SenePlus | La Une | l'actualité, sport, politique et plus au Sénégal
10 avril 2025
Société
LE COMMERÇANT M. BADIANE RISQUE 10 ANS FERME
Le commerçant M. Badiane a été jugé hier par la chambre criminelle du tribunal de grande instance de Pikine Guédiawaye. Il est poursuivi pour les crimes de viol sur une mineure de 14 ans suivi de pédophilie.
Le commerçant M. Badiane a été jugé hier par la chambre criminelle du tribunal de grande instance de Pikine Guédiawaye. Il est poursuivi pour les crimes de viol sur une mineure de 14 ans suivi de pédophilie. Le procureur a requis dix ans d’emprisonnement ferme. Le délibéré est fixé pour le 01 avril prochain.
M. Badiane réfléchira désormais par deux fois avant de suivre ses pulsions. Marié et père de trois enfants, l’accusé n’a pu se maîtriser après le déménagement de sa famille dans la ville sainte de Touba. Sa femme partie à Touba, M. Badiane jette son dévolu sur A. D, âgée de 14 ans. A en croire la victime qui est également une amie de l’épouse du mis en cause, celui-ci profitait d’une heure tardive (trois heures du matin) et de l’obscurité pour s’introduire dans la chambre qu’elle partageait avec ses sœurs afin de commettre son forfait.
Lors de l’interrogatoire d’audience, elle a précisé que la chambre ne se fermait pas à clé. La première fois, explique-t-elle, il m’a forcé à entretenir des rapports sexuels en me bâillonnant. « Le lendemain matin, lorsque ma mère a vu le sang, j’ai alors prétexté que j’avais vu mes règles. Ma mère m’acheta des serviettes hygiéniques. La seconde fois, il a usé d’un mouchoir qu’il a mis sur mon nez et je me suis endormie. Une autre fois, je l’ai menacé de crier et il est reparti en enjambant le mur de clôture de la maison », raconte la victime
Pour se défendre, M. Badiane sert au juge qu’il sortait avec la fille. « On sortait ensemble depuis trois ans. Elle me rendait visite dans ma chambre. La maison où j’habite faisait face à la leur. On sortait pour aller manger ensemble et elle faisait même le linge pour moi. On a entretenu plusieurs rapports sexuels chez moi, contrairement à ce qu’elle prétend », a soutenu M. Badiane.
La mère de la partie civile indique que lorsqu’elle a vu un changement morphologique chez sa fille, elle l’a aussitôt amené à l’hôpital où la sage-femme a confirmé ses doutes. Celle-ci lui suggère d’aller à la police pour porter plainte car le certificat médical produit fait état d’une déchirure hyménale récente suivie d’une grossesse de 17 semaines.
Le procureur pense que le cas est simple car l’accusé avait reconnu les faits lors de l’enquête préliminaire. « A la barre, M. Badiane conteste les faits. Il avait reconnu pourtant avoir entretenu des rapports sexuels avec la plaignante. La victime était mineure au moment des faits. Le viol avait été commis avec des actes de violence (...) je requiers de le condamner à dix ans de réclusion criminelle », a dit le maître des poursuites.
Quant à l’avocate de la défense, elle estime qu’Il résulte de l’interrogatoire d’audience ainsi que du dossier que la victime aurait été victime de viols par deux fois. « Cela s’est passé dans la chambre qu’elle partageait avec ses sœurs. Elle s’est retrouvée enceinte au bout de deux mois. Dans le PV, on prête à mon client des aveux qu’il faut prendre par des pincettes. Beaucoup de déclarations faites par l’accusé à l’enquête préliminaire sont niées à la barre. Sur la matérialité de l’acte, la fille portait une grossesse et a accouché d’un enfant. Quelqu’un qui est capable de rapports sexuels peut consentir. Son père, entendu par les agents enquêteurs, a dit que M. Badiane était trop proche de sa fille. Juridiquement, rien ne nous prouve que la victime fût mineure au moment des faits. Il n’y a aucun acte d’état civil qui a été produit dans le dossier. Je sollicite qu’il vous plaise de le renvoyer des fins de la poursuite aussi bien pour les crimes de viol que pour la pédophilie », a plaidé Me Fatou Sarr. Le délibéré est prévu pour le 01 avril 2025.
STABILITE SOCIALE, SONKO ANNONCE UN PACTE NATIONAL D’ICI LE 1ER MAI
En conseil des ministres hier, mercredi 5 mars, le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé un pacte national de stabilité sociale d’ici le 1er mai 2025. Cela entre dans le cadre du dialogue avec les organisations syndicales et le patronat.
