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7 avril 2025
SENEPLUS TV
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LE COUP DE SANG DE MACRON SUR L'AFRIQUE
Le président français a défendu ce lundi une "réorganisation" plutôt qu'un "recul" de Paris sur le continent. Il a évoqué l'ingratitude de certains dirigeants africains face à l'engagement militaire français sur leur sol. "On a oublié de nous dire merci"
Lors de la conférence annuelle des ambassadeurs à l'Élysée ce lundi, Emmanuel Macron a vigoureusement défendu la réorganisation de la présence française en Afrique, rejetant l'idée d'un "recul" français sur le continent.
"La France n'est pas en recul en Afrique, elle est simplement lucide, elle se réorganise", a déclaré le président français, critiquant au passage les analyses "avec les lunettes d'hier" de certains commentateurs.
Le chef de l'État a particulièrement insisté sur l'engagement militaire français contre le terrorisme depuis 2013, exprimant une certaine amertume quant au manque de reconnaissance : "On a oublié de nous dire merci, c'est pas grave, ça viendra avec le temps. L'ingratitude est une maladie non transmissible à l'homme", a-t-il lancé, visant les dirigeants africains qui "n'ont pas eu le courage vis-à-vis de leurs opinions publiques".
Évoquant les récents retraits militaires français, Macron a justifié ces décisions par les coups d'État survenus dans plusieurs pays. "Nous avons bien fait. On est parti parce qu'il y a eu des coups d'État [...] du moment où les gens ont dit que leur priorité n'était plus la lutte contre le terrorisme", a-t-il expliqué, soulignant que "la France n'y avait plus sa place" car elle refuse d'être "les supplétifs de putschistes".
LE CNRA ACCUEILLE AOUA BOCAR LY TALL DANS LA CONTROVERSE
L'universitaire dévoile les dessous d'une controverse qui dépasse sa simple personne. Dans une mise au point sans concession, elle expose les rivalités et les frustrations qui agitent la diaspora militante de Pastef
Dans une sortie médiatique attendue, Aoua Bocar Ly Tall a brisé le silence sur sa récente nomination au Conseil National de Régulation de l'Audiovisuel (CNRA). Face aux critiques ayant suivi l'annonce de sa désignation, la nouvelle membre de l'institution maintient une posture sereine, mettant en avant le soutien massif reçu de la part de nombreux compatriotes.
"J'ai reçu une pluie de félicitations et des marques de confiance où les gens me disent 'Dre Aoua Bocar Ly, vous méritez cette nomination, voire plus mérite'", déclare-t-elle. Elle évoque notamment les messages d'encouragement offrant sa capacité à contribuer à la revalorisation de l'institution.
La controverse autour de sa nomination trouve selon elle, son origine dans les critiques d'un militant actif de Pastef, propriétaire d'Afrolec. D'après Ly Tall, ces critiques seraient motivées par la frustration de ce dernier de n'avoir pas été nommé à un poste, alors que d'autres militants du parti au Canada ont été promus.
Universitaire et analyste, Aoua Bocar Ly Tall rappelle son engagement passé pour le pays, notamment sa défense du président face aux critiques internationales. Elle souligne avoir publié un article, repris par onze journaux, en réponse aux commentaires d'une franco-tunisienne sur la polygamie du chef de l'État.
"J'ai tous les atouts, les connaissances et les compétences qu'il faut, ainsi que la personnalité et les valeurs nécessaires pour ce poste", affirme-t-elle. Se disant en phase avec l'orientation panafricaniste et souverainiste du gouvernement actuel, elle exprime sa gratitude envers le président de la République et le Premier ministre, tout en réaffirmant sa détermination à servir le Sénégal dans ses nouvelles fonctions.
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AES : GARE AU SYNDROME DE LA GUINÉE DE SÉKOU !
Non seulement l’AES a le devoir de réussir dans un élan souverainiste et panafricaniste, mais doit se garder de répéter l’aventure de Sékou Touré qui a déçu les espérances en lui placées par les Africains, estime l’universitaire Maboula Soumahoro
AfricaGlobe Tv |
Fred Atayodi |
Publication 05/01/2025
L’angliciste franco-ivoirienne Maboula Soumahoro, en marge du symposium Condition Report tenu à Dakar du 18 au 21 décembre, a répondu à bâtons rompus aux questions d’AfricaGlobe TV. Parmi les sujets abordés, l’aventure de l’Alliance des États du Sahel (AES), qui a claqué la porte à la CEDEAO, accusée d’avoir commis des erreurs évidentes à la suite des coups d’État survenus dans ces trois pays.
