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28 novembre 2024
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ELLE ACCOUCHE DE SON PREMIER BÉBÉ À...62 ANS
Une femme sexagénaire a donné la vie par césarienne le 31 octobre 2018 d'une fille de 2,7 kg au CHRACERH Paul et Chantal Biya de Yaoundé - Un cas inédit dans le pays
le360afrique |
Tricia Bell |
Publication 02/11/2018
La petite Marie est née d'une mère sexagénaire dans la matinée du mercredi 31 octobre 2018 au Centre hospitalier de recherche et d'application en chirurgie endoscopique et reproduction humaine Paul et Chantal Biya (CHRACERH) de Yaoundé, la capitale.
Âgée de très précisément 62 ans, cette "jeune" maman dit avoir tout essayé pour donner la vie, entre médecine traditionnelle et moderne. Avant de se tourner en dernier lieu vers le CHRACERH, où elle a subi une fécondation in vitro. Une grande première dans le pays, voire sur le continent africain et un exploit réalisé en somme par cette formation hospitalière spécialisée, compte tenu de l'âge de la mère et des problèmes de fécondité des femmes après 45 ans.
«Compte tenu de l'histoire de la dame que nous avons reçue, je ne pouvais pas refuser de prendre le risque médical de la mettre enceinte à cet âge. J'étais positif, en particulier avec le fait que j'étais sûr de l'expertise médicale et de l'équipement que nous avons à l'hôpital. Avec la technologie et les possibilités médicales du CHRACERH, de plus en plus de femmes deviennent enceintes», précise à la presse le Pr Jean Marie Kasia, administrateur directeur général de cette structure.
Mis en service en 2015 puis inauguré en 2016 par la première dame, Chantal Biya, le CHRACERH a été créé par décret présidentiel en 2011. C'est un établissement public administratif doté de la personnalité juridique et de l'autonomie financière. Il est placé sous la tutelle technique du ministère de la Santé publique.
L’établissement est, entre autres, spécialisé en matière de procréation médicalement assistée et en chirurgie endoscopique. Dans le monde, les primipares les plus âgées recensées à ce jour viennent d'Inde. Daljinder Kaur et Rajo Devi, toutes les deux âgées de 70 ans, ont donné naissance à leur premier enfant respectivement en 2016 et 2008.
TOUT CE QUE VOUS NE SAVEZ PAS SUR LE NOUVEAU SON DE JAHMAN XPRESS
Le jeune chanteur de Diourbel Abdou Lahat Thioune alias Jahman vient de frapper un grand coup. Son duo avec Ahmada Jadid , le fils de Serigne Modou Kara, continue de faire le buzz sur la toile. Moins d’une semaine avant sa sortie, il a réussi à avoir près de sept cent mille vues sur Youtube. Ce qui témoigne de son indéniable succès. Rencontré à Touba où il est considéré comme une vraie star. Entretien…
Comment vivez-vous ce Magal ? (Ndlr ; l’entretien s’est déroulé à Touba)
Je suis très heureux de me retrouver à Touba et surtout au mausolée de Mame Cheikh Ibra Fall dont je suis un disciple. C’est grâce au Zikr que j’ai pu avoir une voix. Je suis un talibé de Serigne Fallou qui m’a ouvert la voie et je suis convaincu qu’il a accepté cet acte d’allégeance. Je suis donc dans mon élément et je fais tout pour ne pas me détourner de cette voie. J’invite donc tout le monde à la tolérance, le talibé Mouride doit respecter le talibé Tidiane, Layéne ou Nasséne. Sans cela, il n y’aura pas l’agrément de Serigne Touba. Il en est de même pour le disciple Mouride qui ne respecte pas Mame Cheikh Ibra. C’est donc pour tout cela, que j’ai voulu chanter un titre dédié à Bamba mais surtout à la paix des cœurs et des esprits.
A quel moment avez-vous senti le besoin de sortir ce titre qui fait un carton ?
J’ai l’habitude de plancher sur des projets dans la durée. Cela fait vraiment un bon moment que j’avais envie de faire ce son. J’en ai parlé au grand Laye Diagne, que je salue au passage, et il a donné son accord. Il a composé la musique et assuré la direction artistique. Et voilà, le résultat probant obtenu témoigne de la qualité de son travail. C’est après ce premier travail d’approche que l’idée de chanter en duo avec Serigne Ahmada Mbacké nous est venue. Nouslui en avons parlé et très naturellement, il a accepté … Il a été très réceptif et très disponible car, après tout, ce sont nos guides, et en tant que tel, nous leur devons respect et considération. Mais lui, il a tout de suite adhéré à l’idée et je voulais l’en remercier encore. Il a eu l’obligeance et la gentillesse de se déplacer et de venir au studio.
