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23 novembre 2024
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EL HADJI MALICK SY, L'ÉTOILE DE TIVAOUANE
Érudit visionnaire, il a façonné l'âme du pays en semant les graines de la connaissance et de la spiritualité. Son héritage, plus vivant que jamais, continue d'illuminer les cœurs et les esprits bien au-delà des frontières de Tivaouane
Dans le firmament de l'Islam sénégalais, une étoile brille d'un éclat particulier : El Hadji Malick Sy. Né en 1855, cet homme exceptionnel a transformé le paysage spirituel de l'Afrique de l'Ouest avec la force tranquille de son savoir et la profondeur de sa foi.
Dès sa jeunesse, Malick Sy se distingue par son soif de connaissance. Il sillonne le Sénégal, absorbant la sagesse des maîtres. Mais c'est à Tivaouane qu'il plante les racines de son œuvre monumentale.
Érudit, enseignant, écrivain : Malick Sy endosse tous les rôles avec une grâce qui force l'admiration. Les jambes du fils ? Une armée de disciples, des écoles coraniques essaimées à travers le pays, et des ouvrages qui résonnent encore aujourd'hui dans le cœur des fidèles.
Plus qu'un simple guide religieux, El Hadji Malick Sy incarne l'essence même de l'islam soufi : ouverture, fraternité, générosité. Son amour pour le Prophète Muhammad transpire dans chacun de ses actes, dans chacune de ses paroles.
Parti rejoindre son créateur en 1922, Malick Sy continue pourtant de vivre. Dans les rues de Dakar qui portent son nom, dans les zawiyas où l'on récite ses poèmes, dans les cœurs des Sénégalais qui, chaque année, célèbrent la naissance du Prophète en son honneur.
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LA JUSTICE FRANÇAISE, BRAS ARMÉS DE LA FRANÇAFRIQUE ?
Alors que Mahamat Déby se rapproche de la Russie, le Parquet National Financier sort ses griffes. Une enquête sur les biens mal acquis du président tchadien est lancée, après des années de complaisance vis-à-vis de ce régime dynastique
Le Tchad, longtemps fidèle pion de la France en Afrique, fait aujourd'hui l'objet d'une enquête du Parquet National Financier (PNF) sur les biens mal acquis de son président, Mahamat Déby. Coïncidence ? Pas si sûr.
Alors que le jeune dictateur tchadien flirte ouvertement avec la Russie de Poutine, Paris semble brandir la menace judiciaire comme une épée de Damoclès. Une volte-face surprenante quand on sait que pendant des décennies, la justice française a fermé les yeux sur les exactions du clan Déby.
De l'esclavage moderne aux assassinats d'opposants, en passant par le financement occulte des campagnes électorales françaises, le régime tchadien bénéficiait d'une impunité totale. La France, chantre autoproclamée des droits de l'Homme, préférait alors protéger ses intérêts géostratégiques plutôt que de faire justice.
Aujourd'hui, le réveil soudain du PNF sonne comme une tentative désespérée de l'Élysée de garder la main sur son ancien "meilleur élève" africain. Une manœuvre qui illustre parfaitement les travers de la Françafrique : une justice à géométrie variable, instrumentalisée au gré des intérêts diplomatiques.
Cette affaire pose une question cruciale : la France est-elle prête à sacrifier son image et ses valeurs sur l'autel de son influence en Afrique ?
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LE VISA SCHENGEN, FORTERESSE EUROPEENNE AUX FRAIS DES AFRICAINS
90 euros pour un espoir. 27% de chances d'être rejeté. 56 millions d'euros perdus en 2023. Derrière ces chiffres, le visa Schengen dessine une frontière invisible mais bien réelle entre l'Europe et l'Afrique
L’Europe se barricade, et c’est l’Afrique qui paie la facture. En 2024, le rêve européen coûte plus cher que jamais aux Africains, avec des frais de visa Schengen grimpant à 90 euros. Mais le véritable scandale ? C'est le taux de refus astronomique de 27% pour les demandeurs africains, transformant ces frais non remboursables en une véritable taxe sur l'espoir.
Imaginez : 56,3 millions d'euros ont quitté les poches africaines en 2023, remplissant les caisses européennes pour des visas refusés.
Le système est impitoyable : des dossiers kafkaïens, des frais qui s'accumulent, et au bout du compte, souvent un "non" sec et coûteux. Pour beaucoup d'Africains, ces 90 euros représentent un mois de salaire, parti en fumée sur l'autel de la "forteresse Europe".
Face à cette injustice, une question brûlante se pose : l'Afrique devrait-elle riposter par la réciprocité ? Imposer aux Européens le même parcours du combattant financier et administratif ? Certains y voient une justice poétique, d'autres craignent les répercussions économiques.
Une chose est sûre : le système actuel creuse un fossé d'incompréhension et de ressentiment entre les deux continents.
