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22 novembre 2024
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L'OPPOSITION LANCE SON BOUCLIER ANTI-FRAUDE
La création de l'Alliance pour la transparence des élections, annoncée jeudi à Dakar, marque un tournant dans le cadre des législatives. Fort d'une centaine de personnalités politiques, cette plateforme entend lutter pour un processus électoral équitable
Une plateforme dénommée Alliance pour la transparence des élections (ATEL) regroupant des personnalités se réclamant de l’opposition a été officiellement mise sur pied, jeudi, à Dakar.
Une centaine de personnalités politiques ont signé la charte fondatrice de cette structure dont l’objectif est de lutter pour une processus électoral transparent et équitable.
L’Alliance pour la transparence des élections (ATEL) est une structure de concertation et de réflexion qui compte mener la bataille sur le terrain pour que les élections législatives du 17 novembre prochain, a expliqué Khalifa Sall, candidat malheureux à l’élection présidentielle du 24 mars dernier.
Il intervenait lors de la conférence de presse de lancement de la plateforme en présence de signataires de la charte fondatrice de l’ATEL.
Les membres de cette nouvelle alliance ont déploré, lors de cette rencontre avec les journalistes, l’absence de concertations sur le choix de la date de la tenue des élections législatives anticipées.
Depuis l’adoption du code électoral consensuel de 1992, le Sénégal a acquis une précieuse expérience dans l’organisation d’élections paisibles avec des résultats acceptés par les parties prenantes, ont souligné les membres de cette plateforme dans une déclaration lue devant les journalistes.
Ils estiment que rien ne peut justifier une atteinte à cette longue tradition de concertation et de consensus en insistant sur le fait que l’organisation d’un scrutin n’est pas l’apanage du seul parti ou de la coalition au pouvoir.
‘’La Constitution exige l’implication de toutes les parties prenantes’’, ont-ils rappelé.
La quasi-totalité des personnalités politique se réclamant de l’opposition ont signé l’acte fondateur de Alliance pour la transparence des élections.
L’ATEL a ainsi été lancée alors que la Direction générale des élections (DGE) a annoncé que les opérations en vue des élections législatives du 17 novembre vont démarrer le lundi 23 septembre.
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LES IMAGES DE L'ATTAQUE TERRORISTE À BAMAKO
L'aéroport Modibo Keita a tremblé sous les balles. Le fleuron de l'aviation présidentielle, symbole de puissance, s'est vu réduit à une carcasse fumante sur le tarmac
L'aube du 17 septembre à vu Bamako s'éveiller dans un cauchemar orchestré. Des ombres meurtrières se sont faufilées dans la capitale malienne, semant le chaos et la mort.
L'école de gendarmerie, sanctuaire de l'ordre, est devenue en quelques instants un enfer de flammes et de cris. Puis, comme un deuxième coup de tonnerre, l'aéroport Modibo Keita a tremblé sous les balles. Le fleuron de l'aviation présidentielle, symbole de puissance, s'est vu réduit à une carcasse fumante sur le tarmac.
Cette chorégraphie macabre, revendiquée par les sbires d'Al-Qaïda, a laissé la ville KO. Le bilan, aussi flou que glaçant, se compte en dizaines de vies fauchées.
Mais au-delà des chiffres, c'est l'audace de cette opération qui frappe. En paralysant les forces d'élite avant de frapper le cœur du pouvoir, les assaillants ont démontré une stratégie aussi efficace que terrifiante.
Cette attaque, survenant dans le sillage d'une cuisante défaite militaire dans le Nord, sonne comme un sinistre rappel : le Mali, malgré ses efforts, reste prisonnier d'une spirale de violence dont l'issue semble, plus que jamais, incertaine.
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AL-QAÏDA FRAPPE AU CŒUR DU MALI
Bamako, longtemps épargnée, a subi un assaut sans précédent ce mardi. Les jihadistes ont frappé simultanément deux cibles névralgiques de la capitale. Les forces russes, déployées pour sécuriser le pouvoir, se révèlent impuissantes
Dans une démonstration de force inédite, Al-Qaïda a frappé simultanément ce mardi, deux sites stratégiques à Bamako, la capitale malienne. Selon le décryptage du spécialiste des mouvements jihadistes Wassim Nasr pour France 24, ces attaques marquent un tournant dans la stratégie du groupe terroriste au Sahel.
À l'aube du 17 septembre, l'école de gendarmerie et la base aérienne militaire 101 ont été la cible de tirs nourris. Le timing n'est pas anodin : ces assauts coïncident avec l'anniversaire de l'Alliance du Sahel et de la gendarmerie malienne.
Le bilan reste flou, mais plusieurs élèves gendarmes auraient perdu la vie. Cette opération audacieuse souligne la vulnérabilité croissante de Bamako face à la menace jihadiste.