Cela veut- il dire que c’est un projet que vous avez longtemps mijoté
Le projet a un peu duré, mais sa concrétisation s’est faite très vite. Je suis un jeune artiste sénégalais et j’ai l’habitude de faire des « covers ». Ilse trouve que je n’ai aucune envie de reprendre des titres de Davido ou autre Mister Gimms, mais je veux surtout me consacrer à nos illustres chanteurs. C’est en essayant de reprendre leurs morceaux que l’on se rend compte que nous avons des ainés qui sont de véritables modèles dans ce domaine. Je ne suis pas à mon coup d’essai, car j’avais repris le titre « Woma » de Oumar Pène et l’accueil du public a été plus qu’enthousiaste. Je suis dans cette optique. Et si je dois reprendre des titres, ce serait des classiques de nos grands comme Youssou Ndour ,Ismaël Lo ,Baba Maal , etc. j’invite tous mes collègues à en faire autant…
Justement, pourquoi avez-vous jeté votre dévolu sur le titre de Youssou Ndour ?
Cette chanson qui s’intitule « Chimes of freedom » m’a toujours attiré. J’étais surtout intéressé par les mélodies. Ça a été un énorme plaisir de chanter sur ce registre. J’ai aussi pu me rendre compte de la grande classe et du grand talent de Youssou Ndour qui est un vrai monument. C’est en essayant de chanter comme lui que l’on se rend compte de son immense talent. Ce sont donc les mélodies du son qui m’ont longuement bercé et j’ai vraiment réalisé un rêve de gamin en chantant sur ce tempo. Une fois au studio, on n’a pas jugé utile de reprendre l’instrumental. Laye Diagne, qui est quand même le directeur artistique de Coumba Gawlo et Viviane, a bien voulu imprimer ce morceau dans notre univers. Il a fallu y mettre que du « khinn » à la place des percussions traditionnelles. C’était pour être fidèle à notre sensation de rendre hommage à Mame Cheikh Ibra Fall.
Avez-vous pris le soin de demander l’autorisation à Youssou Ndour ou de son entourage ?
Non, j’ai juste décidé de chanter sur le beat et j’ai envoyé les sons à Laye. Ce dernier a tout composé et exécuté. Et en une journée, nous avons terminé ce travail qui a reçu des échos plus que favorables.
Ne pensez- vous pas qu’il fallait au préalable obtenir cette autorisation ?
Effectivement ! Cela pouvait se faire. Cependant, je pense que nous sommes entre Sénégalais et cela ne doit pas poser problème. Surtout que c’est une manière de rendre hommage à nos icones. D’autre part, il y a aussi cette nouvelle tendance des « covers » qui consiste à reprendre des titres célèbres avec nos propres sensibilités.
Comment Youssou Ndour, lui-même, a réagi ?
J’ai eu à rencontrer Youssou Ndour qui avait pensé réunir certains rappeurs pour impulser du sang neuf à cette musique. Il avait choisi Akhlu Break ,Dip et moi. Sinon, personnellement, Youssou Ndour ne m’a jamais appelé auparavant. Il a eu une réaction qui nous a tous surpris. Il a appelé le studio pour dire que jamais un son ne lui a procuré autant de sensations. Il a émis des idées et affirmé qu’il est prêt à nous assister sur la réalisation du clip et sur d’autres aspects liés à la promotion. Je suis très fier que Youssou Ndour ait appelé et exprimé son soutien. J’en suis très fier !
Parlez- nous un peu de votre duettiste qui est Ahmada Jadid ?
C’est le fils de l’illustre Serigne Modou Kara Mbacké. C’est un ami et un guide pour moi et je le remercie très sincèrement pour sa disponibilité et de son soutien. C’est une personne extraordinaire et pétrie de talent. Il a impressionné tout le monde au studio. Il était très à l’aise pour quelqu’un qui provient d’un univers qui n’a rien à voir avec le rythme profane. Ce qui a poussé Laye à le taquiner en lui disant qu’il a complétement récupéré la chanson en l’éclaboussant de toute sa classe.
