Le gouvernement ivoirien a diligenté une enquête sur les primes impayées des joueurs et des membres de l'encadrement de la sélection de Côte d'Ivoire, victorieuse de la dernière Coupe d'Afrique des nations de football, a annoncé mercredi son porte-parole.
"Les enquêtes sont en cours, elles ne sont pas achevées", a déclaré Bruno Koné, le porte-parole du gouvernement, à l'issue d'un Conseil des ministres tenu mercredi.
"Toutes les personnes qui auront fauté dans cette affaire seront punies", a-t-il assuré, ajoutant que "la première sanction prise" concernait "le régisseur désigné par le trésor public pour la gestion des fonds à la CAN-2015", qui a été "démis de ses fonctions".
"Nous n'avons pas reçu nos primes de matches", s'était plaint le 23 avril le milieu de terrain des Eléphants, Geoffroy Serey Dié.
"Il y a des joueurs dont je fais partie qui n'ont pas eu leur argent. Nous avons gagné la CAN, on nous doit de l'argent, il faut payer", s'était lamenté le joueur de Stuttgart.
"Des joueurs et encadreurs n'ont pas jusque-là reçu leurs primes prévues dans le budget de la CAN, estimé à 3,5 milliards de francs CFA" (environ 5,3 millions d'euros), avait convenu Sory Diabaté, le vice-président de la Fédération ivoirienne de football.
Des médias ivoiriens font état du non-paiement des primes de la demi-finale et de la finale de la CAN-2015 pour certains joueurs et membres de l'encadrement, pour un montant s'élevant à plus de 600 millions de FCFA (un million d'euros environ) au total.
Les 23 vainqueurs de la CAN-2015, disputée en Guinée équatoriale du 17 janvier au 8 février, se sont vus récompensés pour plus de 90.000 euros de primes chacun, la moitié sous la forme d'une maison et l'autre moitié en espèce, par le président ivoirien Alassane Ouattara après leur succès.
"Le président de la République a respecté ce qu'il a dit", avait observé Serey Dié.
Le président de l'Association nationale de la presse sportive (ANPS), Mamadou Koumé, a souligné, mardi à Dakar, la nécessité pour les journalistes de respecter "les règles basiques" de leur métier, affirmant que le reporter sportif, par exemple, "ne doit pas avoir une attitude de supporteur dans le traitement de l'information".
"Nous ne pouvons pas avoir une attitude de supporteurs, nous devons avoir une attitude de neutralité, faire preuve de professionnalisme et de responsabilité", a-t-il dit au cours d’une rencontre du Conseil pour le respect de l’éthique et de la déontologie (CORED) . Le CORED organisait son premier "cas d'école" sur le thème "Le comportement des journalistes sénégalais lors de la CAN 2015 en Guinée Equatoriale".
Plusieurs professionnels sénégalais des médias participaient à cette rencontre, dont Diatou Cissé, ancienne secrétaire général du Syndicat national des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (SYNPICS). L'ANPS "ne peut pas répondre aux organes de presse ou au nom des journalistes pris individuellement pour des questions qui relèvent de l'éthique (…), mais nous estimons que les règles basiques du métier doivent être observées (…)", a déclaré Mamadou Koumé.
''Le journaliste sportif ne doit pas se comporter comme un supporter, son travail demande de l'honnêteté et une certaine distanciation", a t-il ajouté dans sa communication portant sur le thème "Les journalistes sportifs ont-ils failli à leur mission?'' Selon Mamadou Koumé, "il est surtout important que la Fédération sénégalaise de football (FSF) ait un chef de presse, une interface qui a une forte personnalité avec l'entraineur, ce qui n'est pas le cas".
Par ailleurs pour lui, il existe, "une Françafrique du football", dont les serviteurs "ont volé au secours de Giresse", l’entraîneur français qui a démissionné du poste de sélectionneur du Sénégal en pleine Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football, en janvier-février 2015, à Malabo (Guinée-Equatoriale).
