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29 novembre 2024
Santé
EN GRÈVE, LE SAMU VEUT SOIGNER SON MAL
De meilleures conditions de travail, c’est ce que réclame le personnel soignant du Samu national. Posant un paquet de doléances sur la table des autorités, ces derniers observent depuis hier matin un arrêt de travail de 48 heures pour exiger considération
De meilleures conditions de travail, c’est ce que réclame le personnel soignant du Samu national. Posant un paquet de doléances sur la table des autorités, ces derniers observent depuis hier matin un arrêt de travail de 48 heures pour exiger plus de considération de la part de ceux qui les dirigent. Ils espèrent une ordonnance pour soigner leurs maux.
Hier et aujourd’hui, le cœur du dispositif médical est presque à l’arrêt : le Samu national a décrété une grève de 48h, en assurant juste les urgences vitales. Le personnel soignant du Samu national qualifie de «déplorables» ses conditions de travail et exige qu’elles soient «améliorées». «Le Samu national, à travers ses deux sections syndicales, le Sames et le Sutsas, tient à porter à l’attention de l’opinion publique nationale et internationale que derrière les efforts consentis par ce vaillant personnel soignant, se cachent des conditions de travail indescriptibles et complétement négligées par l’administration. En effet, le Samu fait face actuellement à une charge de travail insoutenable pour pouvoir atteindre les 308 heures de travail effectif par mois en moyenne. Un manque criard de personnel, des heures supplémentaires qui ne sont pas rémunérées, un retard de paiement des gardes. Je vous dis qu’on est restés pendant deux à trois mois sans percevoir les gardes du mois de février, un retard de paiement des salaires. Des conditions d’exercice difficiles liées à l’insuffisance en dotation de tenues de travail. Les équipements de protection individuelle font défaut», peste Dr Mouhamed Traoré, médecin-urgentiste au niveau du Samu national, Secrétaire général section Sames au niveau de cette structure, représentant du personnel au niveau du Conseil d’administration et délégué du personnel.
C’est un soignant malade ? Faisant face à la presse mercredi dans les locaux du Samu national, ce personnel poursuit sa litanie de dénonciation. «Pour rappel, nous intervenons 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 partout dans le pays, en bravant vents et tempête pour le bien-être des patients. Tout ceci couronné par un manque de reconnaissance pour ce travail acharné», appuie le personnel du Samu national. Observant depuis hier matin «un arrêt de travail de 48 heures renouvelables avec respect des urgences primaires», les travailleurs du Samu, après avoir «déposé une plateforme revendicative assortie d’un préavis de grève depuis le 26 février 2024 sur la table du directeur du Samu, ainsi qu’au niveau du ministère de la Santé et de l’action sociale», ont confectionné un paquet de doléances. «Les différents points de revendications sont le paiement intégral de nos sept mois d’arriérés de primes Covid-19 et la généralisation des primes Nepad pour l’ensemble du personnel contractuel. Le paiement des arriérés de nos indemnités de représentation médicales et paramédicales, ainsi que l’effectivité du paiement mensuel de cette dernière. L’avancement du personnel, le financement de la formation diplômante sachant qu’il y a un budget alloué au Samu national uniquement pour la formation. Le remplacement de notre Ipm qui est inutilisable. Le personnel veut se soigner et n’a pas accès aux soins du fait d’une Ipm qui est inefficace», déplorent-ils. «Aucune négociation sérieuse n’a été initiée par les autorités et malheureusement tous nos appels au dialogue ont été ignorés et nos attentes sont versées aux oubliettes», regrettent-ils. Ayant joué un rôle prépondérant durant la pandémie du Covid-19 en exposant la vie de leurs proches, ce personnel du Samu national réclame plus de considération, car le personnel soignant souffre.
48H SANS ASSISTANCE ET EVACUATION
Le personnel des urgences pré-hospitalières, le Samu national, est en grève depuis hier, jeudi 9 mai et ce, jusqu’à ce vendredi.