Comment s’est noué le contact ?
Cela s’est fait de manière très naturelle. Au départ, j’en ai discuté avec Laye et il a tout de suite adhéré. Parla suite, j’ai effectué de nombreuses démarches pour entrer en contact avec le jeune marabout. Je dois avouer que je le connaissais, mais on n’avait pas de Link. J’ai dû appeler trois personnes avant d’avoir son contact. Je lui ai expliqué le topo et il est venu en studio poser très rapidement. C’est parla suite qu’il m’a fait savoir qu’il a toujours été sollicité pour des duos, qu’il a toujours déclinés. Il ne comprend même pas ce qui l’a poussé à accepter pour cette fois-ci.
Pourquoi avez-vous porté votre choix sur lui ?
C’est juste une aubaine. Dans ce son, il fallait l’apport d’un spécialiste du Zikr pour ne pas dire chant religieux. Ahmada Jadid est très connu et respecté dans ce milieu parla qualité de sa voix. Je crois que choix ne pouvait être plus judicieux car c’est un petit fils de Serigne Touba et la chanson était destinée à cette grande figure et son amour de la paix. Donc, si on a la chance que son petit- fils accepte de nous accompagner, je trouve que c’est une vraie bénédiction. Son choix est plus que judicieux et son apport plus qu’inestimable !
Qui est l’auteur des paroles ?
J’ai moi -même écrit toutes les paroles. Je suis natif de Diourbel et j’ai grandi dans cette ambiance. Comme je l’ai dit tantôt, c’est en fréquentant les kourels et en m’adonnant au Zikr que j’ai pu acquérir cette voix. C’était donc naturel. Tout est venu de manière spontanée et sans aucune peine. Pour moi, c’est très naturel de chanter Mame Cheikh Ibra et Serigne Touba
Pourquoi avez-vous choisi de réaliser un clip très dépouillé ?
Il s’agit d’un choix délibéré. Il fallait rétablir une certaine vérité. Le Mouridisme a comme porte le Baye Fall et Mame Cheikh Ibra. Il fallait vraiment faire comprendre que le mouride véhicule une image de paix et de tolérance. Je voulais faire comprendre au public qu’ il faut changer cette image négative et surtout prouver que les valeurs que nous véhiculons sont tout simplement pacifistes et universelles
Comment justifiez- vous le choix porté sur l’animateur Pape Sidy Fall ?
C’est un ami de longue date. Il a grandi à Diourbel comme moi et je suis convaincu que c’est un vrai Baye Fall. J’ai juste invité l’ami, et non l’animateur. C’est aussi valable pour l’autre ami qui figure sur la vidéo.
Où en êtes-vous avec votre carrière et surtout votre collaboration avec Dadju ?
Je poursuis tranquillement ma route au sein de mon groupe XPresse. Je suis aussi souvent tenté par des expériences solos, mais c’est juste pour exprimer d’autres sensations. Concernant cette histoire avec Dadju, cela date de très longtemps et ce n’est plus d’actualité. Nous avions enregistré un très bon son et Laye Diagne avait réalisé la musique. On était tous ensemble au studio avec son grand frère Me Gimms et toute la bande. Mais honnêtement, je ne souhaite pas que ce très beau son sorte maintenant, car c’est un peu hors de course. Je souhaite la paix à tout le monde et continue de vivre ma passion sans trop de bruits
HAPSATOU SY DE RETOUR AU SÉNÉGAL
La chroniqueuse impliquée dans un clash avec le polémiste français Eric Zemmour, a décidé de prendre quelques temps pour se ressourcer dans son pays d'origine
La Nouvelle Tribune |
Florian Guénet |
Publication 31/10/2018
Touchée par la polémique ayant éclaté à la suite de son clash avec le polémiste Zemmour, Hapsatou Sy a décidé de partir quelques jours au Sénégal afin de se ressourcer auprès de sa famille.
Hapsatou Sy souhaite tourner la page. En effet, ces dernières semaines, la chroniqueuse et femme d’affaires a fait la une des médias suite à son clash avec le polémiste Éric Zemmour. Sur le plateau de l’émission Les Terriens du Dimanche, présentée par Thierry Ardisson, ce dernier lui a notamment conseillé de s’appeler Corinne, un prénom plus « français » selon lui.