Fait notable, Al-Qaïda cible préférentiellement les installations militaires, notamment les civils. Cette approche pourrait viser à rallier le soutien populaire, analyse Nasr.
Ces attaques s'inscrivent dans un contexte d'expansion alarmante des groupes jihadistes au Sahel, Al-Qaïda et l'État islamique se contestant le contrôle de vastes territoires jusqu'aux portes des pays du Golfe de Guinée.
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AMADOU SALL ACCUSE LE RÉGIME DE DIOMAYE DE GESTION CLANDESTINE
"Je ne crois pas à la parole du président". L'ancien Garde des Sceaux dresse un tableau peu flatteur des débuts du nouveau pouvoir. Il remet en cause la crédibilité des accusations de mauvaise gestion et la "démarche unilatérale" quant aux législatives
L'ancien ministre de la Justice et vice-président du Parti des Libéraux et Démocrates, Me Amadou Sall, a lancé une salve de critiques à la rencontre du nouveau régime lors de son intervention sur la TFM, lundi 16 septembre 2024.
Au cœur de ses reproches : le manque de transparence et de concertation. Bien qu'il salue la création du pôle judiciaire financier, Sall dénonce l'absence de dialogue dans sa mise en place, craignant une possible "chasse aux sorcières".
L'avocat remet également en question la crédibilité des accusations de mauvaise gestion financière, exigeant des preuves tangibles plutôt que de simples allégations. "Je ne crois pas à la parole du président de la République", a-t-il tranché, pointant du doigt des incohérences entre les promesses et les actions du pouvoir.
Concernant les prochaines législatives, Sall alerte sur le risque d'une démarche unilatérale du gouvernement, appelant à un retour au consensus qui a historiquement caractérisé les échéances électorales au Sénégal.
Enfin, l'ancien ministre qualifie les débats sur l'abrogation de la loi d'amnistie de « politique politicienne », réclamant des enquêtes approfondies sur les violences passées avant toute décision.
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SERIGNE MOUSTAPHA SY DÉFIE SONKO
Le guide moral des moustarchidines lance une attaque frontale contre son allié politique. Des accusations de négligence aux menaces électorales, il n'a pas mâché ses mots à l'endroit du Premier ministre
(SenePlus) - Lors de la nuit du Gamou à Tivaouane, Serigne Moustapha Sy, guide moral des moustarchidines, a créé la surprise en critiquant ouvertement son allié politique, le Premier ministre Ousmane Sonko. Le chef religieux a exprimé son mécontentement face à l'attitude du chef de Pastef, qui aurait visité Tivaouane à plusieurs reprises sans lui rendre visite.
"Il ne peut pas me faire chanter. S'il est encore en vie j'y ai joué un grand rôle. Il cherche à m'ignorer mais je l'attends aux prochaines élections législatives", a a déclaré Serigne Moustapha Sy, visiblement irrité.
Le guide des moustarchidines a également révélé avoir joué un rôle crucial dans la protection de Sonko lors d'un moment critique : "Quand il était plongé dans le coma, c'est moi qui ai appelé le président Wade afin qu'il (Sonko) et Pape Alé Niang soient pris en charge parce que j'avais l'information que le régime voulait les liquider".
Cette sortie intervient dans un contexte déjà tendu au sein de la coalition Yewwi Askan Wi, dont font partie les deux hommes. Serigne Moustapha Sy a annoncé son intention de régler ses comptes lors des prochaines élections législatives, prévues pour le 17 novembre.
Malgré ces critiques envers Sonko, le guide religieux a exprimé son soutien au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, estimant qu'il "à la volonté de mettre le pays sur les rails de l'émergence".
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L'ESCLAVAGE EN AFRIQUE, UNE HISTOIRE À RÉÉCRIRE
L'historien sénégalais Ibrahima Thioub lève le voile sur une vérité dérangeante à propos de la traite négrière. Lors d'une conférence en Allemagne, il a exposé la connivence troublante entre certaines élites africaines et les marchands européens
Il y a quatre ans, le professeur Ibrahima Thioub, ancien recteur de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), a secoué les consciences lors d'une conférence au prestigieux Centre Marc Bloch en Allemagne.
Dans un exposé captivant, l'historien sénégalais a démystifié les idées reçues sur l'esclavage en Afrique. Selon lui, la traite négrière ne peut se résumer à une simple opposition entre Africains et Européens. Il a révélé l'existence d'une connivence troublante entre certaines élites africaines et les entreprises européennes.
Thioub a souligné comment la catégorisation raciale des esclaves comme « noirs » a servi à justifier ce commerce inhumain, effaçant l'histoire et l'identité des individus affirmés.
