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27 novembre 2024
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ILS SONT EN PERTE DE VITESSE ET DE REPÈRES
‘’C’est parce qu’ils se sentent menacés qu’ils parlent de réunification ou de retour de Khalifa Sall et autres.’’ - Les précisions de Moustapha Dieng de la coordination des jeunes khalifistes
La coordination des jeunes khalifistes du département de Koumpentoum n’a pas attendu longtemps pour réagir à l’appel du Parti socialiste de voir les dissidents regagner la maison.
«C’est parce qu’ils se sentent menacés qu’ils parlent de réunification ou de retour de Khalifa Sall et autres. Qu’ils sachent qu’on n’acceptera pas d’être tués par les mêmes personnes qui, ensuite, voudraient procéder à nos funérailles. C’est une cause perdue d’avance», avertit Moustapha Dieng, Secrétaire général des jeunes khalifistes. Selon lui, si aujourd’hui, Tanor et Cie pensent aux retrouvailles de la famille socialiste, c’est parce qu’ils sont «conscients que leur compagnonnage dans le Benno tire vers le clash et qu’ils sont vomis par les populations». Ces fidèles de l’ancien maire de Dakar ont, comme Barthélemy Dias hier, convoqué Nelson Mandela : «Quand tu t’es battu si dur pour te remettre debout, ne retourne jamais vers ceux-là qui t’ont mis à terre.»
M. Dieng et ses camarades sont formels : «Nous ne regarderons plus avec eux dans la même direction. Nous appelons les responsables au sommet à ne pas accorder du crédit à cet appel aux desseins inavoués. Ce n’est pas parce que les intérêts du Ps sont aujourd’hui en jeu qu’ils veuillent parler de retrouvailles. Combien de temps aura passé Khalifa en prison sans un quelconque sentiment de compassion de ces actuels faiseurs de bruit. Qu’ils assument leurs actes devant l’histoire et la postérité, et puis c’est tout.»
JOCELYNE YANSUNU PORTE-FLAMBEAU DE LA BEAUTÉ BÉNINOISE AU SÉNÉGAL
La phase finale du concours miss Bénin Sénégal a enfin révélé le nom de la désormais ambassadrice de la beauté béninoise au Sénégal. La candidat n°4, Jocelyne Yansunu part avec la couronne de cette 2ème édition de la plus grande compétition
La phase finale du concours miss Bénin Sénégal a enfin révélé le nom de la désormais ambassadrice de la beauté béninoise au Sénégal. A l’occasion de la soirée élective tenue la nuit du samedi dernier dans la salle Adansania du Radisson Blu Hôtel, La candidat n°4, Jocelyne Yansunu part avec la couronne de cette 2ème édition de la plus grande compétition dédiée à la célébration de la beauté de la diaspora béninoise au Sénégal.
9 candidates au départ, 3 à l’arrivée, c’est toute la révélation finale de la 2ème édition du concours Miss Bénin-Sénégal. Un Concours qui vise à mettre non seulement en valeur la beauté béninoise sous toutes ses formes mais aussi et surtout est un moment de voyage, d’exploration de la culture béninoise dans toute sa diversité. De la danse traditionnelle à l’éloquence, chaque candidate y a mis du sien pour convaincre les membres du jury et l’assistance venue nombreux.
Placée sous le thème « Jeunesse et maladies non transmissibles », à tour de rôle chaque prétendante au diadème s’est donné pour mission la sensibilisation préventive des maladies non transmissibles. Ce démontrant que :«la beauté béninoise n’est pas que corporelle, elle est surtout celle de l’esprit et de l’intelligence », comme l’a su bien notifié Moussa Kassé, Consul honoraire de la République du Bénin au Sénégal.
A l’issue des différents passages en tenue traditionnelle, celui en tenue de ville, et l’épreuve d’éloquence, les membres du jury ont délibéré en faisant des candidates Jocelyne Yansunu, Miss Internaute et Miss Bénin Sénégal 2019 suivie de Yvonne Adams la 1ère dauphine et de Wilma Houéto la 2ème dauphine. Ainsi donc Jocelyne Yansunu part avec la couronne de cette 2ème édition et devient la nouvelle ambassadrice de la beauté béninoise au pays de la teranga. Le choix des gagnantes ne serait pas aisé dixit Nadia DOSSA Miss Bénin 2013, présidente du jury, « Elles étaient toutes belles et n’ont pas démérité…. Nous avons eu des difficultés à opérer un choix mais finalement celles choisies sont les plus méritantes » a-t-elle avoué. A ses dires, le choix de la Miss Bénin Sénégal 2019 s’est essentiellement axé sur la prestance des candidates et leurs éloquences.