Lâchée par ses soutiens, Hapsatou Sy continue le combat
S’en est suivie une série de propos déplacés qui auront finalement été coupés au montage avant d’être dévoilés par la chroniqueuse elle-même sur son compte Instagram. Lâchée par ses collègues et par le présentateur, Hapsatou Sy a finalement pris la décision de quitter l’émission afin de faire le point. Problème ? Ardisson n‘acceptant pas cette décision a visiblement décidé d’en faire voir de toutes les couleurs à son ancienne collaboratrice, qu’il accuse notamment d’avoir voulu créer le buzz sur cette séquence.
La pression retombée, cette dernière a toutefois décidé de faire ses valises afin d’aller se ressourcer du côté du Sénégal, son pays d’origine. En effet, c’est via les réseaux sociaux que celle-ci a confirmé l’information, assurant qu’elle allait y passer quelques jours afin de revoir ses amis et sa famille. Un voyage qui devrait lui permettre de revenir gonflé à bloc, elle, qui a d’ailleurs officiellement déposé plainte le 9 octobre dernier contre Éric Zemmour. Si la polémique est passée, le combat lui, continue pour celle qui a également lancé le hashtag #Jesuislarépublique afin d’inviter les médias à ne plus inviter de personnalité portant un message de haine.
PHARELL MENACE TRUMP DE POURSUITES
Dans une lettre envoyée au président américain, l'avocat de l'artiste demande à ce dernier de ne pas utiliser la chanson "Happy" de son client, sous peine de poursuites
"La tragédie que vient de connaître notre pays n'a rien d''heureux'." Dans une lettre envoyée à Donald Trump, l'avocat de l'artiste Pharrell Williams demande au président américain de ne pas utiliser la chanson Happy de son client, sous peine de poursuites, note The Hollywood Reporter (en anglais).
Quelques heures après la tuerie de Pittsburgh, Donald Trump a fait diffuser cette chanson lors d'un rassemblement dans l'Indiana. "Aucune autorisation n'a été accordée pour que vous utilisiez cette chanson dans ce contexte", rappelle l'avocat.
Onze personnes sont tombées sous les balles d'un antisémite de 46 ans qui a semé la terreur à l'intérieur de la synagogue Tree of Life de Pittsburgh, samedi 27 octobre, dans le quartier de Squirrel Hill, cœur de la communauté juive de la ville. Trois femmes et huit hommes ont été abattus par Robert Bowsers dans ce lieu de culte, en plein office de shabbat, le jour de repos juif.
VIDEO
MULTIPLE PHOTOS
A 51 ANS, BASORI LAL YADAV , CET INDIEN MESURE 29 CM
Agé de 51 ans, Basori Lal Yadav, cet Indien, originaire de Madhya Pradresh, ne mesure que 63,66 cm. Il est devenu un célèbre dans son village à cause de cette taille unique. Son apparence est très semblable à celle d’un enfant d’environ de 3 à 5 ans quand on le voit de dos. Sauf la vue de face convainc immédiatement qu’il s’agit d’homme âgé. Et justement, on doit tout lui faire comme un enfant. Sa petite sœur le porte pour se déplacer, elle lui fait prendre son bain, entre autres besoin. Basori ne semble pas non plus capable de s'exprimer correctement. Et les petits enfants, eux se comportent avec lui comme leur petit camarde. Lorsque l’anomalie a été détectée, faute de moyens, depuis son jeune âge, la famille n’a pas eu la possibilité de le présenter à un médecin.
Regardez la suite de l'histoire en image.
JAIR BOLSONARO, DE L'EXTRÊME DROITE, ÉLU PRÉSIDENT DU BRÉSIL
URGENT BENINPLUS - Une foule de plusieurs milliers de ses sympathisants s'est réunie en début de soirée devant son domicile pour célébrer la victoire du député dans un quartier aisé de Rio de Janeiro
Le candidat d'extrême droite Jair Bolsonaro, a été élu dimanche président du Brésil, avec 55,7% des suffrages, devançant largement son adversaire de gauche Fernando Haddad, à 44,3%, selon des résultats officiels non définitifs.
Ces résultats portant sur 88,8% des bulletins ont été communiqués par le Tribunal supérieur électoral (TSE), au soir du 2e tour de la présidentielle dans la plus grande puissance d'Amérique latine.
Quelque 147 millions de Brésiliens ont voté pour départager le sulfureux candidat d'extrême droite, qui était le grand favori, de son adversaire du Parti des Travailleurs (PT) de l'ex-président emprisonné Lula.
