Aminata Touré est l’invitée de Pape Alé Niang dans l’émission ‘Autour du micro’
par l'éditorialiste de seneplus, alymana bathily
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SAINT OMER ET CES FILMS FRANÇAIS SI PROCHES DE NOUS
EXCLUSIF SENEPLUS - Des salles de cinéma rouvertes ces dernières années en Afrique par des promoteurs français se refusent encore à montrer ces quelques films français de metteurs en scène d’origine africaine concernent les publics africains
Alymana Bathily de SenePlus |
Publication 17/03/2023
Saint-Omer est un film français mais c’est aussi un peu un film sénégalais.
D’abord parce qu’il a été réalisé par Alice Diop, une française de parents sénégalais. Même si elle se dit séné gauloise. Le scénario é été écrit par Alice Diop et Marie Ndiaye, autrice française de renom, prix Goncourt 2009, de père sénégalais.
Ensuite parce que c’est l’histoire vraie de Fabienne Kabou, une Sénégalaise émigrée récente en France qui a été accusée en 2013 d’avoir tuée sa fille de 15 mois en l’abandonnant à la marée montante sur une plage du Nord de la France.
Le film met en scène Rama une jeune enseignante de lettres et aspirante romancière d’origine sénégalaise, venue de Paris assister au procès de Laurence Coly à la cour d'assises de Saint-Omer avec l’intention d’en faire un roman.
Rama, qui tout comme l’accusée, vit avec un Français, est enceinte de quatre mois et entretient des relations complexes avec sa mère émigrée, tout comme Fabienne Kabou avec la sienne, se sent au fur et à mesure du déroulement du procès de plus en plus proche de l’accusée.
Mais il n’a toujours pas été montré au Sénégal ni dans aucun autre pays en Afrique à notre connaissance.
Cela a été le cas du film « Migonnes » de Maimouna Doucouré, fiction sensible sur les difficultés d’une petite fille de 11 ans, grandissant dans une banlieue parisienne, dans une famille traditionnelle sénégalaise qui est tiraillée entre les contraintes familiales et ses copines françaises avec lesquelles elle se livre à des compétitions de danses sexy relayées par médias sociaux. Sorti en France en 2020 et diffusé sur Netflix, le film a connu un certain succès à l’international mais n’a toujours pas été diffusé en Afrique.
Le film de notre compatriote Dieydi Djigo, « Omar Blondin Diop, un révolté » a connu un sort à peine meilleur, puisqu’il a bénéficié d’une projection de présentation à Dakar en 2022 mais n’a jamais été présenté par la suite au grand public.
Il n’est pas acceptable que les salles de cinéma que des promoteurs français ont eu le mérite de rouvrir ces dernières années dans quelques capitales africaines se refusent encore à montrer ces quelques films français réalisés par des metteurs en scène d’origine africaine et qui concernent tant les publics africains.
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BEAUCOUP D’ARGENT ET PEU DE MANAGERS
Les arts visuels seraient une poule aux œufs d’or méconnue. Les acteurs culturels feraient mieux d’investir ce milieu en tant que managers au lieu de se limiter au secteur musical. C’est l’avis de Adama BOYE, la présidente des plasticiennes du Sénégal
En matière de management, le secteur des arts visuels au Sénégal constitue le parent pauvre contrairement à un secteur comme la musique. En marge du Festival Women’Arts show, la présidente du collectif des plasticiennes sénégalaises Adama Boye, plaide l’organisation du secteur des arts visuels avec l’engagement soutenu des managers à travailler avec les créateurs. AfricaGlobe Tv l'a interrogée récemment au Centre culturel espagnol, Instituto Cervantes de Dakar.
Pour Adama Boye, si les managers font défaut dans les arts visuels, c’est sans nul doute par méconnaissance parce qu’en vérité , il y a beaucoup d’argent à gagner. L’on peut même faire d’argent bien plus que dans la musique qui caporalise presque tous les managers du secteur de la culture et des arts.