En outre, Mamadou Koumé estime que "Les journalistes sportifs sénégalais n’ont pas failli à leur mission, même si on peut reprocher à certains d’avoir suivi Giresse sur son terrain", lors de l'incident de Malabo, a souligné le président de l’ANPS. Il dit avoir déploré l’attitude de certains journalistes à l’égard d’Alain Giresse, lors de la conférence de presse d’après-match de ce dernier.
Ama Baldé nie toute implication dans les faits qui lui sont reprochés par le staff de Tapha Tine. Les deux camps des lutteurs se sont affrontés en marge du face à face qui s’est tenu au parc Hann ce lundi. Il y aurait eu deux blessés du coté du géant du Baol.
«Je ne suis pas au courant de ce qui se passe. Je suis resté dans ma voiture. Je ne suis pas au courant de cette attaque dont il parle donc je ne peux rien dire à ce sujet». Ainsi réagit Ama Baldé interrogé par Malick Thiandoum sur les faits dénoncés par Tapha Tine. Non sans nier toute implication dans cette affaire.
Ama Baldé, qui était accompagné de son ami Malaw Séras, a tardé à faire son entrée sur les lieux qui abritait ce énième face à face de la Tnt au parc zoologique de Hann. Ce qui est sûr, c’est qu’il y a eu télescopage entre les deux camps au moment d’entrer dans le parc de même qu’à la fin de la cérémonie.
Il a fallu l’intervention des éléments de la gendarmerie pour ramener le calme afin que le face à face suive son cour. Mais, cela n’a été que partie remise puisqu’il y aurait eu une autre bagarre à la fin de la soirée.
En effet, Ama Baldé et ses compagnons sont accusés par le camp de Tapha Tine d’avoir blessé deux de leurs compagnons alors qu’ils s’apprêtaient à quitter les lieux.
D’après Mbaye Gning, ces derniers auraient donné deux coups de coupe coupe à un supporter de Tapha Tine venu assister au face à face et un autre aurait été blessé par une pierre. Une information démentie par Jules Baldé joint par téléphone. Ce dernier abonde dans le même sens qu’Ama Baldé lorsqu’il a été interpellé sur cette affaire.
En effet, il préfère ne pas s’étaler sur la question prétextant qu’il était absent des lieux lors de cette soirée et qu’il ne peut pas se prononcer sur le sujet. «Je ne suis pas au courant de cette affaire, je n’ai reçu aucune convocation du genre, je n’ai pas fait le déplacement au parc Hann lors du face à face», s’est-il contenté de répondre.
A LA VOLEE : Déchéance
C’est triste à mourir. La pire image que peut laisser un champion, ce n’est pas une défaite qui pousse à la retraite. C’est l’humiliation du combat de trop. C’est quand la dernière image qu’on laisse à la postérité est celle d’une déchéance qui efface tout ce que les clameurs victorieuses ont posé comme repère dans une carrière. Tyson fait pitié.
BASKET - PRESIDENT FEDE : Babacar Ndiaye candidat
Me Babacar Ndiaye a annoncé sa candidature pour la présidence de la Fédération sénégalaise de basket. Sur les ondes de la Rfm, le président de la section de basket du Duc accepte ainsi la décision du cadre de concertation des clubs dont il est le coordonnateur et qui l’avait investi dimanche dernier, au terme d’une réunion.
MONDIAL U20 : Les visas faussent le plan de Koto
En regroupement depuis lundi dernier au centre Toubab Dialaw, pour la préparation du Mondial- U20, les 22 joueurs y seront jusqu’à vendredi. Le départ pour l’Autriche, où doit se tenir la phase de la mise en forme prévue pour le 10 mai, est repoussé de deux jours, en raison de la réception tardive des visas d’entrée pour la Nouvelle-Zélande.
Luc Nicolaï a saisi le CNG…
Pour officialiser le changement de date du combat Siteu / Zarco, du 17 mai au 6 juin 2015, le promoteur des grands évènements, Luc Nicolaï, a adressé une correspondance au CNG. Le seul hic, c’est que Bécaye Mbaye persiste et signe qu’il ne veut pas céder la date qu’il a retenue pour organiser Coly Faye / Rock Mbalax.