Notons qu’à travers l’organisation de ce concours de beauté, le Comité d’Organisation de Miss Bénin Sénégal (C.O. MI.BE-SENEGAL) s’inscrit dans la logique du Président Patrice Talon, celle de révéler le Bénin à travers ses potentialités et sa diversité.
ALIOU CISSÉ DÉSAVOUE KLOPP
Repositionné comme avant centre, Sadio Mané brille avec Liverpool - Toutefois, cela ne semble pas convaincre le sélectionneur national, qui le préfère comme excentré
Repositionné comme avant centre, Sadio Mané brille avec Liverpool. Toutefois, cela ne semble pas convaincre le sélectionneur national aliou Cissé, qui le préfère comme excentré.
Aliou Cissé est catégorique. Sadio Mané donne plus de satisfaction, quand il joue comme excentré gauche ou droit. Interpellé sur la question, le coach des « Lions » a été clair. « Sadio est pour moi un excentré droit ou gauche. C’est son poste de prédilection. Maintenant, il est un grand joueur », a fait savoir Aliou Cissé, lors de son face à face avec la presse à Thiès. Intenable avec Liverpool cette saison où il a marqué 20 buts dont 17 buts, Sadio Mané peine à encore à répondre aux attentes avec l’équipe nationale. Un avis que Aliou Cissé ne partage pas. « Il faut aller voir les statistiques de Sadio Mané en équipe nationale depuis quatre ans. Tout ce qui se fait de décisif passe par lui. On a parfois l’habitude de confondre la structure d’une équipe nationale à celle d’un club. Vous voyez qu’il n’est pas présent en ce premier jour de regroupement », a ajouté le sélectionneur national. Repositionné comme avant centre par son entraineur à Liverpool, Sadio Mané brille et porte son club sur les épaules. Mais pour Aliou Cissé, le couloir reste la zone adéquate pour le natif de Bambali. « Ce replacement prouve tout simplement qu’il est talentueux. Il est capable de s’adapter à tous les postes offensifs », a argumenté coach Cissé.
LA CAF «DRAGUE» L'ALGERIE POUR LE CHAN 2020
L’Ethiopie, qui n’est pas du tout prête à accueillir cet événement en dépit de ses capacités économiques, serait sur le point de s’en désister
L’Ethiopie n’est pas prête pour organiser le Chan 2020. Du coup, la Caf est à la recherche d’un pays de substitution.
L’Ethiopie, qui n’est pas du tout prête à accueillir cet événement en dépit de ses capacités économiques, serait sur le point de s’en désister. D’ailleurs, une mission de l’instance africaine est attendue ce mois-ci dans ce pays dans le but d’y voir plus clair. Selon la presse locale, la Fédération éthiopienne de football n’a même pas installé un Comité d’organisation du tournoi malgré les quelques 9 mois qui nous séparent du coup d’envoi. Conséquence : la Caf qui suit tout ça de près, aurait actionné son plan B, à savoir le transfert de la compétition vers un autre pays comme cela était le cas en 2018 quand le Maroc a hérité du tournoi de la part du Kenya. Cette fois, les options ne sont pas nombreuses et la Caf risque de galérer, mais elle garde l’espoir que l’Algérie lui tende la main. C’est dans ce sens qu’une proposition aurait déjà été faite au pays des Fennecs pour étudier la possibilité que ce Chan atterrisse dans ce pays. Cela a mis le ministère des Sports et la Fédé algérienne en état d’alerte, préoccupés en cette période de crise par tout ce qui se passe dans le pays. Le ministre des Sports et des représentants de la Fédération se sont rencontrés ce vendredi au siège du ministère pour parler du Chan. Officiellement, la rencontre portait sur les préparatifs de l’édition 2022 déjà octroyée à l’Algérie l’an passé, mais les deux parties ont aussi évoqué cette sollicitation émanant de l’instance de Ahmad concernant 2020.