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LE PORT DE DAKAR, UNE MINE D'OR ROULANTE
Derrière véhicule chaque importé se cache une manne financière pour l'État sénégalais. En modernisant ses procédures, le pays a réussi à transformer un simple flux commercial en une source de revenus colossale
Le Port autonome de Dakar, véritable porte d'entrée du Sénégal, se révèle être une source insoupçonnée de richesses pour le pays. Chaque année, des milliers de véhicules débarquent sur ses quais, transformant le port en un gigantesque parking à ciel ouvert. Mais ne vous y trompez pas, ce ballet incessant de voitures cache une réalité bien plus lucrative.
En effet, la modernisation du processus de dédouanement et d'immatriculation a permis de faire bondir les recettes de l'État. Le guichet unique des véhicules, fleuron de la digitalisation douanière, a permis de collecter la somme astronomique de 109 milliards de francs CFA en seulement un an et demi. Une augmentation fulgurante de 20 milliards par rapport à l'année précédente !
La Direction des Impôts et Domaines n'est pas en reste, avec des recettes issues des mutations de véhicules qui ont presque doublé en quatre ans, passant de 4,8 milliards en 2019 à 7,5 milliards en 2023. Au total, ce sont plus de 30 milliards de francs CFA qui ont été engrangés sur cette période.
Ces chiffres vertigineux montrent à quel point le secteur automobile est devenu un véritable moteur économique pour le Sénégal. Cependant, cette manière financière soulève aussi des questions sur l'avenir du parc automobile national, vieillissant et en urgent besoin de renouvellement. Le pays saura-t-il concilier cette poule aux œufs d'or avec les impératifs de sécurité routière et de protection de l'environnement ?
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SONKO DÉFIE L'OPPOSITION
Le Premier ministre confronté à une motion de censure, contre-attaque avec audace. Il laisse planer le doute sur l'avenir de l'Assemblée nationale. "D'ici le 12 'septembre', ces gens auront autre chose à faire que d'être députés", a-t-il lâché ce mercredi
Dans une déclaration ce mercredi 4 septembre 2024, le Premier ministre Ousmane Sonko a rejeté l'idée d'une motion de censure agitée contre son gouvernement.
"Il n'y aura pas de motion de censure", a-t-il affirmé avec assurance, balayant ainsi la menace qui plane sur son gouvernement depuis l'annonce du député de la majorité parlementaire Abdou Mbow. Ce dernier est passé à l'acte, en déposant avec ses collègues, une motion de censure sur sur la table du président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, hier.
Sonko n'a pas mâché ses mots envers ses détracteurs, les qualifiant de "politiciens complètement dépassés par les événements" et soutenus par "leur presse".
Le Premier ministre a profité de cette occasion pour esquisser sa vision de l'avenir. Il a souligné la nécessité de moderniser l'administration publique et de la mettre au service du développement national. Il a également évoqué l'importance de réformer certaines pratiques au sein de la fonction publique, suggérant que des changements significatifs sont à venir.
D'un ton provocateur, il a prédit qu'après le 12 septembre, ses opposants "auront autre chose à faire que d'être députés à l'Assemblée nationale". Cette déclaration laisse entrevoir une possible dissolution de l'Assemblée nationale par le président de la République Bassirou Domaye Faye dans les prochains jours, telle que prévue par la Constitution.
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L'ARME SECRÈTE DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE
En 48 heures, la motion de censure peut faire basculer le destin d'un gouvernement. De Senghor à Macky, aucun président n’a été à l’abri de cette menace. Une seule fois, elle a réussi à renverser une équipe gouvernementale
Au cœur de la démocratie sénégalaise se joue parfois un ballet politique intense : la motion de censure. Tel un duel entre David et Goliath, l'Assemblée nationale peut faire vaciller le colosse gouvernemental. C'est le pouvoir fascinant de la motion de censure, arme ultime de l'opposition.
Depuis l'indépendance, ce scénario a été joué cinq fois au Sénégal. Une seule fois, en 1962, le coup de théâtre a réussi, renversant le gouvernement de Mamadou Dia sous Senghor. Depuis, tel un serpent de mer, la motion de censure ressurgit régulièrement, tenant en haleine la nation.
De Diouf à Wade, en passant par Macky, chaque président a vu son gouvernement défier. Mais l'exécutif a toujours résisté. En cas de succès, le président aurait 14 jours pour nommer un nouveau Premier ministre, sous peine de voir l'Assemblée dissoute.
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ABDOU MBOW VEUT FAIRE TOMBER LE GOUVERNEMENT
Le député de l'opposition promet de déposer dès demain une motion de censure contre le gouvernement accusé d'être "empêtré dans des scandales". Il pointe également le "refus" du Premier ministre de présenter sa déclaration de politique générale
Le député Abdou Mbow a fait une annonce retentissante ce lundi 2 septembre 2024, déclarant qu’une motion de censure sera déposée dès demain contre le gouvernement en place. Cette initiative vise à provoquer une chute du gouvernement et à remettre en question la gestion actuelle du pays.
Abdou Mbow, figure de l’opposition, a précisé que cette motion de censure est une réponse au refus du premier ministre de venir faire sa déclaration de politique générale. Selon lui, la situation actuelle ne permet plus de faire confiance à l’équipe en place, d’où la nécessité de ce geste fort.
