Teinturier de profession, Ousmane Diallo a été attrait hier, à la barre du Tribunal d’Instance de Dakar par la tante de sa copine pour détournement de mineure suivi de grossesse. Agée de 16 ans, la fillette a plaidé la relaxe de son amant sous prétexte qu’elle l’aime à la folie. Si le réquisitoire du ministère public est appliqué, le prévenu encourt un an de prison ferme. Le délibéré sera rendu le 29 mars prochain.
En matière d’amour, il n’y a pas d’âge. N. D. Ngom l’a prouvé hier, devant la barre du Tribunal d’Instance de Dakar. La victime a demandé au tribunal de libérer son copain. « Je suis amoureuse de Ousmane Diallo même si je sais qu’il a l’âge de mon père. Je voudrais qu’il soit mon mari. Je veux qu’il soit libéré», plaide-t-elle face au juge. Piqué au vif, ce dernier recadre la petite. « Je suis surpris d’entendre de telles paroles sortir de la bouche d’une mineure», dit-il étonner.
Le prévenu qui est divorcé et père d’un enfant de 12 ans, a avoué être amoureux de la fille. Revenant sur les faits, Ousmane Diallo relate qu’ils sont en couple depuis 2 ans. Il indique qu’il est une fois allé voir la tante de la victime pour demander sa main, mais que cette dernière s’y est opposée sous prétexte que N. Ngom est mineure. « Ma copine m’a remis les numéros de ses parents biologiques que j’ai appelés, ils m’ont fait savoir qu’ils n’ont aucun droit sur elle et que je retourne discuter avec sa tante seule habilitée à la donner en mariage», s’est défendu le prévenu. Poursuivant, il explique qu’ils ont continué à se voir, en cachette. «Je lui ai donné tout mon amour et la couvrait de cadeaux, en lui remettant des sommes allant de 500 à 1000 francs pour satisfaire ses petits besoins.
Un jour, je lui ai donné un rendez-vous chez un de mes amis à la Cité Avion ou on a entretenu des relations sexuelles», dit-il. Suite à cette conjonction sexuelle, N.D Ngom est tombée enceinte. Lorsque sa tante l’a appris, elle ne s’est pas fait prier pour porter plainte.
Le maitre des poursuites indique que le prévenu est l’un de ces adultes qui attirent les enfants pour les entrainer dans la débauche. «Il n’est pas question d’accepter que des adultes prennent des minettes pour des objets sexuels», fulmine-t-il avant de requérir un an de prison ferme. De l’avis de l’avocat de la défense, en matière d’amour, il n’y a pas d’âge. Et si la tante de la partie civile avait accepté la demande de mariage de son client, on n’en serait pas là. Selon la robe noire, c’est la tante qui est l’obstacle à ce mariage. « La faute lui incombe », accuse la défense qui demande une application bienveillante de la loi. Délibéré au 20 mars prochain.
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LE MONDE EST CHAUD
Soprano et Tiken Jah Fakoly ont décidé d’unir leurs voix pour un nouveau titre engagé qui évoque le réchauffement climatique
Pour cette année 2019, Soprano accumule les projets. Alors qu’il vient d'entamer officiellement sa tournée «Phœnix Tour» avec un premier concert à Amiens, le chanteur a aussi dévoilé le clip de son nouveau hit «Le monde est chaud» en duo avec Tiken Jah Fakoly.
Une collaboration réussie qui semble ravir le principal intéressé comme en témoignent ses confidences sur la toile: «Quel honneur !!! Merci pour ta sagesse ton humanité tes chansons et ton implication pour l’Afrique», a écrit l’interprète de «Cosmo».
Le clip, disponible depuis ce vendredi 8 mars, a déjà été visionné plus de 25 000 fois sur YouTube. Les deux artistes ont ainsi décidé d’évoquer le dérèglement climatique et les conséquences catastrophiques sur la planète.
TOUS LES JOURS, LES DROITS DES FEMMES SONT VIOLÉS DANS LES MAISONS
Coumba Gawlo seck a passé en revue les difficultés de la gent féminine en dénonçant les violences dont elles sont quotidiennement victimes
Artiste de renommée internationale, Coumba Gawlo Seck a revisité son riche répertoire avant-hier à l’Institut Culturel et Linguistique (Icl) devant un public littéralement conquis.