Pour l’Algérie, il s’agit d’une opportunité de frapper un grand coup sur le plan organisationnel. Etre pris au dépourvu de cette façon, notre pouvoir réagir montrera au monde et à l’Afrique que l’Algérie n’a rien perdu de sa puissance. Une sorte de démonstration de force qui rétablira l’image du pays à l’échelle mondiale. Mais, avant ça, une étude doit être faite car, même si la Caf n’est pas trop exigeante dans cette compétition qui se joue encore à 16 équipes, et qui n’a besoin que d’un minimum d’infrastructures, l’Algérie doit faire un effort en 9 mois et essayer de terminer des projets et pouvoir les utiliser. Et surtout, essayer d’avoir un pronostic concernant la situation sécuritaire d’ici janvier dans les conditions actuelles que traverse le pays. La réponse ne pouvant venir ni du ministère ni de la Fédération mais des hautes autorités du pays. La balle est dans leur camp.
En attendant, la Caf cherchera sûrement d’autres solutions de rechange ; on parle déjà du Kenya qui n’était pas prêt pour 2018 et qui pourrait revenir dans la course et postuler pour 2020. L’Egypte restera aussi l’éternelle roue de secours de la Caf. D’autres pays comme le Ghana et le Nigeria pourraient aussi se manifester.
CE SERA PAS FACILE POUR LES LIONS
Me Babacar Ndiaye, président de la fédération nationale de Basket réagit au tirage au sort des groupes participatifs au Mondial
Les Lions du basket évolueront dans le Groupe H, en compagnie de l’Australie, du Canada et de la Lituanie, lors du Mondial «Chine 2019» (30 août-15 septembre). Un tirage pas facile pour le président de la Fédération, Me Babacar Ndiaye, présent ce samedi à Shenzhen.
Les adversaires des Lions pour le Mondial de basket «Chine 2019» sont connus. Le tirage effectué ce samedi à Shenzhen, a logé le Sénégal dans le Groupe H, en compagnie de l’Australie, du Canada et de la Lituanie. Un tirage pas facile pour les hommes de «Adidas», selon le président de la Fédération sénégalaise de basket, Me Babacar Ndiaye, qui a assisté au tirage. «On ne peut pas dire que c’est un tirage facile. Nous allons jouer contre de grosses nations du basket, à savoir l’Australie, le Canada et la Lituanie», a réagi à chaud Me Ndiaye, joint par téléphone. Analysant les adversaires des Lions, le patron du basket sénégalais estime qu’il s’agit des meilleures Nations du monde.
«Il faut reconnaître que nous ne sommes pas favoris. Si on se réfère au classement mondial, nous sommes derrière ces nations avec qui nous partageons cette poule. Ces équipes ont des joueurs qui évoluent en NBA que ce soit le Canada ou l’Australie. Pour ce qui est de la Lituanie, elle a été demi-finaliste de la dernière Coupe du mon - de», souligne Me Ndiaye. Avant d’ajouter : «Maintenant, il s’agit de la phase finale de la Coupe du monde. Il n’y a que de grandes équipes et pas de matchs faciles. Ce sont les meilleures nations de basket qui se retrouvent.» Qualifiés pour le second tour en 2004, après avoir notamment battu en phase de poules la Croatie, un des grands noms du basket mondial, la bande à Malèye Ndoye peut rêver d’un nouvel exploit en Chine.
«Maintenant, c’est un match de basket et ça se joue sur un parquet. On a déjà joué le Canada lors du tournoi de préliminaire des derniers Jeux Olympiques. Lors de ce match, on a perdu de trois points dans les 30 dernières secondes», rappelle-t-il. Compliqué aussi pour les autres Africains Pour cela, le patron du basket sénégalais espère une bonne préparation des Lions. «Je pense que si on se prépare sérieusement, nous pouvons réaliser de belles performances devant ces grandes nations de basket. Nous devons représenter dignement le continent africain. Il faut être réaliste, se mobiliser et se battre sur le terrain», souligne-t-il. Le tirage n’a pas été facile pour les autres représentants africains.
L’Angola, la Côte d’Ivoire, le Nigeria et la Tunisie devront batailler dur pour sortir de leur groupe. La Tunisie, championne d’Afrique, se retrouve avec l’Espagne, l’Iran et Porto Rico dans le Groupe C. Le Nigeria, vice-champion continental, fera face à la Russie, l’Argentine et la Corée du Sud dans le Groupe B. Alors que l’Angola affrontera, dans le Groupe D, la Serbie, l’Italie et les Philip pines. A l’issue du tirage, huit poules de quatre équipes ont été constituées. Les deux premières équipes de chaque poule seront qualifiées pour le deuxième tour qui sera constitué en quatre poules de quatre équipes, selon le règlement. Les deux premières vont jouer les quarts de finale.