En conseil des ministres hier, mercredi 5 mars, le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé un pacte national de stabilité sociale d’ici le 1er mai 2025. Cela entre dans le cadre du dialogue avec les organisations syndicales et le patronat.
« Le Premier Ministre a rappelé l’urgence attachée à un dialogue social inclusif et sincère en vue de la conclusion d’un Pacte national de stabilité sociale, au plus tard le 1er mai 2025, avec l’objectif de parvenir à des décisions équilibrées pour répondre aux revendications tout en prenant en compte la situation économique et financière du pays », indique le communiqué du Conseil des ministres.
Selon le Premier ministre, les discussions inclusives se poursuivront jusqu’au 2 avril prochain pour aboutir à un consensus national. « Dans cette perspective, le Premier Ministre a donné les orientations nécessaires au Ministre en charge du Travail, en relation avec le Ministre en charge de la Fonction publique et le Ministre des Finances et du Budget, en vue de la mise en œuvre des diligences requises pour le strict respect du calendrier fixé pour le démarrage des négociations au plus tard le 2 avril 2025 », ajoute la note.
Mais entre-temps, des instructions sont données aux membres du gouvernement concernés pour « accélérer et finaliser, dans les plus brefs délais, les actions afférentes à certaines préoccupations ressorties de la rencontre tripartite ». « Il s’agit, notamment, de la liquidation des points de revendications pouvant faire l’objet de mise en œuvre immédiate, du chantier de l’équité salariale, de la seconde phase des mesures de réduction du coût de la vie sans impact budgétaire, du programme rénové de construction de logements sociaux, de la relance des activités économiques en particulier dans le secteur des bâtiments et travaux publics ainsi que de l’achèvement des anciens chantiers de construction d’écoles, d’universités et d’hôpitaux, et du démarrage des nouveaux chantiers. Il a renouvelé ses fermes instructions pour le paiement à temps des salaires, primes, bourses et sommes dues aux gestionnaires des restaurants universitaires », rappelle le communiqué.
VIDEO
LA CHARGE UNIVERSALISTE DE HAMIDOU ANNE
« Est Sénégalais qui se sent Sénégalais », affirme le politologue, à rebours des courants nationalistes qui gagnent du terrain dans le pays. Son plaidoyer pour une identité ouverte transcendent les considérations de nationalité
Dans un contexte de débats identitaires croissants au Sénégal, le politologue Hamidou Anne a livré sa vision de la sénégalité lors de son passage dans l'émission "BL" animée par Pape Alioune Sarr dimanche 2 mars.
"Je considère que toute personne, où qu'elle soit, si elle se sent sénégalaise, elle a le droit d'avoir la nationalité sénégalaise. Le Sénégal doit être une terre ouverte à tous les apports fécondants du monde", a déclaré l'intellectuel, se définissant comme "internationaliste, pour ne pas dire universaliste".
Face aux discours souverainistes qui gagnent du terrain, notamment parmi les jeunes, Hamidou Anne a rappelé les fondamentaux : "Le Sénégal est souverain depuis le 4 avril 1960. Nous avons un territoire sur 200 000 km², un peuple métissé à l'intérieur de nos frontières et un système de gouvernement qui n'a jamais eu de discontinuité depuis 1960."
Mais il a surtout dénoncé ce qu'il considère comme une incohérence majeure : "La première souveraineté, c'est la souveraineté populaire, c'est la souveraineté du peuple à se choisir lui-même ses propres dirigeants. Quand on est dans une forme de négation perpétuelle de la souveraineté du peuple qui n'a pas le droit de voter, dont certains intellectuels, activistes, démocrates sont emprisonnés dès qu'ils ont un avis différent, on est mal placé pour parler de souveraineté."
S'inspirant du philosophe Souleymane Bachir Diagne, le politologue a défendu un universalisme de la rencontre : "Un universalisme vraiment universel, un universel de la rencontre où, dans ce rendez-vous du donner et du recevoir, chacun apporte ce qu'il a."
LES CONDUCTEURS DE MOTOS RÉCLAMENT UN DÉLAI SUPPLÉMENTAIRE
À l’approche de la date butoir du 13 mars 2025, ils pointent du doigt les lenteurs administratives et le manque de centres dédiés, appelant les autorités à faciliter le processus pour éviter des sanctions injustes.
