ALIOU CISSE TRACE SES LIGNES : «Les places ne se gagneront pas dans la presse»
Invité au «Club de la presse » initié par l’Association nationale de la presse sportive, Aliou Cissé a échangé avec les journalistes durant deux tours d’horloge. Un grand oral devant des «parlementaires sportifs», que le sélectionneur national a soutenu avec une mention que vous pourrez lui décerner après lecture de ces extraits
Extra-Time : L’As Pikine, ma chatte et les Chinois
Quand je regarde les chats des marchés, surtout les gros matous, se faufilant tranquillement entre les tables des vendeuses de poissons, la nuque épaisse, la queue au vent, je me dis «sacrés veinards ». Ils trouvent facilement de quoi manger avec les abats de poissons et les restes de viandes. Ils sont beaucoup plus chanceux que leurs collègues félins restés dans les maisons. Ces fameux chats de gouttière qui, en ces périodes de vaches maigres, écument rageusement les poubelles domestiques.
TIRAGE DE L’AFROBASKET : Les «Lionnes» tête de file, les «Lions» entre 3 poules
La cérémonie officielle du tirage au sort de la 24e édition de l’Afrobasket féminin 2015 va se tenir ce samedi 9 mai à 16 h Gmt au Palais des Congrès de Yaoundé. Cette compétition prévue du 24 septembre au 3 octobre à Yaoundé est qualificative aux Jeux olympiques de Rio-2016.
NAVETANES : Le coup d’Amadou Kane pour avoir un 3e mandat
Le prolongement des mandats au sein du mouvement navétane est devenu une réalité. En effet, le bureau de l’Oncav a modifié ses textes fondamentaux depuis l’an dernier, pour fermer la porte à toute alternance. Exit la règle de la limitation à deux mandats.
LIGUE 1 ORANGE - 18e JOURNEE : Deux raisons pour Niary Tally de gagner
Leader de la Ligue 1 Orange, au sortir de la 12e journée, Ngb est désormais relégué en troisième position du classement (31 pt). C’est dire que la rencontre de ce soir (19e journée) contre Ngor, à Demba Diop (16 h) est à remporter par l’équipe de Lamine Dieng, pour deux raisons.
Tapha Tine ver rouille tout
Les dirigeants de Baol Mbollo ont établi un cordon de sécurité allant du boulevard du Centenaire jusqu’à leur site d’entraînement. Les visiteurs sont interdits d’entrer dans l’école où s’entraînent les lutteurs. Même les supporters sont interdits d’accès. Des vigiles surveillent étroitement les abords. Le prochain adversaire d’Ama Baldé était absent des lieux lors de notre passage. Les discussions des membres de Baol Mbollo tournent autour de cette affaire d’agression dont l’un de leur partenaire a été victime
Baptême du feu de Jordan attendu
Ex-pensionnaire de l’écurie Tay Shinger, Jordan a claqué la porte pour rejoindre Xam Sa Cossan. Le nouveau coéquipier de Narou Sogas est vraiment attendu pour effectuer son baptême du feu. Mais jusque-là, il tarde à décrocher un combat pour satisfaire ses supporters qui s’impatientent de le voir à l’oeuvre sous ses nouvelles couleurs.
Les défis interminables d’Abou Diouf
Décidément, le Géant du Walo ne sait plus quels lutteurs défier. Après avoir lancé plusieurs défis en vain à Yékini, Abdou Diouf se to urne c ette fois-ci su r Gris Bordeaux et Tyson . «Je veux Gris ou Tyson», avait-il lancé dans les col onnes de Sunu Lamb avant-hier jeudi. Demain, ce sera peut-être «je veux Modou Lô ou Bombardier». Sacré Abdou Diouf !
Adrien Senghor rend hommage à Adrien Senghor
Le 17 mai prochain, l’Association arène Adrien Senghor organise un gala de lutte simple dans l’arène. À l’occasion, ses membres veulent faire une messe dédiée à Adrien Senghor dont l’arène porte le nom. Aussi, un hommage sera rendu à Pierre Guedj Sène, membre fondateur de l’arène.
Sa Cadior 2 et son certificat de guérison
Son combat contre Bismi Ndoye ayant été reporté pour cause de blessure, Sa Cadior 2 tarde à présenter son certificat de guérison. Le protégé de Mor Fadam devra se présenter au CNG qui constatera son rétablissement avant qu’un autre jour ne soit arrêté pour le duel tant attendu.
Les gendarmes et le café Touba
Pour passer un peu de temps avant d’être d’attaque à l’arrivée des premiers supporters, quelques gendarmes dégustent du café Touba. Cette image insolite a été clichée le dimanche 3 mai dernier en prélude au combat qui avait opposé Gris Bordeaux à Tyson.
Lastander / Boy Dièye : drapeau Ndèye Ndiaye Tyson
Encore une fois, le promoteur du 3ème millénaire, Kandji, va honorer Ndèye Ndiaye Tyson, en lui dédiant le drapeau du combat Lastander (Cambérène) / Boy Dièye (Baol Mbollo), le 25 avant le combat Valdo / Pape Mbaye 2. Il y aura également les combats Kéweul (Baol) / Mamalamine Lansar), Sapolec (Pape Diop Boston) / Maji Maji (Walo). Une très belle journée en perspective.
Missionnaire, Feugueleu 2 et Baye Ndiaye en France…
Cinq champions sont cooptés par un réalisate ur de film comme act eurs de cin éma. Il s’agit de Mi ssionnaire et Mbaye Niang de Rock Énergie, Sentel, Feugueleu 2 et Baye Ndiaye de Lansar. Cette production cinématographique s’appel le «La Clameur des arènes».