LA QUESTION DU 3 EME MANDAT EST UN FAUX DÉBAT
Maham Diallo du Conseil National des Sages Républicains se prononce sur l'actualité sociopolitique nationale
Le Conseil National des Sages Républicains (Cns) a fait face à la presse samedi dernier, pour se prononcer sur la victoire du Président Macky Sall. Une occasion pour le Président du Conseil, Maham Diallo, d’encourager le Président Macky Sall suite à sa «brillante» réélection. Il a évoqué également l’actualité politique dominée par la question du 3ème du Président Macky Sall. Selon lui, c’est un faux débat.
Suite à la victoire du Président Macky Sall, les sages de l’APR ont organisé un point de presse samedi dernier, pour l’encourager et le féliciter. «Le mardi 5 mars 2019, le Conseil Constitutionnel annonçait la victoire éclatante du Président Macky Sall à l’élection présidentielle, dès le premier tour, avec un score de 58,26% », a, souligné le Président du Conseil National des Sages Républicains, Maham Diallo. Selon lui, l’actualité est dominée par de faux problèmes, notamment la question du 3ème mandat. «C’est un faux problème parce que nous sommes dans une démocratie et le mandat du président est réglementé dans la Constitution, adoptée par référendum. Le président Macky Sall a fait son premier mandat de 7 ans. Il vient de démarrer son 2ème mandat qui se terminera en 2024.
Notre candidat et notre président sont un républicain, et il est conscient que la Constitution dit qu’aucun Sénégalais ne peut avoir plus de deux mandats successifs. Lors de la visite du Président turc, le président Macky Sall avait lui-même déclaré qu’il assumerait son 2ème mandat », a fait savoir, le numéro 1 des sages de l’APR, non sans préciser qu’au sein de l’APR, il y aura bel et bien un candidat en 2024. « Nous aurons un candidat. Et on le soutiendra et l’accompagnera comme on l’a fait avec Macky Sall. Et nous prions pour qu’il soit élu par les Sénégalais», dit-il. S’agissant de l’appel au dialogue, du Président Macky Sall, M. Diallo concède ceci : «Nous avons invité toutes les parties au dialogue.
Maintenant chacun est libre de venir, y prendre part. Nous n’allons supplier personne de venir participer à ce dialogue ». Interpellé sur l’idée d’un gouvernement parallèle, agitée par des partisans de Idrissa Seck, Maham Diallo estime que nul ne peut déstabiliser la paix sociale du Sénégal, avec l’idée de mettre en place un gouvernement parallèle. « Le Sénégal va demeurer un pays de paix. Car ce pays est béni. Avant la campagne certains disaient que le pays va être à feu et à sang. Mais, le peuple sénégalais a prouvé qu’il est majeur. Il a voté dans la sérénité et dans la tranquillité. Maintenant ceux qui s’agitent sont libres de faire, ce qu’ils veulent. Mais, ils n’arriveront pas à déstabiliser ce pays », prévient-il.
Le président d’Amnesty Sénégal et non moins avocat de Fallou Sène a fait, hier, le point de la situation depuis la mort de l’étudiant. Face aux étudiants de Saint-Louis, venus à Dakar pour s’enquérir du niveau d’avancement du dossier, Me amadou Diallo a indiqué que cela n’avance guère, malgré la diligence annoncée dans le traitement de cette affaire.
Bientôt un an depuis la mort de Fallou Sène. L’affaire Fallou Sène du nom de cet étudiant en deuxième année de lettres modernes, à l’Université Gaston Berger de St-Louis traine toujours entre les mains de la Justice. L’étudiant a été tué par balle le 15 mai 2018 à l’Université Gaston Berger de Saint Louis. A l’origine un mouvement d’humeur spectaculaire pour dénoncer le retard dans le versement des bourses. Mais selon l’avocat en charge du dossier, c’est le statu quo depuis la mort tragique de ce jeune originaire de Pattar dans le département de Bambey. « Le dossier n'a pas évolué du tout », se désole Me Amadou Diallo qui est également le Président d’Amnesty Sénégal. A l’en croire, rien n’a bougé depuis que le parquet de Saint-Louis a bouclé l’enquête préliminaire et transmis ses résultats au parquet de Dakar. « C'est prématuré de dire que l'auteur du crime a été identifié.
