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18 avril 2025
Politique
LE DEFI MARATHONIEN DES DEPUTES DE LA 15E LEGISLATURE
La première année de mandature va certainement marquer les esprits de beaucoup d’entre eux, à cause du rythme de travail parlementaire qui les attend dès l’ouverture prochaine de la session ordinaire unique de l’Assemblée nationale pour l’année 2024-2025
Les députés de la 15e législature sont partis pour vivre leur première année de mandature au rythme d’un véritable marathon, dès l’ouverture prochaine de la session ordinaire unique de l’Assemblée nationale pour l’année 2024-2025. En effet, entre l’enclume de l’examen du projet de loi de finances initiale (LFI) pour 2025 et celui de la loi de finances rectificative (LFR) de l’année 2024, l’installation de la Haute Cour de Justice… et le marteau des délais drastiquement impacté par l’organisation des dernières législatives anticipées, ils sont «condamnés» à trouver une bonne formule.
Installés dans leur fonction, le lundi 2 décembre dernier, les députés de la 15e législature qui ont bouclé, vendredi 6 décembre dernier, le processus d’installation du nouveau bureau de l’Assemblée nationale, se préparent à vivre un mois de décembre sans répit. Cette première année de mandature va certainement marquer les esprits de beaucoup d’entre eux, à cause du rythme de travail parlementaire qui les attend dès l’ouverture prochaine de la session ordinaire unique de l’Assemblée nationale pour l’année 2024-2025. Car, sur la table du nouveau président de l’Assemblée nationale, El Malick Ndiaye, plusieurs dossiers urgents sont en attentes. Parmi ceux-ci, nous pouvons citer, entre autres, le projet de loi de finances initiale (LFI) pour 2025 et celui de la loi de finances rectificative (LFR) pour 2024. Transmis au président de l’Assemblée nationale depuis le mercredi 11 décembre dernier, ces deux textes, dont l’un détermine le budget de l’Etat pour la prochaine année en termes de recettes et des dépenses (Lfi) et l’autre porte sur les corrections à la hausse ou à la baisse du budget de l’année 2024 (Lfr), sont d’une importance capitale pour le fonctionnement normal du pays.
En effet, la tenue des législatives anticipées du 17 novembre dernier a drastiquement impacté le délai de traitement de la Lfi qui est de 70 jours environ entre le dépôt du texte (à partir du 15 octobre) et sa promulgation (au plus tard le 31 décembre) par le président de la République. Outre cette course contre la montre dans l’adoption des projets de loi de finances initiale (LFI) pour 2025 et de la loi de finances rectificative (LFR) pour 2024, il y a également l’élection des huit juges titulaires et huit juges suppléants devant constitués la Haute Cour de Justice avec le Premier président de la Cour suprême et le Procureur général près cette haute juridiction. Promesse de campagne de l’actuel chef de l’Etat, réaffirmé par son Premier ministre lors de la campagne électorale des législatives anticipées du 17 novembre dernier, cette juridiction instituée par l’article 99 de la Constitution, est seule compétente à juger le président de la République pour haute trahison, le Premier ministre, les ministres en cas de complot contre la sûreté de l’Etat.
Une autre dossier qui attend également les nouveaux députés dès l’ouverture de la première session ordinaire unique de l’Assemblée nationale, c’est l’examen du projet de loi portant abrogation du Conseil économique, social et environnemental (Cese) et du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct), avec à la clé la révision de la Constitution.
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YORO DIA DÉNONCE L'AGENDA VENGEUR DU PASTEF
L'ancien porte-parole de Macky Sall critique les dix premiers mois de gouvernance de Diomaye. Entre immobilisme économique et discours souverainiste jugé creux, le journaliste pointe ce qu'il considère comme une dérive préoccupante pour le pays
Dans un entretien accordé mercredi soir à la TFM, l'ancien porte-parole de la présidence sous Macky Sall, Yoro Dia, a livré une analyse critique de la gouvernance des premiers mois du nouveau régime.
Pour cet expert des relations internationales, le parti au pouvoir serait davantage préoccupé par les règlements de compte que par le développement économique du pays. "La seule urgence de Pastef, c'est de satisfaire leur désir profond de vengeance", a-t-il déclaré, pointant l'absence d'inauguration de nouveaux projets depuis dix mois et dénonçant ce qu'il qualifie "d'armes de distraction massive " visant à détourner l'attention des questions essentielles.