Pas d’assistance et d’évacuation d’urgence sur tout le territoire national depuis hier, jeudi 9 mai, par le Service d’assistance médicale et d’urgence (SAMU). Les travailleurs de l’établissement, membres du Sames et du Sutsas, exécutent une grève de 48h avec respect des urgences primaires pour dénoncer les conditions de travail qu’ils jugent difficiles. Ils ont aussi réclamé des arrières d’indemnités de primes Covid etle paiement des heures supplémentaires non encore établies par l’administration. Ces derniers l’ont fait savoir face à la presse, dans leurs locaux à l’hôpital Fann.
Le personnel des urgences pré-hospitalières, le Samu national, est en grève depuis hier, jeudi 9 mai et ce, jusqu’à ce vendredi. Une première depuis la mise en place de cet organe de régulation des structures de santé publique. Selon les travailleurs membres du Syndicat autonome des médecins du Sénégal (Sames) et le Syndicat unitaire des travailleurs de la santé et de l’action sociale (Sutsas), leurs conditions de travail sont indescriptibles. Selon Mohamed Traoré, médecin urgentiste par ailleurs secrétaire général de la section Sames au niveau de ladite structure, les agents sont complètement négligés par l'administration.
Pour Dr Traoré, il y a un manque criard de personnels, en plus des heures supplémentaires non rémunérées, d’un retard de paiement des gardes et des salaires. Il y a aussi une insuffisance de dotation en tenues de travail et d'équipements de protection individuelle. « Les heures supplémentaires des employés sont énormes avec une charge de travail qui avoisine les 308 heures. Cette charge concerne les gardes planifiées qui sont disposées en fonction d'équipes composées. L'heure de travail en moyenne est de 173h le mois et quand on est en souseffectifs et qu'il y a des postes qui sont fixés qu'il faut occuper, ça engendre des heures de travail de plus et on est donc à 308 ans», a déclaré Dr Traoré.
En plus des heures supplémentaires, ces travailleurs réclament le paiement intégral des primes Covid et la généralisation du Nepad pour l'ensemble des contractuels, le paiement des arriérés des indemnités de représentation médicale et paramédicale et son effectivité, l'utilisation du budget alloué à la formation diplômante pour les agents, le remplacement de leur Ipm pour permettre aux agents de se soigner mais aussi des frais de déplacement.
Revenant sur les primes Covid, le médecin urgentiste a renseigné : « durant la période de la Covid le Samu déplaçait les malades. Le constat est que les collègues des centres de traitement épidémiologique ont été payés. Ce qui n'est pas le cas des agents de la Covid. Les primes mis sur pied par le ministère de la Santé ne nous ont pas profité. Les rémunérations ont été arrêtées pour des raisons inconnues. Cela a engendré au moins 7 mois d'arriérés de salaire depuis la période du ministre Abdoulaye Diouf Sarr ».
Et d’ajouter : « les syndicats avertissent les autorités et prennent les populations à témoin. Nous ne resterons pas les bras croisés. Nous observerons à compter du jeudi 09 Mai un arrêt de travail avec le respect des urgences. Nous invitons les autorités à une négociation pour un protocole d'accord dans les meilleurs délais sinon nous comptons aller jusqu'au bout en visant tous les moyens de lutte légaux », a souligné Dr Taoré.
Pour rappel, ces travailleurs du Samu national ont renseigné que depuis deux ans les démarches pour une prise en charge effective sont entamés. « Nous avons écrit beaucoup de lettres à la direction générale, au ministère de la Santé sans aucune réponse favorable. Quand on dépose une plateforme revendicative, l'administration s'estime visée. Alors que ce n'est jamais personnel mais vise l'amélioration des conditions de travail des agents, améliore en même temps la qualité du service. Le personnel est engagé mais les conditions sont difficiles. »
LES TRAVAILLEURS DU SAMU NATIONAL EN GRÈVE JEUDI ET VENDREDI
Les sections Sames et Sutsas veulent à travers ce mouvement d’humeur ”porter à l’attention de l’opinion publique les conditions de travail indescriptibles” au SAMU.