Les trois mois accordés pour l’immatriculation des deux-roues prennent fin le 13 mars 2025. À quelques jours de l’échéance, les conducteurs lancent un appel aux autorités pour prolonger le délai.
Sur les ondes de la RFM, Mamadou Ndiaye, président de la Fédération nationale des motos tiak-tiak, invite les autorités à accorder un délai supplémentaire afin de permettre à ceux qui n’ont pas encore immatriculé leurs motos de le faire.
Il déplore les lenteurs observées dans la campagne d’immatriculation, attribuées au manque de rigueur des équipes techniques et à l’insuffisance des centres dédiés.
Dans le même élan, son collègue Ansoumana Badji, président de l’Union nationale des conducteurs de motos, exhorte les équipes techniques chargées des opérations à faire preuve de plus de rigueur, conformément à la volonté des autorités de réglementer le secteur.
SÉNÉGAL-MAURITANIE, LES ARRESTATIONS METTENT EN PÉRIL LA LIBRE CIRCULATION
Alors que Dakar et Nouakchott travaillent sur un accord pour faciliter la libre circulation et le séjour des ressortissants, des rafles de Sénégalais sans carte de séjour en Mauritanie suscitent l’indignation.
Lors de la visite du Premier ministre Ousmane Sonko en Mauritanie, les autorités des deux pays ont conjointement examiné un projet d’accord visant à faciliter la libre circulation des personnes et les conditions de séjour et d’établissement pour leurs ressortissants respectifs. Cependant, cette initiative prometteuse semble aujourd’hui mise à mal par des événements récents.
Oumar Ndao, vice-président de la commission des affaires extérieures de la Fédération des associations et groupements des Sénégalais de Mauritanie (FAGSEM), a exprimé son indignation face aux rafles effectuées par la police mauritanienne à l’encontre des ressortissants sénégalais dépourvus de cartes de séjour. Il a souligné les difficultés majeures rencontrées par ses compatriotes pour obtenir ce précieux document, tout en appelant les autorités sénégalaises à agir rapidement pour éclaircir la situation.
« Nous sommes profondément surpris par ces rafles, surtout dans un contexte où des accords étaient en discussion pour renforcer les liens entre nos deux pays. Cette situation est inacceptable et dépasse ce qui devrait se passer entre le Sénégal et la Mauritanie », a-t-il déploré, rappelant les propos du président mauritanien Mohamed Ould El-Ghazouani sur la nécessité d’éviter certaines dérives dans les relations bilatérales.
Du côté des autorités officielles, un communiqué conjoint des ministres des Affaires étrangères des deux nations précise que des engagements avaient été pris pour finaliser, d’ici la fin du premier trimestre 2025, un projet d’accord révisé. Ce texte devait inclure des dispositions visant à simplifier les conditions d’obtention de la carte de séjour pour les Sénégalais résidant en Mauritanie. La partie mauritanienne avait réitéré sa volonté de mettre en œuvre, dans les plus brefs délais, les instructions émises par son Chef de l’État.
Alors que la coopération entre les deux pays est souvent mise en avant comme un exemple dans la sous-région, ces récents développements risquent de ternir l’image d’une relation fraternelle. Les autorités sénégalaises et mauritaniennes sont désormais sous pression pour trouver une solution rapide et restaurer la confiance entre leurs populations respectives.
CARÊME ET RAMADAN, UN MESSAGE D’UNITÉ ENTRE MUSULMANS ET CHRÉTIENS
L’abbé Armand Ngamby Ndiaye souligne la portée symbolique du carême débutant trois jours après le ramadan. Selon lui, cette coïncidence est un signe fort de rapprochement, illustrant le dialogue interreligieux enraciné au Sénégal.
Thiès, 5 mars (APS) – Le démarrage du carême mercredi, trois jours après les débuts du ramadan pour la majorité des musulmans sénégalais, est un “véritable message” et constitue une occasion pour les fidèles des communautés musulmane et chrétienne de raffermir leurs liens, a soutenu l’abbé Armand Ngamby Ndiaye, chargé de la communication du diocèse de Thiès (ouest).
“Le fait que le ramadan et le carême, moments importants de la vie de nos religions, coïncident, est un véritable message”, a souligné le religieux dans un entretien avec l’APS, à l’occasion du démarrage du carême précédé traditionnellement de la fête du “mardi gras”.
Pour le prélat, le fait que ces deux religions révélées démarrent deux moments intenses de dévotion avec moins d’une semaine de décalage, “n’est pas vraiment le fruit du hasard”, mais il s’agit “plutôt d’un clin d’œil de Dieu pour les croyants que nous sommes”.
