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22 novembre 2024
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MARÉE BASSE SUR L'AVENIR
Le Sénégal, pays de pêcheurs fiers, voit son identité marine s'effriter. Chaque vague qui frappe ses côtes emporte un peu plus l'espoir d'un peuple. Chalutiers étrangers, accords de pêche douteux, flotte chinoise invasive : les prédateurs sont légion
Au large des côtes sénégalaises, une tragédie silencieuse se joue. Les eaux jadis poissonneuses de l'Atlantique se vident, victimes d'une razzia sans précédent. Chalutiers étrangers, accords de pêche douteux, flotte chinoise invasive et usines de farine de poissons voraces : les prédateurs sont légion.
Face à cette marée destructrice, les pêcheurs artisanaux sénégalais luttent, impuissants. Leurs filets, autrefois gorgés de vie marine, remontent désespérément vides. Les femmes transformatrices, piliers de l'économie locale, voient leur gagne-pain s'évaporer.
Cette catastrophe écologique engendre un drame humain. Les villages côtiers se vident de leurs forces vives. Les jeunes, privés d'avenir, risquent leur vie sur des embarcations de fortune, rêvant d'un eldorado européen.
Le Sénégal, pays de pêcheurs fiers, voit son identité marine s'effriter. Chaque vague qui frappe ses côtes emporte un peu plus l'espoir d'un peuple. Tandis que les poissons disparaissent, c'est tout un pays qui lutte pour ne pas sombrer dans l'oubli.
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AIDE INTERNATIONALE, LE PIÈGE DORÉ
223 milliards de dollars ont été versés en 2023, un montant record qui soulève des questions. Fatou Elise Ba, chercheuse à l'IRIS, décrypte les enjeux cachés de cette générosité apparente
Dans un entretien sur France 24, Fatou Elise Ba, chercheuse à l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), décortique les enjeux de l'aide internationale.
Avec un montant record de 223 milliards de dollars en 2023, l'aide internationale soulève des questions cruciales. Instrument de soft power des pays occidentaux ou véritable soutien aux nations en difficulté ? La réponse n’est pas simple.
Ba met en lumière les défis auxquels est confronté ce système, héritage de l'ère coloniale. Elle pointe du doigt les pratiques néocoloniales qui persistent et appellent à une refonte du modèle.
La chercheuse souligne l'importance croissante des organisations locales dans les pays bénéficiaires. Cependant, elle note que les intérêts des donateurs dictent encore largement la distribution de l'aide.
Un point crucial émerge : les « crises oubliées », principalement en Afrique, restent dans l’ombre médiatique et politique. Fatou Elise Ba plaide pour une répartition plus équitable des ressources et une attention portée à ces situations critiques.
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LE JOOLA, LEÇONS OUBLIÉES ?
22 ans après le naufrage, le journaliste Oumar Diaw secoue les consciences sur la RTS. Entre devoir de mémoire et questionnements sur la sécurité, sa chronique interpelle. Le temps passe, mais les leçons sont-elles vraiment apprises ?
À l'occasion de la commémoration du naufrage du bateau Le Joola, le 26 septembre 2024, le journaliste Oumar Diaw livre une chronique poignante sur les ondes de la RTS. Vingt-deux ans après cette tragédie maritime qui a coûté la vie à près de 2000 personnes, Diaw s'interroge sur les enseignements tirés.
Dans sa chronique, le journaliste sénégalais dresse un constat alarmant : malgré les promesses et les résolutions prises au lendemain de la catastrophe, la culture de la sécurité peine à s'imposer dans le secteur des transports. "Qu'est-ce qui a enterré ou noyé cet élan hardi ?", s'interroge-t-il, pointant du doigt la persistance d'une certaine légèreté face aux règles de sécurité.
Diaw évoque également le dilemme entourant l'épave du Joola, qui repose toujours au fond de l'océan. Faut-il la renflouer ou la laisser comme sépulture sous-marine ? Cette question soulève des enjeux mémoriels cruciaux.
Le journaliste conclut sur une note à la fois solennelle et interpellative : "Rien que pour le sacrifice des naufragés, nous avons cette obligation de mourir autrement que par une imprudence coupable." Un appel vibrant à la responsabilité collective, alors que le mémorial dédié aux victimes se dresse désormais face à l'estuaire, symbole d'une mémoire qui ne doit pas sombrer dans l'oubli.
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LE MALI FUSTIGE L'ALGÉRIE À LA TRIBUNE DE L'ONU
Le colonel Maïga a notamment qualifié le ministre algérien des Affaires étrangères et le représentant permanent de l'Algérie auprès de l'ONU d'"énergumènes diplomatiques", les accusant d'ignorer l'histoire commune entre les deux pays
Lors de la 79ᵉ session ordinaire de l'Assemblée générale des Nations unies, le colonel Abdoulaye Maïga, représentant du Mali, a livré un discours musclé, pointant du doigt l'ingérence algérienne dans les affaires maliennes.
Dans son allocution, le vice-Premier ministre malien a vivement réagi aux récentes déclarations des responsables algériens. Il a notamment qualifié le ministre algérien des Affaires étrangères et le représentant permanent de l'Algérie auprès de l'ONU d'"énergumènes diplomatiques", les accusant d'ignorer l'histoire commune entre les deux pays et la géographie de la région.