…Bécaye Mbaye aussi
La 2stv est la chaîne de télévision privée qui va couvrir les 30 ans de scène du lead vocal du Dandé Léniol, Baba Maal. C’est ainsi que la boîte de El Hadj Ndiaye a envoyé une forte équipe à Paris, dont Bécaye Mbaye, le présentateur vedette de Bantamba.
PAR JEAN MEÏSSA DIOP
"UN CAS D'ÉCOLE"
C'est à la limite si on ne dénie pas à un Blanc le droit de venir gagner en Afrique l'argent qu'un Africain va gagner en Europe. La presse sportive devrait refuser d'offrir l'espace à ce débat réactionnaire et xénophobe
Des journalistes sportifs (mais pas la presse sportive) auraient des difficultés pour tenir distance et équilibre dans la collecte et le traitement de l'information sur le sport. Le problème est si réel qu'il a constitué le thème d'une belle initiative du Conseil pour l'observation des règles d'éthique et de déontologie (Cored) ; une initiative dénommée "Cas d'école" et dont la première édition s'est tenue le 5 mai à la Maison de la Presse, à Dakar. L'objectif de cette initiative est de "partir d'exemples concrets où la presse a failli en termes d'éthique et de déontologie pour sensibiliser le monde des médias sur les bonnes pratiques à adopter à l'avenir".
Pour introduire la conférence ou prononcer la leçon inaugurale, il y avait Mamadou Koumé dont le parcours, les titres et les expériences ont fait un conférencier de choix. En effet, Koumé est journaliste sportif, président de l'Association nationale de la presse sportive du Sénégal (Anps) ; il a été directeur de l'Agence de presse sénégalaise ; et aussi directeur des Etudes du Centre d'études des sciences et techniques de l'information (Cesti, institut de journalisme de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar), enseignant à ce même Cesti. Excusez de ce peu qui lui confère la légitimité de parler avec aisance et profondeur des attitudes maladroites ou délibérées de journalistes sportifs dont on peut se demander s'ils ne sont pas "plus supporters que reporters".
Le reporter sportif "ne doit pas avoir une attitude de supporter dans le traitement de l'information", souligne Koumé. "Nous ne pouvons pas avoir une attitude de supporteurs, nous devons plutôt avoir une attitude de neutralité, faire preuve de professionnalisme et de responsabilité", a-t-il précisé.
La leçon de "Cas d'école" s'est appuyée sur la curée de la presse sportive du Sénégal contre Alain Giresse, le sélectionneur français de l'équipe du Sénégal de football en déroute à la Coupe d'Afrique des Nations de football 2015 en Guinée Equatoriale. Il aura été cible et victime d'avanies de la part de certains journalistes sportifs. Plus tard, après la Can, un reporter sportif, faisant un commentaire sur Alain Giresse, l'a désigné, par huit fois, dans le même texte, de "Toubab bi" (le Blanc). On se demande ce que dirait un anti-raciste si un reporter sportif blanc français, parlant du leader franco-sénégalais de l'Olympique de Marseille (Om), Pape Diouf, le désignait par "le Nègre" ou "le Noir".
Ne parlons pas du cas, par exemple, de ce reporter des arènes, apparemment éberlué, interloqué, après la défaite, en juin 2014, d'une star des arènes, Balla Gaye II, face à Bombardier : "Que se passe-t-il ? Que se passe-t-il ?" Se serait-il posé cette question avec autant d'insistance et de déception si le résultat du combat avait été autre que la chute de Balla Gaye II ? En tout cas, ces questions et le ton sur lequel elles ont été posées ne reflètent pas la distanciation que Koumé a recommandée dans sa leçon inaugurale de "Cas d'école".
"Journalistes supporters"
Des journalistes sportifs si obnubilés par l'équipe nationale de foot qu'ils en viennent à se comporter plus en sportifs qu'en reporters dans le traitement de l'information sur les Lions ; à trop se focaliser sur cette "expertise nationale "qui dégage en arrière-fond des relents xénophobes et racistes parce que ne préconisant rien d'autre que la 'préférence nationale' en matière de coaching de l'équipe nationale. Sans jamais poser le problème à rebours en se demandant si le Sénégal et l'Afrique auraient eu autant de ressortissants dans les clubs étrangers si ces derniers privilégiaient leurs compétences nationales. Des expatriés dont on est très fier au point que leur club est adopté comme s'il défendait les couleurs du pays d'origine de leur(s) joueur(s) étrangers ! C'est à la limite si on ne dénie pas à un Blanc le droit de venir gagner en Afrique l'argent qu'un expatrié africain va gagner en Europe.
La presse sportive devrait refuser d'offrir l'espace à ce débat réactionnaire et xénophobe, pour ne pas dire raciste. La presse sportive ne pose jamais le problème de l'expertise nationale pour faire allusion que le français Arsène Wenger soit l'entraîneur du club anglais Arsenal. Entre autres exemples. Et d'ailleurs, où nous a mené cette expertise nationale si on pense à la bérézina de la Can qu'a valu au Sénégal un certain Amara Traoré ? Qui autre que le Français Bruno Metsu a porté lé Sénégal en quarts de finale de la Coupe du monde en 2002 ? Y a-t-il eu une expertise nationale au coaching des deux équipes finalistes de la Can 2015 ?