… Qui est à l’écoute du ministre
«Le CNGL attend toujours la réaction du ministère des Sports pour le démarrage du regroupement des équipes nationales (lutte olympique) en direction des Championnats d’Afrique prévus du 27 au 31 mai 2015 en Égypte», peut-on lire dans le communiqué envoyé par Thierno Kâ, concernant la réunion de lundi dernier.
Mamady Ndiaye reçu au CNG
«Avant d’aborder l’ordre du jour (de la réunion h ebdomadaire du CNG), le Bureau a reçu le lutteur Mamady Ndiaye, accompagné par son Manager Mbar Tine, pour un rappel à l’ordre et une mise en demeure pour qu’il mette fin aux actes d’indiscipline relevés de sa part.»
Les 25 boeufs de Joal font courir
Du 9 au 10 mai, au collège de la Petite Côte à Joal, l’ancien champion Simon Senghor organise un grand gala de lutte simple dont la mise est de 25 boeufs : 10 le samedi et 15 le dimanche. Un rendez-vous qui intéresse bon nombre de ténors qui ne cessent d’appeler la rédaction de Sunu Lamb pour en savoir plus.
Standing ovation pour Yékini
Dimanche dernier au stade Demba Diop, Yakhya Diop alias Yékini a été accueilli par une salve d’applaudissements et un standing ovation du nombreux public, heureux de revoir l’ancien roi des arènes. C’est dire que sa cote de popularité est restée intacte, si elle n’a pas simplement augmenté.
Gris Bordeaux et son pigeon
C’est fréquent de voir certains lutteurs arriver avec un pigeon à la main. Le dimanche 3 mai dernier au stade Demba Diop, Gris Bordeaux avait «son» pigeon blanc. L’oiseau avait néanmoins du mal à prendre son envol ; ce qui n’a pourtant pas empêché le 3ème Tigre de Fass de prendre le meilleur sur Tyson.
Tapha Guèye bande les muscles
Le 2ème Tigre de Fass, Moustapha Guèye, n’a pas été tendre avec les policiers qui assuraient la sécu rité des amateurs dimanche dernier au stade Demba Diop. Le mentor de Gris Bordeaux n’a pas apprécié le geste de ces hommes de tenue qui lui ont interdit de faire entrer une autre personne qui n’avait ni ticket ni badge.
Alpha «million» Samb
Les deux fois qu’il a organisé à Adrien Senghor, il a mis au moins un million : 1 million le 18 janvier et 1.200.000 FCFA le dimanche 8 mars 2015. Le jeudi 14 mai correspondant à la fête de l’Ascension, l’enfant de Nguéniène revient avec une mise d’un million pour la 2ème édition du drapeau Sitor Ndour. L’entrée sera de 1500 FCFA.
Alioune Sarr en France
Le président du CNG, Alioune Sarr, a été absent le 3 mai dernier au stade Demba Diop lors du drapeau dédié à son ami Pape Maël Diop. Selon les informations, le patron de la lutte est en France depuis une semaine. Son retour est annoncé pour la semaine prochaine quelques jours avant le coup d’envoi du Drapeau du chef de l’État à Fatick.
MAMADOU KOUME ÉVOQUE "LA FRANÇAFRIQUE DU FOOTBALL"
Dakar, 5 mai (APS) - L’influence des hommes politiques français sur leurs homologues africains en politique a son équivalent dans le domaine du football, a laissé entendre le président de l’Association nationale de la presse sportive (ANPS) du Sénégal, Mamadou Koumé, mardi, à Dakar, en parlant de "la Françafrique du football".
"On parle beaucoup de la Françafrique politique, mais il y a aussi la Françafrique du football. Ça existe. Quand une dizaine d'entraîneurs français viennent entraîner 16 équipes africaines, c’est parce qu’il y a un travail qui est fait" dans l’ombre par la France, a soutenu le journaliste.
"Le Quai d’Orsay (Ndlr : le ministère français des Affaires étrangères), la Direction technique nationale" de la Fédération française de football et certains médias, dont "Canal+ et Radio France International" contribuent à la forte présence des techniciens français dans le football africain, selon ce journaliste sportif.