In fine, dans le secteur des arts, on pourrait dire pour paraphraser un verset biblique que la moisson, est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux.
S'agissant de l’aspect purement créatif, dans les domaines des arts plastique, la présidente du réseau des femmes entrepreneurs du secteur culturels relève les contraintes qui accablent les femmes et qui sont un grand handicap pour l'éclosion de leur talent et freinent leur productivité.
Ces contraintes ont pour nom : la gestion du foyer, gestion de leur profession sachant que la création en matière d’art plastique est spontanée. Toute inspiration non matérialisée risque de s’estomper lorsque qu’elle n’est pas traduite illico presto sur un support.
Longtemps resté, la chasse gardée des hommes, le secteur des arts visuels en Afrique et surtout au Sénégal est de moins en moins phallocratiques de l’avis d’Adama Boye. Bien que peu nombreuses au Sénégal, les femmes du secteur sont en même temps peu visibles, mais elles commencent à s'organiser peu à peu pour se frayer le chemin dans les industries culturelles au Sénégal.
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LA PERPÉTUATION DU BIEN
Retour sur cette oeuvre de Rennie Yotova avec les travaux de Momar Seck. L'iinterprétation est assurée par plusieurs personnalités telles que Amadou Diaw, Penda Mbow, Vessela Guenova, entres autres
Retour sur cette travail de Rennie Yotova avec les oeuvres de Momar Seck. L'iinterprétation est assurée par plusieurs personnalités telles que Amadou Diaw, Penda Mbow, Vessela Guenova, entres autres.
LE SYSTÈME BANCAIRE AMÉRICAIN MIS À L'ÉPREUVE
René Lake analyse les retombées de la faillite cette semaine de la Silicon Valley Bank, la Signature Bank et la Silvergate Bank dans l'émission Washington Forum avec Nicolas Véron et Jean François Seznec sur VOA
Analyse des retombées de la faillite cette semaine de la Silicon Valley Bank, la Signature Bank et la Silvergate Bank avec le chercheur à l'institut Peterson International d'économie internationale Nicolas Véron, l'analyste politique René Lake et l'économiste Jean François Seznec dans l'émission Washington Forum de VOA.
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LE RECIT DE LA TENTATIVE D'ASSASSINAT DE DAME MBODJI SUR LA CORNICHE
Dame Mbodji s'est fait tirer sept balles réelles sur la corniche après l'émission Jakarlo
Dame Mbodji s'est fait tirer sept balles réelles sur la corniche après l'émission Jakarlo
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LE POUVOIR CRÉE DES TROUBLES À L'ORDRE PUBLIC
Ceux qui organisent des manifestations ne seraient pas des fauteurs de troubles. Le trouble à l’ordre public provient de ceux qui déploient une énergie énormissime pour interdire les manifestations parce qu’ils sont probablement insécures
Que ce soit au Sénégal ou ailleurs dans le monde quand les gouvernants veulent interdire des manifestations, le refrain bien connu, qu’ils ressassent, c’est le risque de troubles à l’ordre public. Mais bien trop souvent, ce n’est qu’un prétexte, car la raison profonde n’est pas celle-là. Au Sénégal, les interdictions de manifester sont devenues si banales que ce refrain ne passe plus.
En tout cas, pour les Sénégalais rencontrés ce mercredi dans les rues de la capitale et qui ne sont ni de près ni de loin liés aux manifestations, le vrai trouble à l’ordre public sous le magistère du président Sall, ce sont les interdictions de manifester ou plutôt la répression des manifestations qui les provoquent.
En d’autres termes, s’il y a bien quelqu’un qui trouble l’ordre public, ce sont les forces de l’ordre exécutant bien sûr l’ordre de la hiérarchie de disperser les manifestants.