L’intersyndicale des travailleurs du Service d’assistance médicale et d’urgence (SAMU) a décidé d’aller en grève jeudi et vendredi, avec ”respect des urgences primaires” dans le but de voir leurs conditions de travail améliorées par les autorités.
Les sections Sames et Sutsas veulent à travers ce mouvement d’humeur ”porter à l’attention de l’opinion publique les conditions de travail indescriptibles” au SAMU, a expliqué le Secrétaire général de la section Sames, lors d’un point de presse.
Les travailleurs comptent observer un arrêt de travail de 48 heures avec ”respect des urgences primaires”, a déclaré Mohamed Traoré, médecin urgentiste au Samu national.
Selon M. Traoré, une plateforme revendicative assortie d’un préavis de grève a été déposée depuis le 26 février 2024 sur la table du directeur du Samu et du ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Les travailleurs réclament le paiement intégral des primes de la Covid-19 et la généralisation de primes appelés Nepad pour l’ensemble des contractuels, a t-il indiqué.
A cela s’ajoutent le paiement des arriérés des indemnités de représentation médicale et paramédicale, l’utilisation du budget alloué à la formation diplômante, le remplacement de l’IMP pour permettre aux agents de se soigner, de payer leurs frais de déplacement, entre autres.
Les syndicats qui ont invité les autorités à ”une négociation pour un protocole d’accord dans les meilleurs délais” ont fait part de leur ”détermination à aller jusqu’au bout” en usant de tous les moyens légaux de lutte.
L’intersyndicale des travailleurs du Service d’assistance médicale et d’urgence (SAMU) a décidé d’aller en grève jeudi et vendredi, avec ”respect des urgences primaires” dans le but de voir leurs conditions de travail améliorées par les autorités.
Les sections Sames et Sutsas veulent à travers ce mouvement d’humeur ”porter à l’attention de l’opinion publique les conditions de travail indescriptibles” au SAMU, a expliqué le Secrétaire général de la section Sames, lors d’un point de presse.
Les travailleurs comptent observer un arrêt de travail de 48 heures avec ”respect des urgences primaires”, a déclaré Mohamed Traoré, médecin urgentiste au Samu national.
Selon M. Traoré, une plateforme revendicative assortie d’un préavis de grève a été déposée depuis le 26 février 2024 sur la table du directeur du Samu et du ministère de la Santé et de l’Action sociale.
Les travailleurs réclament le paiement intégral des primes de la Covid-19 et la généralisation de primes appelés Nepad pour l’ensemble des contractuels, a t-il indiqué.
A cela s’ajoutent le paiement des arriérés des indemnités de représentation médicale et paramédicale, l’utilisation du budget alloué à la formation diplômante, le remplacement de l’IMP pour permettre aux agents de se soigner, de payer leurs frais de déplacement, entre autres.
Les syndicats qui ont invité les autorités à ”une négociation pour un protocole d’accord dans les meilleurs délais” ont fait part de leur ”détermination à aller jusqu’au bout” en usant de tous les moyens légaux de lutte.
LA GESTION DES DAGE POINTEE DU DOIGT
La Cour des comptes a publié son rapport triennal (2015-2018) portant sur le contrôle de la gestion de la Direction de l’administration générale et de l’équipement (Dage) du ministère de la Santé et de l’action sociale (Msas).