Il existe, selon Mamadou Koumé, "une Françafrique du football", dont les serviteurs "ont volé au secours de Giresse", l’entraîneur français qui a démissionné du poste de sélectionneur du Sénégal en pleine Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football, en janvier-février 2015, à Malabo (Guinée-Equatoriale).
Il présentait une communication à partir de la question de savoir si les journalistes sportifs sénégalais ont failli ou pas, dans l’exercice de leur métier, dans la manière d’interviewer Alain Giresse après sa démission, à la suite de l’élimination des Lions du Sénégal de la CAN.
Mamadou Koumé intervenait au lancement de la série des "cas d’école", que le Conseil pour le respect de l’éthique et de la déontologie (CORED), "le tribunal des pairs" des médias au Sénégal, entend dérouler pour discuter des règles de déontologie du métier de journaliste.
"Les journalistes sportifs sénégalais n’ont pas failli à leur mission, même si on peut reprocher à certains d’avoir suivi Giresse sur son terrain", lors de l'incident de Malabo, a souligné le président de l’ANPS.
Il dit avoir déploré l’attitude de certains journalistes à l’égard d’Alain Giresse, lors de la conférence de presse d’après-match de ce dernier.
Une querelle a éclaté entre le sélectionneur des Lions du Sénégal et certains journalistes sénégalais, Alain Giresse s’étant plaint de la manière dont certaines questions lui ont été posées.
"Ce n’est pas comme cela que j’ai appris à poser des questions", a dit Mamadou Koumé, rappelant que le journaliste doit s’adresser à ses interlocuteurs en faisant preuve de "respect" à leur égard. "Nous ne sommes pas responsables de l’attitude des organes de presse. Mais chaque fois qu’il y a des manquements, nous pouvons leur dire que ça ne va pas", a ajouté le président de l’ANPS.
"Je pense que la lutte, le football et le basketball sont des disciplines tellement importantes dans ce pays que, forcément, les fédérations doivent mieux s’organiser pour l’information des journalistes", a ajouté Mamadou Koumé, ancien directeur général de l’Agence de presse sénégalaise (APS).
Cheikh Tidiane Fall, journaliste sportif, ancien responsable de la communication de la Fédération sénégalaise de football (FSF), a souligné la "nécessité d’avoir des structures qui servent d’interface entre les professionnels des médias et le monde sportif", pour éviter les malentendus comme celui de Malabo.
Diatou Cissé, l’ex-secrétaire générale du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (SYNPICS), a adhéré à cette proposition. Selon elle, il doit y avoir une structure chargée de faciliter les relations entre les fédérations sportives, les journalistes sportifs et les entraîneurs.
Kader Diop, membre du CORED et ancien journaliste à l’Agence France-Presse (AFP), a, en parlant de l’incident de Malabo, évoqué le devoir des journalistes d’être critiques envers leur interlocuteurs, "sans être insolents" avec eux.
MAMADOU KOUME : "LE JOURNALISTE NE DOIT PAS ETRE UN SUPPORTEUR"
Dakar, 5 mai (APS) - Le président de l'Association nationale de la presse sportive (ANPS), Mamadou Koumé, a souligné, mardi à Dakar, la nécessité pour les journalistes de respecter "les règles basiques" de leur métier, affirmant que le reporter sportif, par exemple, "ne doit pas avoir une attitude de supporteur dans le traitement de l'information".
"Nous ne pouvons pas avoir une attitude de supporteurs, nous devons avoir une attitude de neutralité, faire preuve de professionnalisme et de responsabilité", a-t-il dit au cours d'une rencontre du Conseil pour le respect de l’éthique et de la déontologie (CORED).
Le CORED organisait son premier "cas d'école" sur le thème "Le comportement des journalistes sénégalais lors de la CAN 2015 en Guinée Equatoriale".
Plusieurs professionnels sénégalais des médias participaient à cette rencontre, dont Diatou Cissé, ancienne secrétaire général du Syndicat national des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (SYNPICS).