En célébrant la journée internationale des droits de la femme à Saint-Louis, la chanteuse a passé en revue les difficultés de la gent féminine en dénonçant les «violences» dont elles sont quotidiennement victimes. Elle souhaite que les politiques destinées aux femmes soient beaucoup plus soutenues.
La diva à la voix d’or se veut catégorique. Coumba Gawlo Seck considère que les politiques destinées à la femme sénégalaise doivent améliorées et renforcées, d’autant que celle-ci fait face à beaucoup de problèmes. «Je peux en citer les cas de viol. Tous les jours, de petites filles subissent des attouchements sexuels ou des viols, soit dans leurs familles ou venant de personnes proches, ou tout simplement dans les écoles, sans que cela ne soit puni et sans que cela ne fasse l'objet de règlements à l'amiable. Parce que tout simplement cela concerne la famille.
Je pense que ce sont des choses qui doivent être punies, sanctionnées», a indiqué Coumba Gawlo Seck qui estime que les droits des femmes sont constamment violés dans les maisons. «Tous les jours, on voit des femmes agressées et battues par leurs maris. Elles sont souvent répudiées, après plusieurs années de mariage. Du jour au lendemain, elles partent en laissant derrière elles des douleurs et des souffrances de plusieurs années, sans être récompensées, ni consacrées», s’émeut l’interprète de «Pata Pata».
Très remontée, elle plaide pour l'amélioration des conditions des femmes non sans demander que la répression contre les cas de violence à l'endroit des femmes soit accentuée. «La femme est mère. Chaque jour, des femmes meurent en donnant la vie. Chaque jour ,des femmes montrent qu'elles sont de brillantes intellectuelles. Et chaque jour montre combien les femmes méritent d'être promues et valorisées. Et pour toutes ces raisons, je n'ai pas envie que l'on donne une seule journée à la femme. Bien au contraire, toute l'année, la femme est héroïne.
La journée du 08 Mars est juste symbolique. Les femmes n'ont pas besoin d'une seule journée pour s'exprimer, pour s'affirmer, pour être au-devant de la scène ou pour montrer leur féminité. Quand j'en vois quelques-unes porter une bassine d'eau sur la tête et leur enfant sur le dos et marcher des kilomètres et des kilomètres avec autant de courage et de dignité, je trouve qu’elles sont dynamiques», affirme-t-elle.
L'ÉNIGMATIQUE IVANKA TRUMP
Depuis l'entrée en fonction de Donald Trump, certains membres de la presse américaine cherchent à percer l'énigme Ivanka Trump, businesswoman de 37 ans et fille chérie du président qui en a fait l’une de ses plus proches conseillères à la Maison Blanche
“L’intouchable”, “l’enfant roi”, “la beauté dorée”, la conseillère à l’image de “mère photogénique” ultra-soignée. Depuis l'entrée en fonction de Donald Trump, certains membres de la presse américaine cherchent à percer l'énigme Ivanka Trump, businesswoman de 37 ans et fille chérie du président qui en a fait l’une de ses plus proches conseillères à la Maison Blanche. Ces journalistes ne sont pas les seuls. Au sein des démocrates, les affaires d’Ivanka Trump prêtent de plus en plus à interrogations.
Selon des informations reprises par plusieurs médias dont le Washington Post, provenant de personnes proches des démocrates à la Chambre des représentants, l'éventualité d'ouvrir une enquête sur la fille ainée du président fait son chemin. Il s'agirait de déterminer si Ivanka Trump a tiré profit financièrement, à titre personnel, de ses fonctions à la Maison Blanche, dans le cadre de possibles conflits d’intérêts. De quoi contrarier Donald Trump qui a plusieurs fois averti, menaçant, que ses enfants devaient être tenus à l’écart d’éventuelles enquêtes fédérales.
En octobre 2018, la Chine avait donné son feu vert à la ligne de vêtements et de bijoux Ivanka Trump Marks LLC pour la vente, sur le territoire chinois, de produits de cette marque. Trois mois plus tôt, la “First daugther” avait pourtant annoncé avoir mis fin aux activités de sa marque pour se concentrer sur ses fonctions à Washington, qui l'amènent à travailler sur des enjeux liés entre autres à la justice criminelle ou au Moyen-Orient. Ces accords chinois portaient sur les ventes de sacs à main, de lunettes de soleil, de chaussures, de produits de beauté et, même, étrangement, de machines électorales.