La Cour des comptes a publié son rapport triennal (2015-2018) portant sur le contrôle de la gestion de la Direction de l’administration générale et de l’équipement (Dage) du ministère de la Santé et de l’action sociale (Msas). Les vérificateurs ont listé les Dage qui ont eu à occuper la fonction dans ce département sous Awa Marie Coll Seck ( 2015 à septembre 2017) et Abdoulaye Diouf Sarr (septembre 2017 à mai 2022). Il s’agit, entre autres, de Ndèye Coumba Guissé Dramé, (27 juin 2012 au 06 février 2017), de Thiendella Babou (07 février au 20 octobre 2017), et de Ousseynou Ngom (depuis le 21 octobre 2017). Sur la gestion budgétaire, la Cour constate que les dépenses de personnel en 2015 étaient à 35 milliards de FCFA. Par contre, en 2018, elles s’élevaient à 42 milliards de CFA. D’autres dépenses comme celle du fonctionnement en 2015 étaient à 7 milliards Cfa. Et en 2018, elles sont à 10 milliards Cfa. Soit une hausse triennale de 3 milliards Cfa ; soit 1 milliard FCFA par an. «L’analyse de la gestion budgétaire a révélé des insuffisances dans la planification et des anomalies dans l’exécution du budget de la Dage», lit-on dans le rapport.
Détournement des fonds de la «couverture des événements religieux»
Dans ce chapitre, les fonds sont strictement destinés à la «couverture des événements religieux». Cependant, le rapport signale que le 7 novembre 2018, docteur Ndella Ndiaye Konaté, coordonnateur du (Pnq/Pronalin), à l’occasion de la 5ème édition du Congrès scientifique de la Fédération des associations qualité et sécurité en santé (Faqs) à Paris, avait bénéficié des fonds dédiés à la couverture événement religieux pour un montant de 600 000 FCFA. Le 12 novembre 2018, soit 4 jours après la participation de Mme Konaté au congrès scientifique de Paris, c’est la conseillère en communication, Aïssatou Touré qui avait participé au 1er Congrès international du don et de la transplantation d’organes à Antalya (Turquie) pour un montant de 900 000 FCFA. Le même jour, le directeur de cabinet, Dr Aloyse Waly Diouf avait participé à la 3e édition à Paris des rencontres Afrique pour un montant de plus d’1 million FCFA. Le rapport de la Cour des comptes montre qu’Ousseynou Ngom, Dage du ministère, est censé connaître la destination des fonds de cette rubrique. Cependant, M. Ngom Avait décaissé plus d’1 million Cfa, des fonds dédiés à la «couverture et aux événements religieux», pour participer à la 3e édition à Paris des rencontres Afrique. Ces quatre responsables ont décaissé plus de 3 millions FCFA des fonds dédiés à la couverture et aux événements religieux. « L’explication des pièces justificatives de ces dépenses a permis de constater que les événements décrits sur le tableau ne revêtent pas de caractère religieux de sorte que le chapitre (Dage –couverture évènements religieux) n’aurait pas dû être utilisé pour imputer les montants correspondants», s’indigne la Cour.
Les fonds de Dalal Jam imputés
Une autre pratique a attiré la vigilance de la Cour des comptes. Pour les travaux de rénovation des bureaux du 1er étage du ministère de la Santé et de l’action sociale (Msas), un montant de plus 16 millions Cfa a été imputé sur le titre 5 (dépense d’investissement). Le rapport signale que cette rubrique est réservée à la construction et à l’équipement de l’hôpital Dalal Jam. La Cour des comptes déplore cette pratique du Dage. «Il est constant que le paiement des travaux du siège imputé sur le chapitre consacré à la construction et l’équipement de l’hôpital Dalal Jam constitue une violation des règles budgétaires, notamment en matière d’imputation de la dépense», s’offusque-t-elle. Interpellé par la Cour, le Dage Ousseynou Ngom «prend acte de l’observation de la Cour», mais estime que «les travaux du siège constituent une dépense d’investissement, et ne pouvaient être imputés sur le chapitre budgétaire dédié à la gestion du siège».
UN VERITABLE SAC A NŒUD
Gratuite de la dialyse au Sénégal - La prise en charge des malades du rein est un véritable serpent de mer dans les politiques de santé communautaire au Sénégal.
Depuis quelques jours, la dialyse est citée dans les dossiers épinglés dans les rapports de l’Ofnac concernant la gestion des fonds Covid et cie. Une prise en charge gratuite au Sénégal, mais qui a amené à un moment, certains malades à acheter des compléments pour pouvoir accéder à leur séance.