L'ANPS "ne peut pas répondre aux organes de presse ou au nom des journalistes pris individuellement pour des questions qui relèvent de l'éthique (…), mais nous estimons que les règles basiques du métier doivent être observées (…)", a déclaré Mamadou Koumé.
''Le journaliste sportif ne doit pas se comporter comme un supporter, son travail demande de l'honnêteté et une certaine distanciation", a t-il ajouté dans sa communication portant sur le thème "Les journalistes sportifs ont-ils failli à leur mission?''
Selon Mamadou Koumé, "il est surtout important que la Fédération sénégalaise de football (FSF) ait un chef de presse, une interface qui a une forte personnalité avec l'entraineur, ce qui n'est pas le cas".
C’est, peut être, la fin. Les amateurs viennent surement de contempler, pour une dernière fois avec un goût d’inachevé, la sculpture bien faite d’un lutteur d’une autre génération. Tyson, le jeune champion des années 95, aux biceps gigantesques, qui envoyait par ko les «papys» de l’arène chez Ardo, sur le chemin qu’il a balisé pour une nouvelle génération Boul fallé, semble incapable, depuis 2004, de continuer sa glorieuse marche.
Pis, le «Cheikh» n’a, visiblement, plus la force nécessaire pour poser un pas devant l’autre. Pourtant, dimanche dernier il a suscité un brin d’espoir quand il s’est déshabillé. Et on espérait une nouvelle révolution du coté de la génération Boul fallé. Mais, que nenni!
Le tigre de fass n’a même pas eu besoin d’affirmer sa tigritude pour imposer sa suprématie face au «cadavre ambulant», comme le qualifiait Mbaye Gueye avant le combat. Tyson vient de mordre la poussière pour la 6e fois en autant de sorties.
Ce qui a ouvert le débat sur la suite de sa carrière dans l’arène sénégalaise. Beaucoup de spécialistes et bon nombre d’amateurs pensent qu’il doit prendre sa retraite. Mais, toutes ses personnes ont, peut être, oublié que c’est ce Mohamed Ndao Tyson qui a conceptualisé le Lamb-business.
Une philosophie qu’il a théorisée avant de l’imposer aux promoteurs et aux sponsors permettant aux lutteurs, en plus d’être bien rémunérés, d’atteindre un certain statut dans une société sénégalaise qui n’avait pas une grande considération pour ces mastodontes de dimanche.
C’est en partie grâce à lui qu’avoir un fils lutteur est devenu une fierté parentale parce que la lutte nourrit bien son homme aujourd’hui. De ce point de vue, a-ton le droit d’exiger de quelqu’un qui gagne bien sa vie dans l’exercice de son travail d’anticiper sa retraite en sachant qu’il a 3 ans devant lui ?
C’est son business à lui le Lamb. Et il a un corps pour le vendre devant les promoteurs parce qu’il n’y a pas dans l’arène sénégalaise un lutteur capable de décrocher une telle affiche après avoir subit 5 défaites successives. Le grand Yakhya Diop Yékini ne dira pas le contraire. Lui qui risque de passer 3 années blanches à cause d’un seul revers.
Cependant, on peut lui demander sur une analyse purement sportive d’arrêter parce que malgré une très bonne hygiène de vie et un corps athlétiquement toujours bien ciselé, il n’a plus la puissance physique, ni la fougue d’une jeunesse innocente à la conquête d’un monde de gladiateurs.
Mais, il ne faut pas qu’on oublie que l’on est en face du «grand» Tyson. Il a crée et semble toujours maitriser les rouages de son «Lamb-business». Reste à savoir qui du business ou de l’honneur d’un champion prendra le dessus quand il se penchera sur la suite qu’il donnera à sa carrière de lutteur. Et quel que soit sa décision, il aura vécu son Lamb-business jusqu’au bout.
Roki Balboa est prêt à apporter son aide à Tyson s’il veut rester dans l’arène. Il l’a soutenu lors de l’entretien qu’il a accordé à GrandPlace. Le triple champion de lutte suisse évoque les raisons de l’échec de la tenue de son combat contre Balla Gaye2 et Yékini. Il a profité de l’occasion pour charger Bombardier qu’il qualifie de «tapette».