Maïga a fermement rejeté les commentaires du ministre algérien sur la nécessité d'une solution politique au Mali, rappelant que "nul ne peut aimer le Mali plus que les Maliens". Il a également dénoncé les propositions du représentant permanent algérien concernant les présomptions de frappes de drones ayant fait des victimes civiles, les qualifiant d'"accusations graves et infondées".
Le colonel a déclaré que : "le Mali exige de ces deux énergumènes diplomatiques qu'ils cessent d'entrer dans l'histoire à reculon." Il a souligné que ces responsables semblaient ignorer "la contribution exceptionnelle du Mali à la guerre de libération algérienne".
Dans un geste symbolique fort, Maïga a répété trois fois cette exigence, martelant que l'Algérie ne devait pas considérer le Mali "comme une wilaya", c'est-à-dire une province algérienne.
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SEYDOU GUEYE RÉPOND À OUSMANE SONKO
"On n'est pas loin de la manipulation". Face aux allégations de falsification des chiffres macroéconomiques, le porte-parole de l'APR dénonce une manœuvre électoraliste, promettant des "éléments factuels d'explication" prochainement
Vendredi 27 septembre au soir, sur les ondes de la TFM, Seydou Gueye, porte-parole de l'Alliance pour la République (APR) et ancien secrétaire général du gouvernement sous l'ère Macky Sall, a vivement réagi aux récentes accusations du Premier ministre Ousmane Sonko.
Face aux allégations de falsification des chiffres macroéconomiques, Gueye a contre-attaqué avec véhémence : "C'est surréaliste, c'est inacceptable. On n'est pas loin de la manipulation." Il a souligné l'impossibilité d'une telle machination à l'échelle nationale et internationale, impliquant les institutions financières mondiales.
"Nous donnerons les éléments factuels d'argumentation et d'explication", a-t-il promis, annonçant une riposte imminente de l'ancien gouvernement. Gueye met en garde contre les conséquences de ces accusations sur la crédibilité du Sénégal : "Nous sommes complètement dégradés aujourd'hui sur le circuit financier mondial."
Concernant la gestion de Macky Sall, il a reconnu des difficultés tout en rejetant l'idée de malversations systémiques : "Il peut y avoir des fautes de gestion, il peut même y avoir des détournements, mais de là à parler de malversations... "
Dans un retour inattendu, Gueye a repris à son compte un ancien argument d'Ousmane Sonko, appelant à "donner la majorité parlementaire à l'opposition" lors des prochaines législatives qualifiées de cruciales pour le pays.
Malgré les départs au sein de l'APR, Seydou Gueye affiche sa confiance : "L'APR a un palmarès électoral. Sur 10 participations aux élections, elle en a gagné 9." Il a minimisé l'impact des défections, préférant souligner les nouvelles alliances, notamment avec le PDS.
Discours touchant du Premier Ministre Ousmane Sonko levée du corps Amadou Maktar Mbow
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LES AVEUX EXPLOSIFS DE BOURGI SUR LA FRANÇAFRIQUE
Dans son livre "Ils savent que je sais tout – Ma vie en Françafrique", cet ancien conseiller politique balance sans retenue sur les pratiques occultes qui ont longtemps régi les rapports entre l'Hexagone et ses anciennes colonies
Dans une interview explosive accordée à France 24, Robert Bourgi, figure emblématique des relations franco-africaines, lève le voile sur les dessous troublants de la Françafrique. À l'occasion de la sortie de son livre "Ils savent que je sais tout – Ma vie en Françafrique" (éditions Max Milo), cet ancien conseiller politique balance sans retenue sur les pratiques occultes qui ont longtemps régi les rapports entre l'Hexagone et ses anciennes colonies.
Bourgi dépeint un système bien rodé de financement politique, où les valises de billets transitaient des palais africains vers les coffres des partis français. Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy, mais aussi Laurent Gbagbo : aucune figure politique n'échappe à ses révélations incendiaires. L'ancien homme de l'ombre raconte comment des millions de dollars ont irrigué les campagnes présidentielles françaises, avec la complicité des chefs d'État africains.
Mais au-delà du scandale financier, c'est le cynisme diplomatique qui frappe. Bourgi rapporte les mots glaçants de Sarkozy menaçant de « vitrifier » Gbagbo lors de la crise ivoirienne, illustrant la brutalité des rapports de force.
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TIKTOK ET LE MIRAGE DE LA MIGRATION
Chaque jour, des dizaines de jeunes sénégalais quittent tout, hypnotisés par les sirènes numériques d'une meilleure vie en Europe. Mais derrière les filtres et la musique entraînante se cache une traversée mortelle
Les réseaux sociaux ont changé la façon dont les gens migrent. Au Sénégal, de nombreux jeunes utilisent TikTok pour entrer en contact avec ceux qui sont arrivés avec succès en Espagne. Mais la route à travers l'Atlantique est souvent beaucoup plus difficile que ce qui est présenté en ligne.
Ce film suit deux amis essayant de réaliser leur rêve européen.