Il souligne que “musulmans et chrétiens au Sénégal sont un et indivisibles”, le dialogue islamo-chrétien étant “vécu au quotidien au Sénégal, dans nos familles”.
“Quand des choses arrivent dans nos vies, c’est souvent la main de Dieu, nous sommes un, avec des voies différentes”, dit-il, ajoutant : “L’essentiel, comme [le recommandent les enseignements du carême, [c’est] qu’on vive la solidarité, l’unité et l’entente”.
“Ce que tellement de monde, de pays nous envient, [c’est que] malgré notre diversité culturelle et religieuse, nous avons vite compris que le Seigneur est unique et c’est lui qui nous a tous créés”, a relevé abbé Armand Ngamby Ndiaye.
Il a fait le vœu que le ramadan et le carême “nous aident à raffermir nos liens d’amitié, à revenir sur l’essentiel, qui est que chacun et chacune d’entre nous est un être créé par Dieu”.
A propos du sens du carême, le religieux affirme : “Nous allons entamer un temps très important dans la foi de l’Eglise”. Le temps de Pâques, relève-t-il, marque la fin du carême, “la plus grande fête de l’Eglise”. “Il y a aussi Noël qui célèbre la naissance du Christ”, ajoute-t-il.
Le prêtre relève que “l’Eglise, dans sa sagesse, a fait précéder ces fêtes d’un temps de préparation, afin de préparer les cœurs à vivre les mystères de Pâques et de Noël”. C’est ainsi qu’elle “a institué le temps de carême qui dure 40 jours”.
Dérivé du latin quadragesima, la durée du carême fait référence aux 40 jours qu’avait passés le prophète Moïse avant de recevoir les 10 commandements sur le mont Sinaï, mais aussi aux 40 jours et 40 nuits que Jésus avait passés dans le désert “pour se préparer à sa mission’’.
”Le temps de carême nous aide, nous chrétiens, à revivre ces choses, préparer davantage notre cœur”, explique le responsable de la communication du diocèse de Thiès.
QUELQUES 65 DECES RECENCES ENTRE MARS 2021 ET FEVRIER 2024
Le collectif CartograFreeSenegal a recensé 65 morts dans les violences politiques au Sénégal, entre mars 2021 et février 2024, d’après une étude réalisée par les membres de cette initiative regroupant une quarantaine de journalistes, cartographes et...
Le collectif CartograFreeSenegal a recensé 65 morts dans les violences politiques au Sénégal, entre mars 2021 et février 2024, d’après une étude réalisée par les membres de cette initiative regroupant une quarantaine de journalistes, cartographes et scientifiques des données.
‘’Les résultats obtenus illustrent l’ampleur de la violence exercée au cours de ces trois années : 65 morts ont été recensés, dont 51 tués par balles (soit 81 % du total). Les régions de Dakar et Ziguinchor ont payé un lourd tribut, avec respectivement 40 et 19 morts’’, indique le collectif dans un communiqué parvenu à l’APS.
Le document précise que l’âge moyen des victimes est de 26 ans, la plus jeune ayant 14 ans et la plus âgée 53 ans, tandis que près de la moitié des victimes étaient ouvriers ou mécaniciens, et un quart étaient élèves ou étudiants.
L’objectif de ce décompte est ”d’empêcher une seconde mort aux défunts”, en mettant en lumière leurs portraits, selon le collectif CartograFreeSenegal, rappelant que ”derrière chaque statistique se cachent une vie arrachée, des proches affligés, des communautés endeuillées et un impérieux besoin de justice”.
S’agissant de la méthodologie de travail, le collectif dit avoir établi un lien sûr et direct avec les familles des victimes afin d’authentifier chaque décès.
‘’Pour chaque cas [de décès], au moins, un journaliste a été chargé de la documentation, examinant les certificats d’autopsie, les photos et vidéos, ainsi que les témoignages des proches, des témoins oculaires et du personnel médical’’, lit-on dans le communiqué.
Il signale que ”grâce à la mobilisation des membres du collectif, un maillage complet du territoire national a été réalisé pour recenser les victimes entre mars 2021 et février 2024, avec la collaboration d’Amnesty International pour les données antérieures à juin 2023’’.
VIDEO
LES REVELATIONS DE NGAGNE DEMBA TOURE AU SUJET DES 15000 EN OR
2,7 milliards de dollars, soit près de 1500 milliards de francs Cfa. C’est la valeur de l’or sorti frauduleusement du Sénégal, sans aucun contrôle de l’Etat, de 2013 à 2022.