L'ancien journaliste s'est particulièrement attardé sur la rhétorique souverainiste du nouveau pouvoir, qu'il considère comme « un refoulement d'un complexe d'infériorité ». Il a notamment évoqué l'approche économique du gouvernement, estimant que l'immobilisme actuel nuit gravement à l'économie nationale. "Le baobab est un symbole lourd et immobile, comme Pastef depuis 10 mois", a-t-il ironisé, faisant référence au nouveau symbole choisi par le régime dans le cadre de son rférentiel économique.
Sur le plan international, Yoro Dia a défendu la position traditionnelle du Sénégal comme pôle de stabilité en Afrique de l'Ouest, rappelant que le pays "rayonne dans le monde à grâce à ses diplomates" depuis l'indépendance. Il a fermement condamné les coups d'État dans la région, considérant que leurs auteurs "cherchent à masquer leur forfaiture par un vernis idéologique".
Concernant la situation économique, Yoro Dia met en garde contre ce qu'il perçoit comme une dégradation du climat des affaires, critiquant notamment l'arrêt "arbitraire" de certains projets et les tensions avec la presse. "L'économie se fonde sur la consommation, la consommation se fonde sur la confiance", a-t-il souligné, exprimant son inquiétude face à l'atmosphère d'incertitude qui règne selon lui dans le pays.
L'entretien s'est conclu sur un appel à la stabilité institutionnelle, Yoro Dia plaidant pour que le Sénégal s'inspire des démocraties établies où les institutions fondamentales ne sont pas remises en cause à chaque changement de régime.
PAR Majib Sène
MAMADOU LAMINE LOUM, UN GRAND COMMIS DE L'ÉTAT
Homme de méthode, de principe et d'engagement patriotique sans tâche, il chemine droit avec un cœur qui bat toujours à gauche, fatalement comme un lit d'espérance
Ceux qui ont l'habitude de fréquenter les arcanes du ministère de l'Économie et des Finances, ont souvent entendu parler de cet homme, un orfèvre des Finances. Né en plein cœur du Sine, précisément à Mboss dans la région de Fatick en 1952, il est un modèle de citoyen qui fait honneur à son pays.
Avec un brillant cursus scolaire et universitaire qui s'acheva à l'école d'administration et de magistrature, il est promu haut cadre des Finances. Il a gravi tous les échelons de ce ministère avant d'être nommé trésorier général, secrétaire d'État au budget, ministre des Finances et cerise sur le gâteau, Premier ministre du Sénégal en remplacement de Habib Thiam en 1998.
D'une grande intelligence, sobre et travailleur forcené, il a accompli ses différentes missions avec un succès digne des bâtisseurs d'empires. J'ai eu le privilège de le croiser dans les conseils interministériels et chaque fois il a fait sensation avec une maîtrise parfaite des grands dossiers économiques et financiers qu'il avait en charge.
Durant son magistère, il a réussi à faire redresser l'économie fortement agressée par l'effroyable ajustement structurel consécutif à la dévaluation du franc CFA. Sa sérénité trouve toute son implication dans les situations difficiles qu'il savait affronter dans des attitudes frontistes à l'image de nos paladins d'autrefois.
Issu d'une famille qui place l'honneur et la dignité au plus haut point, Mamadou lamine Loum se positionne comme un veilleur et un éveilleur de conscience dans une société souvent minée par des excès et des contradictions regrettables.
Homme de méthode, de principe et d'engagement patriotique sans tâche, il chemine droit avec un cœur qui bat toujours à gauche, fatalement comme un lit d'espérance. Irréprochable dans l'accomplissement de ses devoirs, il montre l'exemple d'un grand commis de l'État intègre avec la seule ambition de servir et toujours de bien servir son pays d'appartenance.
Son parcours de grand serviteur de l'État est parsemé de gloire sans aucun nœud de fragilité. Qu'il trouve ici l'expression de ma profonde et affectueuse sympathie.
par Mame Aby Seye
DONNER AUX JEUNES LES MOYENS D’AGIR
À l'heure où le continent compte près de 400 millions de jeunes entre 15 et 35 ans, l'expérience kényane de cartographie d'une bidonville baptisée Map Kibera pourrait bien tracer la voie d'une révolution continentale
L'Afrique, terre de jeunesse et d’opportunités Avec près de "400 millions de jeunes" âgés de 15 à 35 ans, l’Afrique dispose d’un atout stratégique unique. Pourtant, ce potentiel reste sous-exploité. Comment les intégrer pleinement dans les transformations durables ?
Map Kibera : la preuve par l’action
À Kibera, plus grand bidonville d’Afrique (500 000 habitants, Nairobi), l’initiative Map Kibera montre l’impact d’une jeunesse engagée.
En cartographiant, les infrastructures locales (écoles, centres de santé, sécurité), des jeunes ont permis :
- Une meilleure planification locale,
- La création d’activités économiques,
- Une lutte coordonnée contre l’insécurité.