Grand-Place: Pourquoi votre combat tarde à se concrétiser au Sénégal ?
Roki Balboa: Je n’ai pas accepté le cachet insuffisant que m’a proposé Aziz Ndiaye, c’est la raison pour laquelle je n’ai pas disputé ce combat face à Balla Gaye2. J’ai, quand même, eu d’autres propositions pour affronter Bombardier. Mais, ce dernier a choisi la porte de sortie la plus facile c’est- à-dire Modou Lô. Après avoir dé- marché mon combat face à Bombardier en vain, Soubatel s’est penché sur Yékini. Mais, l’ancien roi des arènes avait lassé entendre que s’il doit m’affronter, il devait d’abords me voir lutter dans l’arène. Mais, il n’y pas eu de suite.
Serez-vous prêts à affronter Yékini lors de cette saison si un promoteur le démarche ?
Je ne fais pas de fixation sur un quelconque lutteur encore moins sur Yékini. Je lui voue un grand respect, c’est un grand monsieur de l’arène sénégalaise. Je suis prêt à aller apprendre de lui la lutte pure sérère. Mon adversaire potentiel, c’est Bombardier. C’est une «tapette» qui a préféré prendre le chemin le plus facile, Modou Lô. Mais, je l’attends à l’issue de ce combat.
Gris Bordeaux, Emeu Sène, Lac de Guiers2 font aussi partis des ténors que vous pouvez affronter ?
Pour l’instant, je ne vise que Bombardier qui détient la couronne de roi des arènes. Gris Bordeaux, c’est un frère et ami. Je mangeais chez lui lors d’un séjour au pays. Je ne lutterai jamais contre lui. Sa mère prie beaucoup pour moi. Le fait que je n’ai jamais livré de combat au Sénégal ne constitue nullement un handicap. D’ailleurs, j’ai toujours eu le choix pour décrocher un combat au Sénégal. Si j’en voulais 10, je les aurai obtenus. J’ai toujours dis non quand les offres n’en valaient pas la peine. Je ne veux lutter qu’avec les numéro1.
Quelle analyse faites-vous du combat Tyson/Gris Bordeaux ?
Chacun s’est préparé en conséquence pour remporter la victoire. C’est le meilleur qui a gagné. C’est cette lecture que j’ai faite du combat.
Tyson doit-il renoncer à sa carrière ?
Tyson ne doit pas quitter l’arène. Je suis prêt à lui apporter mon soutien s’il le veut. Il a tout ce qu’il faut pour battre n’importe qui dans l’arène. Ces défaites d’affilée ne doivent pas être un obstacle pour la suite de sa carrière. Balla Gaye2, aussi, traverse une mauvaise passe. Mais, c’est un très bon lutteur que j’estime. Il va revenir en force. Je pense que mystiquement il a été dominé dans ce duel qui l’opposait à Emeu Sène. Il reste un très bon lutteur.
Vous y croyez, donc, au mystique dans l’arène ?
Si ce n’était pas ma mère et le Bon Dieu, je ne me retrouverai peut être pas ici en ce moment. J’aurai eu de sérieux problème, sans doute. Il m’arrivait là ou j’habite en Suisse de retrouver devant ma porte des œufs cassés ou de la cola. Mais bon, en tant que fervent musulman et mouride je me protège à ma façon. Je n’accuse pas les lutteurs. Mais, j’avertis seulement les mauvaises personnes qui s’aventurent dans ce sens, elles pourraient le regretter.
Vous annoncez des projets en vue au Sénégal, qu’en est –il réellement ?
Le Sénégal est dans mon cœur. Et je participe au développement de mon pays. J’ai des projets qui sont en phase de réalisation pour la jeunesse de mon pays. Je dé- marche des partenariats avec des écoles de lutte en suisse pour aider des jeunes lutteurs du Séné- gal à découvrir le sport en Europe pour ne plus prendre les bateaux et mourir dans l’eau. Il faut que tous les expatriés, qui sont bien installés, pensent à leur jeunes frères au pays afin de les assister.
Votre pronostic sur le combat Modou Lô/Bombardier ?