Et il faut respecter la présomption d'innocence. Mais, quand le procureur dit que l'enquête a été bouclée il est évident que toutes les personnes impliquées ou citées ont été entendues », laisse-t-il entrevoir. Poursuivant, il informe que le département d'Etat américain a évoqué l'affaire Fallou Sène. Mieux, ajoute-t-il, le dernier rapport rendu par le Comité des Nations unies contre la torture constate que le Sénégal cultive l'impunité des agents des forces publiques lorsqu'ils sont cités dans des cas de violences qui entraînent des victimes. « Si le département américain a fait état de cette affaire dans son dernier rapport c'est parce que des personnes se sont mobilisées pour les sensibiliser sur la question. Il faut des sensibilisations pour que l'autorité lève son coude et que le dossier suit son cours », a exhorté Me Diallo. C’est pourquoi, pour débloquer le dossier au niveau du parquet de Dakar, les avocats et la coordination des étudiants de Saint-Louis se sont retrouvés pour trouver ensemble des solutions. En plus des étudiants, d’autres rencontres sont en vue entre Amnesty et des entités qui suivent le dossier. Ainsi, il est prévu dans la semaine une conférence de presse avec tous les avocats constitués dans cette procédure, annonce le Président d’Amnesty Sénégal.
L’UGB MENACE D’ENGAGER À NOUVEAU
Prenant la parole, les étudiants ont exprimé leur désarroi. Ils s’étonnent que le dossier soit rangé dans les tiroirs de l'oubli, dix mois après la mort de leur camarade. Le Président de la coordination des étudiants de Saint-Louis, Saer Ba a ainsi traité les autorités d’ « irresponsables». Selon lui, il faut que les autorités sénégalaises respectent leurs engagements internationaux et soient plus diligentes à sanctionner ceux qui violent la loi. «Nous ne pouvons pas comprendre 10 mois après la mort de notre camarade, jour pour jour, que la machine judiciaire ne puisse pas être déclenchée. La coordination des étudiants de Saint-Louis est plus que jamais déterminée et engagée à combattre cette injustice», peste-t-il. Les étudiants de l’UGB ont également demandé aux autorités de réagir dans les meilleurs délais sans quoi, ils vont engager un nouveau combat. « D'ici quelques jours, nous allons poser des actes allant dans le sens de réclamer justice pour nos étudiants martyrs. Après 45 minutes d'échanges avec l’avocat en charge du dossier, nous avons constaté que rien n’avance dans cette affaire. Nous le déplorons et nous le fustigeons. L'étudiant a des droits et ses droits doivent être respectés. L'étudiant doit aussi être protégé», a-t-il conclu.
NOS ENTREPRISES SONT ÉLIMINÉES DÈS LE DÉPART
Selon Mbagnick Diop, du Mouvement des Entreprises du Sénégal (MEDES), le secteur privé national se trouve désavantagé avec l’avènement de la ZLECAF
Sans surprise, Mbagnick Diop a été reconduit à la tête du Mouvement des Entreprises du Sénégal (MEDES) à l’issue de l’assemblée générale, tenue ce samedi. A cette occasion, il est revenu sur l’avenir du secteur privé sénégalais avec l’avènement de la ZLECAF. l’en croire, avec cette union douanière, les entreprises sénégalaises sont éliminées d’office parce qu’elles ne sont pas compétitives.
Bien se préparer pour relever le défi de l’intégration continentale. C’est l’invite que le président du Medes a adressée aux membres de ladite organisation patronale lors de l’assemblée générale, tenue ce samedi. Ainsi, devant le président de UNACOIS-Jappo Idrissa Thiam, le directeur du budget, Moustapha Ba ou encore le président de la chambre de commerce, Daouda Thiam, il a été sans concession à l’endroit des chefs d’entreprises. «A priori, c’est une opportunité pour le secteur privé, car tous les projets, initiatives et programmes qui vont dans le sens de la promotion des entreprises sont bons pour le secteur privé, mais ce qui est essentiel c’est la compétitivité de nos entreprises», soutient le président Mbagnick Diop.