Jair Bolsonaro succèdera à Brasilia au président Michel Temer, pour un mandat de quatre ans, au 1er janvier 2019.
Une foule de plusieurs milliers de ses sympathisants s'est réunie en début de soirée devant son domicile pour célébrer la victoire du député dans un quartier aisé de Rio de Janeiro.
Après le scrutin du 7 octobre qui a vu Bolsonaro frôler une élection dès le premier tour (46% des suffrages), les Brésiliens ont fait leur choix plus par rejet que par conviction : "contre la corruption" pour le candidat d'extrême droite, "contre la haine" pour celui de gauche.
Alvaro Cardoso, 55 ans, n'a pas hésité : "Bolsonaro va balayer les corrompus, il va chasser ces escrocs, ces communistes", veut-il croire après avoir voté à Rio pour le candidat d'extrême droite qui a capitalisé sur l'exaspération des Brésiliens.
Renata Arruda, 41 ans, a voté Haddad. "Je n'ai jamais vécu une élection aussi polarisée. Je pense que c'est à cause de Bolsonaro qui est quelqu'un d'agressif, de fou. J'ai très peur", dit-elle en fondant en larmes dans un bureau à Sao Paulo, à l'évocation de ce chantre de la dictature (1964-1985).
De nombreux électeurs de gauche se sont rendus aux urnes avec un livre sous le bras, un pied de nez aux électeurs de Jair Bolsonaro, dont certains s'étaient photographiés votant au premier tour avec une arme.
"1984" de George Orwell ou encore "Comment meurent les démocraties" de Daniel Ziblatt et Steven Levitsky faisaient partie des titres sélectionnés par les électeurs qui, sous les mots clé #LivroSim et #Armanao (Livre oui, arme non), postaient des photos sur les réseaux sociaux.
Autre livre et autre message, Dias Toffoli, le président de la Cour suprême, s'est rendu aux urnes avec la Constitution. "Le futur président devra respecter les institutions, la démocratie et l'Etat de droit", a-t-il déclaré.
Pour Marcio Coimbra, de l'Université presbytérienne Mackenzie, le Brésil a des garde-fous solides avec "un parquet fort, une Cour suprême forte et un Congrès qui fonctionne".
- "Démocratie en danger" -
Jair Bolsonaro a voté dans la matinée à Rio, évitant soigneusement la foule. Accompagné de sa troisième épouse Michelle, il n'a fait aucune déclaration, "pour des raisons de sécurité".
Le vote a été moins tranquille à Sao Paulo pour Fernando Haddad, accueilli par des partisans brandissant des roses et entonnant des chansons traditionnelles de la gauche, mais aussi par un concert de casseroles d'opposants.
"La démocratie est en danger. Les libertés individuelles sont en danger", a déclaré Haddad à la sortie du bureau de vote. Mais "le Brésil s'est réveillé ces derniers jours. J'attends les résultats avec beaucoup d'espoir".
Après une dure campagne de l'entre-deux tours, alimentée par des discours de haine et émaillée de violences, le vote s'est déroulé dans le calme, a confirmé le ministre de la Sécurité publique, Raul Jungmann.
Le président sortant Michel Temer a indiqué de son côté que la transition débuterait "dès demain", lundi.
- Pays en crise -
Dans un pays miné par une violence record, le marasme économique, une corruption endémique et une crise de confiance aiguë dans la classe politique, Jair Bolsonaro a réussi à s'imposer comme l'homme à poigne dont le Brésil aurait besoin.
Catholique défenseur de la famille traditionnelle, il a reçu le soutien crucial des puissantes églises évangéliques et a indigné, par ses déclarations outrancières, une bonne partie des Noirs, des femmes et des membres de la communauté LGBT.
Fernando Haddad, 55 ans, a promis de "rendre le Brésil heureux de nouveau" comme sous les mandats de Lula dans les années de croissance (2003-2010).
Mais il n'a pas fait l'autocritique du PT, jugé responsable par beaucoup des plaies actuelles du pays, notamment la corruption.
Par Michael TOBIAS DE CAMEPLUS
LA VICTOIRE DE BIYA CONTESTÉE DANS LA RUE
POINT DE MIRE CAMEPLUS - La contestation contre la victoire du Président Biya s’est déplacée ce samedi vers de nouveaux théatres d’action dont le point commun est la rue : à Douala, Paris, Londres, Berlin et Genève.