Dans ce combat, il est clair que Bombardier ne va prendre de risque. Il va éviter les déplacements qui constituent un danger pour lui en préférant attendre. Modou Lô, qui veut lui chiper la couronne, va prendre les initiatives. C’est sûr qu’il ira chercher Bombardier. Mais, le gabarit risque de peser dans ce combat qui peut tourner à l’avantage de Bombardier qui peut user de sa masse pour plaquer Modou Lô au sol lors de ses offensives.
Papa Sow absent à Demba Diop
Le Puma de Fass a été l’absent le plus présent dimanche au stade Demba Diop lors du gal a de l utt e auquel avaie nt p ris part trois lutteurs fassois, Serigne Ndiaye 2, Gris Bordeaux et Tapha junior. Papa Sow n’a pas fait le déplacement pour soutenir ses co-équipiers. Pourquoi cette absence ? Nous donnons notre langue au chat.
Le sprint de Abass Ndoye
Seule la victoire est belle, surtout dans les moments difficiles. Debout sur la main courante, le président de l’écurie Fass, Abass Ndoye, a sauté de joie après la victoire de Gris Bordeaux sur Tyson, et a fait un sprint de quelques mètres digne d’un Usain Bolt pour atterrir dans les bras du 1er Tigre de Fass, Mbaye Guèye.
Sa Thiès ravit la vedette à Lac Rose
En marge de l’anniversaire de Waly Seck qui s’est tenu au terrain Acapes des Parcelles Assainies, Sa Thiès et Lac Rose ont tenu leur troisième faceà- face. Une occasion pour les deux lutteurs de tester leur popularité. Mais, le fils de Double Less est de loin plus populaire que son protagoniste. Il a ravi ainsi la vedette au poulain de Gris Bordeaux qui a été hué par le public dès son entrée en
scène.
PAF tient à sa nuit des arènes
Depuis le début de la saison, le patron de Pape Abdou Fall n’a cessé d’annoncer la nuit des arènes. Une soirée à laquelle il tient vraiment. Ce dimanche, il a fait savoir que ce sera avant le combat. Mais, le patron de PAF Productions s’abstient de donner la date exacte. Il préfère attendre encore un peu, certainement le temps d’y voir plus clair et que tout soit mis en place.
Supporters de Tapha Tine et Ama se déchirent
Hier, au parc de Hann, à l’occasion du dernier face-à-face avant la deuxième journée du 10 mai, les accompagnateurs de Tapha Tine et d’Ama Baldé s’en sont pris, en particulier après la cérémonie. D’ailleurs, le Géant du Baol avait fermement condamné cette attitude sur le plateau. Nous y reviendrons plus amplement demaindemain.
Yékini et son tissu vert
Il n’a pas encore décroché de combat choc, mais Yékini se protège toujours mystiquement. Invité du promoteur Aziz Ndiaye pour une prestation dimanche 3 mai au stade Demba Diop, l’ancien roi des arènes n’a pas manqué de nouer la paume de sa main droite avec un tissu de couleur verte. Que peu bien cacher l’enfant de Bassoul ?
Thiatou Séras dédie sa victoire à son frère Bathie Séras
Thiatou Séras est un jeune frère de Bathie Séras. Dimanche dernier, il a pris le meilleur sur Body de Sénégambie avec la manière. Le jeune lutte ur a dédié ce succ ès à son frère qui est encore en prison.
Thiandoum nettoie la scène
Après le passage de Sa Thiès et Lac Rose, Malick Thiandoum était obligé de nettoyer la scène. Les deux protagonistes qui tenaient vraiment à respecter les consignes de leur marabout ont versé du safara à gogo. Sur ce, le présentateur de la Sen Tv, à la fin de la rencontre, a trouvé deux serviettes pour astiquer la scène avant l’entrée en scène de Waly Seck.
Tyson et ses étirements
Au moment où Eumeu Sène arrivait dans le stade pour faire sa chorégraphie, Mohamed Ndao Tyson était derrière le camion de la TFM, en train de faire des étirements. Etaitce une pure coïncidence ou pour « fuir » le leader de Tay Shinger ?