Pour les détracteurs de l’administration Trump, de tels liens commerciaux, aux relents de conflits d'intérêts, entre l’une des figures de Washington - Donald Trump père a lui aussi passé des accords similaires - et les autorités chinoises n'étaient pas bienvenus.
Enquêter sur Ivanka Trump, un terrain miné pour les démocrates
La société d’Ivanka Trump avait déjà attiré l’attention en février 2017, lorsque sa marque a été promue par la conseillère à la Maison Blanche, Kellyanne Conway, en pleine interview sur la chaîne Fox News. “Allez acheter des produits de la marque d’Ivanka ! Allez-y tous, aujourd’hui. On peut les trouver en ligne”, avait-elle lancé à l’intention des spectateurs, faisant caracoler le chiffre d’affaires de la société.
Mais surtout, dernièrement, c'est le traitement très spécial réservé à Ivanka Trump, et à son mari Jared Kushner, l'un des principaux conseillers du président, au sein de la Maison Blanche qui a suscité des suspicions. Donald Trump aurait en effet insisté pour que sa fille et son gendre soient autorisés à avoir accès à des informations top secrètes, contre l’avis du personnel de la Maison blanche, a indiqué CNN le 6 mars, appuyant des informations déjà publiées par le New York Times en février.
En réaction à ces révélations, des membres de la Chambre des représentants ont aussitôt annoncé l'ouverture d'une enquête sur ces "passe-droits". Mais pour les démocrates, le terrain est potentiellement miné. À Washington, rappelle un article de Vanity Fair intitulé “Qui a peur d’Ivanka Trump ?”, il existe un accord tacite selon lequel les familles des présidents ne sont pas prises pour cibles au milieu des batailles politiques. On ne touche ainsi pas aux enfants, au risque d’être vu comme un adversaire sans pitié.
“S’en prendre aux membres de la famille est à mon avis dangereux”, a estimé Gerry Connolly, élu démocrate de la Chambre des représentants, au site d'information Politico le 6 mars. “Cela peut devenir très personnel, très rapidement. Et cela peut se retourner contre nous.” D’autres redoutent qu’une telle offensive ne fasse justement le jeu de Donald Trump, comme l’explique encore Politico. “Sonner la charge contre les enfants de Donald Trump est la chose qui pourrait provoquer de la sympathie pour un président qui n’a de cesse de dénoncer “un harcèlement présidentiel”.
”Les enfants Trump “ne sont pas des enfants qui restent à la maison”
Moins présents politiquement aux côtés de leur père qu’Ivanka, les deux premiers fils de Donald Trump, Donald Trump Jr., 41 ans, et Eric Trump, 35 ans, tous deux à la tête de la Trump Organization, ne sont pas non plus dans les petits papiers des démocrates. Donald Trump Jr. est notamment soupçonné d’avoir signé des chèques pour rembourser l’ancien avocat de son père, Michael Cohen, dans le cadre de paiements versés à l’ancienne actrice pornographique Stormy Daniels qui assure avoir eu une liaison avec le président.
Eric Trump se serait quant à lui vanté en 2014, selon l'écrivain James Dodson, d’avoir accès à “100 millions de dollars dans les banques russes” - ce que l'intéressé nie -, faisant de lui un témoin potentiel dans l’affaire sur l’ingérence présumée de la Russie dans la campagne de 2016.
Jeudi 7 mars, la chef de file des démocrates au Congrès, Nancy Pelosi, a quant à elle rappelé que les fonctions occupées par les enfants de Trump les exposaient, de fait, à une surveillance approfondie. “(Les enfants de Donald Trump) sont des conseillers du président. Ils ont des autorisations de haut niveau. Ce ne sont pas des enfants qui restent à la maison.”
La déclaration de Nancy Pelosi est survenue alors que les élus démocrates ont lancé, le 4 mars, une vaste offensive contre l’administration Trump. La Commission judiciaire de la Chambre des représentants a demandé la remise de documents liés à 81 personnalités et organisations, dont les deux fils de Donald Trump, Eric et Donald Jr., ainsi que Jared Kushner. Le nom d’Ivanka Trump, lui, ne figure pas sur cette liste. (euronews)
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QUAND LA COLÈRE DE WADE S'ABATTAIT SUR DES JOURNALISTES
Il y a des questions de journalistes que le président Wade ne tolère pas, notamment quand il était sur le terrain, au faîte de sa carrière politique. Mamoudou Ibra Kane, de Emedia et l’éditorialiste Babacar Justin Ndiaye l’on appris à leurs dépens
Il y a des questions de journalistes que le président Wade ne tolère pas, notamment quand il était sur le terrain, au faîte de sa carrière politique. Mamoudou Ibra Kane, de Emedia et l’éditorialiste Babacar Justin Ndiaye l’on appris à leurs dépens il y a quelques années quand le premier a posé une question relative au rapport du président avec le travail et le second sur le statut de la Casamance.