La prise en charge des malades du rein est un véritable serpent de mer dans les politiques de santé communautaire au Sénégal. Tant elle est source de controverse et d’opposition entre les principaux acteurs, comme en témoigne cette affaire sulfureuse affaire de kits de dialyse dévoilée par un rapport de l’Ofnac. Pourtant, face aux allégations des associations de malades en situation de dialyse qui parlaient de surfacturation dans l'achat des kits de dialyse par l'Agence de la Couverture Maladie Universelle, les autorités du ministère de la santé et de l’action sociale avaient catégoriquement nié. Selon elles, l’Acmu achèterait même ces kits à un prix bien supérieur au marché. Pis encore, ces associations avaient dénoncé l’achat de certains médicaments très souvent en rupture et indispensables dans le processus de dialyse pour pouvoir le faire. A défaut, la séance était reportée. Le ministère de la Santé et de l’action sociale s’est encore braquée et a souligné que les intrants étaient disponibles et aucun frais n’a été déboursé par un malade dans les structures publiques de santé du pays. Avant d’arguer que dans le privé, l’Etat avait souscrit un partenariat qui permettait de prendre en charge des patients à moindre coût. Cependant, de la parole à l’acte, un grand fossé a été constaté. Les malversations n’en finissaient pas. Dans certaines structures de santé, des malades étaient obligés d’acheter certains médicaments pour faire leurs séances. Dans le privé, le prix varie entre 60 mille par séance à 120 mille. Cependant, il faut souligner que dans certaines structures privées, la prise en charge reste gratuite à cause d’un partenariat entre ces deux entités. Toutefois, il faut avoir une imputation budgétaire pour en bénéficier. Ces allégations ont couté cher au président de l’association des insuffisances rénales, feu Hamidou Diallo qui avait avancé : « le ministère de la Santé et de l’action sociale a refusé de nous donner l’autorisation de faire fonctionner notre centre de dialyse. Le matériel est là avec tout le dispositif ». Et d’ajouter : « c’est à cause de ces sorties que la tutelle ne veut pas de son projet ». L’homme qui a quitté ce bas monde avait aussi alerté sur des kits de dialyse du pays qu’on retrouvait dans la sous-région, particulièrement en Gambie et au Sénégal
Aujourd’hui, après la publication des rapports de l'Ofnac, l’enquête révèle des pratiques supposées frauduleuses et de corruption, d’abus de confiance et de violation d’une convention Etat-privé dans le cadre de la prise en charge de la maladie rénale chronique dans la gestion des dialyses au Sénégal. Elle a mis en lumière une surfacturation des kits de dialyse, des détournements de fonds publics et des conflits d'intérêts dans les centres de dialyse privés coordonnés par l’Administrateur de l’Institut clinique de performance (Icp) et l’assistante-secrétaire.
Prise en charge de la dialyse Les personnes souffrant de maladie du rein sont nombreuses au Sénégal. Plus de 800 mille personnes ont une défaillance et la majorité est soumise à la dialyse dans le pays. Seulement parmi ce nombre, plus de la moitié ne bénéficie pas de la gratuité de la dialyse dans le public, faute d’accueil. Une gratuité qui implique la possibilité de subir sans frais des séances d’hémodialyse ou de dialyse péritonéale dans l’attente d’une place en hémodialyse ; la possibilité de subir des séances d’hémodialyse à un tarif réduit dans les structures privées ayant signé une convention avec l’Agence de la CMU, en fonction des places disponibles. Selon la convention du ministère de la Santé et de l’action sociale, pour bénéficier de cette gratuité, le patient doit s’inscrire sur la liste d’attente d’un centre de dialyse d’une structure publique. Rappelons que sont gratuits pour les patients en dialyse au niveau d’une structure publique, la séance de dialyse ; le kit d’hémodialyse ou le kit de dialyse péritonéale.