CAMEPLUS |
Michael TOBIAS |
Publication 28/10/2018
Plusieurs manifestations ont été organisée ce samedi 27 octobre à l'appel du MRC et de la coalition de Maurice Kamto à Douala, Paris, Londres, Berlin, Genève. Objectif : dénoncer le « hold-up électoral » et clamer la victoire de Maurice Kamto. Si les marches dans les capitales européennes se sont déroulées dans heurts – celles de Paris et Londres ont mobilisé plusieurs milliers de personnes – celle de Douala en revanche a été émaillée d’incidents. Toutes ces manifestations - Douala, Paris, Londres, Berlin et Genève - ont fait l’objet d’une large couverture « en direct » sur les réseaux sociaux, de nombreux marcheurs s’improvisant reporters en filmant les scènes de foules scandant et criant des chants contre Paul Biya et en faveur de Maurice Kamto et demandant à leurs followers de partager leurs vidéos.
A Douala en revanche, comme souvent, les forces de l’ordre sont intervenues pour empêcher les manifestants de marcher. La police et la gendarme ont fait usage de camions citerne et ont lancé des jets d’eau et tiré des gaz lacrymogènes. Des centaines manifestants avaient pris d’assaut le pont sur le Wouri tandis que d’autres tapaient le macadam du côté de la vallée de Bessengue en bravant le déploiement des policiers qui avaient pour consigne de les empêcher de marcher. La police et la gendarmerie ont dispersé la manifestation et procédé à de nombreuses arrestations parmi des militants et des cadres du MRC. Parmi les personnalités interpellées par les forces de l’ordre, la célèbre avocate et responsable de mouvement, Me Michèle Ndoki, qui a été bousculée avant d’être embarquée mais aussi des journalistes tels que Mathias Mouendé, reporter du quotidien Le Jour qui couvrait la manif.
Selon plusieurs sources parmi les manifestants, les forces de l’ordre auraient saccagé le siège du MRC de Douala, situé au lieu dit Grand Moulin.
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CAMBRIOLAGE CHEZ FEU MBAYE JACQUES DIOP
Des individus malintentionnés ont dévalisé la maison de l'ancien maire de Rufisque mercredi dernier, causant un préjudice estimé à 40 millions de Fcfa
La maison de feu Mbaye Jacques Diop, sise à Rufisque, en face de la route nationale, a été cambriolée. Des malfaiteurs se sont introduits dans la maison, par effraction mercredi dernier, et ont tout emporté. “Trois téléviseurs grand écran achetés à un million chacun, deux ordinateurs fixes, deux ordinateurs portables, le coffre-fort de la veuve de feu Mbaye Jacques Diop qui contenait ses bijoux (d’une valeur de 20 millions), son passeport diplomatique valide jusqu’en 2020 et d’autres objets de valeur ont été emportés. Les malfaiteurs ont ouvert les armoires, ont mis la maison sens dessus-dessous et ont tout raflé. Honnêtement, ils n’ont rien laissé à part les fauteuils et les tapis. Le préjudice est estimé à plus de 40 millions de Fcfa”, raconte un membre de la famille à IGFM.
Il faut dire que les malfaiteurs ont bien préparé leur coup. Au moment du cambriolage, il n’y avait personne dans la maison.
La maitresse des lieux, veuve du défunt président du Conseil de la République pour les affaires économiques et sociales (CRAES), était à Dakar au domicile de sa fille, Coumba Diop.
Coumba est une fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères. Ancienne chef du protocole de son père au Craes, elle avait été affectée au consulat de Bordeaux. Elle a ainsi séjourné en France pendant 6 ans. Elle vient d’être réaffectée à Dakar. Raison pour laquelle sa mère avait quitté Dakar pour l’aider à déballer ses bagages. Moment choisi par les malfaiteurs pour effectuer leur sale besogne.
Selon des sources de IGFM, c’est la troisième fois, depuis le décès de Mbaye Jacques Diop, que cette maison est victime de cambriolage.
La police de Rufique a ouvert une enquête et les malfaiteurs sont activement recherchés, informent des sources de IGFM.
PAR SIDY DIOP
LE «GRAND BÉGUÉ» NATIONAL
Pour compter dans ce pays, il faut être à bonne place dans le répertoire des spécialistes de la généalogie de notre mbalakh national, soigner sa mise avec minutie et distribuer des liasses de billets de banques dans les agapes musicales du samedi soir.