Si avec Mamoudou Ibra Kane Wade bien que fâché a fait preuve de fair play avec Babacar Justin Ndiaye, il s’est montré plus violent. Il est sorti de ses gons. Quand il s'agit de l'unité du Sénégal, il affirme qu'il ne peut pas "se retenir" Revivez les deux scènes dans cette vidéo.
LE CINÉMA A BESOIN DE PLURIDISCIPLINARITE POUR SURVIVRE
Cette année nous avons ramené le marché du cinéma en centre ville puisqu’auparavant, le Mica se tenait à l’hôtel Silmandé 1983. Cette année on l’a ramené en ville et créé un rayon de moins de 3 km qui regroupait l’ensemble des activités du Festival pour faciliter la mobilité.
Nous l’avons renforcé aussi en termes de contenu. Nous avons gardé l’habituel centre d’exposition. Mais en plus de cela, nous avons construit des chapiteaux, qui ont abrité les conférences thématiques pour le renforcement des capacités des professionnels, les panels et tables rondes des partenaires pour de véritables échanges autour des questions de développement de l’industrie du cinéma et de l’audiovisuel.
Et puis amener petit à petit les professionnels du continent à mieux s’organiser parce que l’accent a toujours été mis sur le volet artistique. Nous sommes des artistes et restons souvent que des artistes. Mais comment appréhender cette dimension économique ? Il faut qu’on s’organise. Parce que la filière cinéma, c’est également l’affaire des juristes, économistes, techniciens et ingénieurs, très pointus dans le domaine du numérique.
Il faut absolument que les professionnels du cinéma s’ouvrent et comprennent que le monopole est terminé et que nous appréhendons au mieux cette dimension économique, sinon nous allons disparaître.
Quelle a été l’innovation pour les jeunes cinéastes du continent qui rencontrent parfois des difficultés pour trouver des financements ?
En plus de l’espace d’exposition, il y avait plusieurs chapiteaux pour les petits déjeuners du Mica sur des thèmes très pratiques pour renforcer les capacités des cinéastes. Vous savez que le cinéma africain, surtout francophone, est financé majoritairement de l’extérieur par des Partenaires techniques et financiers (Ptf) basés à Paris ou au Luxembourg.
Et le jeune cinéaste africain n’a toujours pas les moyens de payer un billet d’avion, un séjour. Et même s’il a son billet, est-ce qu’on va lui donner un visa ? Ici, en une semaine, il a tous ces partenaires présents qu’il peut rencontrer pour présenter ses projets, ou au moins s’informer sur les mécanismes de financement qui existent et les modalités d’organisation, de formulation des demandes.
C’était important pour nous de créer cet espace industrie et économie. Dans le domaine culturel, dans nos pays, les opérateurs sont tous des artistes et se limitent à cela. Alors que l’économie de culture, il ne suffit pas simplement d’être un artiste. Le cinéma a besoin de pluridisciplinarité pour survivre. Et c’est ce que le Mica a commencé et qui doit se poursuivre. C’est une innovation.
Durant cette 26e édition, la question du patrimoine cinématographique a été également beaucoup abordée. Qu’en est-il de ce patrimoine ?
Cette année, nous avons eu une salle consacrée au patrimoine restauré. L’Afrique a un important patrimoine cinématographique et audiovisuel ignoré par les jeunes et même par les moins jeunes. Et le cinquantenaire était le prétexte pour montrer les films du patrimoine, les films des pionniers, des aînées, des jeunes et moins jeunes. Dorénavant, le Fespaco doit être cela. Créer un espace où les générations se rencontrent. Parce que dans la culture et le cinéma, il n’y a pas de retraite. Les générations doivent se rencontrer, se confondre pour qu’on ait des cinémas avec des contenus qui reflètent les réalités de notre continent.