En décidant d'ouvrir une imprimerie à Ziguinchor et un quotidien régional dans la partie Sud du Sénégal, le Groupe de presse Futurs médias va résoudre une bonne partie de la distribution archaïque de la presse au Sénégal. A l'heure du courrier électronique, c'est une aberration d'imprimer un journal à Dakar, de le confier à des véhicules de transport en commun ou à un avion afin de le distribuer "au fin fond" du Sénégal. Et l'une des conséquences est que c'est en fin de journée que les lecteurs de Kédougou achètent les journaux que le public de Dakar a lu tôt le matin. Le problème aurait pu l'être (et il devrait l'être à la réalisation du projet de Gfm) avec l'implantation d'imprimeries-relais dans des villes comme Saint-Louis, Matam, Kaolack, Kédougou, Ziguinchor… Des imprimeries auxquelles les rédactions à Dakar enverraient pour tirage des "morasses" électroniques de leurs éditions. Et de la sorte, les lecteurs des zones lointaines liraient la presse à la même heure que ceux de Dakar, Mbour, Thiès.
Lors de la Journée mondiale de la liberté de presse, des correspondants régionaux de journaux dakarois ont révélé, à cause des carences et aléas de la distribution de la presse, ne pas lire souvent les journaux qui publient pourtant leurs articles.
Le deuxième intérêt de l'innovation serait la naissance (enfin !) d'une presse vraiment régionale. En effet, il y a de ces réalités régionales que la presse dakaro-dakaroise, malgré ses correspondants régionaux, ne traite pas (voire escamote pour ne pas dire ignore) avec exhaustivité. Des réalités qui méritent pourtant d'être connues. Un jour, un ancien collègue à Wal Fadjri me disait : "Dakar, mokk na !". En d'autres termes, on a assez parlé de Dakar, intéressons-nous à d'autres territoires, sociétés, réalités… Traiter de sujets et traiter d'informations de Dakar n'a plus d'originalité ; c'est marcher sur des brisées et des lieux communs.
Le troisième intérêt de l'innovation serait d'offrir des emplois à des jeunes journalistes de plus en plus issus d'écoles de formation professionnelle. Elle créerait aussi des emplois dans l'imprimerie et dans la distribution de presse dans les régions d'implantation de ces imprimeries-relais. Le Plan Sénégal émergent pourrait (devrait) pouvoir examiner cette idée et aider ainsi à l'émergence d'une presse régionale.
Post-scriptum : Je ne comprends toujours pas par quels glissements lexicaux la presse sportive en est venue à appeler "Tanière" la retraite des Lions, l'équipe nationale de football du Sénégal. La Tanière est plutôt la demeure du... loup ! Et l'antre est plutôt celle du lion ! De même, comment "vendanger ", qui signifie récolter du raisin, est devenu au Sénégal synonyme de brader, bâcler… Tel "lutteur a vendangé son combat" !?
Je ne comprends pas non plus pourquoi on parle de "souteneurs" pour désigner des alliés politiques d'un parti au pouvoir. Par exemple, "les partis souteneurs de l'Apr ". Ce terme est très négatif, injurieux dans certaines circonstances, en ce qu'il signifie proxénète, encadreur de prostituées.
Ou alors c'est du français adapté par le Sénégal ?
Dakar, 8 mai (APS) - Les matchs Diambars-Casa Sports, Stade de Mbour-Jaraaf et Niary Tally-Olympique de Ngor de la 19-ème journée de la Ligue de football seront très suivis par les observateurs, parce que concernant le trio de tête.
Leader avec un point d’avance sur Niary Tally mais avec le même nombre de points que le Casa Sports, Diambars (31 points +9) devrait gagner pour garder son avance.
Le match de samedi au stade Fodé Wade est parti pour être un des sommets de cette journée. Il mettra aux prises une équipe du Casa Sports en souffrance depuis quelques journées, face à Diambars qui a réussi à joindre l’utile à l’agréable.
Le Stade de Mbour, 2-ème avec le même nombre que le leader, est l’équipe surprise de cette saison.
Contre le Jaraaf, un gros bras mal en point depuis le début de la saison et qui cherche à s’extraire des bas fonds du classement, il aura à cœur de prouver que cette belle première partie de saison est loin d’être un hasard.
Avec un jeune technicien, Al Housseynou Sène, qui réussit à bonifier ses troupes quand il passe dans un club, ce duel est bien parti.
Quant à Niary Tally, qui ne gagne plus depuis trois journées, il aura intérêt à gagner pour ne pas se faire larguer par le duo de tête.
Face à une équipe de Ngor au plus mal dans le classement, la tâche sera ardue pour les ‘’Galactiques’’ qui ont clamé leur ambition de gagner le titre national cette saison.
Voici le calendrier de la 19-ème journée :
Samedi 9 mai :
Demba Diop : Niary Tally-Olympique de Ngor, USO-Linguère
Mouhamed Ndao restera un personnage intéressant du point de vue de la modernité africaine. Il a symbolisé cette tentative de créer une génération différente, qui s’est révélée comme un épiphénomène dépassé par le cours de l’histoire
"Nous sommes fascinés par la victoire, et c'est la défaite au lieu de la mort, que nous cherchons à éviter !"
Ernest Hemingway
Il y a quelques années le journaliste Babacar Touré nous a servi un texte mémorable sur les frasques du footballeur El Hadji Diouf. Une réflexion très fine sur la signification profonde des "sénégalaiseries" du footballeur. Ce n'est pas la personne du joueur qui fut mise en cause dans ce "papier", mais c'est le Sénégal en tant que société humaine qui nous a été révélé.
En vérité l'irruption de certains "people" dans l'espace public, leur posture et les propos qu'ils tiennent procèdent d'un Discours. Le mot étant pris ici au sens foucaldien.
