nous avons besoin de cette solidarité en interne et autour de l’équipe. Le pays doit se mobiliser et être derrière cette équipe. En face de nous, il y aura de grosses équipes. Mais l’aspect collectif aura son importance. C’est ensemble que nous gagnerons quelque chose.
On parle souvent de derby entre le Sénégal et le Mali. Voyez-vous ainsi les choses ?
Moi je pense que ce match contre le Mali restera amical. Que ça soit mon homologue malien ou mois nous aurons à cœur de donner la possibilité à nos garçons d’avoir du temps de jeu. Mais Mali / Sénégal, ça reste quand même un derby. Les Maliens auront à cœur de battre le Sénégal. Et nous, nous aurons comme objectif de garder notre standing. J’ai surtout envie que ça reste sur le terrain. C’est important de voir aujourd’hui le football malien rehaussé. C’est également le cas pour la Guinée. Cela vaut dire tout simplement que toutes les équipes travaillent. Et je pense que c’est le football africain qui y gagne. J’ai espoir qu’un jour, un pays africain gagnera la coupe du monde. La façon dont les pays travaillent, malgré les difficultés, il y a de l’espoir. Aujourd’hui, la qualification de certains pays pour la première fois à la Can constitue un exemple. C’est notamment le cas de la Mauritanie, Madagascar et du Burundi. Cela vaut dire que ces soi-disant petites équipes se sont rehaussées, jusqu’à bousculer les grandes équipes. Je pense que c’est intéressant pour le football.
Peut-on s’attendre à des matchs amicaux contre de grosses équipes africaines ?
J’ai eu à le dire. Nous n’aurons pas beaucoup de temps pour des matchs de préparation. Nous en aurons peut-être un ou deux et cela peut être contre des adversaires. Mais ce qui sera important, c’est surtout ce que nous allons fournir au niveau des entrainements. Il nous faudra plus de temps. Il ne faudrait pas aussi trop charger notre calendrier et ne pas oublier que nos garçons ont encore des compétitions. Et ces nombreux matchs amicaux pourraient favoriser des blessures. Si nous voulons gagner la Can, il faudra jouer avec les grandes équipes. Cela nous permettra de progresser.
A quel genre de Can vous attendez-vous ?
Cette Can sera un grand rendez-vous. Nous allons vers une compétition très difficile. Ce sera une compétition très relevée. L’équipe qui gagnera cette Can pourra vraiment se venter d’être la meilleure africaine. Il va falloir lutter, être costaud mentalement. Nous avons vraiment hâte d’y être. Ce sera une compétition, avec un niveau jamais égalé .
«LE SÉNÉGAL ÉTAIT SUPÉRIEUR A NOUS»
Nicolas Dupuis, coach malgache revient sur le match face aux Lions
«On savait qu’on allait disputer le match le plus difficile de notre campagne. On jouait à l’extérieur, surtout chez la meilleure équipe du continent. Le Sénégal était supérieur. Nous avons subi, mais c’était cohérent. Ce n’est pas un manque d’ambition. C’est seulement le respect de l’adversaire a été d’un autre niveau».
«NOUS BATTRE POUR GAGNER LA CAN 2019»
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«Notre campagne est très satisfaisante. Nous avons terminé à la première place. Je pense que la population sénégalaise est contente. Pour la CAN 2019, on verra. Mais je pense que nous allons faire comme les autres années, en se préparant bien. Nous devons redoubler d’efforts, nous battre pour gagner la CAN».
«On savait que le match serait très difficile. Mais dans l’ensemble, je pense que nous avons montré du beau football. Maintenant, nous allons nous concentrer sur le match de mardi contre le Mali».