Certains professionnels du cinéma se sont plaints de n’avoir pas reçu leurs billets à temps. D’autres cinéastes comme le Tunisien Ben Mahmoud, qui a reçu deux prix pour sa fiction long métrage Fatwa (Etalon de bronze et prix spécial de l’Union africain pour la paix et la sécurité), n’ont même pas pu rallier Ouaga à cause de ce genre de problème. Comment expliquez-vous cela ?
Nous faisons des efforts énormes pour organiser un festival de ce niveau dans un pays aussi enclavé que le Burkina et qui n’est pas forcément mieux des servi par les avions. Il faut déployer des efforts énormes. Oui, il y a eu quelques cas de désagrément de ce genre. Mais la majorité des cinéastes qui ont voulu être là pour la 26e édition, étaient majoritairement tous là.
Les films aussi étaient là. Il y a beaucoup plus de films qu’auparavant. Le public était là. Les partenaires, les politiques et institutionnels étaient aussi présents. Et je pense que c’est cela le plus important. Je suis d’accord qu’il y a eu des festivaliers qui ont fait des réservations et dont les billets n’ont jamais été positionnés. Mais je suis organisateur de festival.
Et pour réussir un festival, il faut que tous les partenaires qui concourent à sa réussite y mettent du sien. Par contre, quand vous travaillez avec des partenaires et que tout l’engagement n’y ait pas, ça peut forcement coincer à certains moments. Mais comme je l’ai déjà dit, ce n’est pas ça le plus important. Parce qu’on peut s’asseoir, réfléchir et apporter des correctifs à cela.
L’essentiel, c’est que les films soient montrés et vus et que les professionnels puissent se rencontrer et rencontrer leur public. Et l’essentiel encore, que les professionnels du cinéma ont pu renforcer leurs capacités et avoir plus d’informations sur les questions de production, montage de budget, les questions de diffusion de leurs œuvres, plus d’information sur les techniques de montage de leurs contrats et comment éviter les pièges des contrats.
Je pense que c’est cela qu’il faut retenir. Et pour le reste, on se mettra autour de la table, pour partager, faire le diagnostic, corriger et essayer de faire mieux.
cinquantenaire, un véritable tournant pour le Fespaco. Vous avez constaté que la sélection a changé avec une meilleure prise en compte du cinéma documentaire, en long et court métrages. Toutes les salles de projection étaient numérisées cette année avec du matériel Dcp. Ce pari, nous avons réussi à le tenir.
Et le plus important était le renforcement du Marché international du cinéma et de la télévision africaine (Mica). Le Fespaco depuis son début, a toujours été un festival où on révèle, on montre des films, on crée un moment de rencontre entre les cinéastes. Mais nous avons dit tout ça c’est bien, il faut le conserver. Mais il faut passer à une étape supérieure en renforçant le volet marchand, économie et industrie du cinéma, mettre le doigt sur cet aspect et développer un véritable marché du film.
Nous sommes au terme de cette 26e édition du Fespaco. Quel bilan faitesvous de l’édition 2019 ?
Je ne fais jamais de bilan à chaud, parce qu’il est difficile de le faire à chaud. Mais je peux dire qu’il y a eu beaucoup d’activités cette année et beaucoup d’innovations puisque c’était la 26e édition et la célébration du cinquantenaire. En 2017, Il y a eu un atelier pour préparer cette édition. Et beaucoup de recommandations avaient été faites. Nous avons fait le maximum et donné le meilleur de nous-mêmes pour mettre en œuvre l’essentiel de ces recommandations. Ce qui a entrainé l’organisation d’énormément d’ac ti vités. Et je puis vous dire au jour de la clôture que toutes les activités qui ont été prévues ont été déroulées.
Quelles ont été les nouveautés cette année ?
La 26e édition et la célébration du cinquantenaire avec plusieurs programmes. Il fallait garder le programme habituel, la sélection des films, le marché du film, les rencontres professionnelles. Avec aussi l’obligation pour nous de marquer à l’occasion de La 26e édition célébrant le cinquantenaire du Fespaco s’est achevée à Ouaga ce samedi.