Cette approche participative a réuni jeunes, autorités et populations autour d’une vision commune pour améliorer leur cadre de vie.
Des outils pour un vrai changement
Grâce aux technologies numériques et aux systèmes d’information géographique (SIG), les jeunes de Kibera ont acquis des compétences concrètes, devenant de véritables acteurs du changement et renforçant la cohésion sociale.
Le défi : la pérennité
Un tel modèle doit être "autonome" et s'appuyer sur une implication large dès le départ. Si Map Kibera a débuté avec 13 jeunes représentants des villages, une mobilisation plus large permettrait d’étendre son impact et d’assurer une appropriation durable.
Inspirer pour transformer
Map Kibera Trust prouve que la jeunesse peut être le moteur de solutions innovantes et inspirer d’autres communautés. Mais pour aller plus loin, les jeunes doivent être formés, responsabilisés et encouragés à prendre leur place dans les décisions stratégiques.
...Alors, comment reproduire ce type de réussite ailleurs en Afrique ?
NEUF ANS, ENCEINTE ET SANS ISSUE
La petite Awa porte aujourd'hui l'enfant de son violeur, un maître coranique respecté de tous. Son cas n'est malheureusement pas isolé au Sénégal, où les viols d'enfants se multiplient dans l'indifférence des autorités
(SenePlus) - L'affaire relance le débat sur l'avortement thérapeutique. À Joal-Fadiouth, située à 100 kilomètres au sud de Dakar, une fillette de 9 ans attend un enfant après avoir été violée par son maître coranique. Une situation dramatique qui, selon Le Monde, met en lumière les défaillances du système judiciaire sénégalais et le silence assourdissant des autorités face aux violences sexuelles.
Le drame s'est noué dans le cadre de cours coraniques particuliers. L'agresseur présumé, Aliou S., un homme quadragénaire veuf et père de famille, jouissait d'une excellente réputation dans le quartier. "Tout le monde avait confiance en lui. Des adultes allaient apprendre la religion à son domicile", témoigne dans le quotidien français Souleymane Barry, le père d'Awa (pseudonyme).
Le calvaire d'Awa n'a été découvert qu'après quatre mois d'abus. Selon le commandant-major Diabang de la gendarmerie de Joal-Fadiouth, cité par Le Monde, l'agresseur "lui faisait boire une eau qu'il disait bénite pour améliorer la mémoire de l'enfant. Une fois droguée, il la violait."
Cette affaire n'est malheureusement pas isolée. L'Association des juristes sénégalaises (AJS) rapporte que "sur 331 victimes de viol recensées en 2022, 43% avaient entre 4 et 14 ans". Plus inquiétant encore, selon un rapport de la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) cité par le journal du soir, le Centre de guidance infantile et familiale de Dakar a comptabilisé "97 cas de viols ou d'incestes sur mineures et 21 cas de viols suivis de grossesse, avec une moyenne d'âge de 11 ans" sur la seule période 2016-2017 dans la région de Dakar.
Face à ce drame, les nouvelles autorités sénégalaises, élues en mars, restent muettes. Malgré la signature du protocole de Maputo en 2004, qui prévoit l'autorisation de l'avortement dans les cas extrêmes, aucun gouvernement n'a osé légiférer sur la question, craignant les pressions religieuses. Certaines organisations, rapporte Le Monde, vont jusqu'à dénoncer l'avortement comme une pratique "importée de l'Occident" contraire aux "valeurs africaines".
Pour Awa et les autres victimes, le calvaire est double. Non seulement l'avortement leur est interdit, mais elles ne bénéficient d'aucun suivi psychologique. La famille Barry doit également faire face aux difficultés financières et à la stigmatisation sociale. "Les gens disent que c'est de ma faute si elle est enceinte. Ils viennent jusqu'ici pour me faire des reproches. Alors j'ai peur de sortir", confie la mère au Monde.
Malgré tout, la jeune fille tente de garder espoir : "Je ne veux pas que ça m'empêche d'étudier. Mon rêve a toujours été de devenir sage-femme pour aider les femmes pauvres à accoucher", déclare-t-elle au quotidien français.
L'agresseur, qui a reconnu les faits devant la foule et la gendarmerie, encourt la réclusion à perpétuité. Mais pour de nombreuses militantes féministes citées par Le Monde, le véritable enjeu reste l'évolution de la législation sur l'avortement, alors que ces délits représentent "la deuxième cause d'incarcération des femmes et des filles au Sénégal, après le trafic de stupéfiants."