De l’avis de l’entrepreneur, si les entreprises sénégalaises ne sont pas compétitives elles sont éliminées dès le départ. Pour lui, le secteur privé sénégalais n’a pas la culture de travailler en bonne intelligence. Il a déploré les chevauchées individuelles de certaines entreprises nationales. A ce propos, il a constaté pour le déplorer que chaque entreprise préfère aller seule. «Mais, il y a des moments où on est obligé de travailler ensemble pour être fort et pouvoir propulser notre économie et notre croissance en avant », préconise M. Diop, tout en soulignant que le Sénégal ne peut plus se fermer sur lui même avec la globalisation. Il rappelle, en outre, que les enjeux, les défis et les orientations stratégiques du développement économique du Sénégal sont articulés et déclinés dans le PSE.
Selon lui, c’est ce qui a favorisé durablement la création d’un environnement des affaires, propice à l’épanouissement de l’initiative privée qui, en définitif, est devenue le moteur de la croissance. Il préconise, toutefois, d’accroitre sensiblement les possibilités d’accès ainsi que le niveau de financement des PME. Et pour ce faire, il recommande de réviser le dispositif d’accompagnement du secteur privé pour davantage l’adapter aux besoins actuels de l’entreprise nationale. Par ailleurs, le président du MEDS a plaidé aussi pour la poursuite de l’allégement des charges fiscales sur les entreprises non éligibles aux régimes dérogatoires.
LES ÉLEVEURS DE NGUENIENE EN GUERRE CONTRE LA MAIRIE
Ils accusent le conseil municipal de vouloir céder la seule zone pastorale dont dispose la commune
Les éleveurs de cinq villages du nord-ouest de la commune de Nguéniéne sont très remontés contre le conseil municipal, dirigé par Ousmane Tanor Dieng, qu’ils accusent de vouloir spolier 150 hectares réservés à la zone pastorale.
Les éleveurs des villages de Balabougou, Soussane, Guedj, Ndiémane et Diolofira sont très remontés contre la municipalité de Nguéniéne. En effet, ils accusent le conseil municipal de vouloir céder la seule zone pastorale dont dispose la commune. Or si l’on en croit, Amadou Diouf dit Gaby qui a parlé au nom du conseil municipal, cette décision de mettre à la disposition de PRODIMEL a été prise après une discussion inclusive depuis 2016. Pourtant, les éleveurs, qui depuis 7 ans, ont toujours mené un bras de fer lors de la première cession des terres au niveau du village de Soussane et de Ballabougou, comptent tout faire pour stopper la progression du champ de melon dit Khol Hossé.
Avant que les choses ne dégénèrent, les éleveurs demandent au maire de la commune, Ousmane Tanor Dieng, de faire machine arrière car ils n’ont jamais accepté la cession de ces terres et ne l’accepteront pas. Le weekend, ils ont occupé le site durant plusieurs heures en arborant des brassards rouges. Selon Galo Dia, le porte-parole des éleveurs, la commune n’a pas cédé le site par une délibération. «Nos enfants ont été arrêtés par la brigade de la gendarmerie à maintes reprises parce que la zone est trop étroite pour le bétail. Aujourd’hui, la commune a morcelé tout ce qui nous reste comme espace pastoral», a fustigé Michel Gana Marone, un éleveur. D’ailleurs, tous les éleveurs qui disposent d’un grand troupeau sont obligés de se rendre au Djolof ou au Saloum pour éviter la divagation de leurs animaux. «Nous n’avons pas où aller. Mais, jamais nous n’accepterons cette décision du conseil municipal », dit-il. D’ailleurs, révèle le président des éleveurs du Village de Ballabougou, le promoteur a commencé le bornage du site la zone.
«Ce Projet est conteste par une Famille»
Interrogé, le président de la commission Communication de la mairie précise. D’après Amadou Diouf dit Gaby, cette délibération qui date de 2016, n’est contestée que par une famille. «Des populations du village de Ngolna et de Nguéniéne Peulh qui font partie des populations bénéficiaires de ce projet agricole ont tenu des réunions à Ngolna et à Ngéniène Peulh, en présence du président des éleveurs de la commune de Ngueniène. C’est à la suite de cela que la demande a été portée au conseil municipal. Là, nous avons demandé à PRODIMEL de produire son projet qui a été étudié. Un accord a été négocié entre la commune et la société PRODIMEL. Dans cet accord, la société garantit l’approvisionnement en eau potable dans ces villages. Elle s’engage à mettre à la disposition de ces populations de la terre durant l’hivernage. Et pour ce qui est de la main d’œuvre, elle va privilégier les habitants de ces localités et verser des redevances à la commune».