Plus de 200 films environ ont été présentés pendant le Festival devant près de 100 mille spectateurs en salles. Le Fespaco de cette année, c’étaient aussi 450 séances de projection et des rencontres professionnels. Au stand du Marché international du cinéma et de la télévision (Mica), ces stands ont permis à quelque 3000 professionnels des métiers du cinéma, de dialoguer. Pour Ardiouma Soma, le Délégué général du Fespaco, il y a de quoi à être satisfait de ce bilan au vu des grandes innovations qui ont marqué cette édition du cinquantenaire.
MACKY SALL FÉLICITE LES LAURÉATES DU FESPACO
Le président de la République, qui s’exprimait en conseil des ministres, salue ‘’la participation honorable du Sénégal’’ et félicite les lauréates des distinctions spéciales obtenues lors de ce grand rendez- vous culturel africain’
Dakar, 6 mars (APS) – Le chef de l’Etat, Macky Sall, a félicité, mercredi, les cinéastes sénégalais, notamment les réalisatrices Angèle Assie Diabang et Khadidiatou Sow, pour les distinctions obtenues par le Sénégal à la 26ème édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), qui a célébré son cinquantenaire du 23 févier au 2 mars dernier.
Le président de la République, qui s’exprimait en conseil des ministres, salue ‘’la participation honorable du Sénégal’’ et félicite les lauréates des distinctions spéciales obtenues lors de ce grand rendez- vous culturel africain’’, souligne le communiqué rendant compte de la rencontre hebdomadaire du gouvernement.
Les réalisatrices Angèle Diabang et Khardidiatou Sow ont obtenu respectivement les poulains de bronze et d’argent dans la catégorie court métrage de la compétition officielle du FESPACO.
Angèle Diabang, réalisatrice du film ‘’Un air de kora’’, a reçu en plus le prix spécial de la meilleure réalisatrice de la CEDEAO, alors que Khardidiatou Sow a décroché le prix ACP pour son film ‘’Une place dans l’avion’’.
Appréciant le développement de l’industrie cinématographique sénégalaise, Macky Sall a rappelé ‘’l’impératif de produire le répertoire des films sénégalais’’ et de ‘’veiller au repositionnement des Rencontres cinématographiques de Dakar (RECIDAK) [relancées en novembre 2018] dans l’agenda international du Cinéma’’.
Le président de la République a réaffirmé ainsi ’’son engagement à consolider la relance durable du cinéma sénégalais’’.
En 2013, après le premier Etalon d’or de Yennenga remporté pour la première fois au FESPACO par le Sénégal avec le réalisateur Alain Gomis avec son film ‘’Tey’’ (Aujourd’hui), le chef de l’Etat avait doté le Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuelle (FOPICA) d’un milliard de francs CFA.
En 2017, après le second sacre d’Alain Gomis avec son film ‘’Félicité’’, Etalon d’or de Yennenga, le montant du FOPICA a été doublé et porté à 2 milliards de francs CFA.
Les films sénégalais primés à la 26 ème édition du FESPACO, ‘’Un air de Kora’’ et ‘’Une place dans l’avion’’, ont bénéficié du FOPICA.
LES RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX RÉAGISSENT À L'ARRESTATION D'UN POLICIER CHEZ BARTH
Les RG pointent la responsabilité de la hiérarchie qui serait coupable, selon eux, d'avoir "jeté en pâture" un agent mal formé et peu expérimenté
C'est la colère dans les rangs des Renseignements généraux (RG).
Ce, après l'arrestation chez Barthélémy Dias d'un policier supposé appartenir à la Direction de la sûreté du territoire (DST). Selon Les Échos, qui donne l'information, les RG pointent la responsabilité de la hiérarchie qui serait coupable, selon eux, d'avoir "jeté en pâture" un agent mal formé et peu expérimenté. Le journal annonce des sanctions dans les rangs des formateurs des espions sénégalais.
Les membres de la sécurité de Barthélémy Dias ont arrêté hier, mardi 5 février, un homme présenté comme un policier et qui s'affairait dans la voiture de leur patron. Ils ont trouvé sur lui une carte de police. L'individu a été remis au commissariat de Dieuppeul où le maire de Mermoz-Sacré Cœur a déposé une plainte.