Si Maboula Soumahoro se montre très enthousiaste et en phase avec le Burkina Faso, le Mali et le Niger, qui ont décidé de prendre leur destin en main, de parachever leur indépendance totale, de s’éloigner de la CEDEAO et surtout de s’affranchir du joug colonial de la France, la chercheuse exprime une attente claire : elle espère absolument que ces trois pays réussiront de manière exemplaire et inspirante. Elle souhaite qu’ils obtiennent des résultats concrets et ouvrent la voie à un avenir meilleur dans leur élan souverainiste et indépendantiste.
Cependant, Maboula met en garde contre tout échec des dirigeants Assimi Goïta (Mali), Ibrahim Traoré (Burkina Faso) et Abdourahmane Tiani (Niger), un échec qui pourrait rappeler, à bien des égards, la Guinée de Sékou Touré.
Leader panafricaniste et anti-impérialiste guinéen, Ahmed Sékou Touré a, dès 1958, exigé l’indépendance vis-à-vis de la France. Cependant, il n’a pas pu réaliser tout ce qui était attendu de lui par les Guinéens et les Africains, en partie à cause de la répression exercée par la France de De Gaulle. Par exemple, la France a saboté la monnaie guinéenne, une réaction aux ambitions audacieuses de Sékou Touré. Pendant ce temps, la majorité des anciennes colonies africaines avaient choisi de rester dans la communauté française.
Globalement, Maboula Soumahoro, enseignante de culture et civilisation anglaises, spécialiste de la diaspora noire africaine et maître de conférences à l’Université de Tours (France), estime qu’« il est toujours bon, normal de claquer la porte à la France ».
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DES VŒUX QUI RAPPELLENT AU RÉGIME SES ENGAGEMENTS ?
Ce 30 décembre, à la veille de la Saint-Sylvestre, les vœux de Nouvel An formulés par anticipation par des Sénégalais prennent des airs de rappel aux nouvelles autorités de leurs promesses de campagne, à tenir dès 2025.
AfricaGlobe Tv |
Fred Atayodi |
Publication 05/01/2025
À la veille de la Saint-Sylvestre, des Sénégalais ont investi la mythique place de l’Indépendance, située au cœur de la capitale sénégalaise. À cette occasion, AfricaGlobe TV a recueilli les vœux de Nouvel An des Dakarois, venus visiblement dire au revoir à 2024 et pour accueillir 2025. Dans leur messages en sous-textes, on peut y déceler une sorte de rappel au régimes les engagements pris
Des Sénégalais interviewés dans ce micro-trottoir ont l’air de rappeler subitement au régime de Diomaye Faye un certain nombre de ses engagements électoraux sous forme de vœux de Nouvel An : panafricanisme, souveraineté, liberté, meilleures politiques publiques, notamment l’accès à la santé et l’emploi des jeunes.
En dehors des vacanciers étrangers et d'autres Sénégalais de retour de l’étranger dans leur pays natal, la majorité de nos interlocuteurs a formulé des vœux ouvertement politiques.
À l’unisson, les citoyens expriment leur souhait de voir un Sénégal libre, souverain et imprégné de panafricanisme, pour conduire le pays vers le développement et une meilleure qualité de vie.
Ils appellent également à une politique renforcée d’accès à la santé, pour réduire les nombreuses difficultés auxquelles les patients sont confrontés dans les hôpitaux du pays
Ces vœux s’apparentent à un rappel adressé aux nouvelles autorités concernant les engagements pris, sur la base desquels Diomaye Faye a été plébiscitée le 24 mars 2024 dès le premier tour, et confirmée lors des récentes élections législatives avec une majorité lui offrant une voie libre pour les réformes nécessaires.
Après quelques mois d’exercice du pouvoir, il est clair que les Sénégalais restent patients et compréhensible vis-à-vis du gouvernement, malgré les difficultés actuelles, et continuent de placer leur confiance en leurs nouveaux dirigeants, espérant que les promesses faites seront tenues avec le temps.
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DR KOKO : UNE PERSONNALITÉ HAUTE EN COULEUR, L’AFRIQUE AU CŒUR
EXCLUSIF SENEPLUS : Afrodescendante née en Californie et résidant à Baltimore, Dr Sélassié s’est reconnectée durablement avec sa terre-mère, un continent d’où ses ancêtres furent arrachés pour être déportés dans les Amériques il y a plusieurs siècles.