Voilà une question qui ne plaira pas à tout le monde : Sommes-nous fâchés avec le sérieux ? Car, il faut en convenir, ce qui est accepté comme « sérieux » par quelques-uns peut passer pour de la ringardise par d’autres. Sans ergoter sur les fondements de telle ou telle autre signification, je fais mien le sens généralement accepté, tiré du dictionnaire qui veut que le sérieux est celui « qui s’intéresse aux choses importantes ; se montre réfléchi et soigneux dans ce qu’il fait ». Sommes-nous alors fâchés avec cette qualité qui s’attache à la profondeur et à la vertu ? Ou alors vivons-nous une époque qui sacralise une « insoutenable légèreté de l’’être », pour parler comme Milan Kundera ?
Une évidence. Il y a de moins en moins de profondeur dans nos acclamations et dans nos cris. Nous vivons, au Sénégal, dans une société de la célébration qui fête l’apparence et les raccourcis au nom d’un « Grand bégué national » que le nouvel ordre médiatique nous impose tous les soirs. Plus question de se prendre au sérieux, de défendre un ordre ancien qui privilégiait l’effort, le mérite, l’abnégation… C’est se prendre inutilement la tête. L’ordre ancien, nous dit-on, est mort avec les anciens. Pourquoi se tuer à la tâche dans des études longues et inutiles alors que la sagesse populaire nous apprend que « Chance vaut mieux que licence » ? Les nouveaux passeurs d’espoir, ceux qui « coupent les cordes du déshonneur » nous en mettent plein la vue dans le grand théâtre national qui met en scène les nouveaux codes du bonheur sénégalais. Pour compter dans ce pays, il faut être à bonne place dans le répertoire des spécialistes de la généalogie de notre mbalakh national, soigner sa mise avec minutie et distribuer des liasses de billets de banques dans les agapes musicales du samedi soir.
L’effet multiplicateur de la télévision consacre une nouvelle noblesse qui construit son succès sur les vestiges des valeurs-refuges sociales de l’ordre ancien : sutura, teggin…
Il faut afficher sa réussite. Donner sans compter. Car, devant un tel étalage de générosité, nul n’a le toupet de demander la provenance de l’argent. C’est ainsi que se forgent les réputations. Jusqu’au jour où la bulle éclate et que le grand public découvre, médusé, que les héros du samedi soir cachent une face bien sombre du personnage qu’ils incarnent. Pensez donc à ce célèbre promoteur de lutte, adulé par le tout Dakar-qui-ne-dort-jamais, qui a du s’exiler en France après des ennuis judiciaires.
Le nouvel ordre social porte en triomphe les baratineurs de tout acabit. Le langage, cette capacité d’exprimer une pensée et de communiquer, s’efface devant les acrobaties verbales de ces funambules du virtuel qui ont fini de casser tous les codes. Ils se sont passé le mot sur la bande FM : faire l’éloge de la légèreté.
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La mode, dans le monde de la musique est à la célébration des anniversaires. A grand renfort de publicité et de « sambay mbayane »*. C’est le rendez-vous de la société des adeptes du « bégué ». On s’y effeuille plus qu’on s’y habille, histoire de faire tourner la tête aux membres de la congrégation du bonheur exhibé. Les jupes fendues jusqu’au ciel rivalisent avec des bustes dénudés sans retenue. Les « ndananes », distributeurs automatiques de billets habillés aux couleurs naguère réservées aux femmes, claquent l’argent à la vitesse du son. Il nous est même revenu que certains passent un deal avec la vedette du jour. Ils distribuent publiquement de l’argent et des bijoux qu’ils passeront récupérer plus tard moyennant un don plus raisonnable. L’argent qu’ils épinglent généreusement sur des objets tape-à-l’œil ne leur appartient pas, mais il leur permet de bien passer dans ces banquets de la légèreté. Sitôt la soirée terminée, les fidèles de cette religion de l’apparence se ruent sur les réseaux sociaux, facebook et google plus notamment, pour poster les images qui les mettent fiévreusement en évidence. C’est tout ce qui compte. Tout le reste n’est que jalousie et abdication. A l’évidence, il faut être d’une grande légèreté d’esprit pour tourner le dos aux fureurs du monde.
Si. Di.