MADIAMBAL DIAGNE CONVOQUÉ À LA SÛRETÉ URBAINE CE VENDREDI
Cette convocation fait suite à une plainte déposée par Ousmane Sonko.
Madiambal Diagne, président-directeur général du Groupe Avenir Communication, a annoncé avoir été convoqué par la Sûreté urbaine de Dakar. Cette convocation, prévue pour le vendredi 13 décembre 2024, intervient suite à une plainte déposée contre lui par Ousmane Sonko lors de la campagne électorale
Selon son message, cette convocation fait suite à une plainte déposée par Ousmane Sonko, leader de Pastef, durant la dernière campagne électorale. Madiambal Diagne a précisé qu’il est attendu demain, vendredi 13 décembre 2024, à 10h, à la Sûreté urbaine de Dakar.
Le journaliste n’a pas donné de détails sur le contenu exact de la plainte, mais cette convocation intervient dans un contexte politique tendu, marqué par des échanges fréquents entre acteurs politiques.
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RADIATION DE BARTHÉLÉMY DIAS, LE MINISTRE DE LA JUSTICE S’EXPLIQUE
"J’exécuterai les attributions liées à mes fonctions, quelle que soit la personne concernée. Ces attributions relèvent de l’ordre constitutionnel. C’est l’article 61 qui prévoit cette possibilité", a-t-il déclaré en marge d’une visite à la Foire du CICES.
Le ministre de la Justice a évoqué, ce jeudi, la question de la radiation de Barthélémy Dias de la liste des députés de l’Assemblée nationale et celle d'une possible éjection du maire de Dakar de son fauteuil.
Ousmane Diagne, le ministre de la Justice s’est exprimé, ce jeudi, sur l’affaire Barthélémy Dias. Le maire de Dakar a été radié de la liste des députés de la 15ème législative suite à la procédure enclenchée par le Garde des Sceaux.
"J’exécuterai les attributions liées à mes fonctions, quelle que soit la personne concernée. Ces attributions relèvent de l’ordre constitutionnel. C’est l’article 61 qui prévoit cette possibilité pour le Garde des Sceaux, ou plutôt cet impératif, de prendre une décision en ce sens", a-t-il déclaré en marge d’une visite à la Foire du CICES.
Et d’ajouter quant à une éventielle radiation du maire de Dakar de son poste de maire : «Évidemment si véritablement les mêmes causes produisant les mêmes effets se reproduisaient, ce serait sans état d’âme», a-t-il ajouté.
BARTH A LA SURETE URBAINE
Barthélémy Dias a été convoqué par le sûreté urbaine. L’information a été donnée par le maire de Dakar lui-même sur sa page Facebook.
Barthélémy Dias a été convoqué par le sûreté urbaine. L’information a été donnée par le maire de Dakar lui-même sur sa page Facebook.
«Le maire de Dakar, M. Barthélémy Dias, vient d'être convoqué par la Sûreté urbaine. Ousmane Sonko souhaite le faire emprisonner afin de lui retirer la mairie», a publié Barthélémy Dias sur sa page Facebook.
Pour l’instant, les motifs de la convocation ne sont pas précisés, ni l’heure. «En ce qui concerne la date nous ne saurons vous la dire parce qu’il n’était pas chez lui. Il y avait les membres de sa famille qui y étaient ainsi que ses gardes du corps. Pour le motif, on peut vous revenir plus tard», a déclaré Pape Konaré Diaité.
Pour lui, il ne s’agit que d’un acharnement contre le maire de Dakar : Ils avaient tantôt parlé d’audit, ensuite ils créent des articles qui n’existent que dans leur tête et enfin là on nous revient avec une convocation de la sûreté urbaine. Cela montre clairement qu’il y a un acharnement contre la personne du maire de Dakar»
DESISTEMENT AU SEIN DE L'ASSEMBLEE
Thierno Aly Sy, qui a remplacé Abass Fall de son poste de député, a officiellement saisi le président de l'Assemblée nationale pour lui annoncer sa démission.
Thierno Aly Sy, qui a remplacé Abass Fall de son poste de député, a officiellement saisi le président de l'Assemblée nationale pour lui annoncer sa démission.
Comme l’annonçait iGFM, Thierno Aly Sy, qui remplace Abass Fall à l’Assemblée nationale, risque aussi la radiation des suites de sa condamnation définitive par la Cour suprême. M. Sy a finalement préféré démissionner de son mandat de Député à l'Assemblée Nationale. Il a adressé une correspondance au Président de l’Assemblée nationale en ce sens.