Plongée dans la frénésie de la mondialisation, l’Afrique est aujourd’hui un réceptacle de multiples idéologies, philosophies et modes de vie divers. Face à ces influences qui se déversent sur le continent depuis des siècles, parfois de manière violente et accélérée par des nouvelles technologies, l’universitaire afro-américaine Dr Kokahvah Zauditu-Sélassié plaide pour la préservation de l’authenticité culturelle africaine par ses fils et filles. Affectueusement appelée Mama Koko, elle était de retour à Dakar dans le cadre de la première édition d’Africa diaspora festival ou elle a participé à un panel dont elle nous en fait le résumé.
Personnalité haut en couleur, somptueusement vêtue d’une tenue africaine assortie d’un foulard, Dr Koko a vraisemblablement un caractère bien trempée. L’Afrique au cœur, son accent français renseigne fort bien, a première vue, l’ancrage de sa culture anglophone.
Afrodescendante née en Californie et résidant à Baltimore, Dr Sélassié s’est reconnectée durablement avec sa terre-mère, un continent d’où ses ancêtres furent arrachés pour être déportés dans les Amériques il y a plusieurs siècles. Pour le Dr. Kokahvah Zauditu-Selassie, l’Afrique ne doit pas diluer sa culture dans celles des autres. Elle insiste sur l’importance de conserver une identité authentique qui s’exprime à travers l’art, la musique et les nombreuses valeurs dont le continent est dépositaire.
Dans cette même optique, elle exhorte les Africains à protéger leurs ressources naturelles et à les gérer dans l’intérêt des populations locales, plutôt que de les céder à des intérêts extérieurs qui ne se soucient que des richesses africaines, mais rarement des Africains eux-mêmes.
Depuis près de cinq décennies, Dr Sélassié a fait le choix de renouer avec l’Afrique. Chercheuse en littérature afro-américaine, elle a poussé cette quête de connexion en adoptant un nom authentiquement africain, abandonnant ainsi définitivement son nom de naissance, héritage colonial. Elle porte aujourd’hui avec fierté le nom de Dr. Kokahvah Zauditu-Selassie, en hommage à l’Éthiopie, pays riche d’une histoire et d’une culture dignes, où elle a vécu pendant plusieurs années.
Ses séjours sur le continent ne se limitent pas à l’Éthiopie. Depuis sa première visite au Sénégal, où elle a été accueillie à bras ouverts, elle revient régulièrement en Afrique, tous les deux ans au minimum. Ses pérégrinations l’ont menée dans plusieurs pays, tant anglophones que francophones, et elle projette d’explorer davantage, notamment le Bénin, une destination qui s’affirme de plus en plus sur la scène touristique grâce aux initiatives de son gouvernement visant à révéler le pays au monde.
De retour au Sénégal, Dr Sélassié participe à la première édition de l’Africa Diaspora Festival, un événement rassemblant artistes, chercheurs et acteurs de la société civile autour d’une plateforme dédiée à l’unité du continent à travers la culture et l’art. Ce festival, tenu du 18 au 20 décembre au Centre culturel Douta Seck, a proposé une riche programmation incluant des concerts, des représentations artistiques, ainsi qu’une série de panels réunissant universitaires et artistes pour réfléchir sur le rôle de la diaspora dans le développement culturel et artistique de l’Afrique.
Africa Diaspora festival a été initié par le journaliste et critique d’art Alassane Cissé, également fondateur du journal culturel Patrimoine. Interviewé en marge de l’événement tenu à la maison de la culture Douta Seck, Alassane Cissé a expliqué les objectifs du festival, qui visent à contribuer à l’unité africaine par la culture. Pour lui, a travers ce festival, il s’agit avant tout, dans la lignée de la pensée de Frantz Fanon, d’inciter sa génération de « découvrir sa mission et la remplir »
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UN PEU D’HUMILITÉ ET NOTRE PLANÈTE SERA PRÉSERVÉE
Nous devons réaliser que l’homme ne vit pas à côté de la nature, mais qu’il fait partie intégrante de la nature. La dominer, la tuer, la faire disparaître revient à se condamner à disparaître également., soutient Mame Fatou Niang,
Mame Fatou Niang, enseignante-chercheure, revient sur le thème du dernier symposium Condition Report 5, initié en 2012 par Raw Academy. Cette édition, tenue au musée Théodore Monod de Dakar, était intitulée : « Sens du lieu : déplacement, replacement et non-placement ». Selon la chercheure, l’hospitalité était au cœur de cette thématique.