L'abolition de l'esclavage par la France en 1848 n'a pas mis fin à la pratique dans les colonies africaines, illustrant un fossé entre la loi et la réalité sur le terrain.
Le professeur a appelé les historiens à la vigilance face aux discours mémoriels, qu'ils émanent des anciennes élites ou des descendants d'esclaves, pour produire une analyse historique rigoureuse.
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SÉNÉGAL, L’ILLUSION DÉMOCRATIQUE
Un exécutif hypertrophié dont le chef se mêle de tout et ne répond de rien, des députés qui se croient tenus de servir le prince au lieu du peuple, une justice à l'indépendance questionnable. Entretien avec le professeur Abdoulaye Dieye
Quoique l’ordre constitutionnel au Sénégal n’ait jamais été rompu depuis les indépendances en 1960, contrairement à presque tous les autres pays du continent, la démocratie sénégalaise traîne tout de même quelques tares congénitales qui ont pour noms : l’hyper présidentialisme, la difficulté de contrôle de l'action gouvernementale par le Parlement, la quasi-absence de l'empreinte du citoyen dans l'action publique ou encore la persistance de la mauvaise gouvernance, pas souvent sanctionnée et qui rend de facto, inutile le travail des corps de contrôle, faute d’une obligation de reddition des comptes non politisée. De plus en plus d’observateurs exposent ces tares démocratiques. C’est le cas du Pr Abdoulaye Dieye, enseignant à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, membre de Sursaut citoyen et expert ayant travaillé sur l’élaboration du Pacte national de bonne gouvernance.
Un exécutif hypertrophié dont le chef se mêle de tout et ne répond de rien, un parlement qui peine à contrôler l'action du gouvernement auquel il se croit obligé d'être soumis, y compris contre les intérêts du peuple et les prescriptions de la loi, une justice à l'indépendance questionnable, le citoyen souverain qui, pour toute réponse à ses revendications, reçoit de généreux coups de cross et de matraque au meilleur des cas, si ce n’est des balles mortelles au pire des cas… Des organes de contrôle qui font un travail sérieux et dont les rapports ne sont pas suivis d’effets quand il est fait état de mauvaise gestion. Ce sont autant de tares de la démocratie sénégalaise et qui mérite cette correction. C’est dans la perspective de cette modernisation de la démocratie que l’idée du Pacte est né. Un outil de bonne gouvernance signé par plus de la moitié des candidats à la dernière présidentielle, dont le président élu.
Seulement, après la signature, la mise en application doit suivre ou tout au moins, le président et/ou ses collaborateurs auraient du prendre langue avec les initiateurs afin d’étudier les modalités de mise en œuvre. Mais curieusement, le président n’a pas l’air de s’en préoccuper. Dans cette entrevue accordée à SenePlus autour du Pacte, le Pr Abdoulaye Dieye regrette le silence anesthésiant du président Diomaye Faye qui n’a pas daigné tout au moins donner une réponse à deux correspondances à lui adressées par la coalition de la société civile qui a élaboré le pacte de bonne gouvernance démocratique. En clair, pour l’universitaire, c’est moins le non-démarrage de la mise en œuvre que la distance que le président semble prendre vis-à-vis de la société civile qui fait ce travail intellectuel pour le pays.
Le Sénégal doit se rendre à l’évidence d’une chose. Avec ses élections régulières et ses alternances entamées depuis 2000, après 40 ans du pouvoir socialiste, ce n’est pas suffisant pour être une grande démocratie, le pays a beau être cité comme modèle de démocratie. Le pays de la teranga peine à passer le cap de cette démocratie formelle, procédurière et électoraliste. Certaines personnalités dont des sachants se montrent plus exigeantes et critiques envers l’expérience démocratique du pays. Pour le Pr Abdoulaye Dieye, d’apparence, le Sénégal donne l’air d’une démocratie majeure. Mais il n'en est rien, car la réalité est bien plus nuancée même si le prof de droit reconnaît que des instruments juridiques et institutionnels sont en place pour que le pays soit une grande démocratie.
La réalité est que, entre le prévu et le vécu, l’écart est loin d’être ténu. Il est au contraire abyssal. C’est fort de ce tableau qu’il y a quelques mois, au cours d’une réunion de Sursaut citoyen, Me Mame Adama Gueye assenait sans ambages que : « Nous n’avons pas de démocratie, nous n’avons pas d’État de droit, nous n’avons pas de justice…». Ce réquisitoire contre l’organisation institutionnelle du Sénégal rejoint peu ou prou la critique du Premier ministre malien Choguel Kokala Maiga qui lors de la visite du PM sénégalais Ousmane Sonko, à Bamako a affirmé que « la démocratie sénégalaise est théorique ». Toutes ces critiques ne sont pas irrecevables.