CINQ ET MAISONS UNE TRENTAINE DE CASES REDUITES EN CENDRES
Violent incendie au village de Taguar Thilli Diène
Le violent incendie qui s’est déclaré ce lundi, vers les coups de 12h, dans le village de Taguar Thilli Diène, commune de Ngagne Diouf, département de Tivaouane, a fait d’énormes dégâts matériels. Selon les témoignages du premier adjoint au maire de ladite commune, Modou Sow, «des vivres, des semences et une importante somme d’argent ont été emportés par les flammes». Une situation intenable pour les sinistrés qui sollicitent de l’aide. «C’est une situation alarmante. C’est pourquoi les autorités locales de la commune demandent à toutes les bonnes volontés de leur venir en aide parce que les populations sont désemparées», dit-il. Les sapeurs-pompiers, alertés, n’ont pas pu accéder à temps dans le village à cause des pistes sablonneuses, explique M. Sow qui salue la mobilisation des populations qui ont pu venir à bout des flammes dans cette période marquée par de vents violents et poussiéreux
LE PRESIDENT DEVRAIS PLUTÔT COMMENCER Á RESPECTER SES ENGAGEMENTS PRIS DEPUIS 2012
En conférence de presse hier, les dirigeants du mouvement «Y en a marre» ont dénoncé avec la dernière énergie les arrestations des militants de l’opposition.
En conférence de presse hier, les dirigeants du mouvement «Y en a marre» ont dénoncé avec la dernière énergie les arrestations des militants de l’opposition. Exigeant la libération sans condition de ces derniers, Fadel Barro et ses amis demandent au président de la République de respecter ses engagements pris depuis 2012.
Par ailleurs, ils considèrent que le scrutin du 24 février est parti pour être l’un des plus controversés depuis 2000. Avant la tenue de l’élection présidentielle du 24 février dernier, le Mouvement «Y en a marre» avait initié Wallu Askan Wi, un concept qui devait permettre aux populations d’interagir avec les candidats. En conférence de presse hier aux Parcelles Assainies, les responsables de Y en a marre ont fait le bilan du scrutin avant de saluer la participation massive des Sénégalais qui sont sortis voter à hauteur de 66%.
Cela dit, Fadel Barro estime que ce «scrutin est parti pour être l’un des plus controversés au Sénégal depuis l’alternance survenue en 2000». Selon le coordonnateur du mouvement, le Sénégal qui avait habitué l’Afrique et le monde à des lendemains d’élections sans heurts ces dernières décennies, navigue aujourd’hui en zone trouble et incertaine.
«Cela est la résultante d’un processus électoral chaotique, conduit de façon cavalière par le pouvoir», affirme-t-il. Pourtant, souligne Fadel Barro, la société civile et toutes les parties prenantes au processus, n’ont cessé d’alerter l’opinion sur plusieurs points, notamment sur la distribution des cartes d’électeur, la loi sur le parrainage et les modifications apportées sur la carte électorale.
«L’opposition a dénoncé la création illégale de nombreux bureaux de vote, y compris le jour du scrutin, le dépassement du nombre d’électeurs par bureau, le gonflement artificiel de la population électorale et le changement apporté à la dernière minute aux bureaux de vote pour des milliers de Sénégalais qui n’ont finalement pas pu voter pour cette présidentielle de 2019», souligne Fadel Barro.
En plus de ces impairs notés avant le 24 février dernier, les membres du Mouvement Y en a marre décrient la traque contre les opposants lancée dès le lendemain du scrutin. «Comme si cela ne suffisait pas, le pouvoir s’est inscrit dès le lendemain du scrutin dans une logique de répression et de traque contre toute voix discordante. Plusieurs militants de l’opposition ont été arrêtés de manière arbitraire», a indiqué le coordonnateur du mouvement citoyen.
BILAN ET FEUILLE DE ROUTE
«La police des idées ne saurait en aucun cas prospérer au Sénégal», avertit Fadel Barro qui condamne les arrestations intervenues au lendemain de la publication des résultats de l’élection par la Commission nationale de recensement des votes. Pour lui, il est inconcevable d’attiser une tension sociale déjà balafrée «par une élection dangereuse» qui a fini d’exacerber les clivages religieux, ethniques et régionalistes dans ce pays.
«Le président de la République devrait plutôt se consacrer à panser ces plaies et commencer à respecter ses engagements pris depuis 2012», déclare M. Barro. Par ailleurs, Y en a marre annonce sa décision de tenir des Assises dénommées «Leul» les 23 et 24 mars prochains. Selon Fadel Barro, ces rencontres permettront au mouvement, après huit ans d’existence, de faire un bilan de son action et de dégager une feuille de route pour les années à venir.