Ce thème a permis de réfléchir au futur de l’humanité sous divers angles, à partir de Dakar, et d’explorer les différentes modalités d’habiter les lieux, de le rapport avec l’écologie, ainsi que nos façons d’accueillir ou de rejeter l’autre dans un monde de plus en plus complexe.
Certains nourrissent l’illusion d’être sanctuarisés et protégés des crises qui frappent d’autres régions du monde, mais cette perception est erronée. Tout n’est qu’une question de temps si l’humanité ne prend pas les choses en main pour sa propre préservation. Cela implique de repenser les relations entre les peuples, de protéger la nature et d’accueillir autrui avec humanité sans faire de fixation sur sa couleur de peau, sa religion ou autre considération aussi bien intrinsèque qu’extrinsèques.
En effet, repousser les migrants - qui ne quittent pas toujours leurs pays d’origine pour des raisons économiques, mais souvent contraints par des facteurs climatiques comme la sécheresse ou les inondations, pour des raisons politique ou des conflits - revient à ignorer que les mêmes phénomènes pourraient un jour toucher l’Occident qui desacueille de plus en plus. Cela est d’autant plus vrai que l’homme exerce une pression croissante sur la planète.
D’après Mame Fatou Niang, lorsqu’on parle d’hospitalité, il ne s’agit pas uniquement des relations entre les êtres humains, mais également de la manière dont l’homme interagit avec son environnement et prend soin de son milieu de vie. En saccageant la planète pour des besoins capitalistiques, l’homme la rend inhospitalière pour lui-même.
Les scientifiques ont depuis longtemps établi qu’une des principales causes du dérèglement climatique est d’origine anthropique. Pourtant, lorsque l’on érige des barrières contre les autres, ces postures finissent par s’avérer inefficaces, car les effets du changement climatique ne se limitent pas à une région particulière du globe : ils ne sont ni circonscrits ni localisés. Croire le contraire est une grave erreur !
Dans sa prétention à se croire maître de toute chose sur Terre, l’homme en arrive à détruire la nature, nourrissant l’illusion qu’il pourra un jour habiter sur Mars. Aussi, jusqu’à un passe récent, l’Europe ne pouvait penser se retrouver avec une guerre a ses portes comme celle entre la Russie et l’Ukraine qui dure 3 ans maintenant. C’est dire que rien n’est éternel sur terre.
Pour Mame Fatou Niang, en tout cas, l’humanité devrait faire preuve de plus d’humilité, ne serait-ce que pour sa propre survie. « Nous devons réaliser que l’homme ne vit pas à côté de la nature, mais qu’il fait partie intégrante de la nature. La dominer, la tuer, la faire disparaître revient à se condamner à disparaître également. Nous devons retrouver cette humilité qui nous rappelle que nous faisons partie de ce grand corps. Et donc, par instinct de conservation, préserver la nature revient à nous préserver nous-mêmes. »
Ainsi, l’avenir de l’humanité est entre ses propres mains. Elle a le choix de continuer sur une trajectoire dangereuse ou de se ressaisir pour opter pour sa préservation. À chacun de décider, conclut Mame Fatou Niang.
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AES : FELWINE PLAIDE LE RETOUR DANS LA CEDEAO
Felwine appelle le Mali, le Burkina Faso et le Niger à réintégrer la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, qu’ils ont officiellement quittée il y a quelques semaines, afin d’engager un dialogue constructif pour résoudre les problèmes
Felwine Sarr a récemment appelé le Mali, le Burkina Faso et le Niger à revenir au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qu’ils ont officiellement quittée il y a quelques semaines. Selon lui, le départ de ces trois pays, qui ont fondé l’Alliance des États du Sahel (AES), représente un gâchis, d’autant plus que les problèmes ayant conduit à cette rupture auraient pu être résolus par le dialogue. Il souligne que cet ensemble régional, malgré ses imperfections, a mis du temps à se construire et repose sur des acquis importants. « Pas besoin de jeter le bébé avec l’eau du bain », a-t-il déclaré
De nombreuses critiques ont été adressées à la CEDEAO, accusée par ses détracteurs, notamment par l’AES, d’être sous influence française, voire de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN). Cependant, pour Felwine Sarr, bien qu’il reconnaisse les nombreuses erreurs commises par la CEDEAO, l’accusation selon laquelle cette organisation serait une marionnette entre les mains de Paris relève du complotisme et manque de fondements solides. « Je me méfie du complotisme. (…)Je ne crois pas que ce sont des pantins. », a-t-il dit au sujet des dirigeants de la CEDEAO.