Autrement dit, les choses ont une voix qui murmure, les costumes parlent à travers leur ambiguïté, ils sont "bavards". Les propos, fussent-ils des injures ou des "banalités", sont appelés à être commentés. Du reste, la présence fréquente dans l'espace public ou médiatique et le rôle qu'on y joue, peuvent bien ressortir au discours. Du haut de notre raison empruntée, l'on a bien tort d'ignorer ces différentes modalités du discours social. Les "intellectuels" manifestent souvent le défaut d'ignorer les faits sub-culturels. La pose parfois hautaine leur cache la vérité et même la réalité des "choses simples".
Attitude bien étonnante puisque ces faits devraient attirer notre attention par leurs fonctions à la fois esthétique et politique. A ce propos, le lutteur Mouhamed Ndao "Tyson" s'offre à nous et dans le même temps révèle un nom qui mérite une analyse et même une psychanalyse.
Donc la question qui s'impose d'emblée est : "De quoi Mouhamed Ndao Tyson est-il le nom ?" Il est peut-être sous des airs faussement gentils, ses propos aigres-doux à la "cosmétique religieuse", le nom de plusieurs maux de la société sénégalaise. Un paradoxe !
Comme bon nombre de ses compatriotes, Mouhamed Ndao Tyson est atteint du complexe de l'homme qui possède dans son subconscient l'idée qu'il n'est pas à sa place. Ce label mental se révèle à travers ses colères fréquentes et tempêtes violentes contre l'intelligentsia et "les gens instruits".
On n'est jamais véritablement soi-même que lorsque l'on est en colère. Nous avons parfois tort de penser que la colère est un état second. Lorsque l'on est en colère, les choses, les véritables choses montent à la surface. Le lutteur le plus bavard en vérité n'a pas comme ses jeunes frères une rhétorique guerrière comme il sied à un champion, aucune volonté de puissance et une envie de "meurtre" indispensable à tout sport de combat. Un homme en vérité qui déprécie sa profession et sa propre personne, un homme qui inconsciemment pense qu'il aurait dû être dans la peau d'un autre. Tout cela explique sa rhétorique commerciale sur la lutte.
La lutte comme art guerrier ne l'intéresse plus depuis longtemps. Il a la tête ailleurs ! Dire à nous rebattre les oreilles, crier partout et à tue-tête que la lutte c'est du "business" est une rengaine impuissante, un discours qui tente vainement de dénier à la lutte ses indispensables attributs archaïques et virils.
Mouhamed Ndao "Tyson" tente en vain, depuis des années, d'émasculer la lutte à travers ses discours lénifiants contre ses collègues lutteurs. Il est incapable de cracher le feu sur ses adversaires. Ses vaines colères sont adressées à des adversaires imaginaires : ceux qui, pense-t-il à tort, monopolisent l'intelligence, les professionnels des idées.
L'anti-intellectualisme a la peau dure, il peut même sortir de la bouche d'un lutteur ; l'anti-intellectualisme est l'un des discours les plus violents, les plus dangereux. Tout le monde l'a entendu dire de façon véhémente et arrogante qu'"en dehors de quelques intellectuels et faiseurs de malin, tout le monde adhère à la lutte ; la lutte est entrée dans toutes les familles du Sénégal". Si quelques petits malins et intellectuels inutiles ne peuvent pas faire ombrage à la lutte pourquoi donc tant d'invectives et même des insanités adressées jusqu'aux institutions éducatives ?
"L'université ne fabrique que des chômeurs", dit-il. Phrase inintelligente et fausse qui nous rappelle ces propos que l'on entend souvent : "Tous les Africains sont pauvres", "L'Afrique pèse trois pour cent du commerce mondial", "Il y a trop de littéraires dans ce pays", "La plupart des hommes mariés ont des maîtresses".
S'il avait fait des études comme il semble l'insinuer, il ne tomberait pas dans cette vulgaire réification qu'un petit étudiant de première année de sociologie ne ferait pas. S'il avait des notions de psychologie collective, il aurait su que les Sénégalais entretiennent une relation attraction-répulsion avec le monde de la lutte que des "simples d'esprit" qualifient d'hypocrite alors qu'il n'en est rien.
Ce n'est que le phénomène du paradoxe. Les Sénégalais aiment et détestent la lutte à la fois. En témoignent les critiques violentes et fréquentes sous couverts de références (pas seulement religieuses) contre la lutte à côté des scènes d'hystérie collective à la fin des combats. La lutte est restée à sa place, malgré son succès. C'est ce qui met en rogne Mouhamed Ndao Tyson. A ce propos, le lutteur est juste et perspicace !
Au Sénégal, la lutte règne, mais ne gouverne pas. C'est "une domination sans hégémonie" pour reprendre l'expression du philosophe indien Ranajit Guha. Que veut-on de plus ? Il n'y a pas très longtemps, on l'a entendu déclarer qu'un lutteur est plus utile qu'un "Bac+4". Il n'y a eu aucune réplique ! Sauf les nombreuses et humiliantes raclées qu'il a subies depuis lors.
Tyson est un champion qui ne gagne pas. Il n'est pas le seul au Sénégal. Il y a ici des savants qui n'ont rien découvert, des politiciens apparemment cultivés, mais qui n'ont rien lu, des cinéastes officiels qui n'ont plus tourné depuis trente ans, des religieux incultes, des musiciens populaires, mais qui chantent faux, des écrivains illettrés et tout juste alphabétisés, des étudiants et des journalistes qui n'ont pas le niveau de langue d'un bon élève de CM2 à l'époque du Clad. Le Sénégal, c'est cela aussi.