Malgré le scandale sur les kits de dialyse relevé par le rapport de l’Ofnac, le Sénégal poursuit ses efforts dans la décentralisation des centres de dialyse. Aujourd’hui, dans toutes les régions du Sénégal et dans plusieurs départements, des centres de dialyse y sont implantés facilitant la prise en charge aux patients. Même si cette offre est à améliorer à cause des nombreuses défaillances techniques et les ruptures d’intrants, le maillage demeure une réalité avec au moins un néphrologue par région en dehors de la capitale. Pour le ministère de la Santé et de l’action sociale, en 2022, il a procédé au recrutement de 30 prestataires pour la formation au Master en suppléance rénale à la Faculté de médecine de Dakar.
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LÈVRES ROSES, HÉPATITE B, DÉPIGMENTATION, L’ALERTE ROUGE DE DR BABACAR DIOP
Le médecin-Colonel Khalifa Ababacar Wade est désormais le médecin du président de la République, Bassirou Diomaye Faye. La blouse blanche qui était le chef de service Réanimation médicale et d'hémodialyse de l'Hôpital Principal de Dakar, a été nommé par décret le 24 avril dernier.
«A compter du 24 avril 2024, le médecin-Colonel-Khalifa Ababacar Wade, précédemment Chef de service Réanimation médicale et d'hémodialyse de l'Hôpital Principal de Dakar, est nómmé Médecir du président de la République, en rempla cement du médecin Général de brigade, Mouhamadou Mbengue. Le ministre, Secrétaire général de la Présidence de la Ré-publique, le ministre des Forces Armées et le ministre des Finances et du budget sont chargés de l'exécution du présent décret qui sera publié au Journal officiel», lit-on dans le document officiel.
L’ANSFS POUR UN SIEGE A CHAQUE TABLE DE DECISION
La Journée internationale de la sage-femme a été célébrée hier, dimanche 5 mai.
La Journée internationale de la sage-femme a été célébrée hier, dimanche 5 mai. Au Sénégal, l’association nationale des sages-femmes a fait le plaidoyer pour plus d’investissements, de ressources, d’autonomie, de reconnaissance et d’un siège à chaque table de décision afin que ces membres puissent devenir la main-d’œuvre dont le monde en réchauffement a besoin. Pour y arriver, la présidente Bigué Ba Mbodji a souligné : « il est essentiel que nos contributions soient reconnues et que nos voix soient entendues dans l’élaboration de politiques et de pratiques qui aident les sages-femmes à fournir des soins de santé sexuelle, reproductive, maternelle, néonatale et infantile accessibles et de qualité, qui soient également durables pour notre planète ».
Ensemble, les sages-femmes peuvent créer un avenir plus durable. Cependant, pour répondre à l’appel de la communauté internationale sur le thème de cette journée du 05 mai qui leur est dédiée : « les sages-femmes, une solution vitale pour le climat », l’Association nationale des sage-femmes du Sénégal (Ansfs) a fait savoir que pendant les crises climatiques, elles peuvent s’adapter pour garantir des soins sûrs, respectueux et de qualité aux femmes et aux personnes. Cependant, pour bien mener cette action, l’Ansfs a fait le plaidoyer au cours d’un point de presse pour plus d’investissements, de ressources, d’autonomie, de reconnaissance et d’un siège à chaque table de décision.
Pour la Présidente Bigué Ba Mbodji, il est extrêmement urgent d'allouer des ressources et de déployer des efforts pour faire face à la crise climatique. « Les sages femmes peuvent plus facilement atteindre les zones touchées par les catastrophes climatiques et fournir rapidement des services essentiels de santé reproductive et maternelle. Elles constituent un réseau précieux pour la distribution d’informations fondées sur des données probantes ce qui garantit l’accès aux soins aux femmes et aux nouveaux nés » a-t-elle fait savoir.
Et d’ajouter : « en tant que sages-femmes, nous ne nous considérons peut-être pas toujours comme des championnes du climat, mais les preuves sont claires. La continuité des soins prodigués par ces dernières, améliore les résultats en matière de santé et contribue à la durabilité environnementale et à l’adaptabilité en réduisant l’empreinte carbone des services de santé et en les rendant plus résistants au changement climatique ».