La preuve selon nos interlocuteurs, c’est que, lors des manifestations autorisées, tout se passe bien ou alors les incidents sont moindres. L’exemple le plus récent demeure celui de ce mercredi 15 mars aux Parcelles assainies où la manifestation s’est déroulée dans l’apaisement.
En revanche, quand les manifestations sont interdites en toute violation de ce droit démocratique, c'est source de débordement. Pour beaucoup de Sénégalais, cette répression de la liberté démocratique est comme une cocotte-minute est en ébullition. Quand la cocotte dépassera la limite du supportable, les conséquences seront incalculables.
Ces interdictions, répétées de manifestations, sont un peu comme des cumulo-nimbus en formation pour utiliser une métaphore météorologique. Quand les nuages seront bien formés, la pluie sera inévitable de l’avis de nos interlocuteurs. Certains citoyens raillent allègrement le pouvoir qu’il qualifie peu ou prou d’archaïsme dans son approche démocratiquement parlant.
En effet, pour eux, la démocratie suppose la modernité dans la conduite des affaires de l’État, mais si de simples manifestations pacifiques ne peuvent pas se dérouler tout naturellement ou est alors cet État démocratique dont on peut se prévaloir ? Où est cet Etat moderne ?
Ah archaïsme démocratique quand tu nous tiens.
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NOUVEAU RENVOI DU PROCÈS SONKO-MBAYE NIANG
Le procès en « diffamation » opposant le ministre du Tourisme au leader de Pastef a été finalement renvoyé au 30 mars ce jeudi. Le mis en cause et un de ses avocats, Me Ciré Cledor Ly, ont subi des soins médicaux, après avoir été blessés ce matin
Le procès en « diffamation » opposant le ministre du Tourisme et des Loisirs Mame Mbaye Niang au leader de Pastef (opposition), Ousmane Sonko, a été finalement renvoyé au 30 mars en audience spéciale. La décision est prise jeudi par le tribunal de Dakar, après plusieurs suspensions.
Le mis en cause, Ousmane Sonko, et un de ses avocats, Me Ciré Cledor Ly, ont subi des soins médicaux, après avoir été blessés lors des échauffourées de ce matin. Le responsable politique a été extrait de son véhicule et amené de force par les éléments de la Bip.
Mame Mbaye Niang, ministre du Tourisme et des Loisirs, reproche à Ousmane Sonko d’avoir déclaré qu’il avait été épinglé par un rapport de l’IGE (Inspection générale d’Etat) pour sa gestion d’un fonds de 29 milliards du Programme des domaines agricoles communautaires (PRODAC).
Niang qui conteste l’existence de ce rapport, a décidé de porter plainte pour ‘’diffamation’’ contre Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor.
Pour les besoins de ce procès, les abords de la cité Keur Gorgui, le quartier dakarois où se trouve le domicile de Sonko, ceux du tribunal et de nombreux points stratégiques de la ville de Dakar, sont sous haute surveillance policière.
Mercredi, un imposant dispositif de sécurité a été déployé aux abords du domicile de l’opposant Ousmane Sonko, à la Cité Keur Gorgui, à Dakar, après des appels à manifester sur toute l’étendue du territoire national, pour dénoncer, entre autres, ‘’les arrestations et détentions arbitraires, l’instrumentalisation de la justice’’.
La coalition de l’opposition Yewwi askan wi, dont Pastef est membre, avait appelé à des manifestations et des marches, mardi, mercredi et jeudi.
Mardi, les partisans de Yewwi askan wi avaient réussi une démonstration de force au terrain Acapes des Parcelles Assainies, à Dakar.
Si de nombreux militants de Pastef ont pu manifester, mercredi, à Mbacké (centre), Matam (nord), Kolda et Ziguinchor (sud), à Dakar par contre la marche était interdite par le Préfet pour ‘’menaces de troubles à l’ordre public et itinéraire en chantier’’.