PAR SIDY DIOP
LE «GRAND BÉGUÉ» NATIONAL
Pour compter dans ce pays, il faut être à bonne place dans le répertoire des spécialistes de la généalogie de notre mbalakh national, soigner sa mise avec minutie et distribuer des liasses de billets de banques dans les agapes musicales du samedi soir.
Voilà une question qui ne plaira pas à tout le monde : Sommes-nous fâchés avec le sérieux ? Car, il faut en convenir, ce qui est accepté comme « sérieux » par quelques-uns peut passer pour de la ringardise par d’autres. Sans ergoter sur les fondements de telle ou telle autre signification, je fais mien le sens généralement accepté, tiré du dictionnaire qui veut que le sérieux est celui « qui s’intéresse aux choses importantes ; se montre réfléchi et soigneux dans ce qu’il fait ». Sommes-nous alors fâchés avec cette qualité qui s’attache à la profondeur et à la vertu ? Ou alors vivons-nous une époque qui sacralise une « insoutenable légèreté de l’’être », pour parler comme Milan Kundera ?
Une évidence. Il y a de moins en moins de profondeur dans nos acclamations et dans nos cris. Nous vivons, au Sénégal, dans une société de la célébration qui fête l’apparence et les raccourcis au nom d’un « Grand bégué national » que le nouvel ordre médiatique nous impose tous les soirs. Plus question de se prendre au sérieux, de défendre un ordre ancien qui privilégiait l’effort, le mérite, l’abnégation… C’est se prendre inutilement la tête. L’ordre ancien, nous dit-on, est mort avec les anciens. Pourquoi se tuer à la tâche dans des études longues et inutiles alors que la sagesse populaire nous apprend que « Chance vaut mieux que licence » ? Les nouveaux passeurs d’espoir, ceux qui « coupent les cordes du déshonneur » nous en mettent plein la vue dans le grand théâtre national qui met en scène les nouveaux codes du bonheur sénégalais. Pour compter dans ce pays, il faut être à bonne place dans le répertoire des spécialistes de la généalogie de notre mbalakh national, soigner sa mise avec minutie et distribuer des liasses de billets de banques dans les agapes musicales du samedi soir.
L’effet multiplicateur de la télévision consacre une nouvelle noblesse qui construit son succès sur les vestiges des valeurs-refuges sociales de l’ordre ancien : sutura, teggin…
Il faut afficher sa réussite. Donner sans compter. Car, devant un tel étalage de générosité, nul n’a le toupet de demander la provenance de l’argent. C’est ainsi que se forgent les réputations. Jusqu’au jour où la bulle éclate et que le grand public découvre, médusé, que les héros du samedi soir cachent une face bien sombre du personnage qu’ils incarnent. Pensez donc à ce célèbre promoteur de lutte, adulé par le tout Dakar-qui-ne-dort-jamais, qui a du s’exiler en France après des ennuis judiciaires.
Le nouvel ordre social porte en triomphe les baratineurs de tout acabit. Le langage, cette capacité d’exprimer une pensée et de communiquer, s’efface devant les acrobaties verbales de ces funambules du virtuel qui ont fini de casser tous les codes. Ils se sont passé le mot sur la bande FM : faire l’éloge de la légèreté.
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La mode, dans le monde de la musique est à la célébration des anniversaires. A grand renfort de publicité et de « sambay mbayane »*. C’est le rendez-vous de la société des adeptes du « bégué ». On s’y effeuille plus qu’on s’y habille, histoire de faire tourner la tête aux membres de la congrégation du bonheur exhibé. Les jupes fendues jusqu’au ciel rivalisent avec des bustes dénudés sans retenue. Les « ndananes », distributeurs automatiques de billets habillés aux couleurs naguère réservées aux femmes, claquent l’argent à la vitesse du son. Il nous est même revenu que certains passent un deal avec la vedette du jour. Ils distribuent publiquement de l’argent et des bijoux qu’ils passeront récupérer plus tard moyennant un don plus raisonnable. L’argent qu’ils épinglent généreusement sur des objets tape-à-l’œil ne leur appartient pas, mais il leur permet de bien passer dans ces banquets de la légèreté. Sitôt la soirée terminée, les fidèles de cette religion de l’apparence se ruent sur les réseaux sociaux, facebook et google plus notamment, pour poster les images qui les mettent fiévreusement en évidence. C’est tout ce qui compte. Tout le reste n’est que jalousie et abdication. A l’évidence, il faut être d’une grande légèreté d’esprit pour tourner le dos aux fureurs du monde.
Si. Di.