Depuis combien d'années ce lutteur, venu du Saloum et qui revendique une certaine "pikinité" comme si Kaolack n'était pas une ville, nourrit aussi ce complexe d'infériorité qui pousse beaucoup de Sénégalais à brouiller leur filiation originaire par cette formule angliciste impropre : "come on town", comme si la ville ou ce que l'on croit être une ville est le lieu de la seconde naissance, de la bien-naissance ?
À ce propos, le jeune philosophe Babacar Diop a eu raison d'écrire dans son ouvrage autobiographique, Le feu sacré de la liberté : "Je suis un métis de sang et de culture (...) j'ai grandi entre la tradition et la modernité. J'ai grandi sous l'influence de cultures différentes. J'ai vécu entre la campagne et la ville (...) Je suis un homme de ma génération. Notre époque est celle du métissage." Il ne saurait y avoir de hiérarchie filiale entre l'appartenance au Saloum et la vie à Dakar.
Lorsque les Sénégalais invoquent leur origine campagnarde, ils le font de façon désinvolte et "politique". Une manière de se donner une bonne conscience et proclamer dans le même temps une authenticité, qui dans leur fantasme de la pureté des origines, est forcément liée aux villages. Or, la ville est l'un des hauts lieux de fabrication de la culture.
Des observateurs les plus fins peinent même à comprendre ce cosmopolitisme global, dont parle le puissant critique littéraire indien Homi K. Bhabha dans un livre formidable : Les lieux de la culture, une théorie post-coloniale : "Ce type de cosmopolitisme global ne manque jamais de célébrer un monde de cultures plurielles et de peuples situés à la périphérie, tant qu'ils produisent de confortables marges de profit des sociétés métropolitaines."
Aucune discussion sérieuse ne peut se faire aujourd'hui autour de la tradition et de la culture sans Homi K. Bhabha, Paul Gilroy, Achille Mbembé ou Souleymane Bachir Diagne. Avis à tous ceux qui n'aiment pas les intellectuels !
La culture et même la tradition ne sont pas toujours ce que l'on pense. Elles ne sont pas l'énoncé d'une authenticité fixe et immuable. Cela n'est pas une digression, la lutte étant une pratique gymnique qui est organiquement liée à la culture et aux traditions ancestrales. Nous avons écrit dans L'insoutenable omniprésence de la lutte au Sénégal, la chose suivante : "En Afrique traditionnelle, les lutteurs sont les héritiers naturels des grands guerriers de l'époque ceddo. Le lutteur, en vérité, est un chevalier sans cap ni épée. Mais il lui reste le feu sacré du combat guerrier. Le champ de bataille n'est plus 'Ngol-Ngol', 'Guilé' ou 'Somb' (lieux de batailles historiques sur le territoire ''sénégalais'' à l'époque ceddo, mais l'arène où le gladiateur regarde la mort en face pour défendre son honneur. Ce n'est pas tant la victoire qu'il cherche, mais c'est le déshonneur et l'opprobre qu'il évite."
Tout le sens de la citation de Hemingway se trouve ici commenté, puisque les lutteurs d'aujourd'hui ne mettent plus en jeu leur peau. La seule règle du jeu procède de la popularité et de l'argent. Une logique "mercantile" qui nous interdit de réfléchir sur l'origine licite ou non de l'argent de la lutte et comment les montages financiers sont faits.
Depuis belle lurette, Tyson a sacrifié son honneur sur l'autel de l'argent facile et le "mercantilisme". Je ne verserai aucune larme sur la dépouille sportive de Tyson. Même son cadavre ne bouge plus. Il a choisi de mourir de façon indigne pour l'argent, rien que pour l'argent.
Du reste, les origines de la lutte sont controversées, malgré le semblant de conformisme autour de la question. Seydou Nourou Ndiaye, le directeur de la maison d'Editions Papyrus, grand défenseur de l'édition en langue nationale, qui a édité Doomi Golo de Boubacar Boris Diop, affirme, quant à lui, que cette forme de lutte telle qu'elle est pratiquée aujourd'hui est une création "coloniale".
Le premier promoteur, un Européen, a organisé un combat de lutte qui a failli tourner au drame, le combat se déroulant en haut d'un immeuble. C'est une piste intéressante à explorer et documenter, au moment où l'on dit que la lutte est un facteur de développement, une assertion qui ne mérite aucun commentaire tant la grossièreté du propos n'a d'égal que la goujaterie de ceux qui le disent.
Les sportifs les plus riches du monde n'ont pas l'argent à la bouche, ils évitent d'en parler, essayant même d'aller au-delà des choses en s'adonnant à des activités caritatives. Ce n'est pas le cas de "Tyson", qui en parle tout le temps comme s'il était un Américain. Encore que tous les Américains ne sont pas "américains", tous les Américains ne sont pas des "yankees".
Un New-Yorkais n'a rien à voir avec un habitant du Vermont. L'Amérique est un pays-continent. Il y a beaucoup de fantasmes et de clichés sur le pays de l'Oncle Sam. Mouhamed Ndao pense, comme beaucoup de jeunes Sénégalais, qu'il faut se dire américain, "Cana" ou s'appeler Tyson pour être moderne et pragmatique. Un problème d'identité ! En ayant tout le temps l'argent à la bouche, il se détourne de ses propres références locales qui, en vérité, sont universelles pour peu qu'on y réfléchisse.
Toutefois, Mouhamed Ndao "Tyson" restera un personnage singulier et intéressant du point de vue de la modernité africaine. Il a symbolisé cette tentative de créer une génération différente, mais qui, au fil du temps, s'est révélée comme un épiphénomène dépassé par le cours rapide de l'histoire parce qu'il n'avait pas de contenu. Tout est dans l'énoncé, c'est-à-dire le message lui-même.