Cependant, le Sénégal a une opportunité unique de se repositionner pour atteindre l’idéal démocratique. Et la solution est vite trouvée. C’est le pacte national de bonne gouvernance démocratique. Un document synoptique préconisant la refondation des institutions. Le Pacte qui émane des conclusions des Assises nationales de 2009 et du rapport de la commission nationale de réforme des institutions de 2013.
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LE CODE NOIR SUR GRAND ÉCRAN
"Ni chaînes ni maîtres" propulsent le spectateur au cœur de l'enfer de l'esclavage, sans concession ni artifice. Simon Moutaïrou signe un premier long-métrage ambitieux qui ose affronter les démons du passé colonial français
Le 18 septembre 2024, le cinéma français s'apprête à vivre un moment historique avec la sortie de "Ni chaînes ni maîtres". Premier long-métrage consacré à l'esclavage dans l'Hexagone, ce film audacieux du réalisateur Simon Moutaïrou plonge le spectateur au cœur du XVIIIe siècle sur l'île Maurice.
L'histoire suit un esclave en fuite, incarné par la star sénégalaise Ibrahima Mbaye, dans sa quête désespérée pour retrouver sa fille et mener la résistance contre l'oppression coloniale. Face à lui, Camille Cottin campe une chasseuse d'esclaves impitoyable, tandis que Benoît Magimel incarne un propriétaire de plantation conforme à la lettre le tristement célèbre Code noir.
Fruit de deux années de recherches minutieuses, "Ni chaînes ni maîtres" ose montrer sans fard la brutalité de l'esclavage tout en évitant l'écueil du sensationnalisme gratuit. Le film s'inspire notamment des écrits du poète Édouard Glissant pour explorer le concept de "marronnage", cette fuite vers la liberté qui a laissé une empreinte indélébile dans la mémoire collective.
Avec ce projet ambitieux, le cinéma français rattrape enfin son retard sur ses homologues américains dans le traitement de cette période sombre de l'Histoire. "Ni chaînes ni maîtres" s'annonce comme une œuvre percutante, destinée à marquer les esprits et à éduquer les nouvelles générations sur un chapitre longtemps occulté du passé colonial français.
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UN VOYAGE MILLÉNAIRE TOUJOURS VIVANT
Ils viennent de France, du Sénégal et d'ailleurs, chaussures usées et sac à dos fatigué. Leur quête ? Atteindre la tombe de Saint Jacques, au bout d'un chemin parsemé de défis, de révélations et portés par leur foi
Saint Jacques de Compostelle, joyau de la Galice espagnole, continue d'attirer des milliers de pèlerins du monde entier. Cette année encore, fidèles et aventuriers convergents vers ce haut lieu de la chrétienté, marchant sur les pas de l'apôtre Saint Jacques.
Au cœur de la vieille ville, la majestueuse cathédrale romane domine le paysage. Son célèbre Portail de la Gloire accueille les voyageurs épuisés mais exaltés. Ils arrivent de France, du Sénégal et d'ailleurs, portés par leur foi et le défi personnel.
Ce pèlerinage séculaire, loin d'être obsolète, connaît un regain d'intérêt. Il invite à la réflexion sur la transmission de la foi dans un monde moderne et rappelle l'importance du patrimoine religieux européen.
BAYE MBAYE, LA NOUVELLE VOIX D'OR DES CHANTS RELIGIEUX
Héritier d'une tradition séculaire, ce prodige de 16 ans transforme chaque mélodie en une expérience transcendante. Formé dès le berceau à l'art du panégyrique, il porte en lui l'héritage d'une lignée de maîtres
Dans les ruelles sablonneuses de Tivaouane, une étoile montante illumine désormais le firmament musical sénégalais. Baye Mbaye, jeune prodige au timbre mielleux, bouleverse le paysage des chants religieux avec une ferveur qui transcende les générations.
Héritier d'une lignée de chanteurs sacrés, ce petits-fils de maître coranique a stupéfié le public lors de sa première apparition au stade de Tivaouane. Son interprétation magistrale d'un poème panégyrique a marqué les esprits, révélant un talent brut façonné dès l'âge tendre de deux ans.
Guidé par son oncle, véritable mentor et gardien des secrets ancestraux, Baye Mbaye allie tradition et modernité. Sa capacité de mémorisation hors du commun et sa voix envoûtante en font déjà l'un des espoirs les plus prometteurs de sa génération.
Malgré un succès fulgurant, le jeune virtuose garde les pieds sur terre, fidèle aux valeurs de sa famille. Porté par une ambition sans limite, Baye Mbaye aspire à gravir les sommets de son art, promettant de faire vibrer les cœurs au rythme de ses mélodies sacrées pour les années à venir.