« Je voudrai insister sur la violation de la constitution par le premier ministre qui n’a pas voulu faire sa déclaration de politique générale, qui n’a pas voulu que les institutions que nous incarnons soient respecter. Un gouvernement qui est aujourd’hui dans des scandales. Après tout ce constat dès demain à la première heure avec mon groupe, je vais déposer une motion de censure pour faire tomber le gouvernement » déclare-t-il
La motion de censure, qui sera déposée demain, devra être soutenue par une majorité des députés pour que le gouvernement soit effectivement renversé. Abdou Mbow a toutefois exprimé sa confiance en la capacité de l’opposition à rallier suffisamment de parlementaires pour faire aboutir cette démarche.
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MOUSSA BALA FOFANA FAIT LE MÉNAGE INSTITUTIONNEL
"Acte manqué", "créations politiques", "gaspillage"... Le ministre de l'Urbanisme dresse un réquisitoire sévère contre les institutions héritées de l'ancien régime. Il promet une nouvelle ère pour l'urbanisme et la gouvernance territoriale
Ce dimanche 1er septembre 2024, le ministre de l'Urbanisme, Moussa Bala Fofana, a fait des révélations fracassantes lors de son passage à l'émission "Jury du dimanche" (JDD) sur iTV. Sans détour, il a dressé un bilan sévère des institutions héritées du régime précédent.
Le Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) et le Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) sont dans le viseur du gouvernement. Fofana a qualifié ces institutions de "créations politiques" coûtant 15 milliards FCFA aux contribuables. "Ces fonds pourraient construire des centaines de logements sociaux", a-t-il martelé.
L'Acte 3 de la décentralisation n'a pas non plus été épargné. Le ministre l'a ouvertement qualifié d'"acte manqué", promettant une refonte totale de la gouvernance territoriale.
Le ministre a par ailleurs esquissé les contours d'une politique ambitieuse en matière de logement et d'aménagement urbain.
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ABDOULAYE SEYDOU SOW DÉFEND L'HÉRITAGE DE MACKY SALL
L'ancien ministre livre un plaidoyer passionné pour les douze années de gouvernance de son mentor. Chiffres à l'appui et loyauté chevillée au corps, il s'érige en rempart contre les critiques du nouveau régime
Ce dimanche 1er septembre 2024, l'ancien ministre Abdoulaye Seydou Sow a fait une apparition remarquée dans l'émission "Jury du dimanche" sur RFM. Il a farouchement protégé l'héritage de l'ancien président Macky Sall, tout en lançant des piques acérées au nouveau gouvernement.
Dans un contexte politique tendu, Sow a mis en avant la publication d'un livre bilan intitulé "Macky Sall : 12 ans à la tête du Sénégal", véritable plaidoyer pour l'ancien régime. Il a vanté les réalisations de Macky Sall dans divers domaines, de l'agriculture aux infrastructures, en passant par l'énergie.
L'ancien ministre n'a pas mâché ses mots concernant le rejet du projet de dissolution de certaines institutions par la commission des lois de l'Assemblée nationale. Il y voit une victoire de l'État de droit contre ce qu'il qualifie de "jeux politiques" du nouveau pouvoir.
Sow a également évoqué dans la polémique opposant le ministère des Sports à la Fédération sénégalaise de football. Vice-président de cette dernière, il a défendu bec et ongles l'autonomie du mouvement sportif face aux velléités de contrôle du gouvernement.
Enfin, dans un geste politique fort, l'invité de Babacar Fall a réaffirmé sa loyauté indéfectible envers Macky Sall, déclarant rester à ses côtés «tant qu'il est en vie politique».
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LE GOUVERNEMENT SONKO JUGÉ SANS ÉLÉGANCE
Babacar Abba Mbaye passe au crible la politique du nouveau pouvoir. De la dissolution des institutions à la "traque fiscale", son réquisitoire n'épargne aucun aspect de l'action gouvernementale
Dans une intervention remarquée sur TFM le vendredi 30 août 2024, le député Babacar Abba Mbaye, membre de la plateforme politique Taxawu Sénégal, n'a pas mâché ses mots à l'égard du gouvernement.
Qualifiant de "peu élégant" la méthode du gouvernement, notamment concernant la dissolution du Haut Conseil des Collectivités Territoriales et du Conseil Économique, Social et Environnemental, le député a décrété ce qu'il perçoit comme une tentative "d'humiliation" et "d 'écrasement" de l'opposition.
"On ne gouverne pas un pays avec les émotions des réseaux sociaux", a-t-il lancé, critiquant vivement la communication du gouvernement sur ces questions institutionnelles.
Abba Mbaye a également fustigé l'approche du gouvernement en matière fiscale, le qualificatif de "traque" contre-productive. Il a plaidé pour un élargissement de la base fiscale plutôt qu'une pression accumulée sur les contribuables existants.
Sur la question sécuritaire, le député a reconnu l'existence d'un problème mais a pointé du doigt le manque de moyens et d'effectifs, appelant à une réflexion approfondie sur la police de proximité.