La génération "Bul Faale" comme "la Génération du concret" ont tous les deux une maladie congénitale : la faiblesse de l'énoncé. Penser que le Bien est seulement dans le Concret ou le "Bul Faale", c'est exclure l'Abstrait et l'Esprit qui ne cesseront de gouverner ce monde. Bien malin qui peut échapper à la grammaire et à la littérature !
UNE «TANIERE» A DEUX VITESSES : Aliou risque de réviser sa copie
A un mois de la première sortie du Sénégal dans les qualifications pour la Can-2017, prévue le 13 juin contre le Burundi à Dakar, les «Lions» connaissent des fortunes diverses en club. Sur les vingt-huit qui avaient été retenus pour les deux premières sorties d’Aliou Cissé, on se retrouve avec des éléments qui n’évoluent pas sur la même longueur d’onde en cette fin de saison. Dès lors, pour le sélectionneur national qui est appelé à tendre sa liste pour le match de juin dans trois semaines, une révision de copie pourrait s’avérer nécessaire. Et si la copie de mars dernier, pour les sorties contre le Ghana et Le Havre, peut lui servir de brouillon, certaines données sont de nature à le pousser à retoucher ses lignes.
A la volée : Adieu Doudou
Il n’était pas ce vieillard qu’on imagine blanchi et crépusculaire, en lisant la formule de Hampathé Bâ. Avec la mort de Doudou Sène, survenue hier (d’où ce bandeau noir sur A la volée), c’est pourtant une bibliothèque qui a brûlé. Dans la connaissance et la maîtrise des textes du sport sénégalais, du football en particulier, il était une source inépuisable.
LIGUE PRO - SANCTIONS DE LA COMMISSION DE DISCIPLINE : Niary Tally, Pikine et Gfc jouent dimanche à huis clos
Ce samedi, les férus de la Ligue 1 Orange ne pourront pas assister aux matches Ngb-Ngor, Uso-Linguère et Pikine-Douane, pour le compte de la 19e journée. En effet, Niary Tally, Ouakam et Pikine ont écopé chacune d’un match à huit clos, à jouer à domicile. La décision a été prise par la Commission de discipline de la Ligue pro, qui a rendu ses verdicts sur les incidents survenus lors des matches Us Ouakam-Ngb et As Pikine-Guédiawaye Fc.
BASKET - LARRY NDAW : Comment Départager Babacar Ndiaye et Mathieu
Larry Guèye Ndao milite pour une candidature unique du cadre de concertation des clubs pour la présidence de la fédération de basket. Pour y arriver, l’ancienne internationale préconise l’étude du programme des deux candidats signalés
Malal Ndiaye va manquer le DCE
Suspendu six mois par le CNG, Malal Ndiaye va manquer l’édition 20 15 du tourno i doté du Drapeau du chef de l’État. D’ailleurs, la région de Saint Louis, dont il a porté les couleurs ces dernières années, a déjà fait sa sélection.
Thiès sélectionne ce samedi
Après les sélections départementales, la région de Thiès va passer à sa sélection régionale le samedi 9 mai à Thiadiaye. Et c’est le maire de la commune, Me Youm, par ailleurs ministre de la Décentralisation, qui va accueillir cet évènement.
Malick Niang en rade
Malick Niang donne l’impression de vouloir obser ver un e sai son bl anc he 2014-2015. Depuis sa défaite devant Ama Baldé, le 1er juin 2014, le leader de l’écurie Yoff n’a jamais manifesté une volonté de redescendre dans l’arène. Il attend ce rta ineme nt de se refaire complètement avant de renouer son nguimb.
Libidor / Boy Faye le 5 juin
Grand Diao de Ndiambour Productions a ficelé, hier jeudi, le combat qui opposera, le vendredi 5 juin 2015, Libidor (Grand Yoff Mbollo) à Boy Faye (Bathie Séras).
Gris et Tyson se retrouvent samedi
Après leur duel du 3 mai dernier, Tyson et Gris Bordeaux se retrouvent ce samedi à 20h dans les locaux de la TFM. Un dernier face-à-face très attendu du reste.
Diabel veut se racheter
Battu par Boy Dione de l’écurie Fass le 27 décembre 2014, Diabel veut se racheter. Le pensionnaire de l’écurie Yoff ne cherche pas un duel facile. Il veut Cheikh Bou Walo qui, selon lui, est un potentiel adversaire.
Boy Sèye vers une saison blanche
Après son retour triomphal devant Siteu et Ti diane Faye , Boy Sèye veut donner une autre tournu re à sa car rière. Défié par Thiaat, il avait préféré le snober avant de réclamer beaucoup d’argent. Une stratégie qui risque de le pou sse r vers un e saison blanche.
Vente de tee-shirts, un business lucratif
Aux alentours du stade Demba Diop, lors du combat Tyson / Gris, des jeunes vendaient des tee-shirts à l’effigie des deux protagonistes. Un business qui marche bien avec les fans qui n’hésitent pas à mettre la main à la poche pour supporter leurs lutteurs.
Modou Mbaye présente ses excuses
«Après les évènements malheureux qui se sont passés dimanche à Demba Diop, je présente mes excuses. Je n’ai aucun problème avec aucune télé de la place. Tous sont des frères et soeurs, des pères moi. Seulement, l’erreur est humaine», a dit Modou Mbaye, le fils de Bécaye Mbaye, qui a eu des incompréhensions avec un agent de la TFM, dimanche dernier à Demba Diop. Merci pour la grandeur, cher confrère.