Pour être encore plus performante, l’Ansfs a soutenu : « Il est essentiel que nos contributions soient reconnues et que nos voix soient entendues dans l’élaboration de politiques et de pratiques qui aident les sagesfemmes à fournir des soins de santé sexuelle, reproductive, maternelle, néonatale et infantile accessibles et de qualité, qui soient également durables pour notre planète ». Et d’attester : « mes consœurs fournissent des services de santé sûrs et durables, aident les communautés à s’adapter au changement climatique et sont les premiers à réagir aux catastrophes climatiques.
A travers la célébration ladite journée, nous rendons un hommage mérité à toutes les sages-femmes et plaidons pour des changements nécessaires afin d’assurer un avenir durable à la profession de sage-femme partout dans le monde et particulièrement au Sénégal ».
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LE SENEGAL INTÈGRE LE CLUB RESTREINT DES PRODUCTEURS AFRICAINS DE MÉDICAMENTS
En atteignant le plus haut niveau de maturité réglementaire décerné par l'OMS, le pays devient le premier en Afrique à pouvoir fabriquer ses propres produits pharmaceutiques
C'est une avancée historique pour le Sénégal et l'Afrique! Après des années d'efforts, le Sénégal vient d'obtenir la certification de l'OMS qui lui permettra de produire localement ses propres médicaments et vaccins.
Jusqu'à présent, plus de 90% des besoins pharmaceutiques du continent africain étaient importés, une dépendance qui fragilisait l'accès aux soins. Pire, des centaines de tonnes de médicaments falsifiés ou de mauvaise qualité circulaient dans les circuits d'approvisionnement légaux.
Mais le vent tourne. En atteignant le niveau 3 de maturité réglementaire, le Sénégal fait aujourd'hui figure de pionnier. Il disposera bientôt d'une industrie pharmaceutique locale capable de fournir des produits sûrs et efficaces, à moindre coût.
Une véritable révolution sanitaire et économique se profile. En visant la souveraineté pharmaceutique, le Sénégal s'affranchit des importations couteuses et aléatoires. Il sécurise l'accès aux traitements vitaux pour sa population. Et il se positionne en futur acteur majeur d'un marché africain desmédicaments estimé à plusieurs milliards de dollars.
NIGER, UNE ÉPIDÉMIE DE MÉNINGITE FAIT PLUS DE 120 MORTS
La capitale Niamey est particulièrement touchée par cette maladie. Cette augmentation est ‘’inquiétante’’ comparée à la même période de l’année précédente où 1389 cas avaient été enregistrés avec 72 décès, rapporte Onuinfo.
Une épidémie de méningite a causé la mort de 123 personnes au Niger depuis la mi-mars sur plus de 2.012 cas dénombrés dans le pays, révèle l’Organisation mondiale de la santé (OMS), soulignant que les enfants sont les plus affectés.
La capitale Niamey est particulièrement touchée par cette maladie.
Cette augmentation est ‘’inquiétante’’ comparée à la même période de l’année précédente où 1389 cas avaient été enregistrés avec 72 décès, rapporte Onuinfo, le site d’information des Nations Unies, indiquant ‘’un taux de létalité de 6,1 %’’.
Le dernier décompte effectué le 17 avril dernier, par les autorités sanitaires, faisait état de 1.692 cas notifiés dont 99 décès, renseigne la même source.
L’OMS rappelle que le Niger fait partie des 26 pays d’Afrique ‘’hyper-endémiques pour la méningite’’.
Le pays est confronté à ‘’une augmentation rapide du nombre de cas avec une hausse de 50% par rapport à l’année précédente’’, déplore-t-elle.
Pour faire face à cette situation critique, l’OMS est à pied d’œuvre dans la riposte en collaboration avec ses partenaires techniques et financiers pour la mobilisation de ressources en vue de l’organisation d’une campagne de vaccination pour contenir la maladie.