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«Monsieur le Président, Je vous informe par cette lettre de ma décision de démissionner de mon mandat de député à l'Assemblée Nationale. Je vous prie, Monsieur le Président, d'agréer l'expression de ma haute considération», a-t-il annoncé à Malick Ndiaye, patron du pouvoir législatif dans une correspondance datant de ce mercredi 11 décembre.
PAR Papa S. Traoré
L’ESPRIT DE LA CONSTITUTION SUR LA LIBERTÉ DE LA PRESSE
La pertinence devait commencer à la base, c’est-à-dire apporter une définition neutre et impartiale du journaliste y compris les professionnels des médias selon les références séduisantes, jugées crédibles du présent code de la presse
L’esprit de la constitution du Sénégal, à son article 10, considère la liberté d’opinion comme sacré enfant gâté et intouchable selon les moyens et formes d’expression bien définis.
Article 10 -: « Chacun a le droit d’exprimer et de diffuser librement des opinions par la parole, la plume, l’image, la marche pacifique, pourvu que l’exercice de ces droits ne porte atteinte ni à l’honneur et à la considération d’autrui, ni à l’ordre public ».
Dans cette même dynamique s’ajoute l’article 11 certifiant que
- « la création d’un organe de Presse pour l’information politique, économique, culturelle, sportive, sociale, récréative ou scientifique est libre et n’est soumise à aucune autorisation préalable ».
À cet effet, l’article 4 du chapitre 3, de la section première, du premier paragraphe, du présent code de la presse sénégalaise, défini le journaliste et le professionnel des médias comme « toute personne diplômée d’une école de journalisme reconnue par l’État…»
Assainir les écoles du journalisme avant tout
Mais, sur la base des effets paradoxaux, se fonde une triste réalité incontestable. Combien d’écoles de journalisme dites non reconnues, produisent un nombre explosif de journalistes reconnus à tout niveau. Donc la question préalable, c’est de contrôler la reconnaissance des écoles d’abord.
Combien d’écoles de journalisme reconnues y compris l’école mère, en l’occurrence ‘’CESTI’’, forgent des journalistes jugés non reconnus par le fameux système qui promeut la croissance des journalistes dépendants d’une ligne éditoriale. Ici, repose un problème majeur enterré jusqu’à l’infini.
Assainir le secteur, mais par où commencer ?
Qu’en est-il du journalisme indépendant qui n’arrive pas à charmer l’esprit du code de la presse. Ce dernier était juste initié pour protéger certains bourgeois du secteur au détriment des vulnérables. La culture entrepreneuriale n’est ni promue ni encouragée pour certains.
En principe, le journaliste est en parfaite harmonie en la collecte au traitement et à la diffusion de l’information.
Le support dépend de son moyen légal qu’il dispose. L’internet en est une parfaite illustration. Le système de reconnaissance des entreprises de Presse reconnues, initié par le (MCTN) de la république démocratique du Sénégal est susceptible de critique et d’altération.
La presse est par essence, résultat d’une prouesse exaltante, issue de la liberté d’expression sans porter atteinte à l’honneur de X ou de Y. L’esprit de liberté se conjugue au présent dit engagé et à la première personne du singulier.
Combien de soi-disant journalistes, depuis des années, usurpent cette fonction et qui bénéficiaient de toute part privilégiée, parce qu’ils sont à la base des partiaux. Comment peut-on concevoir le militantisme et la partisanerie dans le journalisme ?
Combien de journalistes marginaux, respectent les principes d’éthique et de la déontologie et qui en retour ne gagnent que du feu rouge. Privés de toute sorte de considération sociale et de chance équitable.
En outre, la soi-disant logique d’‘’ assainir le secteur ‘’, épousée par nos autorités de régulation n’est qu’une fausse-couche, anticipée par des inconnus de la nation des journalistes.
En vérité, la pertinence devait commencer à la base, c’est-à-dire apporter une définition neutre et impartiale du journaliste y compris les professionnels des médias selon les références séduisantes, jugées crédibles du présent code de la presse.
Référant à l’article 4, la phrase continue, «…, dont l’activité principale, régulière et rétribuée consiste en la collecte au traitement et à la diffusion de l’information ».
Cette activité principale, destinée à la clairvoyance, n’est qu’une illusion perpétuelle accouchant des contradictions sur contradictions jusqu’à l’infini.
Cependant, la révision et la réforme du code s’annoncent partout comme intérêt supérieur inspirant tous. Contrant tout fourre-tout et tout préjugé attardant le rythme de toute sorte.
En définitive, Le contrôle neutre et impartial du secteur, la réorganisation, la reconstruction , la réforme et l’appui des fonds constituent une parfaite connaissance légaliste prête et apte à répondre aux attentes.