"AVOIR LA WILD CARD NE VEUT PAS DIRE QUE LE SÉNÉGAL N'A PAS UNE BONNE ÉQUIPE"
Le Sénégal ira bel et bien à la 28e édition de l'Afrobasket 2015 en Tunisie (du 19 au 30 août). Eliminés par les Aigles du Mali lors des qualifications (battus à l'aller à Bamako comme au retour à Dakar en mars dernier), les Lions ont bénéficié de l'une des trois Wild cards de la part de la FIBA-Afrique. Mais le meneur de jeu, Mamadou Vieux Ndoye (36 ans), précise que cette invitation ne signifie pas que le Sénégal n'a pas une équipe compétitive. Le joueur de l'Université Gaston Berger (UGB), qui avait annoncé que l'Afrobasket 2013 était son dernier tournoi continental, laisse sa participation entre les mains de son sélectionneur Cheikh Sarr.
Le Sénégal vient de bénéficier de la Wild card pour participer à l'Afrobasket 2015 après avoir été sorti aux qualifications par le Mali. Comment vous avez accueilli cette nouvelle ?
Bon, je l'ai accueillie avec soulagement. Je me disais que c'était vraiment difficile de… ça a été difficile pour nous de nous qualifier légalement quoi, comme on le dit, sur le terrain. Maintenant, vu les raisons, je ne vais pas y revenir, je me dis juste que c'est un sentiment de soulagement. Incha Allah, le Sénégal ira à l'Afrobasket 2015.
Croyez-vous que ce cadeau est mérité ?
Même si ces dernières années, ça a été un peu difficile, j'ai l'intime conviction que le Sénégal reste un grand d'Afrique. Parce que lors du dernier Afrobasket (2013 en Côte d'Ivoire), on a terminé à la 3e place. Maintenant, moi je me dis qu'avec cette invitation-là, l'équipe aura à cœur de montrer que, même avec l'invitation, elle pourra faire quelque chose. Durant les qualifications, on n'avait pas la meilleure équipe… je crois donc que c'est une bonne chose. Si on a notre meilleure équipe, on pourra faire quelque chose à Tunis.
Est-ce que cette invitation peut avoir un impact par rapport à la manière dont vous allez aborder cette compétition ?
Non ! De toutes façons, l'objectif, la feuille de route, c'était quoi ? Depuis 2012, c'était de se qualifier pour l'Afrobasket 2013 ; après, il fallait faire partie des trois premiers, on a réussi à le faire et on s'était qualifiés à la Coupe du monde. Après, on dit qu'il fallait essayer de faire quelque chose à ce Mondial (2014 en Espagne), on l'a réussi, on a gagné deux matches et on s'est qualifiés pour les 8es de finale (éliminés par l'Espagne). Maintenant, il ne faut pas tout le temps se mettre dans la peau d'un favori. Je me dis que le but ultime, c'est de gagner l'Afobasket 2015. Bon, le Sénégal a l'effectif, les joueurs, l'encadrement pour le faire. Maintenant vivement qu'on ait de très, très bons dirigeants qui pourront faire en sorte qu'on n'ait pas de problèmes du côté administratif.
En parlant justement de problèmes, on a constaté qu'il y en avait eu durant le dernier Mondial 2014. Quel message lancez-vous pour éviter de pareilles situations ?
En fait, le problème n'est pas nos dirigeants du basket. L'appel dont vous parlez, je le lance à l'endroit du président de la République. En fait, il n'y a que lui qui puisse trouver la solution. Celle-ci est simple. Parce que franchement, on demande à l'équipe de faire de très bons résultats mais on ne lui donne pas les moyens. Donc, c'est assez difficile ! Je vais vous donner un exemple : lors des dernières qualifications contre le Mali, on nous a proposé 400 mille F Cfa de primes de qualification alors que les Maliens se sont tapé presque 4 millions F Cfa entre primes de préparations, matches gagnés et qualification. Et ce que je dis là, c'est la réalité. Est-ce que vous voyez la différence ?
Il y avait plus de motivation de leur côté…
Effectivement ! C'est ça ! En plus, ils ont su récupérer leurs joueurs majeurs, contrairement au Sénégal qui n'a pas pu le faire. On a fait avec ; la seule solution est d'y mettre les moyens. De toute façon, je ne vais pas rester là à polémiquer ou à dire certaines choses. Mieux vaut qu'on parle directement au président de la République en lui disant : si vous voulez la coupe, mettez les moyens, que tous les joueurs viennent, que le coach ait tous ses meilleurs éléments à sa disposition. Le reste, ce sera entre nous et le coach, on va faire le job.
Est-ce que cette invitation ne va pas changer le statut du Sénégal, malgré sa qualification en 8e de finale du Mondial 2014 ? Est-ce que les adversaires ne vont pas un peu s'endormir ?
Je vais vous rassurer déjà à présent : les adversaires connaissent l'équipe du Sénégal, ils connaissent la vraie équipe, les joueurs. Ils savent que s'il y a une compétition majeure et que le Sénégal récupère les Gorgui (Sy Dieng), Malèye Ndoye, Mohamed Faye… mais attends, là, c'est sûr que le Sénégal aura une équipe compétitive, c'est évident. Maintenant, avoir la Wild card ne veut pas dire que le Sénégal n'a pas une bonne équipe, ce serait une aberration de le dire. Je vais vous donner un exemple : en 1992, lors du Championnat d'Europe des nations de football, le Danemark a été invité parce que la Yougoslavie a été suspendue. Personne n'a osé mettre un franc sur le Danemark, pourtant il a gagné le tournoi. Donc, vous voyez, et ses joueurs étaient presque en vacance. Donc, je dis que le Sénégal est un grand mais il faudra confirmer cela, il ne faut pas que ça soit des paroles en l'air.