Ousmane Sonko, candidat à la présidentielle de 2024, est placé sous contrôle judiciaire depuis deux ans dans le cadre de l’affaire pour viol présumé de la jeune dame Adji Sarr. Il a été renvoyé devant une chambre criminelle, mais la date du procès n’a pas encore été fixée.
Ses avocats ont déposé un recours devant la Cour suprême pour l’annulation de l’ordonnance de renvoi du juge d’instruction.
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OUSMANE SONKO EXTRAIT DE SON VÉHICULE
En route vers le tribunal de Dakar, Ousmane Sonko a été descendu de sa voiture par les forces de l’ordre car l’itinéraire qu’il avait choisi n’était pas respecté
En route vers le tribunal de Dakar, Ousmane Sonko a été descendu de sa voiture par les forces de l’ordre car l’itinéraire qu’il avait choisi n’était pas respecté.
Ainsi, Ousmane Sonko a été extrait de force de sa voiture par les forces de l’ordre. Il a voulu prendre l’avenue Cheikh Anta Diop alors qu’on lui a imposé la Corniche Ouest.
« J’ai décidé de passer par l’avenue Cheikh Anta Diop. Je suis un citoyen sénégalais libre de circuler » a déclaré Ousmane Sonko face à la presse.
Après ce refus, la gendarmerie a dispersé la foule venue l’accompagner à coups de gaz lacrymogènes.
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DAKAR EN ALERTE
Un fort dispositif sécuritaire a été déployé jeudi dans la capitale avant le procès programmé de l'opposant Ousmane Sonko dont l'issue pourrait l'empêcher d'être candidat à la présidentielle dans un an
Un fort dispositif sécuritaire a été déployé jeudi à Dakar avant le procès programmé de l'opposant sénégalais Ousmane Sonko dont l'issue pourrait l'empêcher d'être candidat à la présidentielle dans un an, ont constaté des journalistes de l'AFP.
M. Sonko doit comparaître jeudi pour diffamation contre un ministre, un procès qui s'annonce comme un rendez-vous à risques et fait craindre des violences dans un pays réputé comme un rare îlot de stabilité dans une région troublée. Ce dossier judiciaire et un autre pour viols présumés font peser une hypothèque sur sa candidature à la présidentielle et sont sources de tensions depuis deux ans. M. Sonko crie au complot ourdi par le pouvoir pour l'éliminer politiquement. Il a appelé mardi lors d'un meeting ses partisans à venir massivement le soutenir pour son procès et à défier le président Macky Sall, "sa police et sa gendarmerie", se disant "prêt à se battre".
Le doute que le président Macky Sall entretient sur son intention de briguer ou non un troisième mandat contribue aussi à dresser les camps adverses les uns contre les autres. Le convoi de M. Sonko est parti vers 9h00 (locales et GMT) sous une forte escorte policière, mais sans la foule qu'il avait convoquée. Le quartier de son domicile a été quadrillé par les forces de sécurité dès le début de la matinée. Des engins blindés, gendarmes mobiles et barrages filtrants ont été disposés autour de sa résidence, a constaté un journaliste de l'AFP. Le dispositif est également renforcé près du tribunal où policiers anti-émeutes et gendarmes ont été déployés. De nombreuses écoles étaient fermées jeudi matin.
Le procès de jeudi oppose M. Sonko au ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang, un responsable du parti présidentiel, qui le poursuit pour "diffamation, injures et faux". Celui-ci reproche à l'opposant d'avoir déclaré qu'il avait été épinglé par un rapport de l'Inspection générale d'Etat (Ige) pour sa gestion d'un fonds d'un programme agricole pour l'emploi des jeunes. La mise en cause de M. Sonko dans une autre affaire de viols présumés avait contribué en mars 2021 à déclencher des émeutes qui avaient fait au moins une douzaine de morts. Ces deux procédures pourraient empêcher sa candidature à la présidentielle de 2024, les textes prévoyant une radiation des listes électorales, et donc une inéligibilité, dans certains cas de condamnation.