2,7 milliards de dollars, soit près de 1500 milliards de francs Cfa. C’est la valeur de l’or sorti frauduleusement du Sénégal, sans aucun contrôle de l’Etat, de 2013 à 2022. C’est la révélation faite hier mardi, par le Directeur général de la Somisen. Ngagne Demba Touré était l’invité de Quartier Général (Qg).
UNE PREMIERE ARRESTATION DANS L'AFFAIRE AEEE POWER SENEGAL CONTRE ASER
L’affaire opposant l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (Aser) à Aee Power Sénégal, vient de prendre une nouvelle tournure. Une première arrestation a été opérée par la Dic dans le dossier sur l'affaire de la fausse quittance.
L’affaire opposant l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (Aser) à Aee Power Sénégal, vient de prendre une nouvelle tournure. Une première arrestation a été opérée par la Dic dans le dossier sur l'affaire de la fausse quittance.
Le Directeur général de l'Agence sénégalaise d'électrification rurale (Aser), Jean-Michel Sène, avait accusé Aee power Sénégal d'avoir usé de faux. Il pointait notamment du doigt la supposée quittance numéro 5699889 du 16 février 2024 qui concernait la perception, par les services fiscaux de Dakar-Liberté, des droits d'enregistrement d'un montant de 918.339.800 Fcfa sur le contrat de marché numéro To296/24 Dk passé entre l'Aser et Aee power.
Selon Libération, la Direction du contrôle interne de la Direction générale des impôts et domaines (Dgid), qui a mené une enquête interne au bureau du recouvrement du Centre des services fiscaux de Dakar-Liberté, a confirmé qu’il s’agit d’un faux. Pis, en plus de la fausse quittance, le contrôle interne a aussi découvert une autre fausse attestation remise à un contribuable, ajoute le Journal.
Face à cette situation, l'agent judiciaire de l'Etat a porté plainte pour détournement de deniers publics mais aussi faux et usage de faux en écritures publiques. Le dossier a été confié à la Dic et A. Guèye, en service au Bureau de la gestion, du contrôle et des services aux contribuables du centre de Dakar-Liberté, a été arrêtée puis déférée au parquet hier mardi.
UN PROJET DE COOPÉRATIVES POUR LES DAARAS ET LES DIPLÔMÉS EN LANGUE ARABE
Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, Mabouba Diagne, a annoncé la mise en place d’un projet de coopératives agricoles destiné aux écoles coraniques (Daaras).
Le ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, Mabouba Diagne, a annoncé la mise en place d’un projet de coopératives agricoles destiné aux écoles coraniques (Daaras). Ce programme pourrait également s’étendre aux diplômés en langue arabe souhaitant se reconvertir dans le secteur agricole.
Cette initiative a été évoquée lors d’une rencontre avec le directeur des Affaires religieuses et de l’Insertion des diplômés en langue arabe, Djim Dramé. Selon un communiqué du ministère, les deux parties envisagent de formaliser ce partenariat par la signature d’une convention dans les prochaines semaines. Cette collaboration impliquera également les ministères de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle.
Le projet prévoit un recensement des diplômés afin d’évaluer leur profil académique et d’identifier ceux intéressés par une carrière agricole. Le ministre a insisté sur l’importance de démarrer avec des structures modèles dans chaque région, en misant sur des initiatives portées par des personnes réellement motivées.
Mabouba Diagne a souligné que le financement gratuit n’est pas une solution efficace et que l’engagement personnel des bénéficiaires est essentiel pour garantir le succès des projets agricoles et d’élevage. Il a également encouragé les diplômés en langue arabe à s’affranchir du « mythe du diplôme » et à explorer les nombreuses opportunités qu’offre le secteur agricole, notamment dans les filières de la banane, du riz, du maïs, ainsi que dans la production laitière, fruitière et maraîchère.
Pour accompagner cette initiative, le ministère s’engage à offrir des formations, un accompagnement à la formalisation et au financement, ainsi qu’un appui dans la transformation et la commercialisation des produits agricoles. Les services du ministère seront mobilisés pour élaborer des plans d’affaires solides afin de faciliter l’accès au financement bancaire.
Par ailleurs, Ousmane Mbaye, secrétaire général du ministère, a recommandé à la Direction des affaires religieuses et de l’Insertion des diplômés en langue arabe de collaborer avec les Instituts supérieurs d’enseignement professionnel (ISEP), qui proposent des formations adaptées aux besoins du marché de l’emploi.