Personnellement, vous rêvez d'y être ?
Bon, cela dépendra de l'entraîneur (Cheikh Sarr), c'est lui qui va faire ses choix. Vivement que le Sénégal appelle ses meilleurs joueurs ! Ça va créer une concurrence, une compétition… De toute façon, il y a toujours eu une bonne ambiance entre les joueurs. Le reste, ce sera au coach de décider.
Tang Xol : Non Tyson bul bayi, Selbe ngir Yalla nopil
Plus fous que ceux qui prennent Tyson pour un fou, il n’en existe pas au Sénégal. Dans tous les journaux du lendemain de la énième défaite du leader de Boul faale, dimanche dernier, on a eu droit à même rengaine. Techniciens et autres acteurs de la lutte se sont ligués pour inviter Tyson à prendre sa retraite. Tang Xol, qui est certes rarement d’accord avec la majorité à cause de son tempérament, refuse de s’inscrire dans cette logique. Ah oui, pourquoi vouloir demander à Tyson d’arrêter la lutte ? C’est à la limite lui demander d’arrêter de se faire de l’argent.
BASKET - PRESIDENT FEDE : «Pas question que je me range derrière Babacar Ndiaye»
Deux fois «Roi» du basket (1977, 1978), double cham - pion d’Afrique avec les «Lions» (1978, 1980), premier Africain champion d’Europe en 1983 avec Limoges, ancien manager général des «Lions», président de Mbour Bc, Mathieu Faye vise un nouveau statut dans le basket sénégalais. Celui de diriger l’instance de gestion de la discipline.
AFROBASKET : Les «Lions» reçoivent la Wild card... et jubilent
Eliminés par le Mali de l’Afrobasket-2017, les «Lions» ont l’occasion de laver leur honneur en se faisant inviter à cette compétition.
AMICAL DU 3 JUIN : Après le Burkina, l’Angola s’éloigne
Le match amical escompté pour le Sénégal le 3 juin prochain pourrait ne pas avoir lieu. Annoncés comme sparing-partner potentiel des «Lions», le Burkina Faso s’est tourné vers le Cameroun. Il restait l’Angola comme seconde option, mais il semble que celle-ci voudrait jouer en France. Or la Fédération sénégalaise de football aimerait voir l’équipe nationale se produire à domicile
Aziz Ndiaye et sa canne mystique
Après avoir arrosé le stade Demba Diop de mystique très tôt dans la matinée du dimanche 3 mai, Aziz Ndiaye s’est pointé avec une c anne mystique. Le patron d’Aziz Production déclare que cette canne lui a été prêtée par son collègue promoteur Gaston Mbengue, le temps d’un après midi.
L’AEEREL se réunit ce samedi
Malick Gningue, secrétaire général de l’Association des responsables d’écuries et écoles de lutte, porte à la connaissance de tous les présidents et secrétaires généraux qu’«ils sont convoqués en réunion le samedi 9 mai 2015 à 9 heures, au complexe culturel Léopold Sédar Senghor».
Ndongo Lô défie Doumboul
Ndongo Lô prend du galon. Le pensionnaire de l’école de lutte Sa Ndiambour a un palmarès de 7 combats pour 1 seule défaite. Il ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. En effet , le je une ch amp io n nous a joints hier par téléphone pour défier Doumboul de Yoff.
Sawrou Fall à l’aise avec les billets de banque
Ce manager est très adroit dans l’art de compter les billets de banque. Trouvé au CNG mardi dernier, Sawrou Fall était concentré à compter l’argent représentant le reliquat des cachets de ses lutteurs. Un vrai commissaire aux comptes.
Ameth Dème ignore Garga Mbossé
Récent vainqueur d’Ambulance de Thiès, Ameth Dème ne semble pas vouloir d’un choc contre Garga Mbossé, malgré l’invite du public. En tout cas, il n’a pas tenté de le défier samedi dernier lors du combat Garga 2 / Assurance.
Usine Doolé ira-t-il à Fatick ?
Alors qu’il représentait ces dernières années la région de Fatick dans la catégorie des 120 kilos, Saliou Diomaye Diouf alias Usine Doolé n’a pas été sélectionné cette fois. Il ne s’était même pas présenté lors de la sélection. À la place, c’est Fodé Sarr, qui était toujours sélectionné pour les 100 kilos, qui passe en 120 kilos.
Ambroise Sar r offre un gala de lutte
Le 13 juin prochain, chez lui à Palmarin, le coach de l’équipe nationale compte organiser un gala de lutte simple avec une mise de six boeufs dont l’entrée sera libre et gratuite. Ambroise Sarr trouve là une manière de remercier les populations qui l’ont «vraiment soutenu» lors de son dernier grand gala.
Lac 2 inaperçu
Comme Balla Gaye 2, Yékini et Eumeu Sène, Lac 2 était au stade Demba Diop, dimanche dernier, lors du combat Tyson / Gris Bordeaux. Seulement, le leader de l’écurie Walo, qui a dansé aux côtés de Balla, est passé inaperçu. Certains se sont même demandé s’il était présent.
Ablaye Ndiaye et Reug Reug attendus
Champions reconnus de la lute traditionnelle sans frap pe, Ablaye Ndiaye et Reug Reug sont fortement attendus pour participer au Drapeau du chef de l’État, prévu à Fatick du 21 au 23 mai. Leur présence est souhaitée par nombre d’amateurs.