Il est vrai que la CEDEAO a pris des décisions controversées, notamment en imposant des sanctions considérées comme illégales, comme l’embargo sur le Niger suite au coup d’État. Ce "deux poids, deux mesures" dans sa gestion des crises est un fait que Felwine Sarr reconnaît volontiers.
Cependant, il estime que ces erreurs ne justifient pas une rupture aussi radicale. « Les membres de la CEDEAO ont mis des années à construire cet ensemble régional. Même si elle n’est pas parfaite, la CEDEAO reste l’une des organisations régionales les mieux structurées du continent. » Il cite en exemple des acquis tels que le passeport communautaire et la libre circulation des personnes dans toute la région.
Felwine Sarr exhorte donc les membres de l’Alliance des États du Sahel à réintégrer la CEDEAO. Selon lui, la majorité des griefs exprimés par l’AES peuvent être réglés par le dialogue. Concernant les accusations portées contre la CEDEAO par l’AES, qui l’accuse de servir les intérêts impérialistes occidentaux, Felwine Sarr nuance : « Je ne crois pas que ce sont des pantins. » Ces propos, recueillis par AfricaGlobe TV, reflètent son appel à une résolution pacifique et constructive des tensions pour éviter une fracture durable au sein de la région.
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MARIAGE ET ECART D’AGE, UNE QUESTION QUI DIVISE LES DAKAROIS
L’écart d’âge dans le mariage continue de faire couler beaucoup d’encre et de susciter des débats passionnés, notamment sur les réseaux sociaux. Ce débat reflète une société sénégalaise en pleine mutation
L’écart d’âge dans le mariage continue de faire couler beaucoup d’encre et de susciter des débats passionnés, notamment sur les réseaux sociaux. Ce sujet est remis au premier plan par le mariage entre Ousseynou Mbengue, jeune homme de 24 ans, et Aïssatou Diop, une voyante âgée d’une cinquantaine d’années.
Soleil digital pose le débat. Car si certains saluent une union fondée sur l’amour et le respect, d’autres pointent des différences générationnelles qui pourraient compliquer la vie conjugale. L’âge des partenaires dans le mariage soulève des opinions divergentes, façonnées par des convictions culturelles, des normes sociales et des enseignements religieux.
Ce débat reflète une société sénégalaise en pleine mutation, où les normes traditionnelles se heurtent de plus en plus à des aspirations plus individualistes et à une redéfinition des codes matrimoniaux.
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LA CÔTE D'IVOIRE ANNONCE LE DÉPART DES FORCES FRANÇAISES
Cette décision évoquée par le président Alassane Ouattara lors de son discours de fin d'année, s'inscrit dans un mouvement plus large de désengagement français du continent
(SenePlus) - Dans une allocution de fin d'année qui marque un tournant historique dans les relations franco-ivoiriennes, le président Alassane Ouattara a annoncé mardi le retrait prochain des forces militaires françaises de Côte d'Ivoire, poursuivant ainsi le recul de l'influence militaire de l'ancienne puissance coloniale dans la région.
"Dans ce contexte, nous avons décidé d'un retrait coordonné et organisé des forces françaises", a déclaré le chef d'État ivoirien, mettant en avant la modernisation des forces armées de son pays dont "les Ivoiriens devraient être fiers", selon les propos rapportés par Reuters.
Cette décision s'inscrit dans un contexte plus large de désengagement militaire français en Afrique. Selon des sources citées par l'agence Reuters en novembre, Paris envisageait déjà de réduire drastiquement sa présence militaire en Afrique de l'Ouest et centrale, prévoyant de passer d'environ 2.200 soldats actuellement à seulement 600 hommes.
Le retrait des forces françaises de Côte d'Ivoire fait suite à une série de revers diplomatiques et militaires pour la France dans la région. Depuis la fin de la période coloniale dans les années 1960, Paris a déjà dû retirer ses troupes du Mali, du Burkina Faso et du Niger, suite à des coups d'État dans ces pays et face à un sentiment anti-français grandissant.
Plus récemment encore, le Tchad, considéré comme un allié occidental majeur dans la lutte contre le terrorisme islamiste dans la région, a brutalement mis fin à son accord de coopération militaire avec la France en novembre dernier, illustrant l'ampleur du recul de l'influence française dans son ancien pré carré.
Cette nouvelle annonce du président Ouattara marque ainsi une étape supplémentaire dans la reconfiguration des relations entre la France et l'Afrique de l'Ouest, région où Paris maintient une présence militaire continue depuis les indépendances. Elle souligne également la volonté croissante des États africains d'affirmer leur souveraineté militaire et sécuritaire.